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Critiques de Camille de Peretti (410)
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L'Inconnue du portrait

Premier coup de cœur de ce mois d' avril et quel coup de cœur !



Le mystère du portrait par Gustave Klimt.

En 1917, le célèbre artiste immortalise sur toile une jeune femme énigmatique, dont l’identité échappe encore aux historiens. Camille de Peretti lui attribue une identité et tisse une trame narrative qui traverse le destin remarquable d’une lignée familiale, des ruelles viennoises du dix-neuvième siècle jusqu’aux vastes étendues texanes des années quatre-vingt-dix.

Ce roman fascinant est de ceux qu’on ne parvient pas à poser une fois commencé.

On y rencontre Martha, muse du peintre, Isidore, un humble cireur de chaussures, et Pearl, une Texane intrépide. Chacun est irrésistiblement attiré par ce tableau, guidé par des motifs profondément personnels.

Une grande épopée romanesque qui nous tient en haleine de bout en bout.

A lire !
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L'Inconnue du portrait

Quoi dire … simplement magnifique passionnant un véritable coup de cœur. Une intrigue, des personnages auxquels on s’attache, une époque une écriture superbe et limpide. bref une lecture indispensable. Une auteure dont je vais lire les autres ouvrages.
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L'Inconnue du portrait

Comme souvent, quand les critiques sont si enthousiastes, j’en ressors déçue. L’histoire vraie de ce tableau, le seul que Gustave Klimt aurait retouché un an avant sa mort, puis son vol etc… est tout à fait incroyable et effectivement, l’auteure a eu raison d’en faire un roman. Les personnages sont justes, Isidore, notre cireur de chaussures qui devient milliardaire en écoutant les clients, bien sûr, Marthe, qui serait la jeune fille du tableau, bien sûr, Pearl, la fille d’Isidore, bien sûr. Mélanger l’Histoire avec les éléments de fiction pour prouver que son inventivité « tient la route », bien sûr. La construction des éléments que l’on découvre avec d’incessant aller-retours comme dans les romans de Joe Dicker, bon, ça, ça m’a épuisée, mais cela est bien fait, encore que, les chapitres très courts s’enchainent trop vite.

Alors ? alors il m’a manqué une étincelle et je pense vraiment qu’elle n’est pas venue parce que ce livre a été trop encensé. En fait, beaucoup aimé Isidore et les autres m’ont laissée froide et je trouve le tiers du livre nettement plus alambiqué et moins bon. Je le relirai plus tard, je pense que ce sera plus objectif.

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L'Inconnue du portrait

Une belle fresque familiale, sociale et historique, sur quasiment un siècle, à partir d’un fait réel. « Le portrait de la dame » de Gustav Klimt, peint en 1910 à Vienne, transformé, volé puis retrouvé dans un sac poubelle, en Italie.

Qui était le modèle du peintre ? Personne ne le sait…

Camille de Peretti nous propose une version romancée de ce mystère.



Fin des années 1920 - New York et un personnage central : Isidore. Un orphelin, simple cireur de chaussures mais curieux, intelligent et malin. Il a ses clients attitrés et ceux-ci lui parlent en toute confiance de leurs investissements en bourse. Il y a un parti à tirer de ces infos et il se lance dans une aventure qui le fera réussir.

Plusieurs temporalités, plusieurs lieux que le lecteur suivra sans difficultés, grâce à la plume fluide et précise de l’autrice.



J’ai aimé la complexité des personnages. Tantôt attachants, tantôt répulsifs, tout en nuances.

Un scénario bien maîtrisé, de nombreux thèmes traités avec justesse et sensibilité : la liberté, la pression sociale, la passion, la détermination et la lâcheté, la force de l’art et l’attachement quasiment physique à un tableau : « C’est comme si j’avais retrouvé ma mère. Le portrait me parlait, il me réconfortait, il était devenu essentiel, je l’aimais comme une vraie personne, comme une personne réelle ! »



Un excellent roman bien documenté et passionnant.

En le refermant, j’ai parcouru sur Internet, les infos relatives à ce fameux portrait et découvert plus amplement – merci Camille de Peretti – l’œuvre du Gustav Klimt.



Lu dans le cadre du Prix Orange 2024.

Merci à la Fondation Orange et aux éditions Calmann-Lévy de m’avoir permis de découvrir ce titre et cette autrice.



Instagram : commelaplume




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L'Inconnue du portrait

Connaissez-vous l'histoire fascinante derrière la jeune femme immortalisée par Gustave Klimt en 1910 à Vienne?



Dans son roman choral, Camille de Peretti imagine la vie de cette jeune femme. Elle nous offre un voyage à travers trois histoires entrelacées. Isidore, un cireur de chaussures à New York ; Martha, une mère vivant dans les environs de Vienne avec son bébé ; Michelle résidant à Houston et mère d'une jeune femme de dix-huit ans, Pearl.



Mais quels mystérieux liens unissent ces destins?



Les personnages de ce récit sont fascinants et bien brossés. L'autrice nous guide à travers le XXe siècle avec une plume immersive, lumineuse, et élégante. Histoire de l'art, secrets de famille, succès et tragédies se mêlent dans un récit foisonnant. Camille de Peretti réinvente de manière passionnante la genèse du tableau de Gustav Klimt.



Ayant été séduite par la présentation de l'autrice à la Grande Librairie, et après avoir lu ici des critiques élogieuses, je me suis lancée dans cette lecture, et je n'ai pas été déçue!
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L'Inconnue du portrait

Un livre qui parle de l’énigmatique périple d’un tableau de Klimt, de Vienne et de secrets de famille… Combien de chances avais-je d’y résister ? Aucune.



Gustav Klimt a peint de nombreux portraits, souvent de femmes issues de la haute bourgeoisie, toujours identifiées sur le tableau. Pourtant, un de ses portraits est nimbé de mystère : d’abord parce qu’il représente une jeune inconnue, et parce qu’il est le seul portrait repris par le peintre. Qui figure dessus ? Pourquoi des reprises ? Au-delà de ces questions obsédantes, ce portrait a une histoire des plus originales : « Acheté en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997 avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie ».

Les premiers chapitres s'attachent à nous présenter les personnages.

Il y a Isidore, cireur de chaussures au pied de Wall Street, à la fin des années 20, qui rêve bien plus grand… D’abord de faire fortune en spéculant, comme le font ses clients, puis de gagner le cœur de Lotte, fille d’un riche industriel.

Puis apparaît Martha, une toute jeune femme peu gâtée par la vie, qui préfère le labeur en usine aux trottoirs viennois.

Puis nouveau changement d’époque et de personnages : à la fin des années 1980, au Texas, Michelle, une ancienne prostituée assigne un milliardaire en reconnaissance de paternité pour que sa fille puisse étudier dans une prestigieuse université…

Ensuite, apparait Franz, le fils d’une riche famille viennoise qui supplie Klimt de retoucher un de ses tableaux.



Avec maestria, Camille de Peretti dresse une galerie de personnages touchants, dont l’histoire va permettre de résoudre le mystère d’une toile du maître de la Sécession viennoise.



Ce récit romanesque à souhait, nous fait voyager dans le temps -je me suis régalée car la Vienne des années 1900 est une de mes époques de prédilection - , d’un continent à l’autre, et dans des sphères sociales parfois bien éloignées les unes des autres.

Voilà un livre qui coche toutes les cases d’un coup de cœur : un beau cadre historique, une intrigue artistique et une destinée familiale émouvante, je ne peux que le recommander !

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L'Inconnue du portrait

Je suis entrée au pays de Klimt à l'âge de 17 ans, grâce à une professeure d'allemand formidable, et bien avant que le Baiser se retrouve sur des foulards ou des boîtes de chocolats. J'ai immédiatement été fascinée par ces ors étincelants, ces femmes aux traits délicats dont les robes se fondent dans le décor, ces oeuvres où se côtoient le Beau comme le grotesque (la frise Beethoven, Les Trois âges de la vie...).

J'avoue ne pas avoir eu vent de cette histoire de portrait qui joue à cache-cache. Il est vrai que ce Portrait d'une dame n'est pas un Klimt magistral (ô sacrilège, tous les Klimt sont magistraux) Et bien évidemment, cette intrigue a immédiatement éveillé mon intérêt pour le roman de Camille de Peretti.

Le tableau Portrait d'une dame est un repeint. Klimt a en effet modifié un de ses tableaux, chose qu'il ne fait d'habitude jamais. Pourquoi ? La jeune fille représentée sur cette peinture y est-elle pour quelque chose ?

L'autrice nous entraîne dans une véritable valse (viennoise ?), course poursuite en les temps et les lieux. Vienne-New York-Vienne, des années 20 aux années 2000.

Valse à trois personnages. Martha, jeune fille engagée pour débourrer le jeune fils à papa Franz Brombeere, qui tombera enceinte de ses oeuvres. Isidore, le fils de Martha, qui va connaître une carrière fulgurante aux Etats-Unis. Et Pearl, fille putative d'Isidore, qui va prendre confiance en elle grâce à ce père connu vers le tard.

Mais que diable allait faire ce tableau dans cette histoire ? Un liant. Une boucle bouclée.

Roman de filiation, voire même enquête policière, roman historique aussi parfois. L'inconnue du portrait est un livre passionnant, foisonnant, dont on a du mal à se détacher malgré certaines longueurs



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L'Inconnue du portrait

Au cours d'un voyage en Autriche, à Vienne, il y a plusieurs années, mon compagnon et moi avions découvert le musée d’histoire naturelle.

À peine étions-nous rentrés dans la section dédiée à l'Égypte, que mon conjoint (alors petit-ami-depuis-peu), s’était arrêté devant des hiéroglyphes.

Je l’avais rejoint, intriguée par sa soudaine concentration.
Il avait alors entrepris de me "traduire" quelques-uns des hiéroglyphes.

Si le début était convaincant, j’avais rapidement découvert le pot aux roses. 🤨

En réalité, il avait mémorisé le texte accompagnant l’objet.

La légende dit que je suis tombée dans le panneau jusqu'au bout et qu'il m'a bien eue…

 

Cette histoire nous fait toujours sourire aujourd’hui et il aime raconter à l’occasion “le jour ou je lui ai fais croire que je savais lire quelques hiéroglyphes”.

Et vous savez quoi ?

C’est la seule œuvre de ce musée dont je me souviens avec précision.

Et je suis prête à parier que dans 20 ans, je m’en souviendrai encore.

Car ce n’est plus pour moi un objet lointain inanimé, mais un objet vivant possédant une histoire.

 

À Vienne, nous avions aussi vu des œuvres de Klimt.

Devant lesquelles, telle l’experte en art que je suis, j’avais déclaré :

“Ah mais oui c’est super connu ça”. 🤗

 

De Klimt, il est justement question dans ce livre.

Enfin, plutôt d’un d’un de ses tableaux qui a eu une vie pour le moins mouvementée, jalonnée notamment d’un vol puis d’une restitution mystérieuse il y a quelques années.

Personne n’a encore percé les mystères qui l’entourent, et peut-être n’aura-t-on jamais le fin mot de l’histoire.

 

En attendant, Camille de Peretti a décidé de lui en donner une, d’histoire, à cette peinture.

Et pour cela, elle nous embarque dans une saga familiale extraordinaire sur plusieurs continents.

 

De ce livre, c’est simple, j’ai tout aimé.

Il ne me reste plus qu’à prévoir un voyage en Italie à Piacenza, lieu actuel de l’exposition de l’œuvre.

J’en aurai des choses à raconter.

Tel est pris qui croyait prendre. 😌

Merci Camille de Peretti !
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Le Sang des Mirabelles

Une échappée livresque au temps du Moyen Age où la condition des femmes était réduite à servir les hommes, en étant de bonnes épouses, leur donnant des enfants et les laissant aux commandes pour toute prise de décision. Deux sœurs ont décidé d'écouter chacune leur cœur, l'une en vivant une liaison qui lui permet de s'évader afin de respecter ce que son mari attend d'elle, et l'autre en écoutant son attirance sur la découverte des vertus des plantes, sur ce savoir permettant d'apporter soulagement et bien être aux autres.

J'ai particulièrement apprécié les expressions d'antan utilisées qui m'ont permis de me mettre immédiatement dans l'ambiance. Ces femmes qui n'ont pas d'existence propre si ce n'est à travers des protocoles savaient néanmoins mettre à profit leur réflexion et ruse pour pouvoir se sortir des injustices qui se présentent sur leur route.

Premier livre de cette auteure, j'en ai apprécié le style fluide.
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Les rêveurs définitifs

Pour la rentrée littéraire 2021, Camille de Peretti propose avec Les rêveurs définitifs une réflexion sur les freins que chacun s’inventent pour ne pas se sentir bien dans son quotidien. A travers trois âges de la vie, la vie se décline aléatoire, incertaine et inquiétante alors le recours aux rêves éveillés, d’un ailleurs, d’une situation différente ou d’un avenir plus rose, est une manière pour supporter le quotidien.

Dans la famille Tence, il y a la mère, Emma, qui vit son rêve ou rêve sa vie. Puis vient le fils, Quentin, collégien ordinaire en troisième avec son avatar, Shrimp, beaucoup plus débrouillard, beaucoup moins timide et terriblement plus expérimenté. Quentin rêve de scotcher ses profs avec des réparties à la « Shrimp » et de se délecter de leurs mines stupéfaites. Et, puis, il y a aussi la grand-mère, Martine, vingt ans en 68, sténodactylo devenue secrétaire de direction auprès de son avocat, Alain. Il lui aura fallu dix ans pour s’affirmer et arrêter cette relation adultère pour s’assumer en femme seule élevant son enfant.

Emma est traductrice de romances ou de romans Feel-Good. Seules les couleurs pastelles des couvertures changent…. Évidemment, Emma aimerait tellement écrire son premier roman et que ce soit un succès retentissant !

Normalement, Emma se débrouille malgré sa phobie administrative. Mais, là, les impôts se font pressants et lui réclame cinq mille euros ! Au fil de l’inquiétude et des tentatives d’Emma, Camille de Peretti déroule la vie de ses personnages : Quentin et ses compétences de hacker, Emma et son romantisme incorrigible et Martine avec ses peurs irrationnelles.

Camille de Peretti dresse le portrait de femmes libres, assumées et malgré tout, fragiles. Et, devant les difficultés, elles deviennent envieuses d’une vie plus tranquille. Alors, le rêve vient compenser un quotidien trop abrupt. Seulement, dans Les rêveurs définitifs, rêve et réalité s’entrechoquent, au point qu’on s’y perd un peu !

Ce roman aborde aussi la présence débordante de l’Intelligence Artificielle dans nos vies. Elle devrait prendre à terme le travail de traductrice d’Emma si les ingénieurs de Kiwi arrivent à recréer l’apport de l’expérience de l’écrivain ! L’univers de Quentin est complétement envahi par ce monde virtuel au point de sentir lui-même le basculement ! Mais, même si Emma est la Madame Bovary du Cloud et Quentin, le nouveau Steve Job, le thème est abordé de manière formelle.

Camille de Peretti aborde aussi le domaine de la littérature dans le quotidien avec toutes ses formes. A travers le travail de traduction, l’écrivaine montre l’importance du choix des mots, du respect de la forme et de l’expérience de chacun.

Avec Les rêveurs définitifs, Camille de Peretti propose un roman où elle donne une place importante à la petite voix intérieure qui quelque fois renvoie la personne à ses impossibilités plutôt qu’à la confiance en soi, à ses échecs plutôt qu’aux jours de soleil et aux choses impossibles plutôt que d’apprécier des joies dans le quotidien. C’est drôle, souvent juste et attachant et en plus c’est agréable à découvrir !

https://vagabondageautourdesoi.com/2021/09/02/camille-de-peretti/
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Le Sang des Mirabelles

Roman historique où la place de l'émancipation féminine est le fil conducteur de ce récit.

A travers les yeux de deux soeurs, dont les destins seront très différents, j'ai découvert avec beaucoup d'intérêt les premiers pas des premières apothicaires.

La violence, l'ignorance, la jalousie, les pactes secrets sont décrits avec précision ; cependant, le vocabulaire utilisé étant parfois de l'ancien "françois", je n'ai sûrement pas apprécié cette histoire à sa juste valeur.

Intéressant.
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Le Sang des Mirabelles



Deux jeunes sœurs, Eléonore et Adélaïde, s’installent dans le château du seigneur Ours. La première sera sa femme, la seconde la dame de compagnie de la sœur du seigneur.

Nous sommes au Moyen-Age et l’Amour n’est pas ce qui guide les mariages de la noblesse.

De fort caractère, chacune des sœurs explorera les arcanes du pouvoir et de la volonté à l’insu des hommes et des conservatrices.

Je n’ai pas été emballée par ce roman.

Il est présenté comme un roman féministe : j’ai trouvé qu’il se dilue sur plusieurs sujets sans en aborder franchement un : l’amitié, la religion, la sorcellerie, la guerre, l’Amour, etc.

Certains évoquent un renouveau du roman historique : c’est surtout un roman à l’eau de rose dans un contexte historique.

Ce qui a rendu ma lecture encore plus difficile est le vocabulaire utilisé, celui de l’époque. Je n’ai pas accroché du tout, j’ai même trouvé ça à la fois ridicule et prétentieux.

Bref, ce fut une lecture laborieuse d’un roman qui n’est pas assez centré sur son sujet et un vocabulaire manquant pour le moins de fluidité.

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L'Inconnue du portrait



Le beau portrait de Gustav Klimt est le fil conducteur du roman de Camille de Peretti.



Peint en 1910 et remanié en 1917, pour une raison inconnue, ce tableau volé, puis étrangement réapparu 20 ans plus tard, a une histoire pour le moins très mystérieuse.



Camille de Peretti s’empare de ce mystère, pour entraîner, avec un grand talent de conteuse, le lecteur dans un roman des plus romanesque et surprenant.



De Vienne en 1900, à New York dans les années 30/50 jusqu’à aujourd’hui, 3 histoires s’entremêlent pour n’en faire qu’une.



Un puzzle où toutes les pièces s’imbriquent au fur et à mesure du récit.



Un roman que j’ai adoré et dévoré, qui réunit tout ce que j’aime en tant que lectrice :



Une saga familiale, aux personnages tout aussi complexes qu’attachants ou détestables, où se mêlent amour et secret



L’art et la découverte de ce tableau de Klimt à histoire rocambolesque, que je ne connaissais pas, alors qu’il fait pourtant partie de mes peintres préférés.



une histoire transgenerationnelle.



Un bonheur de lecture ♥️
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L'Inconnue du portrait

C'est pour moi, l'une de mes lectures coups de cœur de 2024



Une toile historique minutieusement construite autour d'un des tableau du peintre autrichien Gustav Klimt : «Portrait d'une dame»..



L'auteure nous embarque dans un voyage spatio-temporel très plaisant: de Vienne en 1900 à Manhattan de 1929 et finissant au Texas dans les années 1980.



J'apprécie énormément quand la fiction se mêle avec intelligence aux faits historiques réels : ainsi dans ce livre, nous traversons la Grande Dépression causé par le krack boursier de Wall Street en 1929 mais aussi les prémices de la Grande Guerre (1914-1918) avec l'attentat à Sarajevo - l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand - en 1914.



Est ce relatif à l'art ?

J'ai retrouvé dans la construction de l'intrigue des similitudes avec celle du livre de @michel_bussi «Nympheas Noirs» qui traite pour sa part des œuvres de Monet : on y suivra un personnage central : Isidore à 3 moments forts de sa vie.



Et si au départ, tous nous paraît désordonné et confus, en poursuivant la lecture, on comprends très vite que tous les fils se réunissent en un écheveau et tous fait sens.



Je ne peux que vous recommandez de le lire afin de savoir vous aussi, qui est cette mystérieuse femme qui pose sur ce tableau de G. Klimt.
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L'Inconnue du portrait

A partir d'un fait réel, celui d'un mystérieux tableau peint par Gustav Klimt vers les années 1910, puis, retouché par l'artiste lui-même en 1916/1917, Camille de Peretti brode toute l'histoire de ledit tableau de sa genèse à nos jours à travers une galerie d'individus haut en couleur - fictifs - imbriqués les uns et les autres, et, cela sur plusieurs générations.



A ce jour, nulles traces d'archives autour de cette œuvre n'existent. Klimt ne l'a jamais évoqué de son vivant. Peut-être représente t'elle une ancienne maitresse du peintre ? On ne le saura jamais.



Il en ressort, sous la plume de Camille de Peretti, un récit mouvementé autour de la réalisation de ce portrait, suivi d'un vol et d'une restitution "rocambolesque" grâce à des êtres simples, de toutes classes sociales, mais, ambitieux pour certains et prêts à tout pour s'en sortir et arrivés à ses fins tout en restant attachant.



Une fresque magistrale sur plusieurs décennies dans laquelle on découvre, puis, on suit avec intérêt les amours contrariés ou non, les drames, les succès et autres secrets de familles, etc, sans se lasser.

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L'Inconnue du portrait

Le syndrome de Stendhal vous connaissez ?

Petit indice : le sujet a été traité par deux des quatre finalistes du Goncourt 2023. Par Reinhart et Andréa.



Il s’agit de la fascination, de troubles profonds provoqués par une œuvre d’art. C’est irrationnel, c’est presque malgré vous. L’œuvre d’art vous aspire et vous consume.

Le tableau aperçu chez un antiquaire pour Reinhart, la Pieta pour Andréa et désormais la dame au portrait de Kilmt pour Camille de Peretti : ces trois œuvres vont profondément marquer nos personnages.



Le roman de Camille de Peretti, parce que c’est de celui-ci dont il s’agit pour la chronique du jour est un véritable page-turner.

Inspirée d’un fait divers, une histoire de tableau de maître repeint, puis volé, puis rendu sans que l’on ne sache véritablement sa signification pour l’artiste ni pour la personne qui l’a « emprunté » durant 20 ans, l’histoire que brode l’autrice nous propulse à Vienne, au Texas et même en Italie.



L’autrice commence le roman en alternant des chapitres sans lien apparent les uns des autres. Des personnes, des lieux et des époques différentes, rien ne fait sens. Jusqu’à ce que l’autrice se décide, qu’elle décide de passer tous les fils dans le même chas et tisse avec nous l’épopée du fameux tableau de Gustave Klimt.

Sans indication de date en début de chaque chapitre, c’eut été trop facile, l’autrice nous aide à nous situer grâce à des évènements historiques ou des avancées scientifiques.

La construction du roman en elle-même mérite déjà 5 étoiles.

On y rajoute un savant mélange d’imagination, de personnages complexes et attachants et voilà le combo d’un livre à savourer sans hésitation !

Il est pour le moment mon roman préféré parmi les 10 sélectionnés pour le prix Inter.

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L'Inconnue du portrait

Déçue ? ce n'est pas le terme approprié mais surprise assurément car la tournure que prend l'enquête au sujet de ce tableau, merveilleux portrait réalisé par Klimt, est une surenchère de péripéties et de digressions qui m'a quelque peu désorientée.

Camille de Peretti est une narratrice débordante d'imagination et d'enthousiasme qui apporte de la légèreté y compris dans les scènes "délicates".

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L'Inconnue du portrait

RENTRÉE LITTÉRAIRE HIVER 2024📚



❤️ Alerte au coup de cœur !❤️



Une saga familiale exceptionnelle.



Ce roman commence par les faits, l’histoire du tableau « Portrait d’une dame », peint en 1910 par Gustave Klimt, puis repenti (c’est-à-dire qu’un détail ou une partie de l’œuvre a été modifié par l’artiste), volé en 1997 avant de reparaître en 2019, comme par magie. Personne ne sait qui est cette jeune femme au regard un peu perdu. Un tableau absolument magnifique, que l’on peut admirer au Musée d’art moderne Ricci Oddi de Plaisance, et qui illustre la couverture du roman.



« C’était une très jeune femme de trois quarts, sur fond vert. Une fille aux yeux bleus rêveurs, avec des mèches brun-auburn encadrant son visage qui lui donnaient un air plutôt négligé. »



Voilà le fil rouge dont s’empare Camille pour nous proposer une saga romanesque qui embarque le lecteur de New York à Vienne, des années 1920 à nos jours. Isidore, 19 ans, modeste cireur de chaussures dans le quartier de Wall Street, à Manhattan, décide de placer ses maigres économie en bourse, au moment du krach de 1929, pour tenter de s’élever socialement. Il est amoureux d’une jeune fille de bonne famille, et s’il veut avoir une chance de l’épouser, il ne peut pas se contenter de sa situation plus que précaire.



« Pourtant, à dix-neuf ans, les épreuves sont à l’amour ce que le vent est au feu, elles éteignent le petit et allument le grand. »



Martha, quant à elle, quitte Vienne, son nouveau-né sous le bras. Elle était employée comme domestique dans une famille de riches bourgeois. Elle va devoir se battre pour survivre, ne pas finir sur le trottoir, et donner le meilleur à son fils.



Franz, débarque chez Gustave Klimt, avec un tableau et une étrange requête….L’artiste se souvient de cette jeune femme ayant posé plusieurs fois pour lui. Michelle, autre personnage capital dans ce récit, consulte un avocat afin d’être conseillée pour retrouver le père de sa fille, Pearl.



Les époques et les lieux se mélangent, se fondent comme dans un tableau impressionniste. Pourtant, jamais on ne se perd dans le récit, bien au contraire ! La magie opère et tout s’emboîte, chapitre après chapitre.



J’ai été prise de passion dès le départ, il faut dire que c’était plutôt facile : j’aime beaucoup l’art et la peinture en particulier, et tout commence à New York. Voilà de quoi me harponner en bonne et due forme ! J’ai aimé le côté quête, savoir qui était ce modèle, connaître l’histoire de ce tableau.



Les personnages de ce roman choral sont tous intéressants, riches et bien développés. Chacun m’a touchée, j’ai été bluffée par leur capacité d’adaptation et de résilience. Le suspense perdure tout le long, le rythme se montre constant, pas de longueur ni ennui. Tous les ingrédients sont présents pour nous faire passer un excellent moment de lecture : amour, vengeance, culpabilité, pouvoir, argent. J’ai bu chaque page. J’ai découvert la plume de Camille, fluide, légère, riche et surtout, immersive.



Autre point intéressant : les sujets abordés. On comprend mieux les enjeux du krach boursier de 1929, on le vit de l’intérieur avec Isidore. La condition des femmes est largement balayée, avec Martha, au destin révoltant, mais, finalement, banal pour l’époque… La filiation, vécue du point de vue d’Isidore et de Pearl. Tous deux vont chercher à connaître leur père, à partager des moments avec lui, à se fabriquer des souvenirs. Et à comprendre également leur histoire. Même situation, mais à des époques bien différentes. La comparaison est à la fois captivante et saisissante.



Et j’ai découvert ce qu’était le syndrome de Stendhal, ce trouble psychosomatique provoqué par l’admiration excessive face à une œuvre d’art. L’auteure arrive très bien à retranscrire les émotions incontrôlables et démesurées poussant notre personnage à admirer le tableau, lui parler, perdant totalement pied avec la réalité.



Un roman lumineux et anti-morosité ! Je me suis laissée porter par cette saga et cette plume et je vous conseille d’en faire autant !



Je pourrai vous parler de « L’inconnue du portrait » pendant des heures tellement j’ai aimé ce roman. J’espère vous avoir donné envie de le découvrir à votre tour.



« Plus elle regardait le portrait et plus elle était fascinée. Elle s’approcha, elle avait envie de le toucher mais elle sentait combien c’eût été sacrilège. »



#Linconnueduportrait #CamilledePeretti #CalmannLevy
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Le Sang des Mirabelles

Un magnifique roman historique très documenté qui raconte le destin de deux sœurs en quête de liberté à une époque, le Moyen âge, où les femmes vivent au cœur d'une société qui entrave leur soif de connaissances et d'action. Mariage imposé, religion mêlée d'obscurantisme, carcans moraux et tradition...C'est poignant et si bien conté que je me suis facilement retrouvée plongée dans leur univers . J'ai aimé le style et l'histoire et n'ai pas compté le temps qui s'était écoulé!

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Le Sang des Mirabelles

Le seigneur ours épouse Éléonore dont le père parti en croisade à confiè la 2 éme soeur Adélaïde au bon soin de seigneur Ours.

Nous sommes au moyen age on découvre les 2 soeur une qui rencontre l'amour hors mariage et la deuxième qui étudie le début de la médecine (totalement confiée à la gente masculine.

L'auteure nous décrit parfaitement ce myen age avec les difficultés dues au départ des puissants en croisade, l'évolution désirée par les femmes l'instruction, l'amour, l'amitié.

Un livre très agréable : Il ne manque que le son des chansons des ménestrels
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