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Critiques de Brina Svit (55)
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Coco Dias ou La Porte Dorée

Ce roman raconte l’histoire de Valérie, la quarantaine, traductrice lassée de son travail, écrivain pas véritablement passionnée par l’héroïne de son roman : une femme qui lui ressemble et qui semble manifester peu de passion dans la vie.



Soudain une décision, celle de ne pas suivre son mari et son fils dans un déménagement, celle de répondre au marché proposé par un danseur de tango : écrire sa vie en échange d’apprendre à danser.



Et voilà Valérie métamorphosée, au gré de ses rendez-vous dans l’appartement de la Porte Dorée, puis à Buenos Aires, retrouvant le goût d’oser, de séduire, de penser à elle…



Si le début de l’histoire m’a semblé un peu artificiel, je me suis laissé prendre au jeu de la découverte d’une danse qui révèle la personne, qui est la vie même. J’ai aimé apprendre ce qu’est le tango, cette passion se transmettant au corps et par le corps, ce tempo qui rythme toute la vie des danseurs.



Une jolie découverte.
Lien : https://familytripandplay.wo..
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Coco Dias ou La Porte Dorée

Le personnage principal de cette histoire est, comme l’auteure, une femme, écrivaine, danseuse de tango à ses heures, qui prend des cours avec un des maîtres de la plus sensuelle des danses, Coco Dias, ce dernier lui ayant proposé : « Si tu écris sur moi, je t’apprends à danser. » Mais le personnage s’appelle Valérie Nolo, et non Brina Svit. Ce roman parle un peu du travail d’écriture (mise en abyme oblige), mais aussi à la fois de Coco Dias (sans être une biographie), du tango (sans être un manuel didactique), de l’Argentine, de Buenos Aires, de l’exil, des rencontres improbables, des chemins qui nous emmènent sur des routes surprenantes si on ose les emprunter. La langue de Brina Svit est fluide, légère, drôle, mais sans laisser de côté l’émotion, et pleine de belles tournures. Ce livre extrêmement plaisant se lit le sourire aux lèvres : un vrai petit doudou littéraire !
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Coco Dias ou La Porte Dorée

Parce que Coco Dias, argentin installé en France et danseur de tango, lui demande d'écrire un roman sur lui, Valérie Nolo, romancière et élève dudit Coco Dias, laisse en plan son héroïne du moment.



Roman à miroir qui entraîne le lecteur dans les méandres d'une danse envoûtante. Il y a aussi les histoires d'un gamin des bidonvilles de Buenos Aires, puis celles des danseurs de la nuit des salles de tango à Paris ou en Argentine.



Véritable tourbillon de scènes comme de personnages, leçon de l'art subtil des relations entre lui, le danseur de tango, et elle, la partenaire. L'art de s'habiller pour le théâtre de la salle, l'art de se tenir, l'art de regarder la piste. L'art de faire vivre ses personnages entre eux et surtout autour du héros.

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Coco Dias ou La Porte Dorée

Svit Brina, - "Coco Dias ou La Porte Dorée" – Gallimard, 2007 (ISBN 978-2-07-078557-5)



Si vous avez déjà – humblement, modestement – tenté d’apprendre le tango, vous comprenez que la seule lecture de la quatrième de couverture imposait l’acquisition de ce livre, puisqu’il y est énoncé que ce roman traite du tango, de la nécessité quasi métaphysique du tango, de ce tango en tant que mythique danse de salon, incarnation de la rencontre entre la pulsation féminine et le rythme masculin.



L'auteur campe un personnage féminin, qui s’offre à écrire la biographie d’un certain Coco Dias, danseur de tango argentin réputé issu des bas quartiers et de la grande misère argentine, moyennant qu’il accepte, en guise de rémunération, de lui offrir quelques cours de perfectionnement. Après des débuts à Paris, Porte Dorée, elle sera amenée à faire un voyage en Argentine.



Ce roman est assez mal fagoté, mais son auteur a le mérite de rendre compte de la nécessité quasi transcendantale du tango, depuis l'angle de vue féminin. Malgré ses faiblesses, je recommande ce texte à toutes celles et ceux qui tentent d’esquisser quelques pas…

Pour les mordu(-e)s de cette musique, je profite de cette recension pour vous recommander chaudement le disque mythique «Mi Buenos Aires querido» (sorti en 2006) où Astor Piazzolla (bandonéon) conjugue son art avec celui de Daniel Barenboïm (piano) pour donner des ré-interprétations quasi métaphysiques de quelques-uns des plus grands classiques de ce type de musique.

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Coco Dias ou La Porte Dorée

En préambule 2 citations bien trouvées :



"Si je fais du cinéma, c'est parce que je ne sais pas danser".

Bernardo Bertolucci



"Je ne croirais qu'à un Dieu qui saurait danser".

Friedrich Nietzsche
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Coco Dias ou La Porte Dorée

J'ai lu ce livre car j'adore et je pratique la danse en couple mais pas encore le tangon argentin . Le tango est le personnage principal de ce livre où Coco, un danseur promet à Valérie, une romancière parisienne de lui apprendre le tango si elle écrit sur lui. De la Porte Dorée à Paris à Buenos Aires, on apprend leur histoire et celle de cette danse. J'ai apprécié ce livre qui parle du langage du corps notamment par la danse, ainsi que des rapports entre hommes et femmes.
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Le dieu des obstacles

C'est le récit que l'auteure slovène Brina Avit fait de son séjour dans un centre de soins ayurvédiques dans la province du Kérala au sud de l'Inde. Elle y vient soigner un mal de dos persistant et se remettre de l'échec de son dernier roman que l'éditeur s'est refusé à publier. Les personnages y étaient trop nombreux, selon lui.



Elle a très peu de bagages: outre quelques vêtements légers et un tapis de yoga, un appareil photo, un carnet, un stylo ( que voulez-vous elle ne peut s'empêcher d'être à l'affût de matériaux pour un prochain livre ! ) et un roman de l' indienne Arundaty Roy LE DIEU DES PETIS RIENS dont l'action se déroule au Kérala et dans lequel elle découvre quelques échos à sa propre situation .



Tout se présente sous les meilleurs auspices: lieu accueillant, personnel souriant, compagnons de cure venus d'horizons bien différents.

«  Je ne peux pas me douter un seul instant que l'histoire qui va commencer sera aussi l'histoire d'un bouleversement du cours des choses et d'un enfermement »

Car nous sommes au début de Mars 2020 et la Covid commence à toucher le pays, entraînant rapidement confinement et fermeture d'aéroports. Que faire alors: rester, ou rentrer en Slovénie?



Son récit est construit à la manière du théâtre classique: concentré en un seul lieu: le centre ayurvédique, sur une courte durée d'à peine un mois, au cours duquel l'inquiétude monte au fur et a mesure de la progression de la pandémie.

En dépit du contexte inquiétant lié à la présence sournoise du virus, Brina Svit a su conserver à son récit une forme de sérénité, liée à la paix intérieure qu'apportent les massages, les séances de yoga ou de méditation et la contemplation de l'environnement naturel, de ses lumières, ses sons, ses odeurs.



Il y a dans ce livre comme un invitation au voyage ..... .

Il devrait « parler » tant aux personnes qui pratiquent le yoga, qui s'intéressent aux thérapies douces, qu'à celles qui ont voyagé en Inde.

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Le dieu des obstacles

Une écrivaine slovène et parisienne s'est vu refuser son dernier roman. Son dos se bloque. Avant que de céder aux obsédés du scalpel, elle part au Kerala, la Mecque de l'ayurvéda. Nous sommes le deux mars deux mille vingt et s'épanouissent les premiers signes et les premiers masques de la Covid.



Des similitudes avec Yoga, écriture, pratiques orientales, retour sur soi et impact de la grande histoire commune sur la petite histoire personnelle. Des différences, homme et femme, ego boursouflé et modestie assumée. Quelques jolis portraits, reflets de la manie photographique de l'auteure. Une écriture plaisante, grammaticalement parfaite et à l'intonation étrange et étrangère des polyglottes. Une fin sans apocalypse, qui comme la vie même, nous laisse avec plus de questions que de réponses mais avec le sixième chakra entrouvert. Nanni Brina !
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Les Cycles de la révolte

L’écrivaine slovène envoie l’héroïne des « Cycles de la révolte » à Ljubljana, ville de l’enfance et de l’effervescence.
Lien : https://www.lesoir.be/567278..
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Les Cycles de la révolte

Quel honneur d’être le 1° babeliote à chroniquer un livre, et mieux encore un livre que j’ai aimé.

Nastia, notre héroïne, quitte temporairement Paris où elle vit et travaille depuis plusieurs années et vient passer quelques jours (ou semaines, elle ne sait pas) à Ljubljana, sa ville natale, pour tenter de soigner un chagrin d’amour.

C’est juste la fin du premier confinement de l’épidémie de 2020 et elle vient sur les lieux de son enfance, son adolescence et sa prime jeunesse pour apaiser son malaise et retrouver goût à la vie, loin du compagnon qui l’a quittée.

Elle arrive à Ljubljana au moment où les Slovènes manifestent leur ras le bol envers le chef du gouvernement, ouvertement pro-Orban et admirateur de Trump, en défilant chaque vendredi, pacifiquement, à vélo (d’où le titre) dans la capitale et écoutent des poètes plutôt que des leaders politiques afin de se rassembler autour de leurs valeurs fondamentales de paix, d’harmonie, de beauté et de vivre-ensemble. Le tout sans jamais chercher à défier la police et au contraire en esquivant astucieusement les barrages.

Je ne dévoile rien de la narration de ce roman, écrit tout en délicatesse par l’autrice qui nous fait découvrir sa jolie ville avec finesse et nous permet de rencontrer des vrais gens attachants et sensibles et de prendre conscience de l’importance de nos racines, de nos cultures, de nos langues.

Une jolie découverte que ce roman dont je recommande chaleureusement la lecture, qui m’a donné très envie de retourner passer quelques jours en Slovénie où je suis déjà allé il y a 6 ou 7 ans.

Cordialement

RD

PS - le chef du gouvernement Janez Janša a depuis été battu aux élections et un démocrate dirige actuellement la Slovénie.

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Les Cycles de la révolte

Dans son nouveau roman, l'écrivaine née en Slovénie explore la psychologie de Nastia, galeriste qui fuit Paris pour revenir dans sa ville natale de Ljubljana, avec un sens du diagnostic digne d'un clinicien de la Salpêtrière.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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Les Cycles de la révolte

C'est avec délicatesse et malice que l'auteur transforme ce qui n'aurait pu être qu'un pesant roman à thèse en une délicieuse fugue douce-amère.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Mort d'une prima donna slovène

Un journaliste rencontre par hasard une femme qui se révélera  être une cantatrice fameuse après un concert qui est à venir. Ils vont se rencontrer plusieurs fois brièvement avant de devenir intimes. Mais le journaliste narrateur va se rendre compte qu’il y a chez Lea Kralj comme une sorte de double personnalité : la cantatrice et la jeune femme qui a des relations un peu étranges avec sa mère.



C’est une étrange relation qui se noue entre les deux personnages. Mais on sent vite qu’il y aura une fin dramatique. J’ai eu du mal à accrocher à ses deux personnages. Je suis resté à l’extérieur de ce qui pouvait leur arriver. C’est avec détachement que j’ai fini le roman. Donc je n’ai pas été convaincu par le style ni par l’auteur .
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Mort d'une prima donna slovène

"Si c'était à refaire je voudrais encore une fois rencontrer la prima donna slovène" confie le narrateur, un jeune journaliste français homosexuel, devenu fan d'une cantatrice (de renommée internationale) lors de sa "première triomphale du Triptyque de Puccini" à Madrid. Est-ce sa voix, ses yeux toujours "sur le point de pleurer",son groupe sanguin rare B+ identique au sien, son comportement étrange ou le fait que, voyeur occasionnel, il ait surpris, en coulisses, ses ébats violents avec un machiniste qui vont l'attacher à ses pas?

D'interview en confidences, de Madrid à Paris, puis en Slovénie,les voilà amis et cet orphelin de 27 ans, attiré par les hommes au "corps vigoureux tressé comme un cordage", entre deux amours masculins sans vrai lendemain, va espionner ses manies et suivre, lâchement, son retour vers une mère abusive décevante, castratrice et destructrice.

Brina Svit, journaliste et critique littéraire slovène (dont Con brio a été publié en plusieurs langues) brosse le portrait fort d'une star fragile, d'une petite fille de 37 ans en attente d'amour maternel. La fin émouvante fait penser à Le Pavillon des enfants fous (qui traite d'anorexie) de Valérie Valère mais bouleverse encore plus car cette mère anesthésiste donc soignante "gentiment inoffensive" ne fait pas hospitaliser sa fille pour mieux garder "Lejka" sous sa coupe.

La relation perverse mère-fille est fort bien étudiée dans Mort d'une prima donna slovène. La remontée aux souvenirs d'enfance explique le perfectionnisme,le trac,les rituels,le vide existentiel, l'autodestruction d'un côté; l'agressivité sous-jacente de celle qui "s'est sacrifiée pour ses enfants" et en veut sans doute à sa fille de son émancipation et de sa réussite dans une voie non choisie de l'autre (celui de la froide Mme Ingrid!!).

Comment se forment les relations entre les êtres? Un tiers peut-il couper un lien mortifère ou son attitude peut-elle au contraire précipiter l'issue fatale?

Mort d'une prima donna slovène est un roman psychologique bouleversant qui reste en mémoire bien après le mot fin car il laisse le lecteur sans voix comme un rossignol en cage au bec cloué. D'où le talent de l'auteur car le lecteur (toutefois révolté) se dit qu'aurais-je fait à la place du narrateur, l'aurais-je trahie ou sauvée?
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Mort d'une prima donna slovène

Deuxième lecture d’un roman de cette auteur, et deuxième échec. J’ai lu ce roman de bout en bout et je suis restée totalement extérieur à ce roman. Sans doute était-ce le but de l’auteur, puisqu’elle a choisi un narrateur extérieur à la vie de la prima donna qui donne son nom au titre du roman. Ce narrateur se montre extrêmement passif. Il le dit lui-même : il aurait dû agir, n’a pas agi et se sent responsable de la mort de la diva, à laquelle, en bon personnage extérieur à l’action principale, il n’a pas assisté.

Bien sûr… mais pourquoi bien sûr ? Parce que j’ai déjà eu l’impression de lire cette histoire ? Oui, oui, je n’ai rien vu de nouveau sous le soleil littéraire dans cette histoire de mère destructrice, qui rabaisse sa fille au rang de gamine indisciplinée, fille qui se plie aux exigences de sa mère, à ses désirs au point d’y laisser la vie.

Sauf que c’est ce que l’on peut en déduire du récit. La prima donna a d’un côté fuit sa mère, accomplit son rêve qui n’était pas celui de sa mère, et vit très mal les rebuffades de sa mère. Oui, les deux facettes de cette personnalité peuvent être compatibles mais il aurait fallu que ce récit soit approfondi. Le lecteur en sait assez peu, finalement, sur les quinze années qui ont précédé le triomphe sur scène de Lea, qui savait si bien mourir sur scène. Il y a l’analyse du narrateur sur leurs relations, analyse assez artificielle puisqu’il n’a cotoyé madame Ingrid que peu de fois. Lui-même avait trop à faire avec ses relations amoureuses qui occupe quasiment les deux tiers du récit. J’ai même failli refermer le livre après une tirade dans laquelle il annonçait son dégoût pour Le petit Prince ! Oui, tous les goûts sont dans la nature. C’est bien pour cette raison que je n’ai pas aimé ce livre.
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Nouvelles définitions de l'amour

"Nouvelles définitions de l'amour" c'est 10 nouvelles, 10 rencontres. Des rencontres qui vont bouleverser le quotidien de ces personnages qui sont à un tournant de leur vie. Ce livre plaira aux amateurs du genre de la nouvelle.

Merci à Babelio et à Gallimard pour cette découverte.
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Nouvelles définitions de l'amour

Les histoires d'amour, surtout dix à la suite, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Mais, j'ai dévoré goulument ces textes de Brina Svit, appréciant les changements d'ambiance, de tons, son art de l'ellipse, sa sensibilité et sa volonté de ne pas céder à l'art trop usité de la chute, encore moins à la volonté de porter un jugement sur ses personnages.

Avec une prose en apparence très simple, la nouvelliste brosse le portrait de personnages en rupture, à des moments charnières de leur existence mais sans jamais forcer le trait, appuyer sur le pathos. Les fins, souvent ouvertes, laissent libre cours à notre imagination et ne débouchent pas forcément sur le happy end de rigueur.

Suivant son âge, ou sa situation personnelle on s'attachera davantage à telle ou telle nouvelle, mais on appréciera dans toutes le choix pertinent de détails qui permettent de donner de la chair aux personnages: l'art de confectionner un repas succulent avec presque rien, une collection de chaussures ou de noms d'oiseaux, le fait de ne pas posséder de table pour prendre ses repas...

Sans avoir l'air d'y toucher, Brina Svit dynamite en douceur les clichés amoureux ( l'usure du temps, la mort qui rôde, la deuxième chance, l'éloignement, la peur de la solitude, l’amitié amoureuse, les différences de tous ordres...) et nous quittons son recueil le sourire aux lèvres. à lire et relire !
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Nouvelles définitions de l'amour

10 nouvelles présentent autant de facettes de l'amour qui relie les êtres. Le recueil démarre en fanfare avec Suzanne qui est morte depuis un an quand Claude, son mari, découvre qu'elle avait un jardin et que quelqu'un continue à l'entretenir. Top comme idée, belle situation de départ, bien écrit, bref un pur plaisir !

Mais, car il y a un mais, au fur et à mesure la qualité des intrigues des nouvelles se détériore et je me suis retrouvé abandonné aux bords des pages Dommage.
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Nouvelles définitions de l'amour

" Nouvelles définitions de l'amour", dix histoires d'hommes et de femmes dans le filet des nouvelles configurations amoureuses. Svit s'amuse à nous dérouter en nous déclinant ces relations en ses inépuisables variations, amoureuses ou non, avec les nouvelles donnes de notre société contemporaine.



Des adultères, révélé par un jardin, caché par la maladie du conjoint,supporté grâce au sourire de la caissière du supermarché,.....le plus surprenant, celui du "couple unis dans ses precipices" provoqué par la propre initiative du mari....Dans la majorité des femmes qui trompent...... pour une fois.

Mais aussi d'autres histoires plus ambiguës comme "Histoire écrite" , une relation épistolaire entre deux collègues avec son magnifique personnage de Lil Skarabot, qui à elle seule vaut le détour; ou "Table de Noël ", un Noël sans poivre du Sichuan mais avec fois gras et champagne ( détails dans le livre ).

Chaque nouvelle nous porte son lot de surprises aux petits détails insolites, sur l'architecture, les oiseaux, les plantes d'un jardin, les subtilités du tango, les descriptions colorées des habits des protagonistes ......qui font le sel de ces récits.

Buenos Aires, Paris, New York, Ljubljana....rien ne change, des personnages multi-culturelles attachants, souvent seuls, en quête des mêmes attentes, des mêmes réflexions, des mêmes besoins, et surtout d'Amour !



J'adore les nouvelles et là je suis plus que servie !



"Rien n’est mystérieux, aucune relation humaine. Sauf l’amour. " ( Susan Sontag )
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Nouvelles définitions de l'amour

Perle! A lire à tout prix! Amour garanti!



J'ai honte car Brina Svit n'aurait jamais commencé une critique de cette manière, tape à l'oeil, aguicheuse, facile. Elle aurait su, tout en délicatesse trouver les trois mots justes, les mots parfaits. les mots qui font tomber en amour sans avoir l'air de rien. Brina Svit est une femme formidable et je n'ai pas son talent alors j'en suis réduite à cette réclame à grosses ficelles pour attirer mon public mais c'est pour la bonne cause, car ma réclame n'est pas un attrape-nigaud, elle vend du vrai! Lisez-le et vous serez heureux :-)



"Nouvelles définitions de l'amour" m'est tombé dans les mains par hasard et si ce n'est son joli titre, il ne m'aurait pas forcément attirée car je ne suis pas friande de nouvelles. Quelle bonheur que ce hasard (Babeliesque) qui m'a fait croiser cette jolie route... L'auteur m'était jusqu'alors inconnue mais il est garanti que je vais m'efforcer au plus vite de faire sa connaissance, tant elle m'apparait grande à la lecture de cette dernière parution ! Pour tout dire, ce recueil de nouvelles est un régal, une délicatesse qui se dévore et se savoure tout à la fois. Rares sont les livres dont l'écriture est si belle qu'on pourrait les finir d'une traite mais qu'on fait trainer et trainer pour les garder encore un peu tant ils sont bons. "Nouvelles définitions de l'amour fait partie de ces chefs d'oeuvre.



Son regard honnête, tendre et délicat sur l'humanité, sur la vie, sur l'amour. Sa manière virtuose de manier les mots, les phrases et les histoires à l'unisson parfait de l'émotion : ces nouvelles jouent du lecteur comme d'un violon et j'ai quant à moi été fascinée par leur rythme et leur mélodie.



Il y a ce truc surtout. Comment le décrire? On entre dans l'histoire, on comprends, on s'émeut, on suit, et puis tout à coup surgit de rien, un coup de poignard. Et je pleure dans le métro. Elle a ce don là, Brina Svit, l'émotion vraie, soudaine, l'émotion au milieu, comme un coup de poignard. Mais pas un coup de poignard sanguinolent qui bluffe, qui assomme, qui tue, non, juste un coup de poignard de la vie, un coup de poignard de rien. Un truc de rien comme on en a tous vécu mille. Un truc si fort qu'il vous bouleverse mais qu'on n'aurait jamais eu la prétention d'imaginer dans un livre tant il est finalement banal.

Et bien brina Svit le met dans un livre, ce petit truc. Et c'est drôlement bon. du coup il est difficile de donner un exemple. Chez certains auteurs il suffit de mettre une citation pour que tout un chacun puisse se rendre compte du poids et du tenant de la chose. Ici c'est plus délicat, comme la vie : Au moins quatre passages m'ont procuré ce truc, cette émotion d'une grande puissance, surgie seulement au gré d'un mot mais une citation ne lui rendrait pas hommage car il faut avoir suivi le cheminement du sentiment pour en arriver à ce crescendo...

Pas de citations donc, mais une prière, une préconisation ou si vous voulez, c'est sans doute ce qui convient le mieux ici, un conseil d'ami : n'hésitez pas une seconde à vous jeter sur "Nouvelles définitions de l'amour" qui, fait de multiples regards tout simples sur des vies toutes simples est d'une puissance inouïe.





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