Brigitte Luciani

C'est l'hiver et les habitudes des deux espèces de cette famille recomposée sont très différentes. Le blaireau aspire à de bonnes sieste, alors que le renard s'apprête à la chasse. C'est Glouton qui, encore une fois, a bien du mal à trouver le bon tempo. Inventeur et rêveur, il a vraiment besoin de repos ! Alors qu'ellle solution vont-ils trouver afin de rendre la cohabitation acceptable?

Des illustrations toujours enchanteresses.

Comme je vous l'avais dit la semaine passée, pour un projet avec ma classe, je suis en plein tests de BD pour les plus jeunes et pour cela j'écume les titres des éditeurs, à commencer par l’École des loisirs. C'est ainsi que je suis tombée sur Monsieur Blaireau et Madame Renarde, une série de 6 tomes assez courts, 32 pages chacun, mettant en scène des animaux un peu comme dans les Animaux du bois de Quat'sous que je regardais enfant. Verdict ?



Tout d'abord, je suis totalement fan des couverture de cette série mais également des dessins à l'intérieur, il s'en dégage une poésie et une douceur folle. La mise en couleur est juste parfaite, avec des teintes vraiment très agréables, bien loin des couleurs et traits criards que l'on retrouve parfois en BD jeunesse. C'est reposant et ça fait du bien.



On y suit les aventures d'une famille monoparentale de blaireaux (un papa, ses deux fils et son bébé) qui rencontre par hasard une autre famille monoparentale, mais de renards (une maman et sa fille), avec laquelle ils vont devoir apprendre à cohabiter dans le même terrier.



C'est juste mignon tout plein. Avec cette histoire d'animaux, c'est une jolie histoire sur la construction d'une famille recomposée qui nous est livrée ici. On parle de famille, de différences, de tolérance, d'amour et d'amitié. C'est très bien mené, puisque les scènes s'enchainent sans le moindre achoppement, en suivant les enfants dans cette nouvelle aventure tout sauf facile pour eux, vu leurs caractères et a priori.



Du côté de la BD a proprement parlé, on a ici une oeuvre tout ce qu'il y a de plus classique, avec tous les codes de celle-ci. Du coup, ce n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux pour débuter si on ne connait pas du tout le genre, parce qu'en dehors du fait que le titre ne compte que 32 pages, on a des planches bien fournies aussi bien en texte qu'en cases et donc dessins à découvrir et admirer. Ce n'est donc pas forcément une lecture aisée pour découvrir ce médium même si l'histoire elle-même n'a rien de complexe à suivre aussi bien dans son vocabulaire que sa chronologie ou ses intentions.



En conclusion, j'ai trouvé cette BD vraiment très belle et les thématiques qu'elle traite très intéressants, mais ce n'est pas un titre avec lequel je peux commencer mon projet. Peut-être que j'arriverai à la placer plus tard dans l'année, ou bien juste aux lecteurs confirmés et initiés, mais pas aux débutants, ça c'est sûr.
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J'ai tout d'abord été attirée par le titre de ce roman graphique et par les dessins de celui-ci, nous comprenons rapidement qu'il va s'agir ici de certains thèmes comme la vieillesse, la maladie, le temps qui passe.



Marie est une septuagénaire mais plus qu'en pleine forme, elle est plus qu'autonome, aime le fait qu'elle n'ai pas besoin d'aide dans sa vie de tous les jours indiquant que l'âge est dans la tête et qu'avec de l'entrainement son corps est toujours aussi fringuant que durant ses jeunes années.



Malheureusement un beau jour Marie fait une mauvaise chute et va avoir besoin d'aide, sa famille allant vivre aux Etats-Unis. Elle va donc devoir vivre quelques semaines dans une MARPA (Maison d’Accueil et de Résidence pour l’Autonomie)



Elle va rencontrer bon nombre de résidents mais avec des caractères complétement opposés au sien ce qui va la déstabilisé lors de ces premières propositions de sorties qui seront toutes refusées pour des raisons diverses et variées.



Mais Marie a de la ressource et elle est pas mal inspiré par un certain film français.



Un récit tout en douceur sur le temps qui passe et de ce que nous en faisons.

La famille reconstituée de Monsieur Blaireau et Madame Renarde, c'est un univers tendre et doux, cocooning à fond. Un univers dans lequel on aime (plaisir régressif) se plonger, comme dans un océan de chamallows à la délicate consistance ouatée et à l'odeur enivrante de noisette grillée.



Chez les Blaireau et les Renard, on se prépare à l'hiver. Glouton, toujours prompt à piquer une sieste, prend un peu d'avance. Les Renard regardent les préparatifs d'un oeil goguenard. C'est l'occasion pour le jeune lecteur d'apprendre la différence entre hiberner et hiverner. La neige arrive et on n'est pas encore prêts. Les jeunes renards apprennent à sauter les 4 pattes en même temps sur leur proie. Les blaireaux préparent leurs provisions et leur lit douillet. Ils sont bientôt partis pour 4 mois sans interruption, alors que les renards vont quand même sortir. Surprise pour Glouton, on lui a préparé une porte pour qu'il ne soit pas dérangé pendant son long sommeil par les allées et venues des renards.



Bref, même s'il ne se passe pas grand-chose, c'est tellement bon de rester sous la couette et de dormir, et de profiter des dessins tendres et délicats.

Les dessins et histoires sont adorables de cette famille recomposée. On sent la fraîcheur de la jeunesse des petits blaireaux et renarde et le sentiment d'une famille soudée avec ces parents présents dans la vie de leurs petits. L'ouvrage est un ensemble d'histoires qui ravira autant les petits que les grands.

Raconter l'histoire d'une famille recomposée en mettant en scène des blaireaux et des renards vivant dans le même terrier, il fallait oser. Brigitte Luciani et Eve Tharlet l'ont fait.



Maman Renarde et papa Blaireau ont fort à faire. L'hiver est là et les réserves s'amenuisent. Il faut aller chasser et creuser pour trouver une noisette ou une vieille betterave. Et quand papi et mamie arrivent pour se tenir au chaud dans le terrier, il faut redoubler d'effort pour regarnir le garde-manger. Mais papi est un vrai gamin et il finit dans l'étang. Gare à lui s'il prend froid !



Mais grand-père a une idée pour rompre la monotonie de l'hiver et faire fuir les idées noires: organiser un carnaval. Dans certaines régions, dit-il, les habitants se déguisent et font peur à l'hiver qui s'en va... on appelle cela le carnaval. Et tout le monde s'y met, même papa Blaireau. En route pour le carnaval...



Des dessins tendres et enveloppants. Une histoire toute simple, tout en résilience et en positivisme. Une recette très efficace pour passer un moment au chaud... sous la couette, pas dans un terrier...

Décidément, je trouve bien fade ce que je viens de lire. Bien sûr, on peut apprécier l'audace des cases. Mais certaines d'entres elles sont manifestement vides !



C'est vrai que le concept pouvait paraître intéressant : un soir, un immeuble, quatre étages... et de multiples intrigues.

La bd est découpée en 4 tranches horizontales représentant ce qui se passe à chaque étage presque en temps réel à la manière d'un 24 heures chrono.



Seulement, voilà, les histoires de "bobos" ne m'intéressent pas. Je n'ai absolument pas accroché à ces intrigues de bas étage. Franchement, je ne vois pas d'intérêt. C'est plat tout le long. La gamme des petites rancoeurs de personnages guindés entre petit souci ou légèreté de la vie, non merci !



L'espace d'un soir n'aura été que l'espace d'un moment vite oublié !

Découverte de la famille Blaireau-Renard avec ce tome 3. Un album avant tout pédagogique et qui ne le cache pas: 5/6 pages racontent une histoire illustrée, ouvrant sur une double page abordant successivement les thèmes suivants:

- La liberté

- L'égalité

- La fraternité

- Comment se mettre d'accord?

C'est pédagogique et c'est bien fait: ça mérite d'être souligné.

Voilà une bien belle bande dessinée, que ce soit au niveau du graphisme que je trouve très doux, que des thèmes abordés.



La famille Blaireau-Renard, j'en avais entendu parler quand je faisais du covoiturage, avec une formatrice dans les métiers du social. A la base, c'est l'histoire d'une famille recomposée : les blaireaux et les renards, et j'imagine que plein de sujets peuvent alors être abordés.



Ici, nous parlons de vivre ensemble, une notion bien à la mode, mais aussi nécessaire : Comment faire pour vivre ensemble de la meilleure des façons ?

Pour y répondre, l'ouvrage est divisé en quatre parties : la liberté, l'égalité, la fraternité, comment se mettre d'accord.

Et après chaque petite histoire, il y a une explication de la notion abordée.



J'ai trouvé l'ensemble vraiment bien fait et instructif, le genre d'ouvrage qui permet d'introduire de belles discussions avec des enfants.

Gros coup de cœur



Cette BD est une merveille à tous points de vue !

Gros gros coup de cœur !!!



Graphiquement, il est magnifique.

De jolies couleurs douces, des personnages tout en rondeur absolument craquants. Un vrai petit voyage dans la forêt.



Quant au contenu, il est tout simplement parfait !!!



La Famille Blaireau-Renard est une famille recomposée.

Blaireaux et renardeaux doivent désormais cohabiter.

Ce qui, bien entendu, peut poser parfois quelques petits problèmes.



Grâce à ce tome, les jeunes lecteurs sont invités à réfléchir et débattre sur le Vivre ensemble.



La première petite BD par exemple met en scène les petits blaireaux jouant avec les couvertures des renardeaux. Ce qui ne leur plaît évidemment pas.

La BD permet de poser le thème grâce à une scène de la vie quotidienne qui parle au petit lecteur.

Faisant suite à la BD, on trouve quelques pages expliquant les concepts de manière totalement accessible tout en donnant un vocabulaire précis.



4 petites BD pour 4 concepts : La liberté, L'égalité, La fraternité et enfin Comment se mettre d'accord ?

Un lien est fait entre les concepts, notamment entre la liberté et l'égalité.



Cette petite BD est une vraie mine d'or à exploiter en classe en EMC mais fera le bonheur des petits lecteurs également à la maison.

Ouvrir le débat grâce à des personnages tellement attachants, grâce à une BD aux graphismes soignés et adorables, c'est le pari, ô combien réussi, de la Famille Blaireau-Renard.



Je suis tellement convaincue par ce tome 3 Vivre ensemble, que j'ai déjà réservé le premier tome chez mon libraire et que les suivants rejoindront très vite notre bibliothèque.



Un titre à découvrir de toute urgence dès le 11 septembre en librairie.
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Lorsqu'une maman renarde et sa petite débarquent dans le terrier du papa blaireau et ses rejetons, les enfants ne voient pas ça d'un bon œil, mais ils devront apprendre à vivre ensemble...

Fable animalière sous forme de BD pour aborder le thème de la famille recomposée et le vivre ensemble.

J'aime beaucoup les illustrations, vraiment très belles et qui rendent vivants l'histoire et les personnages. Les réactions de chacun sont intéressantes à observer, et on a pris beaucoup de plaisir à la lecture de cet album avec mon fils de 7 ans.

Un troisième volet que j’ai trouvé un peu en dessous des deux premiers. Cette fois-ci nous retrouvons les enfants blaireaux et renard autour d’une compétition: réaliser un bâteau pour ensuite faire la course.



Ce volume met en avant les rivalités entre frères et soeurs dont les caractères sont assez proches, les disputes, mais aussi l’entraide et l’amitié. Les enfants apprennent aussi de leurs erreurs et doivent comprendre que l’entraide est une force, savoir mettre ses idées et compétences en commun au lieu de s’affronter s’avère être plus efficace que de tout faire seul.



Au niveau graphique c’est toujours aussi beau, les illustrations sont sublimes, empruntes d’un petit je ne sais quoi de poésie…
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Les blaireaux et les renards sont-ils faits pour vivre ensemble ? Non, vous répondront les 2 fils de Monsieur Blaireau, veuf, et la fille de Madame Renarde, divorcée. Car ces trois-là semblent incompatibles. Pourtant, leurs parents s'entendent bien, au point de vouloir partager le même terrier !



Aborder le thème de la famille recomposée dans une bande dessinée jeunesse, c'est original, surtout lorsque les personnages sont de magnifiques blaireaux et renards très attendrissants. Le dessin est léger, mais parfait, tendre mais précis. L'histoire est belle, portée par ces petits animaux émouvants et tellement humains. C'est fin, joli à regarder et traité avec une grande intelligence. Des BD comme ça, j'en redemande !

La vie est dure pour la famille recomposée de Monsieur Blaireau et Mme Renarde. L’hiver ne veut pas finir et le manque de nourriture se fait cruellement sentir. Le gel empêche de déterrer les racines et les réserves s’épuisent à vue d’œil. Lorsque les parents de Mme Renarde débarquent dans le terrier, les enfants sont fous de joie mais Monsieur Blaireau voit surtout deux bouches de plus à nourrir. La tension monte entre l’esprit cigale des renards et la prévoyance excessive des blaireaux qui passent pour des rabat-joies. Seule solution pour calmer tout le monde : organiser une fête de carnaval, chanter et danser pour chasser enfin l’hiver…



Cinquième volume de cette série idéale pour lancer les lecteurs débutants sur le chemin de la BD, et une fois de plus, la qualité est au rendez-vous. Par rapport aux albums précédents, ce sont cette fois-ci les adultes qui tiennent les premiers rôles. Entre la sagesse excessive de Blaireau et l’insouciance de grand-père Renard, chacun va devoir mettre de l’eau dans son vin. Heureusement, la conclusion joyeuse et fraternelle laisse augurer l’arrivée du printemps et la fin des temps difficiles.



Coté dessin, le travail à l’aquarelle d’Eve Tharlet est toujours aussi magnifique. Les grandes cases se succèdent et la variété des plans (gros plan, plan large, plongée, contre plongée...) donne beaucoup de dynamisme à l’ensemble. Bref, à nouveau une belle réussite et un réel plaisir pour les enfants de retrouver cet univers animalier chaleureux et intelligemment construit. Seul bémol, le prix. 16,45 euros pour une BD de 32 pages, c’est beaucoup trop cher. Heureusement les quatre premiers volumes ont été réédités dans la collection de poche Mille bulles de l’école des loisirs (6,00 € l’exemplaire). Plus d’excuse donc, pour partir à la découverte de cette série en passe de devenir un classique de la bande dessinée pour très jeunes lecteurs.


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Edmond est un blaireau qui élève seul ses trois enfants depuis la mort de sa femme. Un soir, il voit arriver dans son terrier une renarde et sa fille ayant dû fuir leur habitation à cause des chasseurs. Après avoir passé une très agréable soirée, les parents décident de partager le même terrier. Mais Glouton et Carcajou, les deux jeunes fils d’Edmond, acceptent mal l’intrusion d’une petite renarde dans leur famille. Cette dernière, prénommée Roussette, n’est d’ailleurs pas en reste puisqu’elle affirme qu’elle ne supporterait pas de croiser sans cesse des blaireaux chez elle.



Les enfants, qui se chamaillent sans cesse, s’accordent néanmoins sur un point : blaireaux et Renards ne sont pas faits pour vivre ensemble. Ils vont donc tout tenter pour faire échouer le rapprochement de leurs parents respectifs.



Comment aborder le sujet des familles recomposées avec de petits lecteurs sans alourdir le propos et donner des leçons de morale ? Brigitte Luciani et Eve Tharlet répondent magistralement à la question. En mettant en scène des animaux dans leur environnement, elles permettent aux enfants de s’identifier à l’un des personnages ou au contraire de garder une certaine distance par rapport à l’histoire. Elles rapportent les faits avec un certain détachement, ne faisant que relater les événements et laissant le lecteur se forger son propre point de vue. Le résultat est plein de tendresse, d’humour et d’intelligence. Un vrai régal !



Au niveau graphique, le travail d’Eve Tharlet est somptueux. Chaque case est à elle seule une petite aquarelle. Finalement, l’ouvrage est à la frontière entre l’album de littérature jeunesse et la BD. Seulement, comme l’avoue la dessinatrice, quand un album pour la jeunesse ne lui permet de réaliser en tout que douze illustrations, le format de la bande dessinée lui offre un champ de possibilités beaucoup plus vaste. Le résultat est un enchantement pour les yeux.


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Après avoir découvert la Famille Blaireau lors de la rencontre entre les parents de cette famille recomposée de blaireaux et renards, j’étais curieuse de voir ce que les auteurs avaient à proposer d’autres.



Dans un format à destination des plus jeunes, peu de cases, des bulles disposées de façon simple pour lire le plus facilement possible, les auteurs sont de retour pour offrir un beau support à l’enseignement de l’Education Civique et Morale et du Questionner le monde.



Je n’ai pas pu lire les deux premiers titres consacrés aux sentiments et aux arbres (mais j’aurais bien aimé), je découvre donc cette collection avec celui sur le Vivre ensemble et je l’ai trouvé fort réussi. Autour de quatre histoires forts courtes, on aborde des thèmes importants pour les enfants : la liberté, l’égalité sous le prisme de la différence, la fraternité et le partage, ainsi que le débat ou se mettre d’accord.



La brièveté ainsi que le ton joueur attribué aux personnages fait que ce sont des histoires très mignonnes et accessibles. C’est un bon support pour ensuite aborder les sujets discutés avec les enfants, puisque ce sont également des enfants qui sont mis en scène dans des situations qui leur parlent. Cependant si les premières histoires sont vraiment chouettes, j’ai trouvé la dernière bien trop courte pour avoir la même portée.



Sinon, j’ai été ravie de retrouver tous les personnages croisés précédemment, même si on voit peu les parents mais je pense que c’est normal vu l’orientation de l’histoire. Les dessins m’ont à nouveau charmée. Ils sont très doux avec leur aspect de douce aquarelle. Pour autant, ce n’est pas un récit mou mais au contraire plein de vie, avec une très belle image donnée de la forêt, toujours dans l’esprit des Animaux du bois de Quat’ sous qui m’est si cher.



Je salue donc cette chouette initiative des auteurs d’avoir imaginé cette série dérivée, pour peut-être de plus jeunes lecteurs encore, mais en tout cas pour ravir les fans de la première heure également. J’aimerais bien les trouver pour les proposer à mes élèves.
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C'est le genre de bd concept actuellement à la mode. Ici, l'originalité réside dans le fait qu'il faudra lire cette bd deux fois car il y a des pages à décacheter une seconde fois pour découvrir une histoire cachés dans la principale. Il sera donc utile d'avoir un coupe-papier à disposition !



C'est très intéressant d'autant que le thème abordé est celui des secrets de famille que l'on découvre souvent à l'occasion de l'enterrement d'un proche. Bref, il y aura 12 planches inaccessibles à la première lecture. C'est amusant de relire l'histoire pour découvrir ce que les auteurs avaient jusqu'à alors dissimulé.



Alors que je n'avais pas du tout aimé L'Espace d'un soir de la même auteure, j'ai apprécié ce récit sur les mensonges, tromperies et autres dissimulations. Il faut savoir également que l'on retrouve quelques-uns des personnages de cette bd comme une espèce de clin d'oeil.



Les cases à effet de surprise ont une autre teinte de couleur. Il y a véritablement un travail qui a été composé pour nous donner le maximum de plaisir. Sur la forme comme sur le fond, c'est agréable. Une vraie bd amusement à découvrir !

J'ai eu peur au début car j'ai trouvé les premières pages assez cucul-la-praline, mais j'ai finalement révisé mon jugement. Maïa est une jeune et jolie ado (trop) studieuse et (trop) gentille qui vit chez son oncle et sa tante depuis la mort de ses parents. Elle subit constamment les sarcasmes de sa cousine qui est tout au contraire très délurée. Et voilà qu'un jour, elle trouve dans le grenier un carton contenant...4 petits personnages aux allures de mini-Pokemon qui sont en fait des Dieux de la mythologie grecque ! Ces anges-gardiens miniatures vont confier une mission à Maïa : elle doit retrouver la boîte de Pandore, dont elle est la gardienne sans le savoir, et la mettre en lieu sûr. L'aventure va se dérouler à Istanbul, où toute la famille est partie pour les vacances, et Maïa en ressortira transformée. De jolis graphismes et des thèmes classiques : le héros malgré lui, la quête, la convoitise, l'affirmation de soi. Une BD légère qui se lit très vite. A partir de 9-10 ans

Maïa n'est pas une adolescente ordinaire. Elle est jolie, dynamique et curieuse. Toutefois, elle doit veiller sur un bien précieux. Pour l'aider, elle va être entouré de quatre dieux bien bavardes. Cela va t'il suffire, surtout quand l'amour frappe à la porte?



Maïa doit protéger une boîte très précieuse, la boîte de Pandore. Pour l'aider dans sa tâche, quatre dieux, qu'elle seule peut voir, vont l'aider. On trouve : Mars, dieu de la guerre, sous forme de taureau qui est fort, observateur et macho. Saturne, dieu des semailles qui cultive la raison et la logique, pessimiste et logique. Vénus, déesse de l'amour et de la beauté sous forme de chat blanc qui est chaleureuse et qui parle beaucoup. Et enfin, Diane, déesse de la chasse et de la femme libre, sous forme de chat noir qui est à la fois bonne stratège et souvent dans la lune. Chaque jour, ils sont présents et lui donnent des conseils.



D'ailleurs, elle en a bien besoin car elle ne sait pas où bien cacher la boîte. Alors, quand une professeur à l'école s'approche beaucoup trop près d'elle pour avoir la boîte, un vent de panique souffle. Elle va trouver une bonne cachette loin de chez elle. Sur le chemin du retour, elle va croiser leur nouveau voisin, Hugo. Elle le trouve très charmant mais sa timidité l'empêche de lui parler. Heureusement, ces veilleurs vont lui donner un coup de main. Sa cousine, Camille, va être toujours présente et va toujours la soutenir.



Un album riche en émotion qui devrait plaire aux jeunes adolescentes. Je n'aurais peut-être pas du commencer par le tome 2, mais il ni avait pas le tome 1. Par chance, la plupart des éléments sont expliqués pour ne pas perdre la lectrice comme moi qui ne commence par le début. L'histoire se laisse lire même si j'ai trouvé quelques longueurs par endroits et des raccourcis trop flagrants ailleurs. La famille est attachante et j'ai envie d'en savoir plus. Alors si le hasard me met sur les autres tomes, j'aurais la curiosité de les lire mais je n'irais pas à leur rencontre.



Une lecture sympathique, très adaptée aux adolescentes, qui mêlent la famille, l'amitié, l'amour et le fantastique. Une aventure avec des rebondissements qui ne manque pas de piment.
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Ayant eu un coup de coeur pour le premier volume, je me suis rapidement procurée le deuxième et je dois dire que je suis toujours aussi embalée à la lecture de cette bande dessinée aux allures d’album jeunesse.



Les familles blaireau et renard partagent le même terrier depuis un mois et même si la cohabitation semble aller de soit, il faut que chacun y mette du sien pour que la vie en communauté se passe au mieux. Ainsi, Roussette la petite renarde a parfois du mal à accepter les règles imposées par Monsieur Blaireau, et partager sa maman avec trois autres enfants n’est pas toujours facile.



Un deuxième volume qui met en avant les liens qui se tissent au coeur des familles recomposées, comme avoir deux papas/mamans, mais aussi le fait de ne voir son deuxième parent qu’une fois de temps en temps.



L’histoire et les dialogues restent très cohérents et réalistes, et les illustrations d’Eve Tharlet me touchent toujours autant. Vivement la suite!
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