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Citations de Brigitte Aubert (288)


J'aime pas trop penser que quand vous lisez ça je suis morte mais, bon, c'est la vie.
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Louis, qui trouvait que la population vivait tout à fait comme les villageois de France, dans un carcan de règles et de coutumes fort éloignées des images d'Epinal sur la lubricité dans les contrées exotiques, ne répliqua pas. Albert saurait bien si Simone était atteinte d'une quelconque pathologie.
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Mate-moi ces chimpanzés! grogna Polin.
Pourquoi qu'tu te lances pas à leur poursuite,Bebert?
- T'es vraiment qu'un coin sans i! Tu veux que je me rompe le cou là-haut?
- Tout dans la gueule, rien dans le ventre!
-Ta boîte, vieux schnock!
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"Il est toujours mal vu de mettre à bas les ornements religieux. Leçon numéro six de gouvernement éclairé : respecter de bric-à-brac des prêtres qui enseignent eux-mêmes à la foule de vous respecter."
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Je ne sais pas pourquoi, dès que les gens se retrouvent seuls avec moi, ils se mettent à faire des confidences. Ce doit être comme parler à sa poupée...
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Les femmes bien en chair évoquent des édredons moelleux et on leur prête plus facilement de la douceur qu'aux maigres. C'est un leurre.
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Le dimanche après-midi, nos visiteurs étaient rares, la plupart déjeunaient en famille et venaient à l'heure de l'apéritif. Après avoir joué " A dada" avec leurs petits-enfants, ils se sentaient des envies de galopades dignes des plus fougueux étalons.
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Je m'excuse à nouveau d'employer tantôt le "il" tantôt le "elle" pour évoquer mes camarades et moi-même, ce qui peut entraîner une certaine confusion à la lecture. Mais la confusion était bel et bien présente dans nos corps et nos âmes. Femmes nous voulions être, hommes nous étions. Le partage de ces aux troubles n'était pas une ligne droite. Toute ma longue vie, j'ai parlé de moi au féminin. Mais je suis toujours restée consciente du petit supplément que je porte en sautoir.
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Je savais le froid, la saleté, l'humidité et la trop lourde chaleur, je savais la sueur et les mauvaises odeurs. Paris puait ses pauvres.
Et je tremblais devant mon sort, devant cette funeste loterie qui m'avait fait naître mâle une aube glacée de décembre 1890, en ces temps où nos perspectives d'avenir oscillaient entre chair à usine et chair à canon.
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Avant chaque sortie se posait donc la question cruciale de "franchir la ligne" - c'était l'expression rituelle que nous employions pour demander si nous ferions illusion dans le monde extérieur. Dehors, vous êtes comme un espion en territoire ennemi, qui imite les us et coutumes des autochtones, tremblant d'être démasqué.
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-Bah, quelques arbres de plus ou de moins...marmonna Emile. Il faut bien construire des routes, planter des poteaux télégraphiques, poser des rails ! C'est le progrès !
-Il est heureux que tout ce merveilleux progrès n'entraîne pas en France la destruction de nos églises ou de nos chapelles, mon cher Emile, lança Camille.
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Vince se faufilait entre les groupes, en essayant de passer inaperçu. Il aurait tout donné pour la satanée cape d'invisibilité de Harry Potter. C'était ça qui faisait le plus mal quand on grandissait. C'était de perdre la magie. De comprendre que sous les jolies pierres tombales qu'avait gravées papa ne se trouvaient plus que des ossements épars, des chairs desséchées. Toutes les petites filles ne devenaient pas des princesses R'n'B. Certaines épousaient la mort. Triste célébrité posthume.
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Pour un flic, la presse c'est comme une grosse mouche à merde. On n'a qu'une envie : l'écraser pour qu'elle arrête de vrombir.
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Il lui fallait du café. Des litres de café. Comme autrefois, à la brigade. New York, le petit matin glacial, les beignets, le café. Un vrai cliché de polar. Et lui, le lieutenant Vince Limonta, de la brigade criminelle. Un autre cliché. Le bagarreur basané et alcoolo. Le flic au caractère bien trempé. Le "lonesome cow-boy", clope au con des lèvres, barbe mal rasée. Il y croyait, pourtant. Il y croyait, à ce personnage qu'il jouait avec tant de conviction. Comme un vieil acteur ridicule qui ne voit pas que le public a changé et qu'il commence à se prendre des gamelles.
Les avertissements. De plus en plus nombreux. L'ivresse, de plus en plus fréquente. Et pour finir, la bavure. Ce jour-là, le ténébreux lieutenant Vince Limonta coursait un dealer soupçonné d'avoir cramé vif un clochard. Le type était recherché pour d'autres crimes. Un vrai méchant. Le vengeur lieutenant Limonta avait dégainé son arme de service au milieu de la rue. L'intrépide lieutenant Limonta avait appuyé sur la détente. L'ivrogne lieutenant Limonta avait raté son coup. La balle était partie un poil de travers et avait fait sauter le tête d'une maman qui revenait de l'école avec son gamin.
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-En guise de torpilleur, vous avez bien conscience que nous n'aurons qu'une grosse barque de pêche ?
-Ce qui compte, c'est la volonté d vaincre.Souvenez-vous de la bataille des Thermopyles.
-Oui, tous les courageux Spartiates sont morts.
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-Vous auriez du être général. Ils ont le chic pour paumer les troupes.
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Las, les vœux pieux finissent souvent empalés, c'est leur nature.
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Yvette m'a coiffée et pomponnée, Dieu merci je ne peux pas voir ça.
-Voilà, vous êtes belle comme un cœur avec ce blush et ce gloss.
Yvette adore jouer à la poupée avec moi. Elle m'achète tous les produits dont on parle dans les magazines féminins et qu'elle, pas folle, ne portera jamais, et m'en tartine avec délices.
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Yvette serait capable de faire la conversation à un lampadaire. Vous me direz qu'avec moi, elle a l'habitude de parler à une chose inerte.
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Bâti comme un bouledogue, le commissaire compensait son absence de flair par la ténacité et arrivait à résoudre ses affaires de la même manière que ces célèbres singes d'américains qui, à force de taper au hasard sur une machine à écrire, vous pondaient finalement un roman.
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