AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Bruno Bettelheim (89)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Dialogues avec les mères

Ce livre est une retranscription de dialogues entre le Dr Bettelheim (psychanalyste) et des parents lors de groupes de parole menés à l'université de Chicago.

On y comprend vite que, d'après le Dr B., la plupart des troubles constatés chez les enfants sont en fait liés aux craintes et au mal-être refoulé des adultes. Il s'attelle, tout au long du livre, à ne jamais répondre directement aux questions mais à laisser les parents réfléchir et trouver la cause du/des problèmes par eux-mêmes.



J'avoue avoir passé quelques pages car certains dialogues sont un peu redondants, j'ai également trouvé que certaines réponses du psychanalystes était un peu moralisatrices.

Comme il le dit dans le livre (voir ma citation): "Il ne faut jamais prendre à la lettre un affirmation contenue dans un livre et la suivre. C'est également vrai pour mes propres écrits." . Il faut garder à l'esprit que ce livre traite de l'éducation dans les années 70, aux Etats-Unis/Canada… certaines choses ont évoluées.
Commenter  J’apprécie          10
Dialogues avec les mères

Très grosse déception. Livre abandonné à la page 75. Je n'ai trouvé dans cette lecture de cas cliniques que des digressions de psychanalyste et je me suis ennuyée au point de ne pas poursuivre. Il me semblait pourtant me souvenir que Bruno Bettelheim était très réputé et suivi il y a quelques décennies. Cette psychanalyse a peut être bien mal vieillie... en tout cas, je n'y adhère pas du tout.
Commenter  J’apprécie          182
Évadés de la vie

"... une place éminente dans l'histoire de la psychiatrie moderne."

J'ai lu ce livre il y a fort longtemps, à la suite de la Psychanalyse des contes de fées. Après les obsessions obscures de Freud et les théories - passionnantes mais complexes de Lacan, Bettelheim semblait offrir des analyses originales, pertinentes et lumineuses.

Seulement voilà, la relecture des années plus tard m'a laissé un goût amer. Ce que je n'avais pas perçu la première fois me choquait alors. Entre temps, il est vrai, j'avais entendu les témoignages d'anonymes ou d'écrivains sur les pratiques inspirées de Bettelheim. Le calvaire de Jean Vautrin et de son épouse, décrit dans La vie ripolin en était l'illustration. Certes, on pourra dire que les dérives des pratiques psychanalytiques en vogue dans les années 70 et 80 étaient en partie dues à des interprétations abusives des travaux de Bettelheim. Mais nul besoin d'une interprétation abusive de l'idée de départ, explicite dans ses écrits: pour Bettelheim, au bout du compte, l'enfant est autiste par la faute de ses parents. De sa mère, plus précisément. La mauvaise mère chez Bettelheim, c'est le camp de concentration nazi, et l'enfant, le déporté. Autant dire que la culpabilisation est le principe de base...

L'autisme, les autismes restent encore mystérieux, les causes en seraient multiples. Il semble pourtant difficile d'imagine que détruire le parent dans ce qu'il a de plus profond soit une étape constructive pour aider les enfants atteints de tels troubles.

La psychanalyse des contes de fées, de par ses analyses littéraires très didactiques, reste une oeuvre intéressante. Evadés de la vie aussi, peut-être, mais nécessite un regard critique plus soutenu.

Commenter  J’apprécie          153
La forteresse vide

Publié en 1967, la forteresse vide s'intéresse aux origines de l'autisme. Face à la thèse génétique, défendue par Kanner, Bettelheim oppose une origine acquise de façon précoce, par un dysfonctionnement de la relation mère-enfant.

En clair plus l'action que le nourrisson cherche à avoir, dès sa naissance, sur son environnement est encouragée par la mère, dans le cadre d'une relation affectivement satisfaisante, plus le nourrisson prend conscience que le monde peut être source de satisfactions. Lorsque la relation est perturbée par trop de sentiments négatifs, les tentatives de ce dernier diminuent, la communication devient difficile et l'intérêt pour l'extérieur peut aller jusqu'à s'éteindre, provoquant un repli extrême sur soi (la position autistique) comme moyen de défense contre un monde vécu comme angoissant.

Pour en arriver là, il faut que l'enfant vive ce que Bettleheim appelle une "situation extrême", c'est à dire un événement qui entraîne la sensation d'une mort inexorable. Il développe cette hypothèse, suite à des observations faites sur des prisonniers, alors qu'il était enfermé dans un camp de concentration, et qui adoptaient des comportements autistiques.



On voit déjà une première faiblesse dans le raisonnement puisque Bettleheim s'appuie sur des observations faites sur des adultes, pour en tirer des conclusions sur les enfants. Par ailleurs, cela lui a été largement reproché depuis, sa théorie est très culpabilisante pour les parents, notamment les mères, même s'il reconnait que les parents procèdent avec les moyens qui sont les leurs, plus où moins développés en fonction de leur histoire personnelle. Pourtant, afin de tenter de soigner ces enfants (car pour lui la position autistique n'est pas irréversible), il préconise de les séparer de leur mère et de les placer dans une école adaptée, pour leur faire vivre le plus possible d'expériences positives, dans un environnement adapté.



Les solutions proposées par Bettleheim ont bien vieillies, il n'est ici nullement question de travailler sur la relation mère-enfant, qui semble pourtant la cause de ce retranchement extrême, selon lui. Par ailleurs les connaissances en génétique était balbutiantes à l'époque, mais nous savons aujourd'hui que cette piste est la plus probable (sexe-ratio en faveur des garçons, troubles génétiques associés très fréquents), même si cela n'exclut pas que certaines formes de psychoses infantiles précoces soient acquises. Evidemment il ne serait pas juste de reprocher à l'auteur d'ignorer des informations dont il ne pouvait disposer à l'époque. La forteresse vide est donc dépassée mais est néanmoins un ouvrage intéressant à lire, dans une perspective épistémologique.
Commenter  J’apprécie          1311
La forteresse vide

j'avais consulté ce livre car j'avais un mémoire à faire sur l'autisme.



Ce livre recoupe l'histoire de quatre enfants atteint de manière différente d'autisme. Nous sommes dans les années où avoir un enfant malade mental était non seulement mal vue mais surtout relevait de la faute des parents (pêchés, mauvaise éducation).

Ce livre regroupe les analyses de Bettelheim et énonce des solutions de guérisons qui sont totalement absurdes aujourd'hui puisque la médecine moderne a fait un bond en avant face aux pathologies mentaux.



Ce livre est tout de même intéressant à lire. Il permet de connaitre les débuts de l'analyse psychiatrique et les méthodes employées pour la "guérison".
Commenter  J’apprécie          160
La forteresse vide

Ce livre est une découverte peu banale. Dans ma petite bibliothèque quand j’étais ado, les livres jeunesses étaient a coté des livres de philosophie et autres. Comme ça les jeunes n'allaient pas vraiment du coté des adultes ! Mais voila, nous étions des fans de SF, alors "la forteresse vide" nous a paru un bon titre de SF....Je dois dire que sur le moment je n'ai pas tout compris, mais j'avais découvert tout un monde, celui des autistes. Aujourd'hui très controversé, je suis désolée pour tout le mal que ce chercheur a fait aux mères en les culpabilisants.
Commenter  J’apprécie          71
La forteresse vide

La lecture des ouvrages de Bettelheim m'avait ouvert tout un monde pour lequel je m'étais passionnée. Toutefois, son approche consistant à culpabiliser les parents, et surtout la mère m'a toujours laissée sceptique.
Commenter  J’apprécie          50
La forteresse vide

On sait maintenant que Bettelheim faisait un contre-sens sur l'autisme en écrivant ce livre. je l'ai lu à sa sortie, il y a longtemps, mais ce sont des études de cas fascinantes malgré tout...
Commenter  J’apprécie          61
La forteresse vide

Deux parties distinctes ici une premiere axee sur la présentation de la théorie de l'auteur et une seconde sur des etudes cliniques de patients.Autant vous le dire de suite la thèse de l'auteur qui fait porter la culpabilité aux parents de l'autisme des enfants est inacceptable et a ete dementie depuis heureusement.Ce livre est juste un témoignage d'une theorie en vigueur a une epoque.Par contre la forme est interressante car l'auteur s'efforce dans les etudes de cas de preciser son schéma de pensee.Un témoignage d'une époque revolue en quelques sorte.
Commenter  J’apprécie          10
La lecture et l'enfant

J'aime :

- Cette approche très intéressante qui consiste à comprendre les difficultés des enfants dans l'apprentissage de la lecture...

- La remise en question des méthodes d'apprentissage classique et scolaires...



Il m'a manqué :

- Quelques conseils aux parents pour pallier les "lacunes" de ces méthodes.



Commenter  J’apprécie          30
La lecture et l'enfant

Ici il fait une critique de la pédagogie américaine.cela permet de comprendre du point de vue de l enfant l apprentissage de la lecture ainsi que les méthodes utilisées.
Commenter  J’apprécie          10
La lecture et l'enfant

"La lecture et l'enfant" aborde la problématique de l'apprentissage de la lecture chez les enfants américains. Bruno Bettelheim nous parle de la stupidité des manuels de lecture américains et nous explique à quel point cela peut avoir un impact sur la motivation des jeunes enfants.



J'étais surprise de voir à quel point les phrases dans les manuels de lecture américains sont bêbêtes. Cela me semble très différent de ce qui se fait en Europe. La fadeur de ces histoires favorise les fautes de lecture chez les petits Américains. Bruno Bettelheim incite les instituteurs à ne pas considérer ces fautes comme un manque de technique ou un défaut d’accommodation mais plutôt comme une réaction personnelle de l'enfant, une volonté (inconsciente, je pense) de s'approprier le texte ou de le corriger. D'après le psychanalyste, les enfants ont besoin de trouver un sens à ce qu'ils lisent. Si les manuels leur présentent des histoires qui sont de véritables insultes à leur intelligence, les enfants n'ont pas envie de persévérer dans l'apprentissage de la lecture. Des conseils sont donc donnés aux instituteurs dans leur manière de traiter les erreurs de lecture des élèves. Bruno Bettelheim nous offre également une comparaison de quelques manuels de lecture européens, nettement meilleurs que les manuels du Nouveau Monde.



J'ai trouvé cet ouvrage très intéressant mais j'imagine que la situation aux USA a changé depuis lors, "La lecture et l'enfant" datant des années 80...
Commenter  J’apprécie          60
Le Coeur conscient

Un livre tout à fait approprié pour réfléchir (par soi-même) à notre actualité, à la manière dont nous sommes contraints à "adopter" la pensée unique.

Excellent aussi pour réfléchir à la place de la technologie qui permet ou non à l'homme de grandir. J'adore ce positionnement qui permet de passer au-dessus des caricatures "tout blanc ou tout noir" pour expliquer le processus d'intégration dans l'individualité: développer nos capacités intérieures au fur et à mesure que l'état de masse prend de l'ampleur... Toujours trouver l'équilibre
Commenter  J’apprécie          40
Le Coeur conscient

Bruno Bettelheim, utilise son expérience des camps de concentration pour nous aider à faire face à la société de masse. Les camps ont agi sur tous les prisonniers mais à quel point ? Jusqu'où ? Ses interrogations sont un hymne à la liberté à ne pas mettre entre les mains des salariés qui affrontent la crise de la cinquantaine. Le livre est bouleversant car sans solution : la masse ayant choisi de s'en remettre à des kapos tant que cela est supportable. Ce livre appartient à un passé où il n'y avait pas cette obligation actuelle d'apporter de solution même stupide. Les prisonniers des camps avaient-ils une solution ?
Commenter  J’apprécie          60
Le poids d'une vie

« Le poids d’une vie » n’est pas un livre que j’ai choisi de lire. C’est Vincent qui me l’a apporté. Vincent est un étudiant qui, comme moi suivait les cours de chimie. Lui s’est ensuite rendu en Israël et moi j’ai bifurqué sur des études sociales. Lorsqu’il est revenu en Belgiques, j’ai entendu parler de lui par un de ses collègues de travail. Nous avons décidé de nous revoir, il est venu chez moi et nous nous sommes expliqués sur la suite de nos parcourus. J’avais mon four électrique de cuisine qui ne fonctionnait plus. Il a regardé, démonté une pièce m’invitant à acheter cette pièce chez un vendeur d’électroménager en me disant, je viendrai te la remonter. C’est avec grand plaisir que nous nous sommes retrouvés quelques semaines plus tard. Il a pensé me faire plaisir en me prêtant le livre de Bruno Bettelheim. Il avait le projet d’aller travailler à Nantes, en France Il est parti sans laisser d’adresse. Il m’arrive de lire et relire des livres stocker dans des caisses et c’est le sort laisser à ce livre trente ans plus tard.



Curieux livre qui n’est pas une biographie mais un essais, mémoires, amoncellement de souvenirs. C’est le dernier livre de Bruno Bettelheim. Il est en trois parties : « Freud et la psychanalyse ». C’est la moins intéressante des trois. Ce sont des souvenirs fort éloignés de sa propre vie. Il en parle parce qu’il dit s’être formé au sein de la société psychanalytique de Vienne. « Les enfants et moi » (Deuxième partie) qui se rapproche le plus de ce pourquoi, il est connu, traiter les enfants autistes. « Les juifs et les camps de la mort » (Troisième partie). J’ébauche deux chapitres pour marquer les esprits sur le contenu. C’est la partie que j’ai le plus aimé. Nonobstant la deuxième partie est intéressante également. J’ai rencontré des difficultés à lire la première partie et malgré beaucoup d’efforts, je l’ai trouvé sans intérêt. Comme l’ensemble du livre a été pour moi très inégalitaire en appréciation, il est difficile d’attribuer les étoiles.



Les juifs et les camps de la mort.

Les amis et admirateurs de Korczak voulurent lui fournir de faux papiers qui lui auraient permis de vivre hors du ghetto de Varsovie. Après avoir consacré trente ans de son existence aux orphelins juifs de Varsovie, Korczak était résolu de ne pas se séparer d’eux. Il disait : « On n’abandonne pas un enfant malade dans la nuit. » Les nazis ordonnèrent de conduire les enfants de l’orphelina du ghetto à la gare de Varsovie et de les enfermer dans des wagons. Korczak savait alors que la destination du train était Tréblinka et ses chambres à gaz où mourraient les enfants. Lorsque le cortège arriva à la gare les gardes voulurent repousser Korczak parce que seuls les enfants devaient prendre le train. Korczak refusa de se séparer des enfants.



C’est grâce à Miep Giese, qu’Anne Frank a pu écrire son journal. C’est elle qui, au péril de sa vie, à procurer aux Frank, et aux amis qui se cachaient avec eux la nourriture indispensable à leur survie.

Miep était née à Vienne, en 1909. Parce qu’elle avait refusé de s’inscrire au parti nazi, elle reçu l’ordre de quitter Amsterdam pour Vienne. On l’informa que la seule solution pour rester dans le pays était d’épousé un Hollandais. C’est ce qu’elle fit.

Les Frank, juifs et leurs amis s’étaient réfugiés dans une cache. Ils ont été dénoncés et furent envoyés dans des camps de concentration. Miep pu éviter d’être arrêtée par la Gestapo. C’est elle qui put récupérer le Journal d’Anne et le remettre à son père qui fut le seul en mesure de revenir à Amsterdam.



Je laisse au lecteur le plaisir de découvrir bien d’autres beaux passage de ses souvenirs.



Il y a bien longtemps, j’ai eu l’opportunité de visiter la maison d’Anne Frank.

Commenter  J’apprécie          130
Les enfants du rêve

J’ai lu ce livre il y a bien longtemps… j’en garde le souvenir d’une description des tentatives d’éducation des enfants dans les kibboutzim . Tentatives audacieuses dans les environnements sociaux expérimentaux qu’étaient certains kibboutzim : suppression de la propriété individuelle, par exemple. Il y avait du Proudhon, du Fourier… chez certains de ces pionniers.

J’ignore si d’autres analyses de ces tentatives ont été traduites en français.

Commenter  J’apprécie          00
Les enfants du rêve

Il y a trop longtemps que j'ai lu ce livre pour livrer ici une critique pertinente, , je me souviens toutefois (je n'ai plus le livre et ne peux rafraîchir ma mémoire) que ces expériences "d'élevage" dans les kibboutz, ne m'avaient pas convaincue, et m'avait même laissé comme un malaise, ça m'avait un peu dérangée en effet d'imaginer par exemple (et aujourd'hui encore), qu'une mère soit interchangeable... que les liens du sang n'ont pas de signification particulière...

enfin, mon souvenir de ce livre est un peu flou, il faudrait que je le relise peut-être ...
Commenter  J’apprécie          110
Pour être des parents acceptables

Commenter  J’apprécie          00
Pour être des parents acceptables

L'ouvrage est paru en France en 1987. Il date donc un peu, et l'oeuvre de Bettelheim reste très marquée par la psychanalyse freudienne et les années 50 à 70. A travers des exemples tirés d'une riche culture, mais dans une langue qui reste néanmoins abordable, l'auteur développe des analyses enrichissantes, notamment sur l'importance du jeu dans le développement de l'enfant, de l'adolescent, et dans la construction de la relation avec ses parents. La lecture de cet ouvrage me semble utile pour aider tout parent à trouver un "juste "positionnement... ni copain, ni pédagogue froid et disant...
Commenter  J’apprécie          121
Psychanalyse des contes de fées

Étant une adepte des contes de fées (j'ai lu tous les classiques de Perreault, Grimm, Anderson, Le Prince de Beaumont, etc.), j'ai particulièrement aimé l'analyse de Bettelheim. Bien sûr, il faut en prendre et en laisser (comme toujours quand il est question de psychanalyse), mais somme toute, c'est une lecture très enrichissante.
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bruno Bettelheim (3218)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry Potter pour les nuls (niveau facile)

Combien de tomes contient la série Harry Potter

6
7
8
9

7 questions
17037 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}