Cheryl Strayed

J'ai acheté ce livre sitôt sortie de la salle de cinéma où j'étais allée voir l'adaptation qui en a été tirée, par curiosité par le vrai récit de cette femme qui a marché pendant des mois sur le Pacific Trail, seule, pour se défaire de son divorce et surmonter la mort de sa mère.

Je n'ai pas été déçue, le film est très fidèle au livre, très fort et émouvant. J'ai éprouvé beaucoup d'admiration pour Cheryl qui renoue avec la tradition du pèlerinage (sans notion religieuse toutefois ici) dans des conditions parfois épiques mais sans jamais renoncer. C'est un livre qui donne envie de se surpasser, de prendre nous aussi notre sac à dos pour renouer avec la nature, l'effort physique, la découverte de petits bonheurs simples. Une belle lecture, inspirante.

La marche est-elle une thérapie ?

Oui si l’on en croit Cheryl Strayed, qui décrit, dans ce roman autobiographique, son expérience de marche sur le Pacific Crest Trail, en solitaire, à l’âge de 26 ans.

Elle raconte comment et pourquoi elle a pris cette décision un peu folle, la préparation de cette randonnée de l’extrême, et surtout les trois mois de cette aventure, ces 1700 km de marche dans des conditions très dures.

Son corps est mis à très rude épreuve, son moral aussi. Elle est déterminée mais jusqu’où est elle prête à souffrir ?

Cheminer aux côtés de Cheryl est une belle expérience. Elle est impressionnante, porte un regard sans concession sur elle même, se découvre et apprend tellement.

A lire en montagne ou n’importe où, ça fait terriblement du bien.

Traduction Anne Guitton

Le Pacific Crest Trail est un sentier de grande randonnée qui s'étend sans interruption de la frontière mexicaine à la frontière canadienne en longeant neuf chaines de montagnes, et qui traverse des parcs naturels, des réserves protégées, des terrains fédéraux, tribaux, des déserts, des montagnes, des forêts, des fleuves et des routes nationales. Vous pensez que j'ai fait cette grande randonnée pour vous la présenter ainsi ? Non, je n'ai pas eu cette folie, mais Cheryl Stayed si. Quelques années après la mort de sa mère, de son divorce et d'une vie complètement dissolue, elle décide de faire cette randonnée pour se trouver et essayer de se sauver. Alors, je l'ai suivie, avec elle, j'ai partagé ses doutes, ses angoisses, ses peurs mais aussi ses victoires, ses émerveillements, ses rencontres. Il est difficile de résumer une telle randonnée mais une chose est sûre, c'est un immense défi qu'elle nous propose. Mais on en arrive sûrement à la même conclusion qu'elle : ouf ! C'était tellement bon de lâcher prise.



Alors en ces temps de confinement, je vous invite à aller randonner avec Cheryl, et qui sait peut-être un jour de se lancer un tel défi ?

J'ai terminé "Wild", ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de témoignage.



A 26 ans, Cheryl Strayed décide de randonner sur le Pacific Crest Trail pendant trois mois. Pour elle, c'est la seule issue possible, la dernière chance pour reprendre le contrôle de sa vie. Sa mère est décédée prématurément il y a quelques années et son mariage n'a pas résisté au choc. De plus, elle assiste au démantèlement de sa famille et un problème d'addiction s'est ajouté à la longue liste de ses soucis. Cheryl n'a jamais fait de longue randonnée, mais qu'importe. Elle a lu un guide spécialisé et acheté tout le matériel nécessaire en prenant en compte les conseils des vendeurs de REI. Ce n'est qu'en se retrouvant sur la route, en pleine nature, qu'elle réalisera à quel point elle manquait de préparation. Entre le sac qui fait la moitié de son poids, ses chaussures trop petites et sa maîtrise toute relative de la boussole, ses nerfs seront mis à rude épreuve. Mais le Pacific Crest Trail c'est aussi de belles rencontres sur le chemin, des paysages majestueux et une solitude idéale pour se "retrouver".



Cheminer sur cette longue portion du PCT avec Cheryl était très agréable. C'est une femme exceptionnelle, beaucoup d'obstacles auraient pu la faire renoncer à aller jusqu'au bout mais elle a continué tel un bulldozer. On comprend son obstination, les petits tracas logistiques pendant la randonnée sont finalement moins graves que les épreuves qu'elle a traversées les années précédentes. De temps en temps, elle nous livre ses souvenirs et ces passages peuvent être vraiment poignants. Quand on suit Cherry sur le PCT, on sent qu'on est en Amérique, il n'y a qu'à lire les descriptions de repas ! C'est fou de voir que les chips font quasiment office de féculents dans les assiettes. J'ai également pensé aux différences qui apparaîtraient si on transposait ce témoignage à l'époque actuelle. En 1995, il n'y avait ni smartphones ni GPS, et ça change beaucoup de choses quand on voyage en solo ! Quelle audace de randonner toute seule dans ces conditions !



Je ne sais si "Wild" m'aura donné l'envie de marcher à mon tour sur des chemins escarpés, mais ce témoignage m'a au moins permis de m'évader par procuration.

Récit autobiographique, Wild est l’histoire de Cheryl qui après avoir perdu sa mère, divorcée et eu quelques années difficiles jusqu’à la drogue, se lance dans une randonnée à travers les USA.



Pas habituée à ce genre d’exercice, plutôt mal préparée avec un sac à dos tellement lourd qu’elle peut à peine le porter, elle souhaite se retrouver à travers cette marche rédemptrice sur le Pacific Crest Trail. Même si ça peut avoir une image de fuite, ce n’est pas ça. Elle ne fuit pas, elle se recherche.



Wild a été un véritable coup de cœur, j’ai dévoré ce roman et je me suis attaché à Cheryl comme si j’étais avec elle sur le chemin. J’ai vraiment adoré Cheryl et j’ai trouvé évident de s’identifier à elle, de comprendre ses raisonnements. C’est un roman que j’ai trouvé beau et intense, le genre d’histoire qui me donne envie de prendre mon sac à dos et de faire comme Cheryl, un retour à la nature pour se retrouver.



Extrêmement contente de ma lecture j’ai voulu enchainer sur le film, me disant qu’avec quelques paysages, ça pouvait être vraiment sympa. Mais le film m’a beaucoup moins plu, il n’a pas l’intensité du roman et on ne perçoit pas tout le cheminement de Cheryl. Mais pour ce qui est du roman, je vous le conseille vivement, surtout si vous avez envie d’évasion et de liberté, c’est un excellent roman pour cela.


Lien : http://raconte-moi.net/2017/..

Je vous présente un livre culte pour moi : je l’ai lu plusieurs fois et cette aventure fait du bien. Aujourd’hui, je partage avec vous bien plus qu’une simple chronique.



***La marche se fait rédemption***

La première fois que j’ai lu WILD fut le début pour moi de longues marches, puis de randonnées : je suis allée de plus en plus loin, de plus en plus longtemps. Dans ce livre témoignage, Cheryl Strayed livre à ses lecteurs une véritable thérapie. Tout en parcourant les nombreux kilomètres du chemin, elle dévoile ses souffrances et revient régulièrement sur la perte soudaine de sa mère dont elle n’avait jamais fait le deuil. Peu à peu, elle s’est enfoncée dans les addictions, délaissant son mari jusqu’à réaliser qu’elle se détruit et s’interdit de vivre.



Sa randonnée représente le chemin nécessaire à la réflexion.



Bien qu’elle marche en solitaire, Cheryl découvre aussi d’autres randonneurs et autant de possibles discussions sur les raisons qui poussent ces marcheurs à prendre une pause, loin de la civilisation. Le soir, Cheryl lit et écrit – exutoire de ses pensées quotidiennes.



***Le courage d’être soi***

Bien entendu, en lisant son récit et surtout le cheminement qui l’a poussée à entreprendre ce périple, je me suis demandée pourquoi, moi aussi, j’étais si souvent sur les chemins… Elle a seulement 26 ans quand elle prend ce sac pour se rendre dans le désert des Mojaves, dans le Sud de la Californie, seule ! Et n’oubliez pas que ce n’est pas encore la folie du téléphone portable : elle est livrée à elle-même dans une région qui reçoit moins de 150 mm de précipitations par an, mais se situe à des altitudes assez élevées, comprises entre 1 000 et 2 000 mètres.

Pour une jeune femme qui n’a jamais fait ce type d’exercice, c’est une véritable épreuve.



Son récit est touchant, même dans ses plus grandes difficultés, Cheryl donne un message d’espoir à tous ceux que la vie n’a pas épargnée. J’avoue avoir relu ce livre dans une période douloureuse pour m’aider à retrouver mon propre chemin. Rien à voir avec un bouquin de développement personnel, bien au contraire : c’est la nature qui vous apporte tout le réconfort et l’amour dont vous avez besoin. J’y ai (re)trouvé de nombreuses pistes de réflexion et le courage de me relever.



Un témoignage que je recommande, une belle plume et de magnifiques paysages.
Lien : https://lescrinsdubarde.net/..

C'est parce que sa vie partait à vau l'eau qu'elle avait décidé de faire un grand périple à pied à travers les Rocheuses Américaines.

Après la mort de sa mère qui fut un traumatisme, le chemin de Cheryl s'était engagé dans un engrenage grandement chaotique du fait, entre autres, de son divorce, de l'éloignement de ses proches, de sa collection d'hommes rencontrés ici et là ou encore de sa plongée dans la cocaïne.

Cette femme, au bord du précipice, avait besoin de prendre le grand air et vivre autre chose que cette errance l'emmenant droit au mur.

D'où cette grande randonnée de 1800 kilomètres l'emmenant du désert de Mojave au fleuve Columbia, grande portion d'un sentier qu'on appelle le Pacific Crest Trail (le P.C.T.).

C'était presque un coup de tête, car elle n'y était pas préparée. Son sac à dos, qu'elle nommait Monster, faisait même peur au plus chevronné des marcheurs. Puis, les conditions météorologiques étaient passées d'un extrême à l'autre (chaleur, froid, neige...) sans parler de quelques animaux indésirables tel que le serpent à sonnette.



Par ce grand périple, Cheryl Strayed s'est forgée un mental, a voulu vivre une réelle solitude, et aussi partagé de bons moments d'échanges avec d'autres randonneurs du P.C.T.

Dévastée par la mort de sa mère et son récent divorce, la jeune Cheryl s'est égarée dans la drogue et les comportements à risques. Afin de faire le point et de retrouver un certain équilibre, elle se lance tête baissée et presque sans aucune préparation dans l'une des plus rudes randonnées des Etats-Unis : le Chemin des Crêtes du Pacifique. Long de 1700 kilomètres de la Californie à l'Oregon, il alterne déserts, forêts et montagnes. Cheryl va devoir affronter le froid, la canicule, la nature sauvage, la faim et la solitude durant 94 jours, au sein d'une nature magnifique, en faisant malgré tout de belles rencontres. Tout son parcours physique se double d'une quête spirituelle et de retours sur de cruels épisodes de son passé. Elle va énormément souffrir et s'endurcir, avant de terminer son défi plus forte que jamais. Un très beau récit de courage et de renaissance.

Ce poche de bonne taille raconte le périple de Cheryl Strayed, effectué par elle dix-sept ans plus tôt, sur le PCT (Pacific Crest Trail), un célèbre parcours allant de la frontière mexicaine à la frontière canadienne, long de 4 240 km. La jeune femme n’a aucune idée de ce qui l’attend car elle a peu étudié les livres consacrés à cette randonnée hors norme et son paquetage est bien trop lourd. Elle va d’ailleurs appeler très vite son sac à dos Monster. Pour autant, elle a acheté tout le matériel nécessaire et a prévu l’envoi de colis de ravitaillement tout du long du chemin, à quelques points d’étape. Ce n’est donc pas non plus un véritable coup de tête de sa part. Cette randonnée a été décidé alors qu’elle vient de divorcer de l’homme qu’elle avait épousé très jeune, Paul, que sa mère est morte quelques années plus tôt, et que sa vie semble au point mort. Cheryl souffre beaucoup, physiquement. Ses chaussures sont certainement trop petites et son sac à dos la blesse aux hanches à chaque pas. Pour autant, la détermination de la marcheuse force l’admiration. Elle avance, coûte que coûte, parfois seule, rarement accompagnée. Car sur les 1700 km qu’elle va effectuer, d’autres randonneurs marchent aussi, qui peuvent la dépasser, l’attendre ou tenter de la rattraper. C’est une communauté bienveillante qui va lui apporter beaucoup de chaleur sur son parcours. Pour autant, la faim est parfois là, la soif aussi, la peur à chaque rencontre de bête sauvage ou d’hommes un peu entreprenants et le manque d’argent l’inquiète souvent. J’ai adoré marcher auprès de Cheryl, réfléchir avec elle à sa vie d’avant, à ses choix, à la résilience que peut provoquer ce projet un peu fou. Tous les soirs, elle lit un roman minutieusement choisi avant son départ, avec sa lampe frontale, et brûle les pages lues le lendemain pour alléger son paquetage. C’est une expérience hors du temps, où l’essentiel prend toute la place. Cheryl en profite pour ressasser le passé mais acquiert aussi petit à petit une force dont elle ne s’imaginait pas capable. Une lecture marquante qui va très certainement me rester en mémoire longtemps.




Lien : https://leslecturesdantigone..

C'est un énorme coup de cœur, un livre qui m'a fait du bien, qui m'a transportée sur les sentiers du Pacific Crest Trail et m'a fait prendre conscience de la force psychique de l'humain.



Après avoir perdu sa mère dans la vingtaine, Cheryl se perd elle-même. Elle trompe son mari à de multiples reprises, divorce, passe des mois sous héroïne, et s'éloigne du reste de sa famille. Quand le décès d'une mère signe la perte des repères, comment se (re)trouver ? Pourquoi continuer quand plus rien n'a de saveur, ni de sens ? Après plusieurs années d'errance, Cheryl décide de se lancer dans une grande randonnée, qui durera 3 mois et la fera parcourir près de 1700 km. Elle ne s'y prépare pas vraiment, et ne sais pas trop non plus ce qu'elle en attend, mais elle se lance dans cette grande aventure, car, après tout, elle n'a plus rien à perdre... C'est avec force et ténacité qu'elle va affronter les épreuves, les unes à la suite des autres. Malgré le poids de son sac bien trop gros, malgré des chaussures trop petites qui lui causent de nombreuses blessures et la perte d'ongles d'orteils, malgré les aléas climatiques, elle maintient le cap et persévère.



Ce qui me plaît dans ce genre de récit, c'est le témoignage de la résilience de l'être humain. La preuve que l'on peut se donner les moyens d'arriver à nos buts, et que la volonté et la force mentale ont bien plus de pouvoir que l'on ne leur en accorde.

Récit de la randonnée de l’auteure le long du Pacific Crest Trail, un chemin qui sillonne les Etats-Unis de Nord au Sud, en passant par les sommets de l’Ouest.



L’auteure partage non seulement les anecdotes survenues sur le chemin mais aussi son cheminement intérieur, dans un style très simple, très journalistique. C’est un récit très sincère où Cheryl Strayed ne cache pas ses obsessions très terre-à-terre, à savoir le billet de vingt dollars qui l’attend à chaque colis et qu’elle dépense illico en soda et frites et les ampoules aux pieds. Tout randonneur se reconnaitra …



Néanmoins je referme ce livre avec un sentiment de frustration : j’y ai trouvé trop peu de descriptions des paysages traversés, des animaux et des végétaux rencontrés. J’avais choisi ce livre car j’avais envie de voyager dans le Grand Ouest Américain. Et autre bémol : le récit manque de profondeur … Trop peu de réflexions, de questionnements … et de rêveries.

Un super livre ou l'on suit de très près la randonnée pédestre de Cheryl, une jeune américaine un peu paumée qui ne parvient pas à surpasser le décès de sa mère dont elle était très proche. Elle décide de se lancer dans un défi dingue de randonnée de 1700km dans les montagnes. Plus qu'une randonnée c'est une quête identitaire qui lui permet de se reconstruire peu à peu. On suit son découragement son courage ses moments de plaisir après des jours plus difficiles. On a mal pour ses pieds. C'est vraiment passionnant et ça donne envie de prendre ses chaussures de randonnée et de se lancer. Un super témoignage.

J’ai vu l’adaptation de ce roman autobiographique il y a déjà quelques mois, et l’idée de le lire me titillait depuis, d’autant plus que je ne voyais que des retours positifs sur la blogosphère. C’est désormais chose faite, et le film me paraît anecdotique face à cette autobiographie exceptionnelle qui m’a fait voyager, avec parfois un sourire sur les lèvres, mais aussi quelques larmes surtout lorsque j’ai atteint les dernières pages à mon plus grand regret.



Cheryl part dans cette randonnée difficile sur un coup de tête, elle n’a aucune expérience des réalités de ce genre d’aventure et embarque avec elle « Monster », son sac à dos qu’elle ne peut faire décoller du sol sans insister en pratiquant une méthode particulièrement ridicule en prenant de l’élan. Ses chaussures sont trop petites et lui font souffrir le martyre. Elle n’a pas pris la bonne bouteille de gaz pour son réchaud. Elle a emporté son après-shampoing mais peine déjà à trouver des sources d’eau. C’est une femme, une personne comme une autre, pas une aventurière hors-pair. Pourtant, sur la route, malgré toutes ses difficultés et sa lenteur digne d’un escargot, Cheryl tient le coup. Les douleurs de son corps sont omniprésentes et lui permettent de ne penser à rien d’autre qu’à la marche, et surtout pas au décès de sa mère ou à son divorce récent.



C’est cette inexpérience qui la rend si attachante et qui donne tout son relief à cette aventure hors du commun. On ressent sa douleur à la fois physique et mentale. Quelques retours sur son passé nous font comprendre ce qu’elle a vécu et découvrir les démons qu’elle combat en mettant son corps à l’épreuve. Cheryl ne stagne pas et évolue pour devenir une « putain de guerrière amazone ».



Son chemin est aussi jalonné de rencontres pour la plupart positives. Si elle est considérée comme la débutante au début de sa route, elle ne tarde pourtant pas à être au même niveau que ses pairs et n’abandonne pas son voyage quand certains d’entre eux retournent à la vie réelle de façon précipitée. Les randonneurs forment une vraie famille, se séparent et se retrouvent dans des points d’étapes. L’histoire qu’ils vivent peut rappeler celle des colonies de vacances que j’ai pu vivre étant plus jeune, ces amitiés très fortes qu’on peut nouer en quelques semaines et qui se défont pour la plupart sitôt que le voyage est fini, ne retirant rien à leur importance dans notre vie.



Ce récit m’a profondément touchée, j’y ai trouvé le dépaysement que je recherchais et le parcours physique et mental de Cheryl est fascinant. En lisant les dernières lignes, je me suis sentie triste de devoir la quitter, notre voyage se terminait et il me manquait déjà, non pas que la fin soit précipitée, au contraire elle est à l’image du livre, parfaite. C’est mon premier gros coup de cœur de 2016 et je ne peux que vous le recommander.

« Wild » est-il un nouveau « Into the Wild » au féminin ? Assurément non. « Wild » manque d’ampleur, de rythme, de cette brutale émotion qui vous chavirer et regarder le vide sous vos pieds. Il en reste un road trip introspectif et agréable, quelques souvenirs savoureux et poignants (surtout pour l’auteur), des ampoules aux pieds qu’on se surprend à vouloir vite panser.

Traversant une période difficile, Cheryl Strayed se lance un défi improbable : emprunter seule le Pacific Crest Trail, un sentier de randonnée long de 4264 kilomètres entre le Mexique et le Canada… alors qu’elle n’a aucune expérience.



Au-delà de l’histoire de résilience et de reconstruction que représente ce récit, j’ai admiré le courage de cette femme mais j’ai surtout apprécié l’authenticité de son témoignage (loin des standards de voyage que l’on peut voir sur les réseaux) et cette ode à la nature, à la simplicité, qui m’a transportée à ses côtés dans les grands espaces. Un voyage littéraire à offrir aux amateur(rice)s d’aventures et d’air pur.

« Si le courage te fait défaut, va au-delà de ton courage » Emily Dickinson



Un récit incroyable sur le dépassement de soi (même si au départ c’est loin d’être l’intention de l’autrice car marcher est sa thérapie) !

Elle part pour aller mieux, pour se sentir vivante, pour tenter de reprendre sa vie en main.

Elle met d’ailleurs des centaines de kilomètres à ressentir de la fierté pour ce qu’elle est en train d’accomplir.

La douleur physique est omniprésente à chaque mètre parcouru, mais elle tient malgré les obstacles, car chaque mètre parcouru est aussi une nouvelle étape vers sa reconstruction.



Cheryl Strayed nous partage ses réussites, ses rencontres (bonnes ou mauvaises), mais aussi ses difficultés (nombreuses).



Sa randonnée sur le PCT c’est aussi parcourir de magnifiques paysages et renouer avec la nature où seuls les besoins primaires importent (et la lecture car l’autrice est une grande lectrice qui a lu tout au long de son parcours quitte à brûler les livres au fur et à mesure pour alléger son sac de quelques grammes).



Ce récit de vie me marquera longtemps.

Inspirant !



Cherly Strayed n’a que vingt-six ans lorsqu’elle décide de randonner 1700 km sur le Pacific Crest Trail (PCT), seule. Si elle semble certes de bonne constitution, rien ne l’a préparée à ce qu’elle allait vivre. Elle n’est pas spécialement sportive, consomme de la drogue, a peu d’expérience en randonnée, n’a préparé son voyage que peu de temps avant son départ… Bref, elle n’était pas vraiment armée pour se confronter au défi physique et mental que représente son projet fou. Et pourtant… Elle nous prouve que la détermination permet de soulever (ou du moins de parcourir) des montagnes, que celle-ci peut grandir à mesure qu’on se confronte aux difficultés et les surmonte. Plus elle progresse sur le chemin, plus elle repousse ses barrières physiques et psychologiques et se laisse surprendre par cette expérience qui lui apporte bien davantage que ce qu’elle n’avait envisagé en partant.



On découvre aussi, au début du livre comme par le biais de ses introspections en cours de voyage, un peu de son parcours de vie, ce qui l’a amenée sur le chemin. La réponse se trouve principalement dans la difficile et universelle épreuve du deuil. Forcément, le lecteur doit s’attendre à être ému par moments.



C’est intéressant aussi d’avoir le retour d’expérience d’une novice en randonnée dont les faux pas soulignent l’importance de certains préparatifs, notamment le point crucial de la gestion du poids du sac à dos qui oblige à faire des choix et à n’amener que ce dont l’utilité est essentielle plus qu’éventuelle. Elle ne sera pas totalement livrée à elle-même pour autant et pourra bénéficier, lors des ponctuelles étapes de retour à la civilisation, de la solidarité par et pour les randonneurs.



J’ai beaucoup apprécié cette lecture coup de boost hors de la zone de confort. De quoi donner envie d’endosser un sac à dos et de prendre la route muni.e de ses chaussures de randonnée.

Je vous le dis d'emblée : j'ai ADORÉ mais vraiment adoré ce livre !



Dans les années 1990, Cheryl Strayed décide de faire une partie du Pacific crest trail (La Californie et l'Oregon) afin de prendre un nouveau départ, se retrouver après un passé mouvementé (mère décédée à 45 d'un cancer des poumons, père alcoolique et brutal, divorce douloureux, accro à l'héroïne...) : "J'avais pris la route pour réfléchir à ma vie, à tout ce qui m'avait brisée, afin de pouvoir me reconstruire."



Le Pacific Crest Trail, parfois abrégé PCT ("Chemin des crêtes du Pacifique" en français) est un sentier de grande randonnée et d'équitation de l'ouest des États-Unis. Allant de la frontière mexicaine à la frontière canadienne, il est long de 4 240 km (source : Wikipédia).



Un acte courageux de sa part car elle s'attaque à ce trek sans préparation : "[Paul] avait raison. Malgré tout ce que j'avais pu tester d'approchant, je n'avais encore jamais marché en pleine nature avec un énorme sac à dos et bivouaqué au bord du chemin. Jamais."



Bien qu’elle possède le matériel du parfait randonneur, des problèmes la suivent tout le long de son périple : ampoules, perte d'ongles (car chaussures trop petites), fatigue, déshydratation...

Sans oublier son sac à dos (qu’elle surnomme "Monster") qui la fait souffrir une bonne partie du trail : "J’avais l'impression que c’était moi qui étais attachée au sac et non l'inverse. Je me sentais comme un immeuble dotés de bras et de jambes, qui se serait arraché à ses fondations pour aller tituber en pleine nature."



Mais Cheryl est tenace et s'accroche à son but : arriver au pont des Dieux (dans l'état de l'Oregon) coûte que coûte. Elle y arrivera grâce à sa persévérance, aux conseils avisés de son guide sur le PCT à l'aide et à l’encouragement des randonneurs et des habitants croisés sur le chemin.

Cheryl fait en effet de belles rencontres sur le PCT mais aussi des mauvaises (peu heureusement !).



Ce récit de voyage est vraiment touchant car l'auteure nous fait partager son intimité et ses souvenirs avec beaucoup d'émotion et d’introspection. La marche et la nature sauvage permettent de mieux se connaître et ça, Cheryl l'a très bien comprise.



J'ai vu le film de J-M. Vallée (réalisateur du génial "Dallas Buyers Club") sortie en janvier 2015 en France, avec Reese Whiterspoon dans le rôle principal. Là encore j'ai adoré. Une très bonne adaptation selon moi qui permet de découvrir les magnifiques paysages du PCT.



"Wild" est un récit humain et bouleversant qui donne envie de faire (au moins une partie) du PCT. Une fois la lecture achevée j'ai eu l'impression d'avoir vécu son aventure avec elle et de « quitter » une nouvelle amie.

C'est bien plus qu'un roman, c'est un véritable témoignage. Celui de l'autrice qui, à 30 ans à peine, est sur le point de divorcer, a perdu sa maman et a sombré dans l'alcool et la drogue. Pour se retrouver avec elle-même, elle décide de tout plaquer et partir sur le chemin de la randonnée PCT qui s'étend de la frontière mexicaine au Canada.



Durant ce livre, elle nous fait part de son expérience, ses doutes, les difficultés rencontrées, ses pensées... on découvre une jeune femme sensible, humaine et forte.



J'ai beaucoup aimé ce livre introspectif et juste. Il ne donne pas de morale, mais est témoignage de liberté, d'espoir et d'aventure.

En periode de confinement un livre très plaisant à lire. On y suit Strayed une randonneuse, qui nous raconte son difficile périple dans les grands espaces américains, sur le Pacific Crest Trail. Elle nous raconte majestueusement ses différentes péripéties et ses nombreuses rencontres. Ainsi que les événements qui l'ont conduite dans ce road trip.

Ce livre est très bien écrit, on ne s'ennuie jamais et on est admiratif de cet exploit.