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Citations de Catherine Meurisse (309)


Mes parents plantèrent tout ce qu’ils purent planter. La pierre se découvrit un nouvel ami : la verdure.
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Chez nous, on préfère le bois au ciment. On préfère le temporaire qui, en se renouvelant, rend vers l'éternel.
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J'ai toujours pensé qu'il y avait une proximité entre la tronçonneuse et le fusil de chasse. La façon de porter l'engin, son odeur...celle de la poudre, du gasoil, le bruit...et ce même désir de supprimer, de faire table rase.
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J'étais persuadée de ne jamais pouvoir entrer à "Charlie" avant d'avoir 35 ans, avant d'être "mûre ". Je n'étais pas pressée. Finalement, j'y ai grandi et c'est à 35 ans que j'en suis sortie mûrie d'un coup de massue par le 7 janvier.
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Du maïs bourré d'engrais !
Avant, la bouse sentait bon. Aujourd'hui elle pue la merde ! Parce que les vaches bouffent de la merde !
( p26 )
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- Avant, il y avait des haies dans toutes les campagnes. Puis le remembrement est passé par là.
- C'est quoi le roman du roman ?
- Le remembrement, c'est raser les haies pour le plaisir.
- ça sert à quoi ?
- à rendre tes parents mélancoliques. (p.27)
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Ces pubs d'hier ne nous parlent pas d'un passé à tout jamais révolu, elles nous parlent d'aujourd'hui. Les mots du publicitaire changent, pas son discours. Les techniques de communication au service du publicitaire se sont multipliées, l'objectif, lui, reste le même : persuader le con qu'il aura l'air moins con dans un "slim" plutôt que dans un "patte d'éph". (p. 7)
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La peinture, ce n'est pas copier la nature, c'est travailler avec elle !
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Baudelaire : "Delacroix est le plus suggestif de tous les peintres. Celui dont les œuvres rappellent à la mémoire des sentiments et des pensées poétiques qu'on croyait enfouis pour toujours dans la nuit du passé."
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[…] Ne cherchez pas le buzz, pensez pérenne. Évitez le confusant, soyez en phase avec le lisible. Quel que soit votre secteur d’activité, vous devez être efficaces et viser le quick-win, ne forgettez jamais ça. Il peut être impertinent de s’inspirer des tendances actuelles du’au jour d’aujourd’hui pour se démarquer de la concurrence. Mais restez yourself, hashtaguez votre moi from schratch. La couleur est un élément hyper important. Ne mettez pas seulement en avant vos goûts personnels, focusez sur uneteinte win-win qui merge bien. Testez la valo de vos drafts auprès des jeunes loups de boîtes et pivotez si besoin. Si vous avez une contre-prop’ à m’up dater, je suis preneur. Ne soyez pas pending, soyez disruptifs. J’ai envie de dire yapuka.

[pp. 36-37, Aristote et son logos, ou plutôt… ses logos]
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Commençons par la considération des choses les plus communes, à savoir le corps que nous touchons et que nous voyons. Prenons par exemple un morceau de cire. Mais voici qu’on l’approche du feu. Ce qui y restait de sa saveur s’exhale, sa couleur change, sa figure se perd. Il devient liquide il s’échauffe, à peine peut-on le toucher. La même cire demeure-t-elle après ce changement ? Il faut avouer qu’elle demeure et personne ne peut le nier. Qu’est-ce donc que l’on connaissait en ce morceau de cire avec tant de distinction ? N’est-ce pas que j’imagine que cette cire est capable de devenir carrée et de passer du carré à la forme triangulaire ? Non, certes, ce n’est pas cela, puisque je la conçois capable de recevoir une infinité de semblables changements, et je ne saurais parcourir cette infinité par mon imagination. Par conséquent cette conception que j’ai de la cire ne s’accomplit pas par la faculté d’imaginer. Il n’y a que mon entendement seul qui la conçoive. Quelle est cette cire qui ne peut être conçue que par l’entendement ou l’esprit ? Certes, c’est la même que je vois, que je touche, que j’imagine, et la même que je connaissais dès le commencement. Mais ce qui est à remarquer, sa perception, n’est point une vision, ni un attouchement, ni une imagination, mais seulement une inspection de l’esprit, laquelle peut être imparfaite et confuse, ou bien claire et distincte… - René Descartes (1596-1650), in Méditations métaphysiques
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Quand Suzi, voisine de "Charlie", a pénétré dans la salle de rédac du journal, après le départ des tueurs et avant l'arrivée des secours, elle a cru voir "Le Radeau de la Méduse", de Géricault.
P. 125
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Qu'est-ce que "l'esprit Charlie", pour moi ? C'est rire de l'absurdité de la vie, se marrer ensemble pour n'avoir peur de rien, et surtout pas de la mort.
P. 26
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Notre humanité n'est pas séparée du monde. Chacun est tout à tour influent et responsable.
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- Je voudrais être submergée par la beauté.
- Comme Stendhal.
- Je ne me souviens plus de Stendhal.
- Lors de son voyage en Italie, en 1877, cerné par les oeuvres d'art, il a été pris de vertige. Depuis, on appelle "syndrome de Stendhal" l'évanouissement que tout un chacun peut avoir face à un déluge de beautés.
- C'est ce qu'il me faut.

p. 91
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A pousser les portes de toutes les églises de la ville, on deviendrait presque croyant.
Non, c'est sur : on est croyant. On succombe au plaisir de croire à la beauté.
C'est d'ailleurs pourquoi, dans les églises, j'allume toujours un cierge.
Mais sans jamais le payer.
La beauté, ça ne s'achète pas.
Et puis comme ça je garde de la monnaie pour une glace.
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D’habitude, quand je pense à Proust, mon épiderme, ma tête et mon cœur réagissent, je pars illico en voyage dans son œuvre et en moi-même. Car être lecteur de Proust, c’est être lecteur de soi, du plus profond de soi.
Là, il ne se passe rien.
Je suis aussi creuse qu’une bernique, merde !
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Argenteuil, Argenteuil ! Est-ce que j'ai une gueule à aller tourner à Argenteuil ?
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Émile Zola : "Il est impossible que Manet n'ait pas son jour de triomphe, et qu'il n'écrase pas la médiocre. Les grands tempéraments seuls dominent les âges.
Manet s'attaque directement à la nature, remet l'art en question, cherche à créer de lui-même et à ne rien cacher de sa personnalité : c'est là son génie."
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Émile Zola : "Je rirai comme ces cuistres le jour où ils achèteront mes romans par milliers sans se rendre compte qu'ils sont dedans."
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