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EAN : 9782350877686
240 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (06/05/2021)
3.97/5   30 notes
Résumé :
Retour sur le destin hors du commun de Moishe Zakharovich Shagalov, pauvre gamin d'un shtetl russe, à qui André Malraux propose la rénovation du plafond du palais Garnier en 1964. Le peintre accepte, refusant d'être rémunéré pour ce qu'il considère comme la consécration ultime par son pays d'adoption. Les douze panneaux sont l'illustration éclatante de son énergie créatrice. Il a alors soixante-dix sept ans.

Dès son arrivée à Paris en 1911 à l'âge de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Une acquisition impromptue en fouinant… au hasard…et j'en suis ravie !

Ce 6 Mai 2021, paraîssait le cinquième roman de Caroline Grimm [ "Ma double vie avec Chagall" aux éditions Héloïse d'Ormesson.]

Un roman bien documenté ,nous relatant la vie de Marc Chagall à travers la voix de sa femme adorée, Bella…Sa première femme, muse, compagne, complice, amie, son « éternelle fiancée ». le récit , en très grande partie, se fait à la seconde personne.. Bella tutoyant et s'adressant à Chagall, tout en racontant son parcours, les difficultés, les angoisses de l'artiste tentant de vivre de son art, la montée de l'antisémitisme, les manques d'argent et de reconnaissance…

. Une plume alerte pour nous faire partager la genèse, la joie, les sources d'inspiration des oeuvres de Chagall. de Vitebsk à Paris en passant par Berlin, Moscou et New York. Cet art unique, flamboyant auquel Chagall consacre toute sa vie et ses forces…face à toutes les adversités, les persécutions antisémites, l'exil, le manque à tous les deux de leur terre russe, natale…Chagall , sa vie , c'est sa peinture et Bella, son amour fou, son modèle, son inspiration, son « ange-gardien » constant !

Une lecture très agréable qui m'a fait reparcourir la vie et le parcours artistique de Chagall… Appris de nouveaux éléments sur ce peintre singulier, dont sa grande amitié avec Cendrars…que j'ignorais.
« C'est ton nouvel ami Blaise Cendrars (...)
Votre amitié est foudroyante, riche et ensoleillée. Tu aimes son esprit ardent, plus sensible qu'aucun autre à ta peinture, à ton ivresse créatrice. Ses poèmes font miroir à tes tableaux. Il est toujours juste. le français est sa langue maternelle, bien qu'avec toi il parle couramment le russe, ce qui te réchauffe l'âme et rend vos conversations passionnantes. Cendrars est le seul autorisé à débarquer de nuit dans ton atelier. (...)
L'amitié de Cendrars, les poèmes qu'il te dédie, son soutien en plein cubisme, sont une chance et un soulagement. (p. 42)”

Mais aussi les nombreuses rencontres essentielles, positives qui sauveront plusieurs fois Chagall et les siens : Vollard, qui le soutint financièrement, l'encouragea dans son oeuvre, Paulhan [ qui lui permit , aux pires moments , en France, d'émigrer en Amérique ], le fils du peintre, Pierre Matisse, galériste célèbre, qui, après l'avoir exposé sans succès à Paris, une première fois, le fit à plusieurs reprises, aux Etats-Unis, et fut pour lui un marchand loyal et très bienveillant…

Quelques rappels bienvenus comme cette commande du plafond de l'Opéra Garnier [ en 1964 ]…, par le plus célèbre des ministres de la Culture, André Malraux [ce qui ne faisait pas l'unanimité , loin s'en faut !! ]
« Aux yeux de ce ministre audacieux [Malraux ], courageux, tu représentes la modernité malgré ton grand âge. Il ne pouvait te faire de plus beau cadeau pour ton anniversaire. Nous sommes le 7 juillet 1964, aujourd'hui tu as soixante-dix-sept ans. (...)
Dans le Tout-Paris, on critique déjà Malraux pour son mépris des dorures et des moulures du Second empire et son choix d'un peintre aux couleurs criardes. Tu veux leur prouver qu'ils ont tort. Une fois le plafond amovible installé, le public comprendra, plus personne ne voudra le démonter, ils auront sous les yeux ta déclaration d'amour à la France. Tu ne vises qu'à mettre en valeur ce chef-d'oeuvre, ce merveilleux écrin pour la musique et la danse qu'est l'opéra Garnier. (p.11)”

Sinon , J'ai appris combien le célèbre marchand d'art, Ambroise Vollard aida Chagall, lui proposa , en dehors des expositions de ses toiles, d'illustrer La Bible, Les Fables de la Fontaine [ là aussi, encore et encore des hauts cris… contre le choix d'un artiste juif !!! ] , ainsi que « Les âmes mortes » de l'écrivain russe , Gogol

Il est aussi beaucoup question des amis , Bella s'ingéniait à recevoir, à créer une maison, un lieu chaleureux, ouvert , autour de son artiste de mari, trop souvent dans le doute et les angoisses: Cendrars, le couple Delaunay, les Maritain, etc.

Bella , mit en sourdine, ses propres talents et sa propre vie pour l'oeuvre de son époux… Caroline Grimm nous fait bien percevoir le poids énorme qui pesait sur les épaules de « l'éternelle fiancée »… qui mourut prématurément, usée moralement.

Elle se battit d'arrache-pied, en se lançant dans la traduction de l'autobiographie de Chagall, et écrivit, à son tour ses propres souvenirs, « Lumières allumées » [que je serai très curieuse de lire].
Il ne faudrait pas omettre, parallèlement , d'autres sujets tragiques évoqués dans ce roman :La grande Histoire et ses épisodes barbares, à répétition… les pogroms, les persécutions perdurantes contre les Juifs, à travers le monde… lors des 1ere et seconde guerres mondiales !

Je découvrais pour la toute première fois la plume de Caroline Grimm, et je suis très heureuse de ce moment ,en sa compagnie , celle de Bella Chagall, ainsi que de l'artiste, Chagall et de leur fille unique, Ida…
Choix narratif intéressant, rendant l'ensemble plus vivant, aussi coloré que les toiles de Chagall. Un ouvrage réussi dont j'ai très envie de parler aux amis et autour de moi….

[acquis le 12 mai 2021- Librairie Caractères / Issy-les-M ]
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Caroline Grimm prête sa voix à Bella, la compagne et muse du peintre Marc Chagall pendant 35 ans jusqu'à la mort de celle-ci.
Elle lui prête tellement bien sa voix que le récit s'effectue sous forme de tutoiement par l'intermédiaire d'une jeune dame qui vit dans notre époque. Elle se croit habitée par le personnage de Bella et consulte un spécialiste. Ceci est un fait secondaire. le contenu de la vie de Chagall prend vite le dessus.
Venu de Russie, Moishe Zakharovitch Shagalov arrive à Paris en 1911 à l'âge de 23 ans.
Les premières pages commencent lorsqu'il a reçu la commande du ministre André Malraux pour peindre les panneaux qui vont orner le plafond de l'opéra Garnier.
Il a alors soixante-dix-sept ans et refuse tout paiement en remerciement pour la France, son pays d'adoption.
Tout son parcours est retracé avec ses débuts difficiles.
Fait remarquable, il a un style tout à fait bien à lui. Il est d'ailleurs énervé par certains de ses camarades qui ne font que suivre des peintres célèbres, des courants en vogue.
On y rencontre Apollinaire , alors critique d'art qui apprécie ses oeuvres.
de nombreux tableaux sont passés en revue.
On y ressent la sensibilité de l'artiste, la raison pour laquelle des êtres, des animaux, des symboles reviennent si souvent. On comprend le contexte des illustrations de livres pour des auteurs très connus, des tableaux.
Cela n'a pas été très difficile pour moi de trouver le livre intéressant car j'avais le support de ma visite toute récente au magnifique musée de Nice : une visite inoubliable, un havre de paix au-dessus de cette ville grouillante d'animation et de circulation.
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J'ai aimé chagaller ( un verbe dont j'ignorais l'usage) en compagnie de ce peintre éblouissant, lyrique, terrien et mystique. L'éclairage historique et la contextualisation de ses oeuvres sont passionnants. L'évocation des courants artistiques également : cubisme, orphisme et fauvisme d'avant guerre, rébellion constructiviste et suprématiste, mouvement surréaliste... j'ai aimé le peintre amoureux, possédé par son art, l'homme assoiffé de reconnaissance mais qui ne transige jamais, l'enveloppement amoureux dont il a été l'objet. Emportée par le récit de ses quarante premières années de création, j'ai en revanche peu goûté les chapitres concernant Annabelle, cette femme liée au monde de la scène qui entend la voix du peintre et croit être le porte-voix de Bella, la première épouse de Marc Chagall. Ces chapitres, très courts, qui émaillent le récit ne m'ont ni émue ni intéressée. le reste du roman vaut très largement d'ouvrir ce bel ouvrage...
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Pourquoi écrire une biographie
certes, romancée pour se mettre
ainsi en avant?
C'est la question que je me suis posée
tout au long de cette lecture.
Caroline Grimm a sérieusement documenté son sujet
Le récit croule sous les références .
Mais, quel besoin a-t-elle eu de tirer ainsi
la couverture à elle et de se mettre en scène ?
Elle a une admiration folle pour Chagall
et s'est amusée à jouer la réincarnation
de Bella l'épouse et muse de grand peintre.
Elle joue ainsi sur les temporalités .
Ce procédé narratif, m'a paru narcissique
avant tout, alourdissant terriblement la sauce..
La vie de Chagall est un roman,
la religion pèse sur son pinceau.
Juif errant, chassé, pourchassé,
ses personnages sont souvent aériens
pour mieux fuir les persécutions.
J'ai appris mille choses
malgré mon agacement .



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Il s'appelle Moische Zakharovich  Shagalov , il est né un 7 juillet 1887( le 7 C' est son chiffre fétiche) à Vitebsk en Biélorussie. Il est juif , vient d'une famille très modeste de neuf enfants. Il deviendra Marc Chagall, un des peintres étrangers les plus reconnus du dix-neuvième siècle. Il meurt le 28 mars 1985 à Saint Paul de Vence.

Elle s'appelle Bella Rosenfeld , elle est née le 15 novembre 1895 à Vitebsk et morte le 2 septembre 1944 à New-York. Elle est juive, écrivaine mais surtout elle est l'éternel amour de Marc Chagall, sa muse , son modèle et sa plus grande inspiration. Rien ne peut s'accomplir sans elle..

Quand ils se rencontrent, leurs mondes fracassent les ondes d'une certaine harmonie , pourtant , modelés dans leurs contrastes et leurs ressemblances , en dégradés enthousiastes , ils deviennent un couple mythique , ils deviennent un courant artistique inexistant jusque là ..

Bella profile ses points de fuite, il fait voler les couleurs, elles sont alors un corps , un coeur qui bat , une âme chahutée, la couleur d'un regard éclatant..

Il cherche les nuances , elle juge à l'oeil , l'esprit qui les accueille . Ses doigts se délient, à ses désirs , à ses velléités , elle s'assujettie, elle s'oublie..

Elle se sait éphémère comme une fulgurante inspiration..

L'impatiente alliance sur la toile en transe , il s'éloignera parfois de la pénombre , elle le ramènera à ses ombres..

L'étrange violence des émotions, des impressions chromatiques ..

Il ose, elle s'use, il abuse..

Elle s'appelle Caroline Grimm, elle est actrice, réalisatrice et écrivaine, C'est le premier roman d'elle que je découvre, que je dévore.

Dans sa bibliographie, on trouve aussi:

- Moi, Olympe de Gouges ( biographie)

-Churchill m'a menti, roman historique sur un pan ignoré de l'histoire de la seconde guerre mondiale.

- Vue sur mère, une intrigue amoureuse

Je la rencontre au salon du livre de Royat , son roman est là, explosant de couleurs, mon regard se pose sur ce titre , je "Chagall" intérieurement, instinctivement , sans rien savoir ni demander de plus, je m'en empare et repart..

La vie, les années du peintre , la rudesse de la vie à Vitebsk, son histoire d'amour avec Bella rencontré lors de ses études à Saint Pétersbourg.

Son arrivée à Paris en 1910, sa vie de bohême, ses rencontres avec Modigliani, Picasso en passant par Apollinaire et André Malraux qui lui demander de peindre le plafond de l'Opéra Garnier..

Son retour bref à Vitebsk en 1914 où il devra rester , la première guerre mondiale éclate, les juifs sont recherchés. Il épouse Bella en 1915 et Ida , leur seule fille voit le jour l'année d'après.

Son retour à Paris , son atelier saccagé, ses déboires avec les marchands de tableaux..

Son exil à New -York ...

Un destin unique peint de sa grande nostalgie pour son pays , son folklore russe, ses déchirures , son amour de la vie, son amour pour Paris et cette incorrigible espérance qui le poussait toujours plus loin.

Caroline Grimm réussit un coup de maître avec ce roman.  

Son style est entre deux arts, les images et les sons.

L' écriture est puissante et délicate à la fois. La luminosité des mots vient adoucir, atténuer un peu , deux vies au bord de l'extrême création, parfois sombre , parfois déraillée..

Un roman saisissant, un éclaboussement de beautés conjuguées. Un aspect impénétrable de l'art nous happe et nous captive du début à la fin.

Un hymne au destin mystérieux , mystique et hors norme de Marc Chagall .

Blaise Cendrars , devenu son ami, dira

"Il dort , il est éveillé , il prend une église et il peint avec une église . Il prend une vache et il peint avec une vache, avec une sardine.."


PASSAGES

"Toute la nuit , la musique des quatorze compositeurs auxquels tu as décidé de rendre hommage , et dont tu illustres les oeuvres lyriques et cinématographiques pour le plafond de l' Opéra , a résonné dans ta tête. Bien sûr, il y a "La flûte enchantée" de Mozart, mais la plus persistante est celle du "Lac des Cygnes" , la préférée de Bella. Tu crois reconnaître sa voix qui fredonne à ton oreille l'air lancinant et nostalgique de Tchaikovsky,."


" Dans la salle déserte et silencieuse , tu retiens ton souffle , t'assois sur un des fauteuils rouge. En levant les yeux vers le monumental lustre de bronze , ses pendeloques de cristal , ses trois cent quarante lumières allumées pour toi seul, tu te sens minuscule , écrasé par le poids de ta mission .

Quelle preuve de confiance de la part de ce ministre français de la Culture à celui qui fût un peintre né dans le "shtetl". ( quartier russe juif vivant en quasi autarcie)

La France est ta terre , elle t'accueille , elle t'embrasse, elle te fait une place.."



Je vous souhaite à tous chers lecteurs les mêmes frissons, les mêmes émotions que j'ai éprouvé à la lecture de ce roman , inoui et inoubliable pour moi..






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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Aux yeux de ce ministre audacieux [Malraux ], courageux, tu représentes la modernité malgré ton grand âge. Il ne pouvait te faire de plus beau cadeau pour ton anniversaire. Nous sommes le 7 juillet 1964, aujourd'hui tu as soixante-dix-sept ans. (...)
Dans le Tout-Paris, on critique déjà Malraux pour son mépris des dorures et des moulures du Second empire et son choix d'un peintre aux couleurs criardes. Tu veux leur prouver qu'ils ont tort. Une fois le plafond amovible installé, le public comprendra, plus personne ne voudra le démonter, ils auront sous les yeux ta déclaration d'amour à la France. Tu ne vises qu'à mettre en valeur ce chef-d'oeuvre, ce merveilleux écrin pour la musique et la danse qu'est l'opéra Garnier. (p.11)
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C'est ton nouvel ami Blaise Cendrars (...)
Votre amitié est foudroyante, riche et ensoleillée. Tu aimes son esprit ardent, plus sensible qu'aucun autre à ta peinture, à ton ivresse créatrice. Ses poèmes font miroir à tes tableaux. Il est toujours juste. Le français est sa langue maternelle, bien qu'avec toi il parle couramment le russe, ce qui te réchauffe l'âme et rend vos conversations passionnantes. Cendrars est le seul autorisé à débarquer de nuit dans ton atelier. (...)
L'amitié de Cendrars, les poèmes qu'il te dédie, son soutien en plein cubisme, sont une chance et un soulagement. (p. 42)
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Dieu soit loué, cela ne décourage pas Pierre Matisse de te réserver le meilleur accueil dans sa galerie, où se retrouvent tous les artistes européens de New-York. (...)
Fils de peintre, élevé parmi les peintres, il connaît tout de vos peurs et de vos passages à vide, et, pour lui, le travail d'un marchand est de vous soutenir lors de ces tempêtes. Le contrat d'exclusivité qu'il signe avec toi t'assure un revenu régulier, calme une partie de tes angoisses, et te permet de poursuivre ton travail.
Cet homme réservé ne sera jamais pour toi l'âme soeur qu'a été Vollard avant-guerre, mais il est loyal et droit, et grâce à lui nous évitons un désastre. (p. 217)
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TES TOILES, CES EXTENSIONS DE TOI-MEME, authentiques fruits de ton âme, subissent la haine des nazis. Celles de tes premières années à Paris, autrefois acclamées par la presse et les collectionneurs allemands, sont aujourd'hui conspuées, remisées dans des caves, et pour certaines brûlées en place publique. Tes Juifs verts, violets et rouges surgissant de terre, jouant du violon ou volant dans les airs, sont moqués, raillés, souillés, victimes, symboliques de la catastrophe qui s'annonce. Et ce sont mille clous plantés dans ta chair.
(p. 193)
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Victor, assis face à toi sur la banquette, demeure bouche bée, jetant de temps à autre un œil vers les tables voisines, l'air de s'excuser à ta place. Tu poursuis sur le même ton : " Il ne s'agit pas de reproduire la réalité, ni de rester à la surface des choses ! La photographie fait ça mieux que nous aujourd'hui. Je veux saisir la vie dans sa profondeur, dans ces correspondances avec l'âme. Mes tableaux sont des métaphores. Es-tu aveugle à ce point ?
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