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Théo Carlier (Traducteur)
EAN : 9782010189814
334 pages
Hachette (08/09/1993)
3.5/5   6 notes
Résumé :

Dans Le poids d'une vie, Bruno Bettelheim livre au lecteur son destin exceptionnel : sa rencontre avec la psychanalyse et la Vienne de Freud, on il a vécu.

Son travail avec les enfants et les adolescents psychotiques. Une réflexion sur les descendants des morts de l'Holocauste.

Écrit avec humour et lucidité, ce livre confirme la passion et le respect de Bruno Bettelheim pour les enfants, sa volonté constante de comprendre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« le poids d'une vie » n'est pas un livre que j'ai choisi de lire. C'est Vincent qui me l'a apporté. Vincent est un étudiant qui, comme moi suivait les cours de chimie. Lui s'est ensuite rendu en Israël et moi j'ai bifurqué sur des études sociales. Lorsqu'il est revenu en Belgiques, j'ai entendu parler de lui par un de ses collègues de travail. Nous avons décidé de nous revoir, il est venu chez moi et nous nous sommes expliqués sur la suite de nos parcourus. J'avais mon four électrique de cuisine qui ne fonctionnait plus. Il a regardé, démonté une pièce m'invitant à acheter cette pièce chez un vendeur d'électroménager en me disant, je viendrai te la remonter. C'est avec grand plaisir que nous nous sommes retrouvés quelques semaines plus tard. Il a pensé me faire plaisir en me prêtant le livre de Bruno Bettelheim. Il avait le projet d'aller travailler à Nantes, en France Il est parti sans laisser d'adresse. Il m'arrive de lire et relire des livres stocker dans des caisses et c'est le sort laisser à ce livre trente ans plus tard.

Curieux livre qui n'est pas une biographie mais un essais, mémoires, amoncellement de souvenirs. C'est le dernier livre de Bruno Bettelheim. Il est en trois parties : « Freud et la psychanalyse ». C'est la moins intéressante des trois. Ce sont des souvenirs fort éloignés de sa propre vie. Il en parle parce qu'il dit s'être formé au sein de la société psychanalytique de Vienne. « Les enfants et moi » (Deuxième partie) qui se rapproche le plus de ce pourquoi, il est connu, traiter les enfants autistes. « Les juifs et les camps de la mort » (Troisième partie). J'ébauche deux chapitres pour marquer les esprits sur le contenu. C'est la partie que j'ai le plus aimé. Nonobstant la deuxième partie est intéressante également. J'ai rencontré des difficultés à lire la première partie et malgré beaucoup d'efforts, je l'ai trouvé sans intérêt. Comme l'ensemble du livre a été pour moi très inégalitaire en appréciation, il est difficile d'attribuer les étoiles.

Les juifs et les camps de la mort.
Les amis et admirateurs de Korczak voulurent lui fournir de faux papiers qui lui auraient permis de vivre hors du ghetto de Varsovie. Après avoir consacré trente ans de son existence aux orphelins juifs de Varsovie, Korczak était résolu de ne pas se séparer d'eux. Il disait : « On n'abandonne pas un enfant malade dans la nuit. » Les nazis ordonnèrent de conduire les enfants de l'orphelina du ghetto à la gare de Varsovie et de les enfermer dans des wagons. Korczak savait alors que la destination du train était Tréblinka et ses chambres à gaz où mourraient les enfants. Lorsque le cortège arriva à la gare les gardes voulurent repousser Korczak parce que seuls les enfants devaient prendre le train. Korczak refusa de se séparer des enfants.

C'est grâce à Miep Giese, qu'Anne Frank a pu écrire son journal. C'est elle qui, au péril de sa vie, à procurer aux Frank, et aux amis qui se cachaient avec eux la nourriture indispensable à leur survie.
Miep était née à Vienne, en 1909. Parce qu'elle avait refusé de s'inscrire au parti nazi, elle reçu l'ordre de quitter Amsterdam pour Vienne. On l'informa que la seule solution pour rester dans le pays était d'épousé un Hollandais. C'est ce qu'elle fit.
Les Frank, juifs et leurs amis s'étaient réfugiés dans une cache. Ils ont été dénoncés et furent envoyés dans des camps de concentration. Miep pu éviter d'être arrêtée par la Gestapo. C'est elle qui put récupérer le Journal d'Anne et le remettre à son père qui fut le seul en mesure de revenir à Amsterdam.

Je laisse au lecteur le plaisir de découvrir bien d'autres beaux passage de ses souvenirs.

Il y a bien longtemps, j'ai eu l'opportunité de visiter la maison d'Anne Frank.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les premières œuvres littéraires à m’avoir fortement influencé furent les contes de fées que ma mère d’abord, me raconta, puis que je lus tout seul. […]. Comment ces contes de fées sont-ils devenus si important pour moi ? Le fait qu’ils m’ont été raconté par ma mère y est certainement pour beaucoup. On voit ici la façon dont nous sont transmises les œuvres littéraires ajoute à la signification qu’elles peuvent avoir pour nous. Les parents qui veulent approfondir leurs relations avec leur enfant peuvent y parvenir en lui faisant la lecture.
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Le mariage de François-Joseph avec Elisabeth, une très jeune princesse bavaroise, fut pour l’empereur une grande affaire d’amour qui dura toute sa vie. Malgré les efforts qu’il fit pour la retenir, Elisabeth ne tarda pas à prendre ses distances à l’égard de son époux et de la cour. […].
La vie de l’impératrice manifestait les traits caractéristiques d’une nature narcissique, hystérique, et certains symptômes spécifiques de l’anorexie. Par exemple, pour rester belle, Elisabeth se privait de nourriture. Elle suivait la plupart du temps des régimes draconiens, comme celui qui lui imposait de se contenter pendant des semaines de six verres de lait par jour. […].
L’un des symptômes les plus évidents de sa névrose se manifestait dans ses voyages interminables et sans but précis à travers l’Europe.
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Lorsque les Allemands occupèrent Varsovie, ils enfermèrent de force tous les Juifs dans un ghetto où ils furent voués à la mort. Quand vint l’ordre de transférer les orphelins dans un bâtiment du ghetto, Korczak alla plaider leur cause à la Kommandantur. Comme il le faisait dans toutes les circonstances analogues, il s’y rendit vêtu de son vieil uniforme de médecin de l’armée polonaise et sans y avoir épinglé l’étoile jaune obligatoire. Quand on lui dit qu’il ferait mieux de s’occuper des enfants polonais, il déclara qu’il était juif. Il fut alors mis en prison et jugé pour « conduite outrageante ».
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La survie de l’Empire dépendait de l’héritier, de l’empereur, son seul fils, l’archiduc Rodolphe. Sa mère ne lui cachait pas son indifférence ― il ne la voyait presque jamais. Il n’existait que peu de sympathie entre son père et lui, aucun amour entre lui et sa femme, une princesse belge, et il accumulait les liaisons qui n’avaient pour lui aucune importance. Déprimé, solitaire dans son pavillon de chasse de Mayerling, il tua, en 1889, la compagne de sa dernière nuit, la baronne Vetsera, avant de se donner la mort. Pour lui la baronne ne représentait rien ; il avait simplement eu besoin d’une partenaire sexuelle pour se suicider, et elle avait accepté et l’acte sexuel et la mort, éblouie que le prince héritier avait jeté sur elle son dévolu.
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Quelle est la cause de cette paralysie ? Pourquoi les interlocuteurs de Claudine Vegh ont-ils, comme elle-même, dressé un mur de silence dès qu’ils ont vécu la perte de leurs parents ? Claudine Vegh nous parle du choc qui fut sans doute à l’origine de son silence. Comme ses parents, pressés par la femme qui allait l’adopter de se séparer de leur seule enfant, hésitant à partir, la petite claudine insista : « Partez vite, partez vite, moi je reste ; »
Je pense que la fillette n’aurait pas accepté de rester avec sa bienfaitrice si elle avait été certaine de ne jamais revoir ses parents. Si elle avait cru qu’elle risquait de les perdre à jamais, elle aurait voulu à tout prix rester avec deux. Elle a donc hâté son départ pour abréger une séparation qui, autrement, l’aurait anéantie. Si elle avait pris le temps de leur dire « au revoir », elle n’aurait pu se décider à se séparer d’eux. Pour qu’elle put l’accepter, la séparation, dans son esprit, ne devait être que temporaire.
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