«
le poids d'une vie » n'est pas un livre que j'ai choisi de lire. C'est Vincent qui me l'a apporté. Vincent est un étudiant qui, comme moi suivait les cours de chimie. Lui s'est ensuite rendu en Israël et moi j'ai bifurqué sur des études sociales. Lorsqu'il est revenu en Belgiques, j'ai entendu parler de lui par un de ses collègues de travail. Nous avons décidé de nous revoir, il est venu chez moi et nous nous sommes expliqués sur la suite de nos parcourus. J'avais mon four électrique de cuisine qui ne fonctionnait plus. Il a regardé, démonté une pièce m'invitant à acheter cette pièce chez un vendeur d'électroménager en me disant, je viendrai te la remonter. C'est avec grand plaisir que nous nous sommes retrouvés quelques semaines plus tard. Il a pensé me faire plaisir en me prêtant le livre de
Bruno Bettelheim. Il avait le projet d'aller travailler à Nantes, en France Il est parti sans laisser d'adresse. Il m'arrive de lire et relire des livres stocker dans des caisses et c'est le sort laisser à ce livre trente ans plus tard.
Curieux livre qui n'est pas une biographie mais un essais, mémoires, amoncellement de souvenirs. C'est le dernier livre de
Bruno Bettelheim. Il est en trois parties : «
Freud et la psychanalyse ». C'est la moins intéressante des trois. Ce sont des souvenirs fort éloignés de sa propre vie. Il en parle parce qu'il dit s'être formé au sein de la société psychanalytique de Vienne. « Les enfants et moi » (Deuxième partie) qui se rapproche le plus de ce pourquoi, il est connu, traiter les enfants autistes. « Les juifs et les camps de la mort » (Troisième partie). J'ébauche deux chapitres pour marquer les esprits sur le contenu. C'est la partie que j'ai le plus aimé. Nonobstant la deuxième partie est intéressante également. J'ai rencontré des difficultés à lire la première partie et malgré beaucoup d'efforts, je l'ai trouvé sans intérêt. Comme l'ensemble du livre a été pour moi très inégalitaire en appréciation, il est difficile d'attribuer les étoiles.
Les juifs et les camps de la mort.
Les amis et admirateurs de
Korczak voulurent lui fournir de faux papiers qui lui auraient permis de vivre hors du ghetto de Varsovie. Après avoir consacré trente ans de son existence aux orphelins juifs de Varsovie,
Korczak était résolu de ne pas se séparer d'eux. Il disait : « On n'abandonne pas un enfant malade dans la nuit. » Les nazis ordonnèrent de conduire les enfants de l'orphelina du ghetto à la gare de Varsovie et de les enfermer dans des wagons.
Korczak savait alors que la destination du train était Tréblinka et ses chambres à gaz où mourraient les enfants. Lorsque le cortège arriva à la gare les gardes voulurent repousser
Korczak parce que seuls les enfants devaient prendre le train.
Korczak refusa de se séparer des enfants.
C'est grâce à Miep Giese, qu'
Anne Frank a pu écrire son journal. C'est elle qui, au péril de sa vie, à procurer aux Frank, et aux amis qui se cachaient avec eux la nourriture indispensable à leur survie.
Miep était née à Vienne, en 1909. Parce qu'elle avait refusé de s'inscrire au parti nazi, elle reçu l'ordre de quitter Amsterdam pour Vienne. On l'informa que la seule solution pour rester dans le pays était d'épousé un Hollandais. C'est ce qu'elle fit.
Les Frank, juifs et leurs amis s'étaient réfugiés dans une cache. Ils ont été dénoncés et furent envoyés dans des camps de concentration. Miep pu éviter d'être arrêtée par la Gestapo. C'est elle qui put récupérer le Journal d'Anne et le remettre à son père qui fut le seul en mesure de revenir à Amsterdam.
Je laisse au lecteur le plaisir de découvrir bien d'autres beaux passage de ses souvenirs.
Il y a bien longtemps, j'ai eu l'opportunité de visiter la maison d'
Anne Frank.