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Critiques de Caleb Carr (239)
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L'Aliéniste

Alors, je suis arrivée au livre après avoir vu la série sur Netflix. Généralement, les gens lisent le livre d’abord et regardent l’adaptation ensuite mais j’ai été heureuse de le faire dans cet ordre-là.



C’est toujours difficile de parler d’une enquête sans révéler des infos qui viendraient te ruiner ta lecture (ou ton visionnage) je vais donc essayer d’être concise.



J’ai adoré me promener dans les rues de New York, de passer des beaux quartiers à ceux beaucoup moins bien fréquentés. Cela faisait un peu « Gangs of New York », à l’époque où certains quartiers de la ville étaient aux mains de malfrats qui y faisaient la pluie et le beau temps.



Ici, grâce aux personnages qui vont mener l’enquête, on a une vue d’ensemble sur ces deux mondes.



John Moore est journaliste et un proche ami du Docteur Kreisler et du dirigeant des forces de l’ordre Théodore Roosevelt himself (enfin à ce moment-là, il ne connait pas encore son glorieux futur).



John Moore revient de Washington après une peine de cœur. Compte tenu de la position sociale de sa famille, il connait tout le gratin de la ville tant à Washington qu’à New York.



Théodore Rooselvelt essaie de réformer la police qui est plus souvent à la solde des malfrats qu’au service du peuple.



Lazlo Kreisler, l’aliéniste, travaille sur les maladies mentales et sur l’influence de l’enfance sur le développement des individus. Selon lui, pour entrer dans la tête d’un criminel, il faut connaitre son histoire et analyser les faits qui l’ont amené à être la personne qu’il est. Selon ses recherches, personne ne naît mauvais, on le devient au contact de la société (oui, ça a un petit côté cours de philo et retour sur les bancs de l’école).



Donc, Roosevelt se voyant confronté à un tueur en série décide de faire appel à ses deux amis d’enfance. Il finit par leur avouer que pour résoudre ces crimes, il a plus confiance en eux qu’en ses hommes.



Pour que l’enquête puisse avancer en toute discrétion, il faut quelqu’un qui fasse transiter les informations entre les deux équipes. C’est ici que Sarah entre en scène. Elle est la première femme à travailler pour la police de New York. Pour l’aspect scientifique de l’affaire, Théodore met à leur service les frères Isaacsons.



Du coup, pendant tout le livre, on analyse les crimes du tueur, on s’interroge sur ses motifs, sa raison d’agir de telle ou telle manière et on crée un profil de la personne à rechercher en se basant sur des éléments scientifiques. Et bam, on assiste à la naissance du profilage.



Je ne rentre volontairement pas dans plus de détails pour ne pas te ruiner le suspens.



L’intrigue est rondement menée, les personnages sont attachants chacun à leur manière. On a vraiment l’impression de se promener dans New York en calèche, de sentir les odeurs du purin, de devoir courir en traversant pour éviter de se faire écraser par un cheval.



On « sent » les rues, on voit le mode de vie des immigrés de l’époque, on sent l’opulence des nantis, des « Rois de New York ». On comprend que tout est politique, que tout est borderline et surtout on assiste au progrès de la science psychologique, à la naissance du profilage et à l’émergence de nouvelles techniques d’investigation.



Tu l’auras compris j’ai été conquise.



Mon seul bémol, si il en faut un, n’a rien à voir avec l’histoire mais avec l’objet livre lui-même. Le texte est hyper serré, ce n’est pas du tout aérien et j’avoue avoir regretté de ne pas l’avoir acheté en format Kindle pour palier à cette impression de condensé.



Si tu veux mon avis, fonce faire la connaissance de ces personnages et profites en pour découvrir New York autrement.
Lien : http://feelisa.be/2021/03/la..
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Le Secrétaire italien

ça y est, j'ai fait la connaissance de Sherlock et son fidèle John D. Watson. au passage, j'ai fait la connaissance également de Mycroft, frère de Sherlock, ce qui m'a permis de gagner un point dans un quiz de babelio. hé! ^-^

c'est finalement un bon choix que j'ai fait, en lisant ce roman : d'un coup, j'ai suivi une enquête , rencontré un célèbre détective -peut-être le plus connu?-, pris un cours d'Histoire, le tout d'agréable manière, si je puis dire parlant de crimes horribles (il y a des crimes pas horribles???) et fait une virée en Ecosse.

ce qui n'est pas la moindre qualité d'un roman en ces temps de confinement et/ou de couvre-feu.
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L'ange des ténèbres

En tant que suite officielle de L’aliéniste, il est indispensable d’avoir lu ce roman avant d’entamer la lecture de L’ange des ténèbres. Les raisons tiennent davantage à l’attachement aux personnages et aux révélations intempestives sciemment laissées par l’auteur. Ces dernières sont d’autant plus regrettables qu’elles ne servent en rien à faire progresser l’intrigue.



Dans l’ensemble, les lecteurs qui auront apprécié L’Aliéniste retrouveront ici leurs marques. C’est avec grand plaisir que toute l’équipe se reforme autour de Sara pour tenter de démêler une intrigue qui peut potentiellement entraîner de graves conséquences diplomatiques, sociologiques et juridiques… tout en s’orientant vers dans plusieurs directions inattendues.



Les personnages, sont ici l’un des points forts du roman. La galerie des personnages est impressionnante. Il y a bien sûr les têtes déjà connues, qu’il faudra appeler à collaborer une nouvelle fois ensemble, mais également de nouveaux arrivants. Cette fois, le grand méchant de l’intrigue sera assez rapidement identifié… tout en laissant de la place à d’autres personnalités ne laissant personne indifférent. Des alliés viendront fort heureusement épauler l’équipe et personne n’est éternel !



Sans en révéler plus que nécessaire l’intrigue est ici une belle leçon de féminisme (écrite par un homme), faisant des femmes l’égales des hommes dans… le meurtre ! La démarche est d’autant plus originale qu’elle permet à l’auteur de revenir sur une période au cours de laquelle les autorités étaient aveuglés par leur vision paternaliste qui paradoxalement achève (ironie du sort) de protéger les femmes. Cet imbroglio est ici particulièrement maîtrisé et conduit de main de maître !



L’intrigue est ici très différente de L’aliéniste. Le roman est davantage un thriller qu’un polar et la montée en intensité est particulièrement maîtrisée. Le récit est composé en plusieurs temps : l’enquête dans les bas-fonds de New-York, la suite dans une villégiature sur le déclin, un procès qui mènera vers un dénouement explosif et, une nouvelle fois, aussi habilement inséré que maîtrisé.



Quelques lacunes et imprécisions pourront laisser les lecteurs les plus exigeants sur leur faim, mais tout cela reste noyé dans un ensemble bien fourni. Certains personnages sont ici clairement réduits à un rôle un peu trop utilitaire.



Aucune des parties ne peut laisser indifférent, suscitant de drôles de réactions chez le lecteur. Il est difficile d’anticiper tout cela et c’est un vrai plaisir de découvrir autant de personnages et de retournement de situations. La paix ne viendra que lorsque la dernière page sera tournée !

Caleb Carr reprend ici plusieurs thématiques déjà évoquées. Nous aurons, à nouveau, l’occasion de côtoyer les bas-fonds et surtout de suivre avec un mélange d’horreur et d’émoi, les aventures d’enfants laissés à eux-mêmes dans un mode qui ne veut pas attendre parler d’eux. Comment ne pas s’attacher à Hickie, Kate et à tous les autres ?



De nombreuses nouveautés seront également de la partie : le récit est ainsi composé par Stevie et non plus par le journaliste Moore. Le style est différent, plaisant et l’auteur joue parfois avec l’omniscience pour mieux agacer avec bonhommie le lecteur. Il est censé avoir été composé plus de vingt ans après les faits à la suite d’un pari. La manière dont l’enquête se déroule est très différente de la précédente !



En somme voici un très bon thriller, une bonne lecture de détente (à condition d’apprécier les histoires sombres) qui ravira les adeptes de l’Aliéniste et de polar et de thriller !
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L'Aliéniste

Un très bon thriller qui nous plonge dans le New York de la fin du XIXème siècle. L'enquête est sordide puisqu'elle vise à démasquer l'assassin de jeunes garçons prostitués, mutilés et abandonnés près de points d'eau.

Malgré tous ces détails horrifiants, l'auteur y ajoute une description du développement de la ville à cette époque : ses quartiers, zones plus ou moins fréquentables, ses édifices en construction ... Il nous offre aussi une présentation de ses habitants : le grand écart entre les 400 familles les plus riches et les immigrants pauvres qui s'entassent dans des taudis.

On y ajoute les rivalités entre religions et la naissance de la psychologie (encore très décriée) et on obtient donc un roman que l'on dévore!
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L'ange des ténèbres

Le tome 1 m’avait vraiment fair peur car je n’avais pas compris grand chose des évènements de l’histoire! Cette fois ci, je me suis dit que je regarderais la série avant de le lire afin de m’aider à comprendre l’histoire d’entrée... mais cela ne m’a servi à rien! Non seulement parce que la série raconte une histoire totalement différente du livre mais surtout parce que ce livre-ci est génial! C’est Stevie qui nous raconte l’histoire et le style d’écriture est très agréable! Bien plus léger, bien plus accessible, ce fut un vrai plaisir à lire! L’histoire, malgré le pavé de plus de 700 pages, ne donne jamais l’impression d’être tirée en longueur! Elle est complète, très bien ficelée et on ne s’ennuie pas du début à la fin! J’ai eu du mal à lâcher ce livre, je l’ai adoré!
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L'ange des ténèbres

Je l'ai trouvé plutôt correct mais j'ai eu un peu de mal à le terminer. Je trouve qu'il traîne un peu en longueur, par rapport au précédent opus, l'Aliéniste. L'intrigue fait du sur place pendant de nombreuses pages et j'ai pas vraiment réussi à me plonger réellement dans cet ouvrage.
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L'Aliéniste

Nous sommes à New York en 1896, ville où réside les quartiers chics, mais aussi lieux de perdition et quartiers mal famés. New York nous ouvre ses portes et nous invite à ressentir de l'émerveillement et de la peur.



Nous allons vivres une série de meurtres qui auront pour cibles de jeunes garçons immigrés qui ont une vie mouvementée et qu'ils finissent pour la plus part dans la prostitution.

Pour résoudre cette affaire sordide, on va devoir changer nos méthodes et d'utiliser des moyens plus novateur.



C'est de la que rentre en jeu le très célèbre Théodore Roosevelt, préfet de police au moment de cette affaire, il va decider de faire une enquête en parallèle de celle de la police et va de demander de l'aide à ses amis Laszlo Kreizler, aliéniste et John Schuyer Moore, journaliste du Time ( le narrateur dans l'histoire ). Ils seront par la suite aidés par d'autres comparses.

Pour y parvenir notre fine équipe va devoir analyser et retracer la vie du tueur et le pourquoi du comment du parce que des ses agissements à coups d'indices, de méthode comme l'empreinte digital ou d'hypothèses.



L'histoire est prenante, bien amené.

J'ai ressenti beaucoup de malaises sur les scènes de meutres. La mutilation n'est pas aussi gore , mais c'est les victimes en eux même qui m'ont bouleversé.

Les investigations et les analyses sont très intéressantes, détaillées et techniques, mais souffres d'un rythme très lent. Certains rebondissements vont contrebalancer le rythme de temps en temps, mais en règle général, c'est long....



L'aliéniste est un bon thriller psychologique.

L'histoire est complexe et demandera un temps de lecture supplémentaire pour ne pas se sentir perdu ( j'ai mit 3 semaines à le lire 😅 )

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L'Aliéniste

J'ai adoré découvrir les prémices des techniques d'identification actuelle, le 1er profilage. Le texte est cependant fort dense et demande beaucoup de concentration, il m'a donc été difficile d'arriver au bout. Je lirai tout de même le 2ème avec plaisir.
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L'Aliéniste

Une histoire que j𠆚i eu beaucoup de mal à suivre alors que j𠆚i adoré le thème... Mais l’écriture si petite et si condensée, me fatiguait très vite... Et parfois j𠆚vais l’impression qu’on recevait tellement d’informations différentes que je m’y perdais et n𠆚rrivais plus à comprendre où voulait m𠆞mmener l𠆚uteur...
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L'Aliéniste

Il n’est pas inintéressant de faire le parallèle entre « Les aventures de Sherlock Holmes » d’Arthur Conan Doyle. Le Dr Watson, acolyte de Sherlock Holmes, décrit les aventures du détective tout comme le fait John Moore avec Laszlo Keizler. Ce dernier personnage ressemble étrangement à Holmes dans sa manière d’être.



« L’aliéniste » est un livre d’ambiance. En situant le récit à la suite de l’affaire Jack l’Eventreur qui aura marqué tant les policiers, les médias que Keizler lui-même, Caleb Carr nous plonge dans une atmosphère anxieuse dont l’ombre de ce meurtrier plane également outre Atlantique. Le livre nous plonge dans une histoire riche en rebondissements qui réfutent toutes les hypothèses que le lecteur peut se faire. Il est bien ficelé et jusqu’à la fin, nous sommes tenus en haleine.
Lien : http://dwfstory.news.blog/20..
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L'Aliéniste

Un superbe polar pour qui est feru de profilage et de psychologie !On replonge en 1896 a New York avec cette histoire qui vous tiendra en haleine de bout en bout avec un suspense qui ne faiblit jamais pendant la traque ! Un grand roman policier à devorer!
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Le tueur de temps

Mon avis global sur ce roman est plutôt positif car je ne suis généralement pas intéressée par la science fiction mais il a su m’entraîner dans cette histoire : monde de guerre, de complots, soif de pouvoir et de richesse. C’est un très bon livre car il amène à la réflexion sur les dangers du progrès technique et de ses excès en particulier d’internet.

En ce qui concerne le contenu de l’oeuvre, plus précisément les personnages, dans ce livre Caleb Carr délaisse leur description et nous laisse le libre champ d’imaginer qui sont les héros. Pour ma part, je n’ai pas eu un coup de coeur pour un personnage en particulier. Cette histoire se déroule en 2024, c’est donc un roman d’anticipation avec un cadre spatio temporel assez proche, car j’ai lu se livre en 2020.

Ensuite, pour le style d’écriture, il y a une vraie facilité à avancer dans l’histoire car Caleb Carr utilise des mots simples, qui ont parfois de la complexité mais on peut vite en découvrir le sens grâce à la phrase. Dans ce roman, il utilise un registre soutenu, qui parfois, pourrait nous faire penser à un registre courant.

Cependant, j'ai été déçu par l’absence de description des personnages et des lieux, ce qui laisse paraître ce que pourrait être le monde dans 4 ans : mépris pour l’écologie, détérioration de beaucoup de valeurs, manipulation de l’information au profit de quelques puissances pourrait causer bien des désastres.

Mais, heureusement que la fin du livre amène une lueur d’espoir, grâce à la capacité de l’être humain à se dépasser face à la barbarie.
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L'ange des ténèbres

J’avais lu son 1er roman « L’alieniste », il y’a plusieurs années et il m’avait enthousiasmée (j’aurais dû lui donner 5 étoiles).

Dans celui-ci on retrouve la même équipe menée par Laszlo Kriestler

(L’aliéniste).Une sombre enquête à l’aube du XXe siècle à News York.

La même approche psychologique et contextuelle pour confondre les suspects, cette fois une suspecte hors norme dans l’univers du crime.

Je mets une étoile en moins car si l’histoire est passionnante, l’introduction est trop longue, les descriptions et disgressions en trop grand nombres.

Si vous aimez les thrillers rapides, nerveux avec poursuites et coups de feu, ce n’est pas pour vous. Mais si comme moi vous aimez les enquêtes fouillées, les déductions motivées et dans un cadre historique, ce thriller vous enchantera.
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L'Aliéniste

8 janvier 1919, le 26ème président des États-Unis est mis en terre. Le narrateur, un de ses proches, assiste aux funérailles et se remémore l’une des affaires les plus macabres qui ont marqué la ville de New York.



3 mars 1896, le narrateur, journaliste de sa profession, est mis dans la confidence de la découverte du cadavre d’un enfant atrocement mutilé. En compagnie de son ami le Dr Laszlo Kreizler, éminent aliéniste, il se lance dans une chasse à l’homme pour stopper une série de meurtres.



Ce roman tire son originalité du cadre historique et de son approche. La fin du XIXème siècle reste une époque où des affaires criminelles d’une violence inouïe peuvent encore être enterrées et menées dans l’ombre. De quoi introduire une fiction de ce type alors qu’aujourd’hui, la moindre information, même sans le moindre intérêt, fait l’objet d’une publication.

De plus, c’est l’époque contemporaine de William James, pionnier de la psychologie américaine, sur les théories duquel s’appuie Laszlo Kreizler pour « profiler » le tueur en série recherché, bien que le profilage n’existât pas encore.



C’est une époque où la criminalistique et la criminologie émerge puisque des hommes comme Bertillon ou Lacassagne en France, et Lombroso, Ferri ou Garofalo en Italie étudient déjà le phénomène criminel avec maintes publications et tentent de mettre en place de nouvelles méthodes.



« L’aliéniste » revêt alors l’aspect d’une enquête expérimentale. Le narrateur et son groupe d’enquêteurs mené par Kreizler vont à contre-courant des méthodes d’investigations de l’époque. A crime hors normes, méthodes hors normes. Le résultat en est un roman intéressant malgré des longueurs.
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L'Aliéniste

Un fantastique roman policier. L’auteur possède le talent indéniable de créer des ambiances, et l’intrigue baigne dans une atmosphère qui n’est pas sans rappeler les romans policiers du début du 20ème siècle. Le livre est bien écrit, l’auteur trouve juste le bon équilibre entre les descriptions et l’action, et l’enquête est menée d’une façon très particulière. Bref, j’ai adoré ce livre, et je le recommande vivement.
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L'Aliéniste

L'Aliéniste est un grand classique de la littérature policière. Et pourtant, je ne l'avais lu. La lacune est désormais comblée et je n'ai pas été déçue. Le récit est un remarquable roman policier en même temps qu'une description de New-York en 1896 qui n'avait rien avoir avec la ville féerique d'aujourd'hui. A cette époque Théodore Roosevelt était préfet de police de New-York où il tentait de mettre de l'ordre dans les services de police corrompus. Lorsqu'une série de meurtres de jeunes garçons travestis se produit en 1896, Roosevelt fait appel à l'aliéniste Laszlo Kreizler qui met en pratique de nouvelles méthodes en matière psychiatrique pour cerner la personnalité de personnes déficientes mentales. Son expérience pourrait contribuer à arrêter le meurtrier. Celui-ci est aidé par John Moore, journaliste au New York Times en charge des affaires criminelles, de Sara Howard, première femme entrée dans la police de New York à titre expérimental et des frères Issacson, sergents de police. Les nombreux rebondissements et le tracé du profil du tueur tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dernier mot. Certains passages peuvent paraître longuets mais il ne faut pas s'arrêter pour autant car le livre en vaut vraiment la peine.
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L'Aliéniste

Édité en 1994, L’aliéniste reste un best-seller qui s’est récemment offert une cure de jouvence grâce à une adaptation en série.



Il s’agit ici d’un polar étonnamment long (près de 500 pages) dont le scénario peut se résumer à la recherche d’un tueur en série par un aliéniste qui réunit autour de lui des collaborateurs de confiance. Voici une occasion en or pour le médecin en question pour prouver la véracité de ses théories contesté par ses pairs et par toute la société bien pensante.



L’action se déroule à la fin de XIXème siècle à New York. Le contexte joue ici un rôle important, puisqu’il permet à l’auteur de placer un personnage historique, Théodore Roosevelt, alors à la tête de la police et bien décidé à mettre un terme à la carrière du tueur en question. Il nous livre un New York de l’immigration et des bas-fonds, prête à s’embraser.



L’histoire est intéressante à suivre, même s’il faut bien reconnaître qu’elle est particulière sombre. Il va ici être question assez longuement de pédophilie et d’homosexualité. Ces thématiques retiendront bien davantage l’attention que les autres pistes qui émergeront dans la deuxième moitié de l’ouvrage. Il faudra donc être averti avant d’entamer cette lecture.



Les personnages sont assez nombreux (ni trop, ni trop peu) et sont chacun, à leur manière attachants. Le style de l’auteur est fluide et les adeptes de Sherlock Holmes seront tout à leur aise ici, avec une narration bien pensée.



En somme voici un bon polar, un classique du genre, qui se laisse agréable lire, malgré un fil rouge sinistre !
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L'Aliéniste

Livre reçu dans la Kube après une demande spéciale de ma part : recevoir un livre qui me replonge dans l'univers historique et criminel du Requiem des abysse et du Leviathan de Maxime Chattam avec cette ambiance de thriller sombre ou les protagonistes ont peu de moyens technologiques à leur disposition mais de grandes idées et un excellent entourage.

Si je n'avais pas tant aimé le diptyque de Chattam j'aurais presque pu lui préférer cet ouvrage. Les personnages y sont mystérieux, sombres et néanmoins attachants. Le rythme alterne entre dérangeant et alletant. Les petites histoires dans la grande apportent de la profondeur au récit et à la psychologie des personnages.

Les références à l'Histoire avec un grand H sont agréables et ancrent le récit dans la réalité. C'est bien écrit, ça torture le lecteur... Impossible de s'arrêter. Exactement ce que j'attendais.

Et j'ai apprécié découvrir la série inspirée du livre après sa lecture. Elle est également très bien faite et nous replonge dans l'ambiance avec son excellent casting.
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Le Secrétaire italien

Caleb Carr, l’auteur de L’aliéniste, adapté il y a quelques temps en série, avait initialement été sollicité afin de rédiger une nouvelle fantastique destinée à intégrer un recueil consacré à Sherlock Holmes. Se laissant porter par l’exercice, l’auteur est allé bien au-delà de la commande initiale.



Cette ambivalence se retrouve clairement à la lecture de cette nouvelle qui n’en est pas vraiment une, sans vraiment être un roman. Le texte est à la fois long pour l’une et court pour l’autre. L’aspect fantastique est réduit à sa plus simple expression. Il va certes être question d’un fantôme, de manifestations étranges, de morts inquiétantes, mais tout cela reste au deuxième plan.



La comparaison avec Le chien des Baskerville est peut-être fondée pour ce qui concerne le personnage de Sherlock ici présenté. Nous avons droit à un détective manipulateur, arrogant… et pas toujours bien inspiré. De son côté Watson fait des siennes et se révèle plus perspicace que de coutume, ce qui ne l’empêchera pas de commettre des erreurs qui confinent à la comédie (décidément ses traitements sont vraiment… originaux et toujours bien arrosés, santé !).



Mycroft sera également de la partie. Hélas, nous avons ici affaire à une version assez éloignée du personnage original. D’ailleurs, l’auteur lui fait vivre des heures assez difficiles et quelques passages amusants (quoique à la limite de la grossophobie).



Malgré tout cela, l’éditeur se défend de produire un ouvrage humoristique. L’histoire proposée est sérieuse, malgré plusieurs passages plutôt cocasses. La trame est assez simple en fait et est terriblement terre-à-terre. Dommage que l’histoire manque d’ambition malgré toutes les pistes présentes ici. La plupart se sont pas exploitées ou demeurent sous-exploitées.



L’ensemble est facile d’accès car le style de l’auteur est sublime. Le travail de traduction est clairement à la hauteur. Nous partons ici sur un roman court, facile à lire, qui nous offre beaucoup de temps avec Sherlock et Watson (notamment au travers d’une longue introduction), quitte à faire passer l’enquête au second plan.



Au final cet apocryphe n’est pas la référence genre du genre, mais offre un bon compromis avec un pastiche.
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Le Secrétaire italien

Connu pour les enquêtes policières du Dr Laszlo Kreizler (L’Aliéniste, L’ange des ténèbres) qui se situent à la même période que celles d’Holmes et Watson (fin 19e – début 20e) mais de l’autre côté de l’Atlantique, Caleb Carr est a son aise pour bâtir une intrigue policière. Le roman qui nous occupe, Le Secrétaire italien, pourrait tout à fait s’intégrer à l’œuvre de Conan Doyle sans trop dépareiller. Petit bonus pour moi, il fait apparaître l’un de mes personnages secondaires favoris, Mycroft Holmes. Le résultat est une intrigue solide au sein du palais royal d’Holyrood (à Édimbourg en Écosse) et bien ficelée. Malgré l’utilisation ingénieuse d’armes médiévales, elle reste à mon goût trop classique et trop proche du modèle original. Mais elle a au moins le mérite de confronter Holmes et Watson au surnaturel, comme dans Le Chien des Baskerville.
Lien : https://www.outrelivres.fr/d..
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