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Critiques de Camara Laye (83)
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L'Enfant noir

J'ai beaucoup aimé ce livre. Camara Laye nous raconte son enfance dans le petit village de Kouroussa, situé en Haute-Guinée ; ses parents sont admirés de tous (son père, forgeron est le chef de sa tribu et sa maman protectrice est douée de nombreux "pouvoirs"). Le petit garçon est confronté à toutes les coutumes du village plus au moins joyeuses. Toutefois, vient le temps de l'école où l'enfant noir se plait, travaille beaucoup avec ses amis. Camara se tourne alors vers d'autres horizons avec, entre autres, la ville de Conakry pour étudier les métiers techniques et ainsi s'épanouir dans la vie au fil des années.



Cet auteur est véritablement touchant et fascinant ; il nous décrit parfaitement l'atmosphère de son enfance avec une telle intensité que l'on se retrouve subjugué dans le roman à ses côtés...



Ainsi, ce livre "intemporel" ne cessera jamais de m'émouvoir.



A lire !
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L'Enfant noir

Ceci est le récit de l’enfance et de la jeunesse de l’auteur. Enfant, il a entendu les légendes sur le petit serpent noir qui protège sa race et qui parle à son père pendant la nuit. Il a vu son père forger les métaux et façonner l’or. « Toujours, je l’ai vu intransigeant dans son respect des rites. » (p. 33) Entre Tindican, à la campagne, et Kouroussa, à la ville, il a grandi, il a appris les traditions et les contes. Camara sait qu’il que la magie existe et il ne cherche pas à l’expliquer. Son père et sa mère en sont pétris et l’utilisent avec puissance et sagesse.

Camara fait des apprentissages de grande importance. Il y a la circoncision qui le fait homme et le sépare de l’enfance et de sa mère. « Des hommes ! Oui, nous étions enfin des hommes, mais le prix en était élevé ! » (p. 142) Puis il y a l’école française, le collège technique et, bientôt, la France. « Il fallait que le désir d’apprendre fût chevillé au corps, pour résister à semblable traitement. » (p. 85) Peu à peu déraciné de son village, puis de son pays, Camara s’européanise subtilement.

Je n’ai pas vraiment pris de plaisir à cette lecture. Ce récit autobiographique m’a vaguement ennuyée et les descriptions de l’Afrique noire et de ses rites n’ont pas sauvé ce texte. On découvre un Islam mêlé de grigri et de magie, de superstitions et de sagesse. La langue est française, mais l’esprit du texte est africain et on lit des expressions et des tournures grammaticales désuètes ou inédites. L’oralité prime et la phrase s’adapte au souffle. C’est une lecture que l’on peut faire à voix haute, pour saisir le rythme des mots. Mais dans l’ensemble, je ne retiens pas grand-chose de cette lecture très rapide.

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L'Enfant noir

Ce livre raconte l'enfance d'un petit africain dans les années 1930 dans un village de Haute-Guinée. Son père est le forgeron du village et l'enfant noir étant le fils aîné c'est a lui que doit revenir la tache de lui succéder . Mais son goût d'apprendre et son désir de voir d'autres horizons vont bousculer cet ordre établi.



Ce livre est une relecture ou plutot une redécouverte car ce livre je l'ai lu il y de cela plusieurs(dizaines d') années. En effet c'est un livre que j'ai lu en classe de CM1 ou CM2 et le souvenir qui m'en restait était pour le moins flou. Il me restait en fait le souvenir de l'enfant noir faisant une ballade a vélo avec son amoureuse sur le porte bagage et le plaisir que j'avais eu a sa lecture. Pas grand chose. Jusqu'à ce qu'une émission littéraire (la grande librairie sur France 5 pour ne pas la nommer) vienne rappeler ce livre a mon souvenir.



Parlons plutôt du livre. D'abord c'est un témoignage sur cette Afrique où se côtoyait la réalité et le merveilleux. Cette Afrique des griots (conteurs), des sortilèges, des incantations, des rites initiatiques, des traditions et des coutumes ancestrales. Mais c'est aussi un livre sur l'enfance avec ses joies, ses amours, ses déchirements et ses injustices. C'est aussi un livre sur le passage de l'enfance a l'âge adulte avec les choix a faire et le déracinement.



Mais c'est surtout un livre d'Amour :pour ses parents, sa famille, ses ami(e)s.



Il y a des livres que l'on relit et qui a cette seconde lecture nous déçoivent. "L'enfant noir" ne fait pas partie de cette catégorie, au contraire car il y a des choses que je n'avais pas du comprendre a ma première lecture.



Comme il est marqué sur la 4ième de couverture :"Un livre intemporel qui s'est imposé comme un classique de notre temps" et pour une fois ils ne mentent pas.



Dans ce même registre je conseille le très bon livre "Hamkoullel l'enfant peul" de Amadou Hampaté Bâ qui lui parle de son enfance au Mali.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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L'Enfant noir

Camara Laye, alors qu'il est venu étudier en France dans les années 50, porte un regard sur son enfance et ce qui lui a permis de poursuivre ses études à Paris, alors qu'il a grandi à Kouroussa, Nouvelle-Guinée, auprès d'un père forgeron et d'une mère respectée pour ses dons de clairvoyance.

C'est lors de ces études supérieures qu'il écrit ce roman d'une initiation africaine, dans ce continent encore sous l'emprise colonialiste (qu'il n'aborde pas ou à peine).

Le livre est relativement bref mais nous amène à voir la vie quotidienne, les traditions d'un village africain: l'importance de la famille proche et éloignée qui s'occupe des enfants des autres comme s'ils étaient les leurs, la violence infligée aux écoliers, l'amour et le respect des parents, le cycle des saisons, les fêtes, les rites initiatiques et tout ce qui les entoure... le tout avec beaucoup d'humanité et de tendresse.

Camara Laye n'a pas peur d'exprimer ses peurs, sa relation très forte avec sa mère, ses espoirs, ses frustrations - la mère un peu trop dominante qui chasse ses amies de sa chambre!

C'est un roman sur l'Afrique, bien sûr, mais aussi tout simplement sur l'enfance qui se termine dans cet avion qui le conduit à Paris. J'aurais aimé le suivre encore un peu à son arrivée, le taxi pour rejoindre son logement, son installation, la découverte de ce pays inconnu, de sa culture, ses premiers jours d'école..., puis ses retrouvailles avec cette maman si omniprésente et ce père affectueux qui ne lui demande qu'une chose: de revenir un jour et d'oeuvrer pour le bien de son pays. Camara Laye deviendra écrivain mais surtout une figure importante de l'opposition aux régimes politiques autoritaires.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce récit autobiographique!
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Dramouss

Camara Laye dans ce livre tirait, publié en 1966 tirait déjà la sonnette d'alarme contre le pouvoir du doyen des indépendances de l'Afrique francophone...
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L'Enfant noir

L'enfance heureuse d'un garçon, l'aîné d'une famille, dans un petit village de Haute -Guinée.

Son père est forgeron, sa mère, femme respectée possède certains pouvoirs.

C'est l'Afrique des griots,des génies, des sortilèges.

On assiste au travail de l'or transformé de poudre en bijou.

En décembre à la saison sèche il y a la moisson du riz, c'est l'occasion de faire une grande et joyeuse fête.

Puis l'épreuve de la circoncision, le rite public et le rite secret.

Puis vient le départ pour Conakry, la capitale, pour l'école technique et la possibilité de venir en France poursuivre les études.

C'est l'enfance de l'auteur qui est racontée ici, et c'est son premier roman publié à 25 ans dans un moment de désarroi.

J'ai aimé ce petit livre sans prétention, un récit simple plein de respect pour la famille et pour l'être humain en général.



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L'Enfant noir

Le style de Camara Laye est clair, fait de phrases courtes, de mots simples, mais aussi de petites surprises de style.



Camara parle de sa mère, de son père, de sa famille élargie jusqu'aux oncles et cousins, de ses voisins, de son pays, de ses traditions, de ses superstitions, de Fanta, de Marie... et de ses copains de Kouroussa.



A travers sa vie c'est d'eux qu'il parle, qu'il se parle, nous fesant aimer la Haute-Guinée.



Il semble au cours de ce texte se dire à lui-même : Souviens-toi, Camara, souviens-toi, de l'amour de ta mère, de celle de ton père, de celle de Marie et de Fanta, de celle de tes oncles et de ta grand-mère !



Lui aussi fait ici la liste de ses dettes. Je suis heureux de cette lecture.
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L'Enfant noir

"L'enfant noir "de l' écrivain guinéen ,Camara Laye, a été publié en 1959 .Il s'agit d'une autobiographie où l'auteur nous narre ce que fut son enfance et son adolescence dans son petit village ,Tindican , pas trop éloigné de la ville

Kouroussa . Son père ,Komady ,est forgeron , orfèvre et chef de tribu .L'auteur n'oublie pas d'adresser un court hommage à sa mère qui symbolise toutes les femmes africaines . La mère joue un rôle important dans le roman .

Nous apprenons la vie quotidienne ,les traditions et les coutumes de tout un peuple .Parmi ces coutumes , il en y a une qui a toute son importance :il s'agit de la circoncision .Tout l'entourage assiste à l' événement festif .Une fois l'opération achevée, l'enfant est considéré comme un homme .Il quitte

la case qu'il occupait avec ses parents . On lui attribue une case personnelle

Ayant fait ses études à l'école primaire et ensuite il a rejoint la ville,Kouroussa pour subir une formation technique .Il obtient son diplôme .

Il décide de partir en France pour continuer sa formation .

L'enfant noir est un jeune tenace et entreprenant : il connaîtra la réussite .
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L'Enfant noir

Pourquoi ne pas accepter le bonheur simple d’un enfant d’un village africain ? quels sont les enjeux qui ont suscité le dénigrement de ce livre ? Fallait il absolument montrer en quoi il ne pouvait pas être heureux, dans une famille où, oui, le père est polygame, où il subit les rites violents de la circoncision, racontée en détail, où sa mère veut le garder pour elle même, tout près, et n’accepte pas qu’il parte étudier en France ? en quoi Mongo Betti voulait il absolument que ce roman , « l’enfant noir » soit à côté de la plaque « Afrique noire, littérature rose » puisque n’étant pas engagé?



Camara Laye, bien que son livre ne soit pas un grand livre, a le courage de raconter de façon crédible, la vie d’un enfant, puis adolescent, en Haute Guinée, et cette vie est heureuse. Camara Laye n’a pas voulu dire : tous les enfants africains en 1950 étaient heureux, il n’a pas non plus voulu donner une leçon de morale : voilà comment on élève un enfant, ou voilà comment on se leurre sur les réalités, ou voilà comment devrait être l’Afrique sans son passé pesant. Non, c’est un roman, courageux et finalement une réponse anticipée à nos littérateurs moralisants, à nos donneurs de leçons et surtout à notre volonté parfois de voir le côté sombre de l’Afrique….



Mabanckou comme toujours, dit ce qu’il faut dire : « Même si ces romanciers conciliants n’ont pas pour objectif d’attaquer frontalement l’Occident, ils combattent en toile de fond la thèse de la supériorité de la culture blanche en exposant une certaine réalité africaine » .



Voilà, une certaine réalité africaine, écrite en 1953, entre l’art du forgeron son père, les tam-tam qui ponctuent la nuit , les griots et leurs incantations, les pouvoirs occultes de la mère ,la tendresse de la grand mère, tout un univers magique, florissant et heureux.

C’est aussi l’éveil de ce petit à travers les rites qu’il ne comprend pas d’abord. Par exemple, le travail de l’or de son forgeron de père, va de pair avec un alliage avec d’autres métaux, sorte de vol, puis les leurres liés à l’initiation, les persécutions des plus grands sadiques dans son école, enfin, évoquée, l’excision des femmes qui doit, comme la circoncision, demeurer secrète.

Sa mère n’est pas brimée par son père, il la respecte, les femmes sont fortes dans cette partie de l’Afrique, et en particulier sa mère, de plus les co-épouses de l’oncle s’entendent bien.



Une certaine réalité africaine.



C’est aussi un récit charmant sur les campagnes au printemps, les moissons auxquelles il assiste, les liens de parenté, la grand mère l’appelant son petit époux, les cousins qui pensent qu’il est leur frère, et ses frères et sœurs, élevés par la deuxième femme, le connaissant à peine.



Camara Laye utilise un français chatié « et il eût fait beau voir que nous eussions bougé ! » « Et j’ai repris cœur, un peu repris cœur ! »



L’enfant noir est un livre plus complexe que l’on ne pourrait croire. Il s’agit bien de l’émerveillement d’un enfant découvrant le monde, sans référence à la politique, et qui peut paraître un peu à courte vue cependant la découverte des persécutions à l’école, des interdits, des coutumes, de la mort d’un de ses camarades, accompagne son bonheur de vivre.



La vie n’est pas que rose, elle est tendrement rosée.

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Le maître de la parole

Détenteurs du savoir ancestral, mémoire de l'histoire petite et grande, le griot reste encore de nos jours en Afrique une figure des plus importantes de la vie sociale et culturelle.
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L'Enfant noir

Au départ enthousiaste car j'aime énormèment les récits de la vie africaine au début du XXe siècle, j'ai vite déchanté à la lecture de ce roman autobiographique. Certes j'ai retrouvé l'ambiance des écrits d'Amadou Hampaté Bâ mais, clairement, le style est moins bon, plus épuré, on est moins emporté dans la vie de l'enfant africain. Cela s'explique peut-être par la différence de formation entre ces deux écrivains, l'une plus littéraire pour Amadou, plus technique pour Camara Laye. Mais j'ai vraiment eu l'impression de lire une version simplifiée de Amkoullel, l'enfant peul, un pur chef d’œuvre, d'autant qu'on est loin du talent de conteur d'Amadou Hampaté Bâ.



Dans tous les cas, j'ai trouvé ce récit un peu simpliste, comme s'il ne faisait qu'effleurer la vie à cette époque, qu'il ne nous y emmenait que d'une manière superficielle. Les épisodes racontés sont connus et archi-connus. Les chapitres se succèdent sans vraiment de liens apparents, comme des photographies prises au hasard, avec une chronologie assez lâche.



En réalité, j'y verrai plutôt un bon récit pour introduire l'ancienne culture africaine (qui n'existe plus ou de manière très sporadique) à des enfants, puisque celle-ci est vue par des yeux d'enfants.

Je conseille plutôt cet autre livre : Amkoullel l'enfant peul, d'Amadou Hampaté Bâ. A consommer sans modération !
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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L'Enfant noir

Relecture de ce classique du genre mais cette fois pour le plaisir. Il en ressort toujours cette étrange sensation de familiarité. Cet enfant noir pourrait être n'importe qui, dans n'importe quelle partie du monde. Sans doute une des clés de son succès.



Il est question de souvenirs d'enfance, de la nature comme champ d'observation ou terrain de jeux. Suivront ensuite le temps de l'instruction (et son corollaire d'anecdotes) et des amitiés.



Un beau récit d'apprentissage et d'affirmation de soi.
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L'Enfant noir

L'enfant noir grandit dans un village de Haute-Guinée où le merveilleux côtoie quotidiennement la réalité. Son père, forgeron, travaille l'or au rythme de la harpe des griots et des incantations aux génies du feu et du vent. Respectée de tous, sa mère jouit de mystérieux pouvoirs sue les êtres et les choses. Elle sait détourner les sortilèges et tenir à l'écart les crocodiles du fleuve Niger. Aîné de la famille, le petit garçon est destiné à prendre la relevé de son pers à l'atelier et, surtout, à perpétuer l'esprit de la caste au sein du village. Mais son puissant désir d'apprendre l'entrainera inéluctablement vers d'autres horizons, loin des traditions et des coutumes de son peuple...
Lien : http://latrace.wordpress.com..
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Le regard du roi

super
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L'Enfant noir

C'est Alain Mabankou qui m'a donné envie de lire ce roman (bien qu'il ressemble plus à un récit qu'à un roman). Il a présenté "L'Enfant noir" au cours de l'émission "La grande librairie" comme un livre culte et comme la première oeuvre du fondateur de la littérature africaine moderne, Camara Laye.

J'ai bien retrouvé l'Afrique où j'ai vécu même si le côté naïf de la narration ne permet pas une réelle clairvoyance. A la fin du livre, j'ai eu les larmes aux yeux quand l'enfant noir quitte sa famille pour aller en France.

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L'Enfant noir

Voilà un roman que j’ai lu il y a très longtemps (je devais avoir 9 ans, si mes souvenirs sont exacts) et que je me promettais de relire depuis un petit temps. Je me souviens qu’il m’avait plu, à l’époque, même si je l’avais trouvé un peu compliqué par moments.

Je l’ai retrouvé récemment, entreposé un peu au hasard sur mes étagères en attendant d’y trouver sa place définitive. C’était donc l’occasion de me lancer dans cette relecture projetée depuis longtemps.

Camara Laye nous raconte son enfance dans la concession de son père, forgeron respecté de Kouroussa. Chaque chapitre constitue l’occasion de nous présenter un autre aspect des coutumes et traditions de la famille et des habitants de la région.

Etrangement, ce roman m’a un peu rappelé les Souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol. L’histoire se déroule calmement et sereinement : il n’y est pas question de conflit, de violence, d’affrontements. Le seul passage un peu sanglant est celui durant lequel Laye nous explique la cérémonie rituelle de la circoncision, mais même là, la violence n’est pas vraiment présente : c’est plutôt une étape vers l’âge adulte qu’un acte de mutilation barbare (comme on le considère souvent de nos jours).

Le thème de l’histoire est assez universel et nous parle de l’amour qu’un enfant éprouve pour les membres de sa famille, de l’admiration qu’il ressent en remarquant tout ce que les adultes savent faire (le père forgeron, la mère douée de « pouvoirs », l’oncle cultivateur) et des relations parfois difficiles entre les enfants plus jeunes et ceux qui sont à l’aube de l’adolescence. Mais comme il s’agit d’une enfance africaine, d’autres sujets sont traités par l’auteur : la magie, les rites, les traditions, le respect dû aux ancêtres, les gri-gris. Et la découverte de ces différentes coutumes est fascinante, même si Laye lui-même reconnaît qu’il ignore la raison ou la signification de certaines d’entre elles (trop jeune, il ne s’y intéressait pas ; une fois sa curiosité éveillée, il avait quitté l’Afrique et ne pouvait plus interroger les anciens à ce sujet).



Récit initiatique plein de douceur, L’enfant noir apporte une autre vision de l’enfance africaine. Sous la plume de Camara Laye, il n’y a pas de conflits, de famine ou de misère : juste des familles qui vivent conformément aux traditions établies et des relations harmonieuses entre les générations.
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A ma mère

Très cool
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L'Enfant noir

J'ai dû lire ce livre pour mon cours de français. Aurait-il attiré mon attention si je n'avais pas eu à le faire ? Je ne pense pas. Je suis toujours un peu anxieuse avant d'effectuer une lecture scolaire, j'ai toujours la certitude d'être déçue et de m'ennuyer. Malheureusement pour moi, ce livre confirme mes craintes et n'échappe pas à la règle.



Nous suivons donc l'auteur, car il s'agit là d'un roman autobiographique, dans son enfance et son adolescence. Il découvre petit à petit les rites de son peuple, les légendes de sa famille, avant de se passionner pour les études et d'être irrémédiablement attiré par l'Europe.



Les descriptions des paysages africains m'ont beaucoup ennuyés. Je me suis forcée à avancer et je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre. L'auteur utilise des tournures de phrases farfelues dans un français vaguement correct.



Néanmoins, j'avoue avoir été surprise. Pourquoi ? Eh bien nous sommes bien loin des clichés sur le peuple noir ; l'esclavage, le racisme, la ségrégation... Camara Laye nous fait comprendre l'origine de ses rêves sur un fond de sagesse et d'innocence sans chercher à nous attendrir.



Une lecture scolaire rapide, ni plus, ni moins qui ne restera pas gravée dans ma mémoire.

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L'Enfant noir

Je sors de ma zone de confort - et à plus d'un titre - en lisant cette courte autobiographie qui n'est pas sans receler une certaine poésie.



Camara Laye est né en Haute-Guinée. Dans ce récit, il nous raconte ses souvenirs, d'enfance, d'adolescence, son passage à la vie adulte, sa vie avant qu'il n'émigre en France pour ses études. Un récit qui se lit vite et bien. Les mots s'enchaînent agréablement et le récit nous dévoile une Afrique en traditions à découvrir.

Si ce n'est pas un coup de cœur, ça a été tout de même un agréable moment qui m'a, un temps fait voyager en un autre temps et surtout en un autre lieu.
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L'Enfant noir

Un roman autobiographique, une belle photographie de l'Afrique noire à travers le parcours de cet écrivain reconnu. Il y a les rites, les habitants du village, le peuple noir qui va l'accompagner tout au long de sa vie.

C'est une lecture facile mais un peu trop scolaire à mon goût, c'est un texte trop moraliste. D'abord on ne sent pas assez, ce livre manque d'odeurs dans les descriptions. Ensuite, tout est morale et bons sentiments. La vie a-t-elle un intérêt si elle ne comporte rien d'original, voir de déviant? Pour moi, c'est un bon roman, à découvrir pour sa culture mais qui reste trop lisse pour mes attentes.
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