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Critiques de Caryl Férey (1857)
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Okavango

Mon cœur aurait voulu suivre le courant du fleuve Okavango en harmonie avec la foule des autres lecteurs qui ont adoré ce livre, mais malheureusement, j'ai nagé à contre-courant dans cette histoire.



Je suis un peu déçue car on m'a survendu ce livre, ce qui a élevé mes attentes. D'une part, je ne suis pas une grande fan de polar, car l'archétype de l'enquête policière, souvent répétitif, finit par me lasser. Cependant, j'aime énormément les romans noirs et les thrillers psychologiques, surtout lorsqu'ils se déroulent dans un cadre aussi fascinant.



Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'immerger dans ce qui était décrit. Il y a beaucoup de pauses narratives dans le livre, où l'auteur, très bien documenté – il faut reconnaître son travail colossal – nous offre des leçons d'ethnologie et de géopolitique. Ce flot continu d'informations historiques, servant simplement à appuyer un contexte déjà bien compris, m'a souvent fait décrocher et m'a empêchée de m'immerger dans le Bush et ses personnages, que je n'ai jamais réussi à vraiment investir.



Heureusement, le rythme s'accélère dans la seconde partie, mais cela arrive après 300 pages, et j'ai trouvé le début assez long. J'ai été beaucoup plus captivée par les 50 dernières pages, où j'ai enfin eu l'impression de découvrir l'auteur tant loué, avec un peu de regret que le reste du livre n'ait pas été à ce niveau.



Je donne tout de même 3 étoiles car l'auteur a réalisé un travail remarquable et les 50 dernières pages ont fini par me cueillir. Le livre aurait été parfait sans cette teinte de polar qui dénature le reste du message que l'auteur veut faire passer à visée plutôt éco politique. Le mélange des deux thèmes ne matchent pas à mon goût ici, l'auteur navigue entre les 2 sans cesse sans jamais vraiment leur donner une nature homogène, contrairement à "Entre Fauves" de Colin Niel, pour en faire l'analogie.
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Paz

Franchement, j'ai adoré. Mon 1er thriller de Caryl Férey de qui j'avais entendu énormément de bien, et ce ne sera pas le dernier !

Ce thriller est vraiment passionnant grâce à la géopolitique liée au pays, à l'intensité de la violence énoncée par l'auteur et par des personnages bien aboutis. On se retrouve ici plongé en Colombie, pays soumis à la violence en tout genre et surtout victime de corruptions à tous les étages. Je me suis laissée happer par tous les détails et l'excellent texte de Caryl Férey. Tout est juste et bien ficelé.

Mon seul bémol, certains passages sont trop détaillés à mon goût et j'ai parfois perdu le fil des descriptions.. et là fin est légèrement prévisible à mon goût, mais sinon j'ai vraiment accroché!
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Mapuche

Le Processus de Réorganisation nationale est le nom que s'est officiellement donné la dictature militaire argentine de 1976 à 1983. Elle a fait près de 30 000 « disparus » : citoyens arrêtés, gardés dans des centres de détention clandestins, torturés, et souvent jetés vivants depuis des avions. La torture n'épargnait ni les enfants, ni les femmes. Les femmes enceintes étaient exécutées après l'accouchement de leur enfant. Les bébés nés dans ces conditions ont été volés, attribués le plus souvent à des familles de militaires ou de policiers, ainsi qu'à des couples favorables au gouvernement. On estime à plus de 500 le nombre de ces bébés volés.



Rubén avait 15 ans en 1976, quand il a été arrêté avec sa sœur de 12 ans, et que sa geôle était mitoyenne à celle de son père, célèbre poète qui dérangeait le gouvernement en place. Il fait partie des rares « disparus » qui ont survécu à cet enfer. Aujourd'hui, il approche la cinquantaine et est détective privé : il consacre son temps à rechercher les disparus et bébés volés il y a maintenant plus de trente ans. Mais alors qu'il enquête, à la demande d'un ami journaliste, sur la disparition d'une photographe, fille d'un grand ponte de Buenos Aires, Rubén est sollicité par Jana pour enquêter sur le meurtre de son amie Luz. Les flics ne se sentant pas vraiment concernés par le meurtre d'un travesti qui se prostituait, Jana ne sait vers qui se tourner et c'est un peu par dépit qu'elle demande de l'aide à Rubén. L'affaire n'entrant pas dans ses compétences, il refuse d'abord, mais c'était parce qu'il ne savait pas encore que la disparition de Maria Victoria avait un lien avec ce meurtre sordide...



Rubén et Jana vont finalement s'associer, sans vraiment se rendre compte qu'ils remuent un peu trop la m**de et qu'ils dérangent un peu trop de monde. Il y a des secrets et des souvenirs qu'il ne fait pas bon remonter en surface...



Second roman que je lis de Caryl Férey, après « Paz ». Après la Colombie qu'il m'a dissuadée de visiter un jour, c'est au tour de l'Argentine. En s'inspirant de l'histoire du pays, l'auteur continue de décortiquer la noirceur humaine, dans ce qu'elle est capable d'accomplir de plus ignoble. Il ne nous ménage pas, d'autant que les événements sur lesquels il se base ont réellement eu lieu.



Meurtres, tortures, violences en tout genre et conspirations bercent notre lecture tout du long. Le récit est plus que noir, avec des nuances rouge sang, et pourtant j'en étais accro.



Tout est dépeint comme il faut, pour qu'on y croit à fond : le contexte socio-politique, les mentalités, les lieux. Les protagonistes sont parfaitement travaillés : leurs personnalités et tempéraments se calquent sur leur vécu et les douleurs du passé toujours présentes. L'intrigue, aux multiples ramifications, est rondement menée et de plus en plus tendue, prend aux tripes également, et son dénouement arrive telle une délivrance qu'on n'espérait plus, tellement on ne peut qu'imaginer le pire.



Un roman pas tout rose – pas du tout même – mais ô combien addictif et bien écrit. La plume est tranchante, à l'image de ce qu'elle nous raconte, tout en étant poussée, sachant brosser au mieux les ressentis des personnages dans le feu de l'action, alors que la tension est à son comble.



Parfois, certaines répliques font sourire. Il y a un peu d'amour dans l'air également. Ce sont des petites bouffées d'oxygène, avant de retomber dans la noirceur. Faut admettre que ça fait du bien.



J'ai adoré ce roman, noir, tendu, violent, cruel, intense.

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Okavango

Magnifique!

Une ode à la nature en même temps qu'une dénonciation des pratiques de braconnage et des conséquences des guerres.

Les descriptions d'animaux sauvages sont très bien menées et font ressentir la beauté de ce monde sauvage.

L'intrigue est prenante, des rebondissements bienvenus pour relancer. On ne repose pas le roman.
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Raclée de verts

Voila un petit polar plutôt original mais finalement guère passionnant .

Le récit très sombre ,qui raconte quelques jours de la vie d'un tueur en série aussi bête que méchant ,est relevé par un humour corrosif lié à la passion du personnage principal pour le club de football de l'AS Saint- Etienne .(Son chien par exemple s'appelle Janvion).

Les passages consacrés à ce sport sont loin d'être ridicules comment cela arrive parfois chez d'autres auteurs.

Un roman mineur dans l'œuvre de Caryl Férey .



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Sangoma : Les damnés de Cape Town (BD)

Aujourd’hui je vous emmène avec moi en Afrique du Sud pour mener une enquête bouillante. Un ouvrier noir est retrouvé mort sur les terres de ses employeurs blancs. Dans une Afrique où l’Apartheid est un souvenir non lointain et où le racisme continu de diviser la population, le moindre faux pas dans l’enquête peut se révéler fatal. D’ailleurs, la police ne s’embête généralement pas avec une vraie procédure quand il s’agit d’un ouvrier noir. Pourtant, le lieutenant Shepperd qui est en charge de l’affaire est bien décidé à élucider le mystère, même s’il doit pour cela fouiller dans le passé des terres et mettre au jour des secrets familiaux.



J’ai beaucoup aimé ce polar en bande dessinée. Il ne fallait pas moins que les 150 pages pour mener à bien l’enquête, nous plonger dans l’ambiance du récit et nous faire comprendre la complexité de la situation et l’opinion des différents partis. Même si je suppose que cette histoire est une fiction, le contexte est bien réel et les événements du récit sont malheureusement je pense assez courants. La sorcellerie a la vie dure et les conséquences sont parfois catastrophiques.



Le récit en lui même est très intéressant, prenant, avec une touche Caryl Férey que l’on reconnaît. Les graphismes complètent à merveille le scénario avec des couleurs franches, vivantes, très agréables visuellement. C’est un sans-faute que je vous conseille de découvrir !
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Okavango

Après Zulu, que j'ai beaucoup aimé, j'avais hâte de commencer Okavango. Mais la magie n'a pas opéré. J'ai trouvé la première partie trop longue, avec une impression de tourner en rond, et que l'auteur révélait des éléments de l'intrigue bien trop tôt à mon goût. La 2e partie me l'a confirmé, même si le rythme est passé à la vitesse supérieure.



Dans l'ensemble, en termes d'intrigue et de personnages, j'ai moyennement accroché. En revanche, Ferey sait parfaitement nous faire voyager et nous emmener dans le delta de l'Okavango pour partir à la chasse des braconniers.



Un joli voyage mais qui ne m'a pas tenue en haleine.
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Le Steve McQueen

Collaboration issue de la rencontre des auteurs Ferey et Willocks aux Quais du Polar, ce roman à quatre mains est une histoire de voyou menée sur un train d'enfer.

Mettez votre casque et tentez d'évitez les balles (âmes sensibles s'abstenir!).



Pitch (4ème de couv):

"Ged Mackie, ex-soldat de la Légion étrangère, rentre chez lui, à Manchester, pour la première fois en vingt ans. Les retrouvailles avec sa mère Sheryl, une vraie dure à cuire, et avec sa fille Jada ne sont pas de tout repos, mais ce n'est rien à côté des soucis qui l'attendent avec le gang le plus violent de la ville. Serait-ce en rapport avec ce braquage en Hollande pour le compte de Vogel, un impitoyable mafieux basé à Lyon? Quand Sol, son meilleur ami, son frère d'armes, est kidnappé, la guerre semble bel et bien déclarée…"



Des gros bras, des flingues et de la torture amènent forcément au versement de quelques litres de sang. Voilà le programme de cette chevauchée fantastique auprès de Ged, homme de main couillu accompagné de sa fille non moins couillu Jada.



En postface, on comprend que l'écriture de ce roman s'est faite à la façon cadavre exquis, les deux auteurs Caryl Ferey et Tim Willocks se relayant dans l'écriture, chapitre après chapitre. Le rythme est frénétique, la violence versée à grande louche, que cela mette le lecteur mal à l'aise ou pas… Mais pas le temps de rebrousser chemin que les auteurs envoient déjà le bouquet final.



Les romans de voyous qui se butent entre eux n'est pas franchement ma tasse de thé (je préfère les sérial killer) et je n'ai donc pas vécu un immense kiff de lecture. Mais on ne peut pas nier l'efficacité de ce duo dans ce genre. Pour ceux qui aiment ça, foncez!


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Okavango

Caryl Férey nous amène cette fois-ci dans une réserve à la frontière namibienne, le Wild Bunch, propriété d'un certain John Latham. Celui-ci, personnage énigmatique qui sera au coeur du roman, a débarqué des décennies plus tôt sans qu'on ne sache rien de son passé, et est connu pour s'être enrichi grâce à la mine qu'il a découverte et exploité.

Face à lui, Solanah Betwase, femme de forte corpulence, ranger qui a vu de nombreux cadavres d'animaux mutilés par les braconniers du coin, mais enquête aujourd'hui pour celui d'un jeune homme retrouvé mort dans la réserve.

Bien sûr, Caryl Férey, comme à son habitude, plonge l'intrigue dans un contexte social et politique violent, celui d'un pays indépendant depuis peu après des années de domination coloniale allemande, d'Apartheid et de guerres civiles, et en parallèle, du braconnage intensif qui continue de sévir dans cette partie du continent.

En parallèle, quelques instants de beauté surgissent du roman, des ciels flamboyants, les animaux sauvages aperçus fugitivement grâce aux caméras de contrôle, et la cohabitation de Latham avec les San, un clan de Namibie avec lequel il partage sa propriété.

Je ne saurais trop dire pourquoi, mais je me suis sentie moins investie par l'intrigue de ce dernier roman que j'attendais de lire, pourtant, avec impatience; cette difficulté que j'ai eu tient sans doute aux personnages qui ne m'ont pas particulièrement touchés, à part le jeune couple que forment le ranger Seth et la San, Priti.

Le rythme était un poil trop mou à mon goût, manquant un petit peu de conviction: mais c'est mon ressenti personnel et ceci parce que je le compare aux précédents, que j'avais adorés.



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Lëd

Vraiment dommage ce livre, comme un grand brouillon qu'il aurait fallu complètement réécrire. Quelques personnages très attachants qu'il aurait fallu développer et des tas de personnages dispensables,beaucoup trop long, plein de clichés, des scènes pas du tout crédibles, des répétitions... ,ça se veut réaliste, mais c'est très granguignolesque. Quelqu'un l'a relu avant de le publier ?
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Okavango

Si vous aimez les animaux sauvages, si vous aimez l'Afrique, ce livre est incontournable ! Bien au-delà de l'intrigue policière, c'est la description du trafic lamentable des animaux sauvages, pour le profit et du plaisir de quelques ultra-riches ; c'est aussi une fable écologique évidente. Les humains ont besoin de la faune sauvage. Et feraient bien de prendre modèle sur les comportements des animaux.

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Paz

La Colombie et les FARC en toile de fond, tout un pan de l'histoire de ce pays dont on connaît finalement assez peu de choses.

Des personnages comme l'auteur sait si bien les dessiner. Des hommes fragiles et pourtant survivants, dont la vie a broyé toute sensibilité ou presque.

L'apparition de cadavres mis en scène va réactiver les souvenirs traumatiques de la Violencia, conflit armé qui a duré 50 ans et qui a laissé ses séquelles. Corps démembrés, jetés par avion... L'inspecteur Laudaro mène l'enquête. Il fait appel à son frère, Angel, renié pour avoir rejoint les révolutionnaires et œuvré contre le gouvernement et donc son père.

Cette histoire retrace la haine entre deux frères séparés par des secrets de famille. Peut-être est-ce là l'occasion d'enterrer la hache de guerre?

On en ressort ébranlé par cette violence pourtant réelle voire atténuée de l'histoire colombienne et par la psychologie des personnages.



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Mapuche

Quand Paula contacte Jana pour retrouver Luz, qui a mystérieusement disparu, elles n'imaginent pas ce qui va finalement émerger...

Se basant sur une partie de l'histoire d'Argentine, Caryl FEREY fait ressurgir les dossiers des enfants disparus pendant la dictature en nous faisant découvrir "Les mères de la place de mai" qui se sont opposées pacifiquement au régime et qui se sont battues pour dénoncer les disparitions forcées et les opposants politiques. Ainsi, le détective Rubén CALDERON, lui même rescapé et défendant leur cause, se retrouve à enquêter sur la disparition d'une jeune femme. Son chemin croise celui de Jana, jeune Mapuche ayant fuit son peuple pour rejoindre Buenos Aires et exercer son art. A deux, ils remontent la trace de ses disparus, comptant bien leur rendre justice.

Bien que j'aime toujours autant découvrir une facette de l'histoire d'un nouveau pays, ici l'Argentine, j'ai trouvé les personnages moins profonds que lors de mes précédentes lectures, même si la violence et la noirceur font toujours parties des ces êtres brisés par la vie. J'ai eu du mal à suivre les personnages, n'arrivant pas à m'imprégner de l'environnement.
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Crimes de sang-froid 2019

Un recueil de 11 nouvelles d'une quinzaine de pages chacune. Pour la plupart des nouvelles j'étais en terrain inconnu {seul 3 auteurs me sont familiers}. Et ce fût une belle surprise ! Hormis une seule nouvelle avec laquelle je n'ai pas accrochée, j'ai adoré toutes les autres. Une très belle découverte pour chaque texte et parfois même un réel coup de cœur pour la plume ou la construction du texte. J'apprécie que peu les nouvelles en règle générale car bien souvent c'est court et frustrant mais d'un autre côté ça permet de découvrir de nouvelle plume. Ce qui a été le cas pour celui-ci. Un très beau recueil de nouvelles que je vous conseille vivement !
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Sangoma : Les damnés de Cape Town (BD)

(EL971) Caryl Ferey sait emporter ses lecteurs dans des polars pleins de suspense, cela réussit une nouvelle fois. Cependant, je ne pense pas que cette BD soit vraiment adaptée pour BD Z'Iles : un peu trop long, des éléments sur le contexte en Afrique du Sud nécessaires pour bien tout comprendre, et surtout la BD date de 2021... Donc, NON pour le prix BD Z'Iles.

(LX971) - Une lecture vraiment décevante tant j'attendais mieux des deux auteurs. Je n'ai jamais réussi à croire à cette histoire tant les situtations et les personnages frôlent à mes yeux la caricature. Non pour le Prix BDz'îles.
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Le Steve McQueen

Deux énormes plumes: Caryl Ferez et Tim Willocks se répondent chapitre par chapitre dans une écriture jubilatoire. 24 heures de la vie d'un ancien de la légion à la recherche de diamants, poursuivi entre Manchester et Lyon par une bande de gangsters un peu demeurés mais tellement drôles, .

Un autre légionnaire, qui se trimablle nu ou en robe dans le roman et qui ne laisse pas son assiette quand il faut être méchant et taper un peu plus fort que l'adversaire tant verbalement qu'avec les poings.

Et deux personnages féminins dont l'une que nous aurons aimé mieux connaitre "Mam" et sa petite fille Jada.

Beaucoup de morts, beaucoup de folie, beaucoup de dialogues ciselés comme on aime pour un roman court, bien trop court que j'ai dévoré en 2 heures.

Revenez pour écrire un grand roman entre Lyon et Manchester.

Revenez avec ces 4 personnages pour une nouvelle aventure

Revenez pour redécouvrir ces dialogues et cet argot mancunien.

Oui revenez pour nous faire encore plaisir.
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Le Steve McQueen

Ce bouquin écrit à quatre mains, issue d’une idée émise par le du quai du polar, est un thriller Franco-britannique.

Les auteurs associés, Willocks et Ferey ont écrient les chapitres en alternance, impairs pour l’anglais, et pairs pour le français.



L’ensemble relate une sorte de chasse à l’homme survenue à la suite d’un braquage, et c’est Ged Mackie, personnage principal et ex légionnaire, qui en fait les frais. Evidemment, l’énergumène expérimenté, exempt de toute peur, pro de la gâchette et des armes blanches, ne va pas se laisser faire.

S’en suivra donc un périple ensanglanté qui débutera à Manchester et se poursuivra en France jusqu’à Lyon.



Rien qui n’a vraiment su m’exalter en fait, si ce n’ai un titre aguicheur accompagné de cette magnifique couverture et l’espoir de passer un bon moment grâce à ces deux ténors de l’écriture. Malheureusement dès l’introduction, le soufflé retombe, j’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire, les premiers chapitres au rythme saccadé sont à la limite de la compréhension lors de la première lecture, j’ai du revenir dessus à la fin, une fois que j’ai eu tous les éléments pour bien les comprendre.



l’histoire est menée tambour battant, ça pétarade dans tous les coins mais rien qui n’ait réussi à me transcender, pas vraiment de suspense, pas vraiment d’intrigue, juste de l’hémoglobine tout azimuts avec certains passages qui pourraient faire sourire tellement l’ensemble est téléphoné.

On s’emmêle même parfois les pinceaux dans l’histoire, mais bon, dans le carnage général, la finalité reste la même.

Et le Steve Mc Queen, la dedans, juste une relique pour laquelle on aurait aimé qu’il y ait plus de sens.



Une chance, l’ouvrage se lit rapidement mais franchement je m’attendais à nettement mieux de la collaboration de ces deux pointures de l’écriture





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Le Steve McQueen

Un petit bonbon acidulé ce roman !



Ce petit livre au look sympa et de belle qualité papier attire l'oeil et les mains comme un aimant. Encore une couverture qui ne m'a pas laissée insensible ! Et l'image colle avec l'histoire. Quant au titre : aussi. Mais n'allez surtout pas croire que vous trouverez le beau Steve dans les pages de ce livre. Il s'agit d'autre chose...



Deux auteurs pour ce roman. Deux cerveaux pétillants qui se sont amusés à fabriquer une histoire courte et récréative, aussi détonnante que... détonante. Ça file à toute vitesse, ça pétarade, ça mitraille sec. Les cadavres tombent comme des petits pains.



J'ai passé un très bon moment avec ce roman, j'ai découvert un tas de noms d'armes blanches et d'armes à feu (ça peut servir :-))), j'ai souri et même ri aux jeux de mots ou bons mots dont le récit est truffé, j'ai aimé les personnages y compris les plus... « Le Brochet suait de violence, un con supérieur ». J'ai même trouvé dans cette galerie colorée une Ma Dalton revisitée :) Une histoire à ne pas prendre au sérieux donc, mais qui offre tout de même 2 ou 3 petits moments suspendus, des paragraphes plus profonds qui se posent là subitement comme en surbrillance du texte ou comme des bulles de pensée. Bon j'admets, petites les bulles, mais bulles quand même !



Petite information complémentaire aux futurs lecteurs : il m'a fallu 2 chapitres pour entrer dans l'histoire et m'habituer au style saccadé. Après quelques lignes du 3e chapitre, arrivée à un stade où la déception prenait vraiment le pas sur ma lecture, j'ai décidé de reprendre depuis le début. Et là, miracle, lumière blanche au bout du tunnel... Ayant absorbé quand même les événements et les noms lors de ma 1ère lecture, j'ai de suite mis les pieds dans le plat. Un plat délicieusement épicé, dont j'aimerais un peu de rab...



« Je l'échangerais sans même y réfléchir, dit Jed (en parlant de l'otage), mais Vogel ne nous laissera jamais vivre. Il va falloir que j'utilise une nuisance extrême. »



Merci Jérôme (974JerLab34) pour cette découverte, merci également Agnès (aa67) pour ton billet qui m'a fait mettre des patins avant d'attaquer cette histoire, ce qui m'a permis de la savourer pleinement. Car moins on en attend, plus on est ouvert à la surprise !

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Le Steve McQueen

Polar à quatre mains imaginé lors du Festival Quais du Polar de Lyon.



Petit bouquin de 165 pages des éditions du Points et écrit par le Britannique Tim Willocks et le Français Caryl Férey.

Ayant apprécié Caryl Férey dans plusieurs de ses polars dont le dernier ayant pour titre Okavango et n’ayant pas encore lu ceux de Tim Willocks notés dans ma PAL, je me suis dit que ce pourrait être plaisant de le lire d’autant qu’elle est présentée comme une épopée rock et tendre. Plaisant cela l’a été mais sans plus.



L’histoire se défend d’autant qu’elle se passe sur deux continents, essentiellement entre Manchester et Lyon.

Ged Mackie, ex-soldat de la légion étrangère rentre à Manchester après vingt ans d’absence passés en France. Il avait quitté sa ville natale à 17 ans, laissant Sheryl « Mam » sa mère et Jada sa fille âgée de 21 ans. Les deux femmes qu’il retrouve vingt ans plus tard, ne sont pas faciles de caractère, c’est le moins qu’on puisse dire. Un autre personnage est très présent en fond c’est Sol, son meilleur ami, kidnappé lors de leur séjour en France.

On se ballade entre différentes situations et lieux : un braquage en Hollande commandité par Vogel, un mafieux basé à Lyon et cette titanesque ville qu’est Manchester. Lorsque que l’on sait que cette ville ne compte pas moins de 176 groupes criminels organisés, on comprend vite l’imbroglio dans lequel tout ce petit monde peut se trouver. Des morts à gogo et encore bien plus d’armes à feu et couteaux. Heureusement que le ton de dérision et de folie choisis par les auteurs fait passer cette masse de sang et de morts.



Du point de vue traduction, rien à redire. A mon sens, Benjamin Legrand a fait ce qu’il a pu pour concilier les deux écritures. L’histoire est assez louftingue et reflète les tempéraments des auteurs : une belle dose de folie comme Férey les apprécie, une température chaude dans pas mal de situations, mais aussi du charme et de la tendresse. Amitié, amour, vengeance, plusieurs thèmes sont abordés en toile de fond ; ça sauve le petit livre.
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Okavango



Encore une fois je suis bluffée par le talent de cet auteur. Après le Chili, l’Afrique du Sud, la Nouvelle Zélande (et j’en passe), Caryl Ferey entraine cette fois le lecteur dans une réserve africaine, Wild Bunch, à la frontière de la Namibie.



Une enquête prenante, un récit engagé et documenté contre le braconnage et les trafics d’animaux sauvages, des personnages forts, complexes et attachants, des paysages époustouflants, tous les ingrédients sont réunis pour plonger sans modération dans ce récit haletant.



A lire d’urgence !

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