AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Charles Bertin (70)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Petite Dame en son jardin de Bruges

Ce livre, je l'ai lu en prenant mon temps. Il est merveilleusement bien ecrit, on vit avec ce couple extraordinaire fait de cette merveilleuse grand-mère et de son petit-fils, on ressent tout l'amour de ce petit-fils envers sa grand-mère, on partage leurs petits rituels. C'est l'histoire de Charles et de Therèse-Augustine, de leur complicité, mais c'est aussi la mienne, de ma complicité avec mes grands-parents, de mon enfance, de ces moments de joie, qui sont maintenant des souvenirs en forme de trésors. Je n'ai pu lire ce livre sans penser à eux, à imaginer la maison de Therèse-Augustine avec les images de la maison de mes grands-parents, je n'ai pas pu refermer ce livre sans pleurer. Ce livre m'a trouvé, un an après la mort de ma grand-mère chérie. Ce livre m'a permis de me souvenir, de continuer mon deuil. Charles Bertin et moi-même avons eu de la chance d'avoir été si aimé par nos grands-mères.

A lire absolument
Commenter  J’apprécie          72
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Petit roman autobiographique de l'auteur, qui nous conte ses souvenirs d'enfance, ses étés passés en compagnie de sa grand-mère.

Style classique, très beau, le français y est mis à l'honneur, on dirait une longue dictée d'un bon professeur de français. Ce n'est pas monnaie courante, à l'heure actuelle, de lire de jolies phrases structurées et parfaites grammaticalement parlant.

Sur le fond, je n'ai pas su entrer dans ce monde très personnel et intime. Pour moi, c'est un très bel hommage d'un petit-fils à sa grand-mère, mais cela reste plus du récit familial à se transmettre entre générations, qu'un texte grand public.

L'amour, le respect, la reconnaissance se retrouvent dans chaque page, ainsi qu'une passion pour la ville de Bruges, mais tout est trop plein de bons sentiments pour m'avoir bouleversée.

Et pourtant j'aurais vraiment voulu sentit mon coeur remuer au rythme de ce phrasé d'un autre temps...
Commenter  J’apprécie          270
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Dans ce bouquin écorné sur une table de la bibliothèque provinciale, on avait inséré le flyer des cafés littéraires de l'année, dont le prochain, en août, a pour thème la littérature belge. Je ne connaissais pas ce titre ni cet auteur du Hainaut, Charles Bertin, dont l'existence achoppa à notre siècle : une œuvre importante, poésie, roman, théâtre, lit-on en quatrième de couverture. Les pages ébréchées et les tranches un peu noircies témoignent d'emprunts nombreux, de là une légère aversion, car j'incline vers le papier net et neuf, mais je n'allais pas regretter l'emprunt.



"La petite dame en son jardin de Bruges" est le récit des moments heureux de l'auteur petit garçon, en vacances auprès de sa grand-mère qui habitait Bruges. Une dame adorable et enthousiaste que la vie d'alors a tenue éloignée de la culture, fille sacrifiée au profit de l'avenir des frères qui ont droit aux études, il fallait travailler à la ferme au début du siècle. Mais Thérèse-Augustine a du répondant et elle tient à donner ce qu'elle n'a pas eu à son petit-fils. Et s'il faut consulter naïvement le petit dictionnaire Larousse illustré pour savoir qui sont ces gens que montrent les tableaux du guide de Bruges, ses musées et son histoire, on le fera même en vain, car cette bonne volonté tient à présenter au garçon les recoins culturels de la ville. Et puis cette balade à bicyclette de location vers la mer, souvenir cher pour le jeune Charles qui découvre enfin le rivage qu'il tenta un jour d'apercevoir de la lucarne du grenier... Attachant récit qui mêle émotions poétiques et reconnaissance infinie pour celle qui, au soir de sa vie, potasse des livres :

"Elle avait laissé la porte de la cuisine entrouverte, si bien que du palier, je pouvais l'apercevoir de profil, isolée au cœur de la pièce obscure sous le cône de lumière un peu rose que l'abat-jour festonné de faïence rabattait sur la table. D'instinct, elle avait retrouvé une posture d'écolière, le livre posé à plat devant elle entre ses coudes, les poings aux tempes, les pieds repliés sous la chaise. Une mèche échappée à l'ordonnance de sa coiffure pendait le long de sa joue, accentuant encore l'impression de jeunesse que dégageait son attitude. C'est à la lumière de souvenirs comme celui-là que je comprends aujourd'hui pourquoi je l'ai tant aimée".



Bien plus tard, l'auteur, en quête de l'ombre de son aïeule, retourne vers la côte belge : "j'étais en train de regagner le pays où je n'ai jamais cessé d'avoir huit ans", écrit-il. Quel(le) Belge n'a pas ce sentiment en retrouvant les arbres penchés, les dunes et les brises salées de la mer du Nord ?



On n'écrit plus guère comme Charles Bertin. C'est beaucoup de chance de tomber sur de telles pages où les subjonctifs affichent sans retenue leur distinction : "Il n'était jusqu'au ton plus vif que prenait la lumière devant l'approche étincelante des eaux qui n'achevât de me persuader que je ne pourrais résister bien longtemps à la tentation de me jeter à mon tour dans la fête urgente qui était en train de se dérouler sous mon regard.". Plongeons-y alors sans affectation ni peur du ridicule, la lecture est si bonne.



"J’ai toujours éprouvé le sentiment que le bonheur de vivre s’enrichissait d’une stimulation insolite sous son toit" : rien ne fut plus vrai que dans cette maison, quand à la fin du jour, ils goûtaient tous deux paisiblement le dernier soleil sur les fleurs, une bouteille de grenadine sur la table, lui sur un petit banc, la vieille dame avec un tricot dans une berceuse en bois de frêne dont elle aimait le balancement.


Lien : https://christianwery.blogsp..
Commenter  J’apprécie          101
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Il y a des livres comme ça, qui ne paie pas de mine, mais qui, mine de rien, sans faire de bruit, poursuit son petit bonhomme de chemin au fil du temps. « La petite dame en son jardin de Bruges » fait partie de ceux-ci.



Un petit-fils, l’auteur en l’occurrence, raconte les merveilleux, magiques, malicieux, inoubliables moments passés auprès de sa grand-mère, qu’il n’oubliera jamais, et où il a vécu les plus beaux jours de sa vie.



Je l’avais repéré sur Babelio, il y a de cela quelque temps déjà, régulièrement il réapparaissait par une critique d’un ou une Baleliote qui venait de le lire. Il m’obsédait, et enfin, j’ai cédé à la tentation et vous m’en voyez ravi.



L’auteur rend un très bel hommage à Thérèse-Augustine, sa grand-mère. Espérons vivement que sa mémoire continue de briller pour nous, comme elle a brillé pour Charles BERTIN.



Je lui souhaite, à ce petit livre qui ne paie pas de mine, de continuer longtemps son petit bonhomme de chemin… pourquoi pas jusqu’à chez vous ?
Commenter  J’apprécie          384
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Les souvenirs d’enfance ont toujours un goût particulier, qu’il soit amer ou plein de miel.

Charles Bertin nous en fait une tendre démonstration dans ce petit livre tout entier dédié à sa grand-mère chez qui il s’est rendu entre 6 et 10 ans pendant les grandes vacances.





C’était à Bruges, cette ville fantastique, pleine d’histoire et d’art.

Alors là, me direz-vous, quoi de mieux !

En effet, ses vacances se déroulaient chaque fois sur le mode du rêve, guidées par une grand-mère fantasque et aimante, à travers les promenades dans les rues, les visites des musées et la découverte de l’architecture, de la peinture et de l’histoire, les escapades à la mer toute proche, les lectures partagées. Mais cet enfant aimait aussi la solitude, et sa grand-mère le laissait profiter de ces moments passés avec lui-même, que ce soit dans le grenier aux trésors d’où les lucarnes permettaient de voir les églises de Bruges ou de rêver à la mer, ou dans l’allée secrète et ombragée près de la maison, lieu de toutes les aventures nourries par les lectures.





La complicité magique créée entre eux se lit avec émerveillement, même si Charles Bertin adopte à quelques reprises un style un peu trop recherché mais malgré tout poétique et plein d’émotions.





Ce livre m’a touchée particulièrement, car il me rappelle tout l’amour que j’éprouvais pour ma grand-mère, et je pourrais faire mienne la prière que l’auteur lui adresse :

« Vous m’avez appris lorsque j’étais enfant qu’il fallait fermer les yeux et serrer les poings de toute son âme quand on désirait quelque chose avec intensité. J’ai fermé les yeux et je serre les poings avec tant de force que j’en ai mal aux jointures.

O ma petite dame, ô mon petit cœur, quand me ferez-vous le signe que j’attends ? »

Commenter  J’apprécie          7912
Les jardins du désert

Le pouvoir empêche-t-il d’être heureux ?

Le pouvoir préserve-t-il du malheur ?

C’est ce que se demande le narrateur, qui est le « Très Saint », le chef suprême de la seule communauté survivante au cataclysme appelé « Le Grand Eclair » ayant causé la mort de l’humanité.





Nous sommes sur une petite île manifestement dans la Méditerranée, où l’on parle un langage qui me fait penser à l’espagnol et au catalan (les noms propres revêtent tous cette sonorité du soleil).

Ce sont les religieux qui ont été investis du pouvoir par les habitants de l’île voici un peu plus de cent ans, et l’autorité absolue est entre les mains d’un seul.

Ce patriarche gouverne dans la solitude. Il doit faire face à une calamité : la canicule qui sévit depuis de nombreux mois et qui provoque moult incendies. L’atmosphère est lourde, les habitants de l’île n’en peuvent plus. Les candidats à la succession du « Très Saint » commencent à s’agiter...





Ce roman est un roman d’introspection. Cet homme âgé, seul, s’interroge sur le bonheur. Sur le pouvoir. Sur l’enfance. Sur la vieillesse. Sur la liberté. Sur la responsabilité. Sur les femmes, aussi.

Cette plongée dans l’intime et en même temps l’histoire de l’humanité revêt une forme très poétique et est semée de descriptions de la nature et des hommes toutes plus évocatrices les unes que les autres. Quel style flamboyant ! Visuel ! Transcendant !





Charles Bertin est un romancier et poète belge né en 1919 et mort en 2002. Il est le neveu de l'écrivain Charles Plisnier dont il aimait citer cette phrase : « Pour écrire, comme pour vivre, il faut d'abord beaucoup d'amour... ». Je peux vous assurer que cet auteur de « La petite dame en son jardin de Bruges » chroniqué il y a peu sur Babelio, est rempli d’amour.

Amour de l’Homme, non dénué de lucidité.

Amour de l’écriture. Amour de la lecture. Amour de la transmission.

C’est ce dont nous avons besoin : Charles Bertin est un passeur d’humanité.

Commenter  J’apprécie          5215
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Lors des vacances chez sa grand-mère, Thérèse-Augustine qui, soumise aux durs travaux agricoles, n'a pas eu la chance de fréquenter l'école bien longtemps, ils associent leurs ignorances, leur curiosité, reconstituent dans le jardin les scènes de batailles inspirées des pages couleur du petit Larousse, achètent un guide touristique et découvrent Bruges ou, inspirée par le 'rayon vert' de Jules Verne s'en vont à vélo au crépuscule sur les hautes dunes vérifier la couleur du dernier rayon de soleil sur la mer.



La prose délicieuse de Charles Bertin, longues grappes de fleurs rares et délicates, raconte avec candeur toute la tendresse et la complicité de ces éblouissants instants.

Commenter  J’apprécie          382
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Bruges...

Ses dentelles, son beguinnage, son beffroi, ses canaux qui lui valent le surnom de "Venise du Nord".

Berceau des plus grands peintres flamands, elle est également un fleuron de l'art gothique.

C'est aussi la ville des amoureux et, même si l'on peut déplorer la trop grande affluence touristique dont elle est victime, il est difficile de résister à son charme intemporel.



Charles Bertin en fit l'expérience qui, enfant, passa quelques mois de vacances d'été chez sa grand-mère, Thérèse-Augustine.



Un demi-siècle après son décès, il se réveille un matin avec l'urgence du souvenir qu'il va nous faire partager pendant cent-soixante pages de pur bonheur.



Thérèse-Augustine fait de son petit-fils le dépositaire de ses rêves et, chaque fin d'après-midi, assise entre les capucines du perron de sa petite maison, elle lui raconte son enfance.

Une merveilleuse connivence, faite de respect et d'amour, s'installe entre eux.

Ensemble, ils parcourent les rues de Bruges, un petit guide touristique à la main, à la découverte de l'histoire de la ville, ou s'échappent à bicyclettes pour aller voir la mer et s'imprégner de l'ambiance de la plage.



Se moquera-t-on de moi si j'avoue aimer faire à haute voix ce genre de lecture ?...

Il me semble impossible de goûter autrement un texte aussi beau, aussi poétique.

Il faut que je mâche les mots, que je m'en délecte pour m'en imprégner totalement.

Il faut que je les entende vibrer doucement à mon oreille pour les laisser longtemps résonner dans mon âme.





Un délicieux moment de lecture tout en émotion et un très beau portrait de grand-mère.



Une belle ode à cette très belle ville qu'est Bruges et qui me rappelle, s'il en était besoin, que notre petit pays est riche en trésors de toutes sortes, ainsi qu'en auteurs de talent.
Commenter  J’apprécie          3627
Jadis, si je me souviens bien...

Trois nouvelles nostalgiques du passé. La prose est recherchée ( ou vieillotte) au détriment des histoires où il ne se passe pas grand-chose. 1ère : un homme regarde un couple, à moins que ce ne soit des frère et soeur. La 2ème : un groupe d'amis font une croisière en Grèce avec un capitaine atypique. La 3ème : l'auteur se raconte petit garçon.
Commenter  J’apprécie          160
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Voici un petit récit vraiment très attachant, écrit à la fin de sa vie par cet auteur belge un peu méconnu.

Charles décide de rendre visite à sa grand-mère décédée plus de 50 ans auparavant. Au cours de son voyage vers la merveilleuse ville de Bruges où habitait sa grand-mère Thèrèse-Augustine, il se remémore chaque instant de ces merveilleuses vacances d'été passées en sa compagnie. Cette dame à qui son père avait refusé toute éducation culturelle, la destinant aux travaux de la ferme, parvint à échapper à ce cercle familial pesant en se mariant et en ayant un enfant.

Grâce à son petit fils, c'est elle-même qui s'instruit au travers de lectures de livres, de visites culturelles ou d'excursions diverses. Mais elle construit aussi doucement dans l'esprit de son protégé un échafaudage de souvenirs, de senteurs, de sentiments et de perceptions subtiles qui lui apparaîtront avec force 50 ans plus tard.



Un beau livre tout en douceur qui ne manquera pas de réveiller les souvenirs des étés de notre enfance. Une écriture magnifique, un livre d'amour et de douce nostalgie. N'hésitez pas.

Commenter  J’apprécie          60
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Une écriture limpide, dans un style classique avec de très jolis imparfaits du subjonctif. Un portrait tout en délicatesse, sur les souvenirs d'enfance qui nourrissent toute une vie.
Commenter  J’apprécie          10
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Comment ne pas revivre à notre tour, certains moments passés avec nos grands-mères ? En ce qui me concerne, j'ai souvent posé le livre sur mes genoux pour m'imprégner de mes propres souvenirs avec mes grands-mères dans leur jardin respectif ou sur le perron de l'une d'elle.

Le roman de Charles Bertin relate ses souvenirs de vacances passées auprès de sa grand-mère.

L'écriture est belle, douce comme un bonbon, "un berlingot de pâte d'amandes".

Amour, tendresse, admiration font de ce roman un moment charmant pour celle ou celui qui a envie de prendre le temps de se poser et de se remémorer ou encore de vivre par procuration des petits moments de plaisirs simples mais ô combien source de bonheur.

Je quitte ce livre avec un peu de nostalgie...
Commenter  J’apprécie          414
La Petite Dame en son jardin de Bruges

C'est un joli récit que nous livre ici Charles Bertin.

C'est une rencontre, à travers ses souvenirs, par-delà la mort et l'absence, qu'il a plaisir à nous faire partager.



Les lieux, notamment le jardin de sa grand-mère, sont magnifiquement décrits. Le vocabulaire est riche et j'avoue en toute franchise avoir dû m'aider du dictionnaire pour certains mots !

Dommage que je ne connais pas du tout Bruges et ses environs, décrits avec tant d'amour, car je pense que le fait de se situer dans cette ville aurait apporté un plus au niveau de cette lecture.



L'auteur fait à sa grand-mère un hommage poignant et sincère. Cette petite dame menue, un brin extravagante parfois, nous apparaît avec sa force de caractère, ses déterminations, ses rêves et surtout avec son amour profond pour son petit-fils.

Il est bien sûr question également de la perte inéluctable de nos grands-parents. Heureusement que les souvenirs restent. Comme le souligne poétiquement Charles Bertin :

"Depuis que vous avez quitté le monde des hommes, votre mémoire a continué de briller en moi comme une petite lumière."



Je regarde le fauteuil à bascule, hérité de ma grand-mère, dans lequel elle s'asseyait toujours, comme Thérèse-Augustine, et les images de toutes les grands-mères qui ont laissé des souvenirs se superposent.

Une lecture nostalgique avec des souvenirs d'un autre temps que j'ai beaucoup appréciée.
Commenter  J’apprécie          90
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Magnifique déclaration d'amour d'un enfant pour sa grand mère!

c'est tout le quotidien des vacances chez sa grand mère que Charles va nous faire découvrir.

Les couleurs, les odeurs, les sensations résonnent avec nos propres souvenirs et nous rappellent notre propres vacances en liberté, guidées par la fantaisie d'une grand mère peu conventionnelle.

Une lecture en hypnose a faire et à refaire!
Commenter  J’apprécie          150
La Petite Dame en son jardin de Bruges

C'est dans un hamac, bercé par le chant des oiseaux que j'ai bu ce charmant récit. Qui n'a pas rêvé de passer de délicieuses vacances tel en prince dans son royaume ? Seul les doux rêveurs, les amoureux du temps perdu à s'évader dans la lecture, à savourer les histoires de nos aïeux, des jours heureux qui s'écoulent dans la douceur de l'amour d'une grand-mère, trouveront ici un nectar.



Tout comme Charles Bertin j'ai vécu ces doux moments estivaux auprès d'une grand-mère qui a su me laisser à ma rêverie enfantine tout en m'inculquant quelques apprentissages basiques, des recettes, et autres secrets qui se transmettent de génération en génération.

En lisant ce petit récit je n'ai pu que me replonger dans mes propres souvenirs, et forcément je me suis également plongée avec bonheur dans ceux de Claude Bertin. Et quel bonheur de découvrir une si jolie plume, tout en finesse et justesse, un bel équilibre entre descriptions, émotions, et récit par lui-même. Vraie et charmante lecture pour ne pas dire balade au bras de Thérèse-Augustine. C'est une grand-mère douce et aimante, qui mine de rien se démène pour faire plaisirà son petit-fils tout l'instruisant comme lui faire découvrir l'art, Bruges, le dictionnaire très connu avec sa fleur de pissenlit qui s'envole... Il y a parfois des passages qui nous font sourire de tendresse, et même de nostalgie.

Un très beau récit que je vous recommande chaudement, vous passerez une heure de lecture délicieuse, et sans doute des souvenirs qui émergeront de votre propre mémoire. C'est une lecture qui fait résonance et continuera de chanter en murmure bien après la fermeture du livre.

Une petite merveille !

Commenter  J’apprécie          173
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Charles Bertin est né en 1919.

Il a eu la chance de passer une partie de son enfance, pendant les vacances, chez sa grand-mère à Bruges.

C'est une charmante vieille dame qui lui fait passer des heures paisibles.

L'auteur nous décrit une vieille dame qui peut enfin s'adonner à la lecture, à la découverte du dictionnaire, de la peinture, à la narration de son histoire personnelle en compagnie de son petit-fils.

Elle aime aussi s'échapper de la réalité sans que personne ne s'aperçoive de sa rêverie quand elle est en société ( ce petit procédé risquerait bien de me servir ce soir: je vais essayer).

L'écriture est magnifique, les mots coulent poétiquement en distillant une ambiance très agréable.

Bien que ses souvenirs datent de la fin des années 1920, le concours de châteaux de sable auquel il a participé sur la plage de Wenduine s'organisait encore au début des années 1960 car j'y ai participé également, plus joyeusement que lui, je crois.

Je me suis donc sentie en pays de connaissance, pour la gentillesse et les histoires de la grand-mère( plus privilégiée que celle-ci dans son enfance), pour la ville de Bruges et pour la plage de Wenduine. La Belgique est un petit pays mais Charles Bertin, un fameux écrivain pour une lectrice qui aime la musique des mots.

Un livre qui fait du bien.

Commenter  J’apprécie          4811
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Par hasard, je me suis retrouvé avec ce livre qui ne correspond pas vraiment à mes lectures habituelles, qui ne m'attirait pas plus que ça et bien c'est un hasard heureux !



En effet, la Petite Dame cache bien son jeu. C'est un roman d'une grande qualité qui nous réserve quelques passages d'écriture remarquable. On peut noter aussi un style fluide et agréable. Voilà pour la forme mais le principal reste le fond.



Ce roman est l'histoire d'un petit fils et de sa grand mère. Il se dégage de ce roman un amour et une douceur particulière. Ce livre, c'est la transcription de la relation que beaucoup d'entre nous ont eu avec un parent proche ou auront rêvé d'avoir un jour. Ça touche juste et il y a un mélange de réconfort à se sentir comme ce petit garçon, et aussi une pointe d'envie.



Alors ne faites pas comme moi, ne vous fiez pas à l'apparence de ce petit roman : il y a bien plus que vous ne le pensez à l'intérieur.
Commenter  J’apprécie          91
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Un texte absolument magnifique, empreint de tendresse et de nostalgie.

L'auteur y évoque ses souvenirs d'enfance auprès de sa grand-mère adorée, principalement lors des vacances scolaires estivales.

C'est un roman très court mais dense, les mots choisis par l'auteur sont superbes et la lecture est merveilleuse de bout en bout.

Ce livre évoque la couleur particulière que prennent les souvenirs liés à l'enfance, mais aussi l'attachement sincère et les moments inoubliables passés avec un proche.

Il y a également de très belles évocations de Bruges et le texte m'a donné envie d'y retourner faire un tour.

Je conseille vivement la lecture de ce petit livre.
Commenter  J’apprécie          221
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Thérèse Augustine, c'est la petite dame, la grand mère qu'on rêve d'avoir pour venir en vacances d'été et se faire cajoler.

L'auteur Charles Bertin nous raconte justement ses souvenirs d'enfance qu'il a pu savourer chez cette grand mère qui lui a apporté énormément d'amour.

Un petit roman d'une qualité remarquable, écrit tout en finesse et délicatesse et qui nous laisse un goût de nostalgie à l'évocation de tous ces souvenirs.

J'ai eu l'impression de me retrouver dans un fauteuil, au milieu d'un grenier et à écouter cette grand mère que je n'ai pas connue et qui m'aurait raconté plein d'histoires pour me faire rêver.

Un livre qui a su me mettre en émoi jusqu'à la fin du récit.
Commenter  J’apprécie          260
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Ce roman était le second livre reçu dans feu la box littéraire Livre-moi(s). Je ne me souviens pas précisément de mes choix mais c’était tombé très très à côté. La couverture ne m’attirait pas plus que le résumé mais j’ai voulu donner une chance à ce livre et au choix des libraires.



Soyons clair, ce n’est absolument pas le genre de littérature qui me plait. Le livre est court (ouf) et bien écrit (double ouf). L’histoire peut plaire, il y a de bons éléments mais malheureusement, ça n’a rien donné avec moi.



Ce roman belge du début du XXème siècle est l’ode d’un petit-fils à sa grand-mère décédée. Il se souvient de leur vie, de leurs joies, leurs échanges, leurs partages. Hélas, je n’ai pas ressenti l’âme de cette grand-mère perdue, ni les joies partagées par le passé. Cela n’a pas réveillé mes propres souvenirs avec mes grands-mères. J’ai trouvé l’histoire plate.



Tout en n’étant absolument pas mon style, ce roman une belle poésie et plein de bons sentiments. Si vous aimez les romans dits « classiques » au style un peu pompeux et/ou les histoires familiales, allez-y.
Lien : http://www.loeildeluciole.co..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charles Bertin (246)Voir plus

Quiz Voir plus

en boucle ... avec Chopin

Chopin a composé ...

des tangos langoureux
des valses
du rap qui déchire
du twist endiablé

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Thèmes : musique , littérature , jeuxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}