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Critiques de Chaïm Potok (124)
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L'élu

"L'élu" est un livre que j'ai lu il y a bien des années mais qui mavait bouleversée à l'époque. Je retiens encore une magnifique histoire d'amitié, quelques pages sur le base-ball, la vie de la communauté hassidique à Brooklyn.

J'ai eu envie de relire Chaïm Potok et je lis actuellement "Je m'appelle Asher Lev".
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L'élu

Deux adolescents dont le destin s'entrelace comme deux fils, deux pères que les idées opposent, deux influences croisées.

Il s'ensuit deux jeunes hommes qui font vivre chacun à leur manière la cohabitation entre tradition et modernité: l'un fait entrer la critique historique dans le cadre du sacré, l'autre fait entrer la pensée sacrée dans le cadre de la modernité.

J'ai toutefois regretté quelques facilités hollywoodiennes sur certaines scènes même si l'ensemble est pétri d'intelligence: ce qui devrait être profond devient alors juste plaisant.

"La promesse" qui en est la suite efface ces "errances" et développe bien plus cette profondeur, cette âpreté et répond à de nombreuses questions restées en suspens.
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Le Don d'Asher Lev

Suite des aventures d'Asher Lev. L'artiste a grandi: d'enfant, il est devenu homme; de peintre en devenir, il est accompli...

Le temps a passé, ce qui a été, n'est plus, seuls restent les souvenirs, les angoisses resurgissent et le passé refait surface.

Pour qui n'est pas familier ou intéressé par le monde juif orthodoxe américain, de nombreux passages sembleront obscurs ou inintéressants; or, à la différence du premier roman qui s'appuyait sur l'art, l'essentiel de cette suite relate des évènements peu liés à cela.

M'a un peu laissé sur ma faim. Mais à lire, par curiosité si vous avez aimé le premier.
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Je m'appelle Asher Lev

A lire. L'émergence du don artistique au sein d'une famille à laquelle ces considérations sont étrangères. Ici, la famille est juive orthodoxe, c'est dire le jeune héros est freiné, mais cet aspect ne doit pas être un carcan vous faisant renoncer à ce très joli roman.

Une révélation à l'époque où je l'ai lu; à présent, un souvenir tendre et fondateur.
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La Promesse

Exigeant psychologiquement, ce roman-suite de "l'élu" entraîne à la frontière entre intelligence et folie, foi et raison, critique et humilité.
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L'élu

Rares sont les romans qui laissent le cœur et l’esprit dans un tel état !



Ce roman nourrit le lecteur de culture, d’intelligence, de générosité. C’est une pure merveille.



Deux jeunes gens se rencontrent à l’occasion d’un match de base-ball (on lit ce passage comme s’il se vivait devant nos yeux), l’un est issu d’une famille juive hassidique, il est fils de tzaddik (plus qu’un rabbin, un chef spirituel) et l’autre, qui a perdu sa mère, vit avec son père dans la tradition juive mais il est plus ouvert à la modernité, plus tolérant et il sera un fervent adepte du sionisme. L’élu est le fils du tzaddik qui doit lui succéder un jour, mais voilà, ses lectures vont l’emmener sur un tout autre chemin…



J’ai pris un grand plaisir à assister à des batailles d’interprétations du Talmud, j’ai appris un tas de choses sur l’histoire des Juifs, sur leur religion, sur la création de l’Etat Juif, sur la différence entre les hassidiques et les sionistes… mais pas seulement… ce roman est aussi une réflexion intelligente et sensible sur le sens de la vie, sur l’amitié, sur l’amour paternel et filial, sur l’éducation.



Chaïm Potok a la qualité rare de savoir raconter des histoires, même si ces histoires sont très éloignées de notre quotidien. On entre dans un monde inconnu (la communauté juive de New-York pendant la seconde guerre mondiale jusqu’à la création de l’Etat d’Israël) avec une facilité déconcertante. Je n’avais aucune envie de quitter ce livre, c’est pourquoi j’ai pris le temps de le savourer, j’en ai même ralenti la lecture.



Et cerise sur le gâteau : des dernières pages du livre se dégage une telle émotion que j’en ai versé des larmes.
Lien : http://krol-franca.over-blog..
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L'élu

Merci au blog « critiques futiles » que j’ai découvert à propos de « La maison au citronnier ». J’y ai trouvé cette recommandation de lecture et j’ai été complètement prise par ce récit.

Chaïm Potok possède un talent de romancier extraordinaire : « L’élu » commence par une partie de base-ball, je ne connais pas de sport qui m’ennuie plus que le base-ball, de plus je trouve que, souvent, les romanciers peinent dans les descriptions sportives. Je serais bien étonnée qu’un lecteur puisse s’arrêter avant la fin de la partie, en tout cas moi, j’ai lu les cinquante premières pages d’une traite.

C’est avec le même talent que Chaïm Potok nous fait renter dans le monde étrange des Hassidiques, et autres communautés juives new yorkaises.

Tous les problèmes posés aux juifs lors de la découverte de la Shoa sont finement analysés. (Ça tombait bien pour moi de lire ce livre après « La maison au Citronnier »)

Le thème principal du roman, c’est l’affirmation de la personnalité d’un adolescent surdoué. Il était prédestiné à suivre les traces de son père et devenir rabbin, pourra t-il grâce à ses études et la liberté que lui donne la pratique de son sens critique échapper à ce destin qui l’étouffe ?

C’est un combat douloureux pour Daniel qui sent peser sur ses épaules tout le poids d’une tradition millénaire faite d’études, de souffrances et d’amour.

L’amitié des deux jeunes garçons et la confrontation de deux types d’éducation permettra à chacun d’entre eux, finalement de se réaliser.

Ce livre est aussi un chant d’amour filial, même quand un père ne s’exprime que par le silence, les fils se savent aimer et admirer par leur père ce qui leur donne une force peu commune pour affronter le monde.

Les femmes sont complètement absentes de ce roman, c’est vraiment dommage et peu conforme à ce qu’on sait de l’importance de la mère dans la communauté juive.

Je ne sais pas si ce roman reflète encore la réalité des écoles juives, mais j’ai vraiment été étonnée de découvrir avec quelle joie, voir quelle ivresse, les adolescents se plongeaient dans l’étude de textes plus compliqués les uns que les autres, je ne retrouve pas les adolescents d’aujourd’hui que je connais. Autre époque et autres mœurs !




Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Je m'appelle Asher Lev

Un véritable "Tunirapatecoucher" (Page-turner en anglais). Je me suis prise de compassion pour ce petit garçon qui ne peut pas s'empêcher de dessiner, et que son père, décidément, ne comprend pas.



Un fossé se creuse entre père et fils que la mère tente de combler. Un roman sur la difficile relation père/fils, quand le père est un grand religieux, et le fils un artiste.



Un très beau roman sur l'art également, et comment le peintre est celui qui a "l'oeil", mais qui est aussi l'héritier d'une tradition ; même si cette tradition n'est pas de la même religion que lui.



Un roman sur la communauté juive hassidique et son engagement pendant la guerre froide pour faire sortir les Juifs d'URSS.



Un roman, enfin, sur la relation maître-élève, et comment l'élève finira par dépasser son maître tout en restant lui-même.



Un roman dense mais facile à lire.



Les images que je retiendrai :



Celle de la chambre d'Asher chez ses parents, remplie de dessins sur les murs et du sol au plafond.



Mais aussi celle du désaroi du père qui ne comprend pas son fils et ne rentre plus dans sa chambre.
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Je suis l'argile

Nous sommes en Corée,en 1956, pendant la guerre. Les villageois sont en plein exode vers la Corée du Sud, fuyant les combats et les chinois tandis que les américains sont venus sauver les coréens de la menace communiste.

Parmi les fuyards, un vieil homme et sa femme. Ils suivent le flot des réfugiés. Se jetant dans un fossé pour éviter une colonne de tanks américains, ils y découvrent un jeune garçon inconscient, blessé d'un éclat d'obus dans la poitrine. Malgré les réticences du vieux d'avoir une bouche à nourrir en plus, la femme le prend avec elle et cherche à le sauver malgré une mort quasi certaine.

Nous allons alors suivre ce trio sur les routes et découvrir les liens qui vont se tisser entre les uns et les autres.



Après "La route", me voici encore dans un thème de violence et de filiation.

L'auteur, juif américain, a servi l'armée américaine en tant qu'aumonier. Il s'est parfaitement fondu dans la peau d'un coréen et sa description de la guerre est très réaliste.

Il décrit par ailleurs le sauvetage américain comme une agression : collines arrasées, tombes déplacées, dépouillement des refugiés, invasion de baraquements et de perversion mercantile (marché noir, prostitution). Bref leur intervention est loin d'être anodine.



Pourtant cette guerre pourrait être n'importe laquelle. Et le principal est ailleurs.

Le vieil homme est rempli de honte et de rancoeur de n'avoir jamais eu d'enfant et en rend sa femme responsable. Il la traite d'ailleurs avec peu d'égards et la considère comme "remplaçable" à la différence d'un fils qui doit honorer la tombe de ses parents. Il refuse de garder l'enfant, poid mort qui n'est pas de son sang. Sa femme, au contraire, n'est qu'amour et voit dans ce jeune garçon, un fils que Dieu lui offre. Entre ces deux-là, une bataille s'engage. Pourtant petit à petit, le vieil homme ressent des sentiments contradictoires envers le garçon.



Ici, l'auteur pose la question de la transmission et de la filiation, très importante pour un coréen. Adopter cet enfant, c'est aussi adopter ses ancêtres. et ce n'est pas évident quand ils ne sont pas de même sang.

Le garçon cherche lui aussi à retrouver l'esprit des membres de sa famille, complètement décimée. Et c'est en honorant les morts de sa nouvelle famille et en y englobant les siens qu'il trouvera la paix.



Potok nous montre qu'il y a toujours une place pour l'amour, même sur une terre en pleine souffrance.


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L'élu

Il est difficile, voir délicat de conseiller un livre ; surtout à quelqu’un que l’on ne connaît pas, ou pas bien. Et pour cela je remercie Madame Boukhobza de m’avoir parlé de ce livre et de m’en conseiller la lecture. Sans cela, je serais sans aucun doute passée à côté d’une petite pépite. D’autant plus que j’ai eu entre les mains une vieille édition, aux feuilles jaunies par le temps, et à l’odeur si caractéristique du vieux papier.



Nous sommes à New-York, et plus précisément dans Brooklyn, à la veille du débarquement allié en Europe de l’ouest. Tout commence dans la férocité d’un match de base-ball, magistralement raconté (au point de le rendre passionnant) au cours du quel s’affrontent deux équipes aux conceptions religieuses radicalement différentes.

De cet affrontement, va naître une amitié solide entre Reuven, d’éducation ouverte sur le monde, et Danny, d’éducation très repliée sur la communauté à laquelle sa famille appartient. Rien ne les unit, ni leur passé ni leur avenir plus ou moins tracé pour eux, et pourtant………

Cette amitié, permettra à chacun de trouver sa voie, permettra à chacun de s’émanciper de son milieu. Chacun, apprendra de l’autre, se nourrira de l’autre, fera un pas vers l’autre en dépit des oppositions parfois radicales de leurs pères respectifs.

Bien que le narrateur soit Reuven, sont point de vue n’en sera pas privilégié pour autant.



De père, il sera beaucoup question dans cette fabuleuse histoire. La transmission que chacun des pères fera à leur fils, est une chose ; ce qu’ils en retiendront, et ce qu’ils en feront sera autre. Chacun prends sa part, et fera sa propre expérience

La relation au père est très forte dans chacune des deux familles. Il est très peu question de la mère : Reuven a perdu la sienne très tôt, celle de Danny est très effacée. Cela m’a surprise, dans la mesure où la judéité est transmise par la mère.



Bien que très présente, la question religieuse n’est pas étouffante. A bien des égards, j’ai appris sur les pratiques, les conceptions de la judéité, les conséquences qu’ont eu sur cette dernière, la seconde guerre mondiale.


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Chronique de la famille Slepak

"De manifestations en jugements, d'incarcérations en exils, Volodia Slepak et son épouse Macha auront été pendant dix-huit ans le fer de lance de la dissidence juive soviétique. Comment les hommes peuvent-ils accepter de voir leur vie basculer dans la précarité, la terreur quotidienne, la captivité, pour affirmer une identité qu'ils savent incompatible avec l'univers dont ils sont prisonniers ? C'est l'une des nombreuses énigmes que pose ce magnifique roman. Chroniques de la famille Slepak est la réédition du roman traduit une première fois en France sous le titre Les Portes de novembre. Traduit de l'anglais (Etats-Unis). Du même auteur : Je m'appelle Asher Lev ; L'Elu ; La Promesse."
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Je m'appelle Asher Lev

L'éducation d'un jeune peintre dans le Brooklyn des années 1950..Le héros vit dans un milieu très religieux (hassidique) à Brooklyn. Très jeune, il manifeste de grands dons pour le dessin, ce qui n'est pas du goût de son père, qui a peur de le voir s'éloigner de la tradition religieuse. Après bien des conflits, l'éducation d'Asher est confiée à un célèbre peintre. Un roman captivant sur la vocation artistique et les déchirements qu'elle peut susciter..
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Le Don d'Asher Lev

Un très bon roman mais cette suite n'a ni la force ni la grandeur de Je m'appelle Asher Lev
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Le Don d'Asher Lev

La suite de "Je m'appelle Asher Lev". Tout aussi bouleversant et enrichissant. Une très grande œuvre.
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Je m'appelle Asher Lev

Un voyage fabuleux dans la tête d'un enfant de la communauté Hassidique de Brooklyn à New-York. Possédant un don inouï pour la peinture et désirant vivre cette passion, il contrevient aux règles de sa communauté dont son père est l'un des principaux responsable. Un livre riche, puissant, en forme d'ouverture vers les autres.
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Je m'appelle Asher Lev

livre intemporel et universel sur les choix de vie sur fond de communautarisme, de religion et de passion artistique...Passionnant !!
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L'élu

souvenir assez lointain - mais j'avoue que pour moi qui suis assez satisfaite d'être orpheline de Dieu, l'intérêt était plutôt sociologique.

Un beau livre cependant
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Le docteur Rubinov

Fin de lecture hier soir...



Un roman impressionnant !



Je ne peux m'empêcher de songer à "la mort est mon métier" de Robert Merle, et aux "bienveillantes" de Jonathan Littell...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Le docteur Rubinov

"1917, le docteur Pavel Rubinov soigne un jeune officier de l'armée rouge gravement blessé au combat..."
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Roi du ciel

aïe aïe aïe!!!! Brian, 9 ans, se rend compte qu'il a le vertige en allant visiter la statue de la liberté...dommage, il veut devenir pilote! Mais son oncle lui paye un tour de planeur et, trop génial, le vertige passe!



C'est nul et même pas bien écrit...
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