Caroline Grimm

J'ai assez apprécié ce livre pour sa forme de roman autobiographique. C'est une fiction, mais l'auteur fait parler le personnage principal à la première personne. C'est assez agréable à lire, ce roman se lit très vite. Il est référencé par d'autres lectures historiques fiables. Malgré tout j'ai regretté un peu le manque d'information historique sur certains évènements de sa vie, on reste longtemps sur ses relations avec ses hommes, un peu moins sur ses actes féministes et son implication politique.

Cela reste une lecture agréable et divertissante que je recommande aux amateurs de biographie historiques romancés.

Une histoire joliment racontée. Même si elle prend quelques libertés avec les faits et les dates, elle fait revivre la personnalité de la fameuse Olympe de Gouges, une femme en avance sur son temps dans un style fluide et très agréable. Et la fin, magistrale !

Un sentiment mitigé, voire une sensation de malaise à la fin de la lecture de ce livre... Sans doute lié au sujet qui évoque le tabou de l'inceste entre frère et soeur...

L'écriture maintient l'intérêt du lecteur. On ne sait pas quelle issue sera réservée aux protagonistes. D'ailleurs quelle pourrait être la bonne issue dans de telles conditions...

C'est péniblement que j'ai terminé ce récit. Et ma déception est à la mesure de l'intérêt qu'il m'avait éveillé.

Ce livre est une construction artificielle (donc sans vie), litanie chronologique des événements ayant ponctué la vie de Chagall jusqu'en 1944 qui, en se voulant exhaustive, ne donne aucun relief aux événements majeurs qui se noient au milieu des anecdotes et du défi que semble s'être donné l'auteur de caser le plus de références aux tableaux du peintre. Ce livre aurait pu être un récit poignant de l'abnégation de Bella et de son histoire d'amour avec Chagall si seulement l'auteur lui avait laissée la place dans cette biographie déguisée. Certes, l'auteure a voulu lui donner de la consistance par l'emploi du tutoiement quand elle s'adresse à Chagall. Mais outre le fait que le lecteur se retrouve mis de côté, quelle est donc cette idée d'intercaler des chapitres se passant de nos jours où un personnage prénommée également Bella se sent envoûtée (litteralement) par Chagall. Ces chapitres mystiques ne sont qu'un second coup de poignard à la pauvre Bella Chagall à qui l'on vient à nouveau de voler la vedette et son histoire. Pourtant, tout était là pour en faire un beau roman. Il fallait juste oser.

Mon avis : une magnifique biographie, certes romancée mais bien documentée, sur cette femme incroyable, féministe avant l'heure, anti-esclavagiste et foncièrement patriote. Avec une très belle plume, l'auteure nous convie dans sa vie au quotidien, dans ses combats, dans ses victoires et dans ses déceptions. Une femme d'un courage incroyable pourtant si peu connue du grand public. Un très bel hommage que je ne peux que vous inviter à découvrir et à apprécier. Cette lecture m'a été inspirée par la riche idée du professeur de français de ma fille de leur faire lire, pour le bac, la déclaration universelle des droits de la femme de cette révolutionnaire hors-norme.
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Lever le voile sur le secret de ses origines peut bousculer un équilibre qui semblait pourtant stable et établi. Vue sur mère nous conte l'histoire d'un couple qui va en faire la douloureuse expérience. Sans compromission, les émotions d'Adèle et Aurélien interpellent le lecteur et questionnent les interdits autant au sein de la sphère privée que sur la place publique.



Afin de se laisser émouvoir par les mots de Caroline Grimm, le lecteur devra au préalable accepter les coïncidences un peu fortes sur lesquelles se basent le récit.



A conseiller aux lecteurs appréciant lever le voile sur une intrigue amoureuse et familiale audacieuse.

Adèle et Aurélien forment un couple sans problème, heureux parents d’une petite Rose et vivant près de Biarritz tout se passe pour le mieux pour eux. La seule zone d’ombre au tableau est qu’ils ont été tous les deux abandonnés à la naissance. Bien qu’ils arrivent à vivre avec ce poids dans leur vie, au bout d’un moment Adèle n’en peut plus et finit par s’inscrire à une émission radio, permettant à des personnes de retrouver un membre de leur famille. Mais bientôt, la découverte de l’identité de la mère d’Adèle va bientôt mettre le couple à rude épreuve.



Je ne souhaite pas en dire trop sur ce livre, pour ne pas briser le charme de l’intrigue de ce roman, bien qu’elle puisse être assez perceptible lorsqu’on lit le résumé, où au début du roman. Très vite, on devine ce qui va se passer, mais cela n’enlève pas pour autant l’intérêt du lecteur pour l’histoire. Caroline Grimm, l’auteure, aborde ici une histoire d’amour pas comme les autres, et arrive à nous embarquer dans cette tempête qui arrive dans la vie d’Adèle et Aurélien. Comme la mer qui peut parfois s’agiter dans la région de la Côte Basque que nous peint à merveille l’auteure, la quête d’une mère, ici, va agiter la tranquillité et bousculer la bienséance.



J’ai apprécié l’originalité de ce roman, et voir comment l’auteure allait mener son intrigue pour nous faire voir comment Adèle et Aurélien vont vivre l’épreuve qui va traverser leur couple. Je ne connaissais pas Caroline Grimm et j’ai apprécié son style d’écriture, j’ai dévoré le lien en moins d’une journée, l’écriture est fluide, sensible, sensuelle, touchante. On sent qu’elle est attaché à ces personnages autant qu’à la région de Biarritz dans laquelle, elle embarque ses lecteurs.
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Cette histoire qui s'inscrit dans la grande, c'est aussi celle de destins individuels auxquels Caroline Grimm donne voix dans un roman choral bouleversant, empathique sans pathos et dont l'énormité du propos - un archipel abandonné à son sort et devenu théâtre des horreurs nazies - n'empêche pas la simplicité de l'écriture et de l'intrigue - le quotidien des insulaires - pour mieux atteindre son but : toucher le lecteur.
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