Bernard Werber

Un roman d'aventure scientifique dystopique qui s'interroge sur un futur possible.



Une bonne idée, de bonnes réflexions sur l'évolution de l'humanité qui porte à réfléchir mais une déception pour l'écriture pas assez abouti, trop simple, qui ne va pas en profondeur, seulement dans l'action. Une lecture qui fut donc assez rapide malgré les 500 pages.



On suit Alice sur 50 années, ça laisse quelques facilités dans le scénario et une impression que tout s'enchaîne assez vite... Cela permet au moins d'avoir une longue vue sur cette expérience des "chimères" qui reste intéressante à suivre.



Malgré tout j'aime toujours autant la qualité d'esprit de Bernard Werber. Il sait dénoncer les comportements humains insensé, il porte un certain recul sur la civilisation et pousse à la réflexion avec philosophie. Il nous transmet beaucoup d'informations notamment grâce à a son "encyclopédie du savoir relatif et absolue" qui compose ses récits.



J'ai toujours adoré Bernard Werber, pour ces premières trilogies, cela faisait quelques années que je ne l'avais pas lu, je ne sais pas si ce sont mes attentes qui ont changé, mais je suis donc resté perplexe sur ce roman.



La fin reste assez évasive je trouve, une suite peut être envisagée.



L'histoire :

Pour survivre et s'adapter à une terre en bouleversement, la solution serait telle de créer des hybrides mi humain mi animal ? de changer de forme pour être capable de vivre dans les airs, sous terre et dans l'eau. C'est l'exploit que va réussir Alice Kammerer, jeune et brillante scientifique, au lendemain de la troisième guerre mondiale. Tandis qu'elle assiste, fascinée, à l'évolution de ces bébés pourvus d'ailes, de griffes ou de nageoires, un monde différent se construit. Il est à la fois porteur d'alliances et de conflits, de passion et d'espoir... Mais quelle place l'ancienne humanité pourra-t-elle conserver face à ces nouveaux « voisins » ?

J'ai bien aimé ce roman qui combine une belle histoire et des informations enrichissantes sur les espèces, la biodiversité etc...

Sans en dire plus, le scénario sur une apocalypse était très bien inventé.

Ce roman était touchant et j'ai pris plaisir à tourner les pages.

✍🏼 𝗟𝗲 𝗽𝗶𝘁𝗰𝗵 : Dans les années 2050, Michael et Raoul, deux chercheurs, sont déterminés à repousser les limites du vivant pour aller explorer le continent des morts. Ces voyageurs un peu particuliers portent le nom grec de « Thanatonautes », littéralement « navigateurs de la mort ». Ils s’aident pour cela de l’astronomie, de la médecine, de la mythologie, ainsi que de toutes les religions existantes. Destination : le paradis !



⭐️ 𝗠𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗶𝘀 : Ce roman a été écrit il y a bientôt 30 ans, et on peut dire qu’il est intemporel. Les chapitres sont très courts et le récit est entrecoupé de textes sur la mythologie ou la religion. C’est d’ailleurs un des aspects que j’ai apprécié. Ici, pas question de mettre une religion en particulier en avant, toutes vont s’unir au nom de la science et c’est ce qui est beau finalement. On suit les deux chercheurs complètement décalés, avec leur équipe et leurs premiers Thanatonautes volontaires. Au fur et à mesure du roman, on repousse de plus en plus les limites, pour passer par les différents paliers qui jalonnent le chemin du paradis. Pour ce qui est du style, je dirais qu’il s’agit d’un mélange de dystopie et de science-fiction, un genre que je n’ai pas du tout l’habitude de lire, et pourtant j’ai beaucoup aimé ! Je lirai certainement la suite, « L’empire des anges ».
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C’est le tout premier livre que je lis de cet auteur. Je pense pas que ce soit le meilleur.



J’ai apprécié la lecture, pouvoir m’évader et voir l’esprit ailleurs.



Mais je pense quand même qu’il y a mieux comme lecture.



Pour finir, je pense que c’est un livre que tout le monde doit lire au moins une fois dans sa vie.

J’avais en mon temps lu avec une avidité adolescente « les Fourmis », puis plus grand chose de cet auteur. Lorsque ma femme m’a proposé d’couter ce roman en audio, je me suis fié aux critiques de Babelio. Après quelques dizaines de minutes d’écoute: consternation.

Ce roman a été écrit avec les pieds. Rien n’est crédible deux minutes, le style est lourd, le suspens taillé à la truelle. S’il avait été écrit en 2023, j’aurais parié sur du ChatGPT.

Alors certes l’idée de base est séduisante, mais elle est gâchée par des tartines indigeste.

Un roman qui m’a intriguée, puis emportée dans ce tourbillon visionnaire de notre société, qui en fait une sacrée rétrospective : inégalités sociales, déchéance sociale, lacune gouvernementale, récit très poignant et cruellement réaliste avec les sans abris, thèmes de la surpopulation, de la pollution, du terrorisme … à travers un Paris futuriste drôlement réel…



J’ai beaucoup apprécié la mise en abîme des livres de Werber dans ce roman, mais également la métaphore du mythe de Cassandre.



Je ne m’attendais pas à autant être impliquée dans ces intrigues et encore moins à m’attacher aux personnages si atypiques et pourtant qui représentent un aspect de notre drôle de société. En effet j’ai trouvé très touchante la relation de Cassandre avec les personnages et cette found family inattendue qu’est Rédemption.



Une réelle réflexion du futur est faite, une réflexion quasi philosophique et visionnaire. Qui permet également de prendre du recul sur notre monde et d’apprendre à l’apprécier malgré toutes ses imperfections. Ceci avec le thème de la conscience et de l’acuité du monde, les sens sont ici mis en exergue et à l’honneur, à travers le thème de l’autisme notamment.



Beaucoup de jeux de mots qui m’ont fait sourire, j’ai adoré les joutes verbales entre Kim et Orlando, avec cette remise en question de la langue française et de ses proverbes.



«  On peut faire des prévisions sur tout, y compris sur l’avenir. »



Roman très bien articulé qui s’ouvre sur cette question « peut-on voir le futur? » pour en connaître la réponse lisez jusqu’au bout le roman dont la fin ferme parfaitement la boucle.

Intrusion dans le musée des sciences naturelles ! Le coupable est un journaliste amateur de scoops qu’il monte en épingle pour faire le buzz. Il prétend y avoir fait la rencontre d’un monstre dans un aquarium géant. Évidemment, il met le feu aux poudres sur la blogosphère. Qu’en est-il ? Réalité ou fiction ?

Une jeune chercheuse, soutenue par le ministre de la Recherche Scientifique, étudie la possibilité de créer des humains chimériques qui pourraient assurer la pérennité de la race humaine, quelles que soient les conditions environnementales. A la publication de son article, elle est victime de l’ire de la population. Le ministère est obligé de l'expatrier sur une plate forme satellite de la terre, afin qu'elle y continue ses recherches. Là aussi, elle subira des déboires. Elle planche sur l'hybridation entre les humains et divers animaux : des dauphins, des chauves-souris, et des taupes.

De l'espace, les scientifiques assistent, impuissants, à la troisième Guerre mondiale, lors de laquelle une explosion nucléaire détruit la quasi-totalité des habitants de la planète. Après bien des péripéties, la capsule revient sur Terre où les membres restants de l'équipage vont se réfugier dans un des souterrains très profonds qui a pu rester à l'abri des radiations. Une petite partie de la population parisienne y réside en y menant une vie déjantée faite de fêtes et de loisirs comme dans un avatar de « Club Med ». Ils y ont fait la promesse de ne jamais avoir d'enfant. C'est dans cet endroit, ancien espace militaire, qu’Alice Kammerer va continuer ses recherches et les mener à bien. Les chimères entre les hommes et les animaux, sont censées résister et survivre à l’exposition et aux radiations. Ainsi, va se développer une nouvelle humanité qui ne sera pas bien acceptée par celle qui reste.

J'ai eu l'impression de lire un livre de la Bibliothèque verte destinée à des préadolescents. La seule chose que j'ai aimée dans le roman était la suite de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu, rédigée par la descendance de Wells, qui apporte aux lecteurs des informations scientifiques et historiques très intéressantes. J'ai donc été terriblement déçue par ce nouveau roman de Bernard Werber.

Paru en 1991, ce livre m’a été prêté par une collègue de travail qui m’a vendu les mérites de cette trilogie. Au premier abord, je n’étais pas plus emballée que ça par la lecture. Le titre ne m’inspirait pas et je n’étais pas attirée par le résumé. Mais je me suis finalement lancée, et quelle surprise !



Dans ce roman, nous suivons deux histoires en parallèle, celle d’humains, plus particulièrement, les découvertes de Jonathan WELLS après la mort de son oncle entomologiste, ainsi que l’histoire d’une fourmilière. Ce livre m’a permis d’en apprendre énormément sur les fourmis. Je ne pensais pas du tout que cela allait m’intéresser et pour autant j’ai été captivé.



L’auteur partage son savoir sur les “races” de fourmis, leurs morphologies, les reproductions mais également leur mode de vie comme la communication, la méthode de défense, la hiérarchie au sein de la fourmilière et le rôle de chacune d’entre elles. Au fur et à mesure de l’histoire, l’auteur évoque les similitudes entre la société humaine et la société fourmilière.



Vous l’aurez compris, ce livre est un vrai coup de coeur pour moi, je peux vous garantir que maintenant dès que je croise une fourmi je la vois différemment.



En tout cas, cela montre bien qu’il ne faut jamais se fier à 100% à la couverture, à un titre ou à un résumé d’un livre car sinon on risque de passer à côté d’une pépite, comme ce roman. J’hésite encore à me lancer dans la lecture du tome 2 et 3 car j’ai peur d’être déçue.



Si vous avez lu la trilogie, est-ce que vous me conseillez les autres tomes ? 😊
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Anatole Pichon meurt.

Anatole Pichon se réveille...

Bernard Werber emmène son lecteur-spectateur dans une pièce de théâtre enlevée et dotée des plus classiques unités de temps, de lieu et d'action.

Nous voilà donc au seuil du Paradis, au contrôle des entrées.

La question est: "Qu'avez vous fait de votre vie, Anatole Pichon?"

De ce bilan jugé, défendu et accusé par trois personnages, va dépendre le futur d'Anatole: je reste ou je repars?

Bernard Werber, de plaisante façon, amène à s'interroger en s'amusant sur la destinée, la prédestination et la réincarnation de l'âme.

Une pièce de théâtre que j'aimerais bien voir, avec quelques comédiens inspirés.

1ère lecture d'un ouvrage de Bernard Werber !



Les Fourmis nous racontent l'histoire parallèle de la société humaine et de la société sous terre d'une colonie de fourmis, sur fond de guerre de pouvoir et de mystère.



Un ouvrage pour le moins déstabilisant, qui nous en apprends plus sur ces insectes mais surtout, qui est construit comme un livre policier. Et qui dit livre policier dit enquête et secrets, qui se dévoilent au fur et à mesure des pages, avec un climax atteint à la fin du livre.



La force de ce roman est de nous plonger dans l'univers de ces petites bêtes comme si on y était : elles sont à la fois personnalisées de façon humaine, mais juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans de l'anthropomorphisme trop poussé.



J'ai eu du mal à rentrer dans le livre, mais une fois lancée, je me suis surprise à tourner les pages fébrilement pour connaître la suite. La brillante idée du roman est réellement de l'avoir construit sous forme de livre policier, qui tend au fur et à mesure sur un livre fantastique, pour nous accrocher à cette société de bêtes grouillantes à nos pieds.



Le petit bémol des Fourmis est pour moi le traitement des humains finalement. Si leur histoire ajoute une part de mystère qui ne se dévoile qu'à la toute fin, et qui est en plus indissociable de l'épopée de nos petites bêtes à 6 pattes, j'ai été particulièrement choquée du traitement de certains personnages, et j'ai trouvé le propos peu crédible à ce niveau.



Ce pan du récit étant pourtant la clé de l'énigme de ce 1er livre, on prend son mal en patience jusqu'aux derniers chapitres, pour connaître le fin mot de l'histoire.



Les fourmis est une trilogie toutefois, je n'ai pas senti l'urgence (voire même l'envie) de lire les tomes suivants. J'ai vraiment l'impression qu'on peut prendre ce roman comme un one-shot, car si la fin ouvre clairement sur les prochains tomes, elle peut se suffire à elle-même.



Je n'exclus pas le fait de me plonger à nouveau dans cet univers si l'occasion se présente.



Très belle découverte en tout cas.

Mon premier roman de Werber. Grosse déception. L'auteur a du lire rapidement un manuel d'échecs avant de se lancer. Réflexions echiquéennes niveau débutant. Personnages caricaturaux et irritants. Ca devient un peu plus lisible sur la fin quand les réflexions philosophiques de comptoir et les allusions grossières aux échecs sont un peu moins présentes. Ah, le bien contre le mal, les blancs contre les noirs. Allez plutôt au cinéma voir l'Empire de Bruno Dumont, au moins on sait dès le début que c'est n'importe quoi avec des personnages clownesques...

Est-ce que c'est parce que j'ai vieilli que j'apprécie moins Werber que quand j'avais lu les Fourmis ?

En tous cas je n'ai vraiment pas aimé son Temps Chimères.



L'idée de départ est assez originale et séduisante : la création de mutants mi-humains mi-animaux concomitante avec une apocalypse nucléaire, et l'évolution de la société pour reconstruire une (des) civilisation(s) ; mais le traitement n'est pas à la hauteur.



Je trouve que le livre manque de subtilité, et cela se voit particulièrement sur les personnages. Les espèces hybrides sont essentialisées, tous les individus ont le même caractère (attendu vu l'espèce qui sert de base à l'hybridation), et quasiment aucune complexification ou profondeur n'est visible. Sur 3 espèces de chimères, on a 5 individus nommés (dont 3 sont les "enfants" initiaux de chaque espèce). Même chez les Sapiens, les personnages ne changent quasiment jamais de caractère ou d'opinion (et quand cela a lieu c'est rapidement et du tout au tout).



Les péripéties s'enchaînent très et même trop rapidement, et je n'avais pas le temps d'en faire monter l'enjeu d'une qu'elle était déjà résolue et que l'on passait à la suivante, sans que je puisse en comprendre les conséquences.

C'est encore plus criant pour la fin, qui donne plus une impression de cliffhanger au milieu d'un arc narratif avant une suite qu'elle ne résout l'intrigue



L'écriture est fluide et agréable comme toujours avec Werber, mais j'ai trouvé le roman trop superficiel. C'est dommage, il y avait sûrement de quoi écrire 3 ou 4 livres plus aboutis avec les bonnes idées que contient celui-ci

J’ai lu ce livre, conseillée par une amie fan de BW et ai detesté.

La vie de 2 femmes avec des phobies aux antipodes qui se rencontrent aux échecs, se haïssent et luttent en provoquant guerres et attentats des 70 dernières années pour se détruire.

J'ai terminé le livre par politesse.





Le début m'a paru très prometteur, tellement que j'ai lâché un "J'adore!" dès les premières pages. Une fois les chimères sorties de Châtelet-les-Halles, l'histoire part dans tous les sens. Je m'attendais peut-être à, je ne sais pas, un nouveau concept de civilisation, des intrigues un peu plus poussées, des personnages avec une personnalité ?

Tous réagissent avec la neutralité d'un robot, finalement, face à des faits bouleversants. Aucune profondeur n'existe dans ce roman. C'est peut-être l'essence du livre, mais je n'ai pas du tout accroché.

Une trilogie que je peux résumer par les notes que j'ai attribué aux différents tomes :

Tome 1, Demain les chats : 3 étoiles

Tome 2, Sa Majesté des chats : 2 étoiles

Tome 3, La planète des chats : 1 étoile



Ce troisième opus est d'un ennui mortel...



Bernard Werber tente par tous les moyens (vraiment tous), soit un nombre incalculable de rebondissements, de faire prendre de l'envol à son histoire...

Malheureusement, vu les gros sabots qu'il a chaussé, on le voit arriver à 3 km...



Donc, non seulement, les ficelles de l'intrigue sont plutôt de l'ordre d'amarres d'un bateau de croisière (cf les gros sabots cités ci-dessus), mais en plus, il nous sert des théories réchauffées (en venant même à citer la trilogie des fourmis).



Un roman donc digne d'un naufrage (pour rester dans le thème marin) et qui signe une trilogie bien loin de ce qu'a pu nous offrir cet auteur, pourtant souvent si génial !

Attirée par les éloges autour de l’auteur Bernard Werber, j’ai entamé ma lecture de ‘Demain les Chats’ avec des attentes élevées, peut-être trop élevées. Bien que l’histoire soit bien ficelée et que l’idée de héros félin soit amusante, j’ai trouvé que ce roman manquait de quelque chose pour vraiment captiver mon attention. Les personnages sont certes bien travaillés, mais il m’a parfois été difficile de tourner les pages, l’intrigue ne parvenant pas toujours à maintenir mon intérêt de manière constante. Cependant, malgré ces réserves, je n’ai pas abandonné ma lecture et suis allée jusqu’au bout. La fin du livre offre une lueur d’espoir et suscite même l’envie de découvrir la suite, ce qui montre que ‘Demain les Chats’ a tout de même ses qualités et peut trouver son public, même s’il n’a pas tout à fait répondu à mes attentes initiales.

J'aime chez Weber sa capacité à mettre en scène les ressorts psychologiques qui nous animent pour mieux nous les rendre visibles, compréhensibles, lisibles. Ensuite ses explications font leur chemin et viennent nourrir notre expérience de nous même et de nos relations aux autres. Pourtant je reste toujours un peu frustrée par son style, son écriture qui, à mon goût, manque de relief, d'ampleur...mais peut être est ce volontaire pour ne pas laisser notre esprit se détourner du message que l'auteur cherche à faire passer... Et à l'issue de cette lecture, il me reste a appliquer ses propositions de stratégies aux échecs : pions ou dame ? 😉

Extraordinaire, j'adore cette façon de mêler la réalité à la fiction et même si cela peut paraître naïf, c'est quand même très bien écrit et pour moi "envoûtant". Bien évidemment, j'ai continué à chercher à lire d'autres romans tout aussi intrigants et palpitants

Pour les entomologistes qui s’ignorent. Quand tu lis le titre, tu te demandes ce qu’un auteur peut broder sur 300 pages autour de ces petites bestioles dont tu sais juste que leur travail en équipe est bien plus efficace que dans les entreprises françaises. Et surtout, tu te demandes pourquoi tu t’infliges cette lecture. La réponse se trouve très exactement page 1: parce que c’est excellent. Tu viens de lire un texte fluide qui t’a appris 10 choses que tu ignorais. Sache que cela se poursuivra tout au long de ta lecture. Plongé au cœur d’une fourmilière de fourmis rousses, tu réalises très vite que les fourmis ont bien d’autres choses à penser que voler une rondelle de saucisson à des pique-niqueurs: stratégies offensives et défensives, autosuffisance, médication, collaborations inter-espèces, communication élaborée en vue d’entraide, toute la vie et le fonctionnement de cette mini société y est décortiquée. Mais pas à la manière d’un ennuyeux prof de fac qui s’écoute parler. Le tout est replacé dans le contexte d’une mystérieuse nouvelle arme secrète (possiblement inventée par les termites), d’une colonisation de terrains, d’attaques d’autres espèces, de nécessité de reproduction… et de consœurs à l’odeur de roche qui agissent très étrangement. Tu crapahutes avec elles à ras du gazon, te surprenant à prier pour que leur idée de tank fonctionne contre les fourmis naines, qu’au moins une des futures reines passe entre les becs affamés des hirondelles et que ce lézard ne les bouffe pas toutes. L’expérience trépidante de vie réelle au milieu des insectes se suffit largement à elle-même, l’histoire parallèle inventée par l’auteur en est presque superflue: un homme qui hérite du logement de son oncle décédé, ancien spécialiste des fourmis, dont la cave semble avaler tout ceux qui osent s’y risquer. Toi aussi lâche une bouffée de phéromones de plaisir en lisant ce livre.
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Le début de ce livre m'a fait rire et, notre personnage principale, Bastet, est assez drôle et se prend vraiment pour la déesse Bastet (ce qu'elle n'est pas, du moins dans ce tome là, puisqu'elle est un chat "domestiqué" vivant dans un appartement parisien avec sa servante humaine).

Mais j'étais moins emballée par les passages concernant la fin du monde, la guerre civile. J'ai quand même continué à lire attentivement jusqu'à un passage qui m'a retourné l'estomac vers le milieu du livre. De ce fait, j'ai lu en diagonale la second moitié du livre car j'étais curieuse mais j'avais moins d'entrain pour le lire car c'était un peu répétitif et longuet à certains moments. Beaucoup de passages retracent la relation entre les humains et les chats ce que jai trouvé intéressant au début mais qui était trop pour le genre de lecture que je souhaitais au bout d'un moment.