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Critiques de Chimamanda Ngozi Adichie (1161)
L'autre moitié du soleil

Un roman extraordinaire, qui ne vous laisse pas indemne.
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L'hibiscus pourpre

Un livre très fort, qui vous prend et ne vous lâche plus. Aussi terrifiant qu'émouvant. A découvrir absolument !
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L'hibiscus pourpre

Je ressors très émue de la lecture de ce roman, raconté du point de vue de Kambili, jeune fille de 15 ans vivant au Nigéria. Elle et son frère aîné appartiennent à une famille aisée qu’elle considère, au moment où débute le récit, comme entrant dans la norme, mais le lecteur se rend compte qu’elle est entièrement régentée par un père rigide et tyrannique, asservi à des principes religieux fondamentalistes, pour lui-même comme pour sa femme et se enfants. Pourtant il est unanimement loué par tous les membres de leur communauté, pour son courage vis à vis du gouvernement, il est en effet directeur d’un grand journal indépendant. Un bol d’air vient aux deux jeunes gens d’un court séjour chez la soeur de leur père, universitaire vivant dans une autre ville. Ayant déjà fait l’expérience au collège de leur différence, ils découvrent chez leur tante qu’un autre mode de vie est possible et commencent à remettre en cause les principes de leur père. Ceci est très bien écrit, de façon simple et touchante, les progrès de Kambili se font sous les yeux du lecteur, dont le cœur se met à battre avec le sien.

Je précise que ce n’est pas autobiographique, Chimamanda Ngozi Adichie parle de son propre père dans des entretiens, par exemple pour le magazine Lire, et il ne ressemble pas du tout à celui de Kambili et Jaja.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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L'hibiscus pourpre

Kambili est une adolescente nigérianne silencieuse et renfermée qui n'est jamais sortie du cocon familial. Son père est un homme puissant et riche. Catholique intégriste et austère, il élève ses enfants d'une main de fer et fait régner la terreur dans sa famille. Lors d'un séjour chez sa tante Ifeoma, Kambili découvre un monde plein de vie, de rires et de liberté...

Chimananda Ngozi Adichie parle de choses terribles, d'un père qui bat sa femme et ses enfants et qui impose une loi totalement injuste et arbitraire, mais sa plume reste légère, jamais elle ne s'appesantit. Le ton est toujours juste. Son écriture est parsemé de termes issus des dialectes ibo, ce qui donne une note particulièrement vivant à ce roman plein de saveurs, de sons et de couleurs africaines...



la suite sur http://leslecturesdeclarinette.over-blog.com/article-4543506.html
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L'hibiscus pourpre

J'ai beaucoup aimé ce très beau roman nigérien. La narratrice, une adolescente de 15 ans, découvre la liberté, hors de la cellule paternelle, chez ses cousins, à la suite d'un coup d'état. La violence qu'elle subissait tous les jours ne lui apparaît plus comme normale. Tel l'hibiscus pourpre qu'elle va planter dans son jardin, elle va grandir, s'épanouir, grâce aux autres adultes qu'elle va rencontrer.
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Nous sommes tous des féministes

Mouais... Et pourtant je l'aime bien Chimamanda Ngozi Adichie... Particulièrement ses deux romans "L'autre moitié du Soleil" et "Americanah". Mais dans ce premier essai, pas de véritable engagement pour la cause féministe : Un constat des inégalités et injustices tiré de son expérience, mais l'analyse reste terriblement superficielle.

Alors certes, la solution viendrait de notre aptitude à élever nos enfants différemment, en nous intéressant davantage à leurs choix et capacités plutôt qu'à leur sexe. Nous avons la solution, à nous de jouer!

Trop facile...



En revanche, pas un mot sur la dimension sociologique, culturelle voire structurelle des inégalités entre les femmes et les hommes: pas un mot sur le rôle et le poids des religions, du patriarcat, du colonialisme et du capitalisme dans la soumission des femmes aux hommes.



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Notes sur le chagrin

Intriguée par la critique élogieuse que François Bunsel en avait faite, j’ai eu envie de découvrir ce tout petit opuscule, en même temps que son autrice, dont je ne connaissais rien.



Exercice compliqué que de livrer mon ressenti à son sujet car j’aurais un peu sentiment de juger le chagrin d’une personne, ce qui serait à la fois indécent et insensé.



Je me limiterai donc à dire que, si je fus compatissante au chagrin de l’autrice, dont les mots saisissent toute l’acuité et l’intensité du déchirement, je me suis néanmoins sentie très « en retrait » de son histoire, un peu comme si j’assistais accidentellement aux obsèques d’un inconnu, « spectatrice » de la douleur sans toutefois la ressentir.



Le deuil, sentiment éminemment universel, ainsi raconté a immanquablement provoqué la sollicitude de la lectrice que je suis mais je referme ce livre avec la sensation qu’il ne m’était pas « destiné ».



Comme si l’autrice avait noirci ces pages a sa seule intention, afin d’exorciser sa peine par l’écriture pour tenter de surmonter la perte de celui qui fut le pilier de sa vie, de son identité.

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Nous sommes tous des féministes

Ce petit ouvrage rassemble deux interventions de l'auteur lors de colloques consacrés à l'Afrique.

Le premier donne son titre au livre et date de 2012.

A partir d'une anecdote précise, elle revient sur les clichés associés au féminisme ( elles ne trouveront jamais de mari, sont donc malheureuses, on ne peut pas être africaine et féminisme)

D'où est-ce que cela vient?

Elle interroge l'éducation donnée, le poids des habitudes, des considérations, des traditions, des freins qu'on se met en tant que femme, où qu'on nous impose.

''Je suis en colère. Nous devrions tous être en colère''



La 2e réflexion est intitulée ''Le danger de l'histoire unique''. Comme pour l'autre intervention, elle est une conteuse qui s'appuie sur ce qui se passe autour d'elle.

Avoir une histoire unique d'un pays, d'un événement, d'une personne est un cliché, une idée préconçue, inculquée par l'habitude, l'éducation, une culture, ou la littérature occidentale.

Tu viens d'Afrique, donc tu as une musique tribale. Tu es Africaine, donc tu ne peux pas faire de la littérature.



Une réflexion intéressante. Il faut se pencher sur nos propres idées, on se rend compte que nous devons nous battre pour lutter contre nos clichés, pour gagner en liberté de penser.



Une lecture intéressante.
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Notes sur le chagrin

Elle m’avait dit : « Lis-le, moi ça m’a aidée ».

Que dalle, lecteur, moi ça m’a enfoncée.



Enfoncée dans mon chagrin en mettant des mots là où je n’arrivais pas à en poser. Engoncée dans l’incompréhension la plus totale, empoigné ce sentiment d’injustice. Un aquoibonisme absurde qui colonise, désormais, tous les domaines de ma vie. « Jamais » est entré dans ma vie et ne la quittera plus. Je dois parler de lui au passé et j’y crois pas que je parle de lui au passé, lecteur. « Est-ce que ce monde est sérieux ? », je me répète chaque jour, et chaque petit plaisir que je prends a ce goût infâme du regret, de l’absence, de l’hébétude et de la sidération. « Laisse le temps faire son œuvre » qu’on me dit, comme si l’attente me serait d’un grand secours… « essaie la méditation » qu’on me dit, comme si j’avais besoin de laisser mes pensées m’envahir le temps d’un tour de karma… « Sors, profite de la vie et offre-toi de petits plaisirs au quotidien ». Je jette la pierre au premier qui me pousse vers le bonheur, lecteur, et Chimamanda Ngozi Adichie décrit avec une acuité déconcertante cette envie de s’isoler et se recroqueviller sur soi-même qui nous tenaille lorsqu’il est temps de « faire son deuil ». Je vomis ces belles paroles, je fuis la bienveillance, je maudis la gentillesse. Et cette auteure qui m’était une inconnue notoire jusqu’alors est devenue mon double, ma sœur, mon âtre que je ne veux plus quitter. Car comme elle, c’est pas seulement dans mon cœur et dans ma tête que je suis malade. Mon corps aussi me lâche, lecteur, honteusement, cet enfoiré abdique lui aussi. Le pas est lourd, la respiration coupée, la digestion impossible, le sommeil agonisant… Un de mes bras a disparu à jamais, et c’est le gauche, celui dont je n’avais pas conscience de me servir aussi souvent, celui qui tient mon livre pour que le droit tourne les pages, celui qui tient la feuille quand j’écris...



Et toi, tu crois qu’on peut continuer de vivre avec un bras fantôme, lecteur ?

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Et pour d'autres terreurs littéraires, rendez-vous aussi sur Instagram :
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L'hibiscus pourpre

Kambili et Jaja vivent au Nigéria. Leur père est un riche catholique fondamentaliste très aimé par les habitants de sa communauté. Les enfants sont soumis à des règles stictes : temps de prière, étude, lecture de la Bible, rien n'est laissé au hasard et leur père ne tolère aucune faiblesse. A l'occasion d'un coup d'Etat, Kambili et Jaja vont passer quelques jours chez leur tante et leurs cousins. Ils découvrent alors que la vie peut être pleine de rires et de couleurs...



Un premier roman remarquable tant par sa construction que par son style. Chimamanda Ngozi Adichie dépeint deux révolutions : celle qui a lieu dans le pays, et celle qui couve dans la famille. Plus on avance dans le livre, et plus les événements en cours se densifient, se précisent. Au passage, l'autrice dresse plusieurs beaux portraits de femmes. Une très belle découverte.
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Nous sommes tous des féministes

En 2012 lors du TEDxEuston consacré à l'Afrique, Chimamanda Ngozi Adichie d'origine Nigérienne vient faire un discours sur le féminisme.



Je ne pourrai pas vous le résumé, car je ne pourrai pas.



Il est fort et impactant. Chimamanda explique son expérience, en tant que femme africaine heureuse.



Bien entendu, on retrouve dans son texte, la mysogénie, le sexisme qu'elle a subit dans sa vie au Nigéria. Rien qui différe au final de l'Europe occidentale, néanmoins beaucoup de femmes ne veulent/peuvent pas être féministe dans ce pays car sinon elles ne seraient pas "épousable". Elle nous raconte toutes l'étendue du patriarcat et les "mythes" que les femmes ont ancrées en elles depuis de nombreux siècles.



Elle nous explique, comment elle a ouvert les yeux et est devenue une militante féministe.



Ce livre est suivi de son deuxième texte de 2009



⚠ LE DANGER DE L'HISTOIRE UNIQUE ⚠



Elle qui vient poursuivre ses études aux Etats-Unis, elle nous explique comment elle s'est retrouvée confrontée à l'ignorance des Américains par rapport aux Africains et à l'Afrique.



Elle nous dit que elle a subit de plein fouet le choc culturel et les appropris pour sa culture, sa langue, ses coutumes. Elle les blâmes fort, ne comprends pas.



Néanmoins, elle se blâme elle-même, lors d'un séjour au Mexique, d'avoir aussi eu des apprioris sur ce peuple, sans les connaître.



Elle reconnaît son erreur, et comprends dès lors, que tout le monde à des apprioris ou des idées bien définie sur le monde, car mal-informé ou mal-renseigné.



En conclusion un petit livre frappant, qui nous fera changer notre pérception du Monde en général
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Notes sur le chagrin

Je découvre cette auteure avec beaucoup de plaisir. Ces "Notes sur le chagrin" ont été écrits lors du décès de son père qui est survenu pendant la pandémie du Covid-19. A ce moment-là, le monde était à l'arrêt. On ne pouvait plus voyager, ni se déplacer, ni même se réunir en famille. Les morts étaient enterrés en comité restreint voire sans les proches.

L'ouvrage s'ouvre avec cette phrase : "Tous les dimanches, mon frère organisait une réunion Zoom depuis l'Angleterre, notre turbulent rituel de confinement." Même encore aujourd'hui où le télétravail s'est développé, nous avons des réunions Zoom - Teams actuellement.

L'auteure vit aux Etats-Unis avec son époux et leurs enfants. cette mort advenue brutalement, même si son père avait des problèmes de santé, a été un choc terrible. La veille, ils avaient eu une réunion Zoom et même s'il semblait fatigué, la mort était ailleurs, à faire son œuvre.

L'auteure raconte sa douleur, sa colère, sa culpabilité. Elle exprime son chagrin sans pathos. Elle se souvient, évoque ses rapports avec son père, son charisme, sa bienveillance, son engagement, sa culture igbo. Elle rapporte aussi son enlèvement contre rançon, un évènement traumatisant.

Ces confinements dont les effets, je pense, se feront sentir encore plusieurs années, a été particulièrement douloureuse pour chacun d'entre nous..
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L'hibiscus pourpre

Moins connu qu’Americanah, ce roman à l’écriture profondamment luxuriante relate l’émancipation de Kambili, jeune femme élevée dans une bâtisse cossue mais ceinte de hauts murs et de barbelés. Brimée par un père intégriste et violent, elle appréhende la vie à travers un prisme très dogmatique… jusqu’au jour où elle découvre, chez sa tante Iféoma, un quotidien de rires, de bruits, de chamailleries à table.



Enseignante à l’université, Iféoma devient pour sa nièce un modèle de foi moderne et d’indépendance d’esprit. Son beau jardin d’hibiscus pourpres devient en quelques jours le royaume de Jaja, frère de Kambili. Mais elle, mettra du temps à se détacher du rigorisme de son père et à apprivoiser cette insolente joie de vivre.



Chimamanda Ngozi Adichie (on vous prévient, on l’adore), donne à lire bien plus qu’un roman d’apprentissage réussi : un véritable manifeste d’émancipation féminine.
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Americanah

De Chimamanda Ngozi Adichie.



Americanah, c’est le nom donné aux nigérian.e.s qui ont vécu de l’autre côté de l’eau. Ceux qui reviennent cabossés, fêlés par la violence du grand Nord et différents d’avoir vu un autre monde. Ceux que tout le monde veut engager, qui parlent avec l’accent mais dégustent des plantains frittes achetées au bord de la route. Ceux qui ont enjambé l’eau, ont survécu et sont revenus.



L’histoire d’Ifemelu, nigériane qui immigre aux USA, découvre la race, la discrimination, l’effacement des origines et l’uniformisation des noirs une fois sortis de la diversité culturelle de leurs pays, région, continent d’origine. Histoire d’amour d’Ifemelu pour Obinze, histoire d’amour d’Ifemelu pour son pays le Nigeria et pour l’observation de l’espèce humaine peut être? et ses curieuses diversités?

Le livre est un spoiler permanent puisque les dénouements sont pratiquement systématiquement annoncé au début de chaque chapitre pourtant on poursuit la lecture démontrant une écriture tout de même addictive.



La première partie du livre (lu en VO) m’a tout de même un peu ennuyée ne sachant ou l’auteur souhaite me mener. L’intérêt revient au départ en Amérique face á la brutalité inhumaine de l’immigration. La systématisation des embrouilles pour les mal-nés, ceux qui ont le mauvais passeport. Le danger pour les mal-nés, sans distinction de genre, l’humiliation pour les mal-nés, sans distinction de genre. La tragédie liée á un simple morceau de papier nommé passeport qui, d’emblée vous classe dans les bons ou les mauvais migrant (c’est l’histoire des « expats » et des « migrants »). Chacun sa stratégie de survie dans la jungle du grand Nord, ses mégalopoles ou la communauté te porte, te snobe ou t’arnaque.



A qui ce livre est-il utile?

Aux personnes qui croient encore a « l’uniformité des noirs », et qui utilisent le mot parapluie noir sans tenir compte de la diversité des personnes derrière la couleur de peau;

Aux personnes qui méprisent les immigrés qui quittent leur pays á la recherche d’un avenir ou d’espoir ou simplement d’aventure humaine;

Aux personnes qui ont croient encore au bons et aux mauvais migrants;

Aux amoureux de l’Afrique;

A ceux qui haïssent l’Afrique;

A ceux (bleus, oranges, et verts) qui croient encore que la nature du cheveux est une marque de manque de professionnalisme;

A ceux qui élèvent leurs enfants loin de leur culture d’origine (géographiquement et les autres);

Aux curieux (bleus, oranges, et verts).
Lien : https://kalalou.wordpress.co..
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Americanah

Ce livre était dans ma liste de souhaits depuis des années, je l'avoue, je ne sais même plus pourquoi. Alors sans rien savoir ni de l'histoire ni de pourquoi je voulais le lire, en le voyant à la bibliothèque, je me suis lancée. Excellente idée ! Alors oui, il est costaud. Moi qui ai l'habitude de lire un livre en une journée, j'avoue que celui-ci m'a accompagnée deux bonnes semaines.

De même, il vous remue un peu, si vous êtes prêts à vous laisser transformer parce ce que vous ne connaissez pas : ce qu'est le vécu des personnes noires. Mais pas seulement, parce que ce n'est pas qu'un plaidoyer pour la prise en compte des différences ! C'est aussi une histoire d'amour, une histoire de voyage, l"histoire d'une femme qui grandit, dans son corps et dans sa représentation d'elle-même. Et grâce à ça, elle nous fait réfléchir sur l'amour, elle nous fait voyager, mais elle nous fait aussi grandir dans notre monde.



Personnellement, des tas de questions que je ne m'étais jamais posée sont apparues. Sur nos représentations. Sur les noirs américains, et les noirs africains. Sur le racisme systémique. Et même plus anecdotiquement, sur les coupes de cheveux. Anecdotiquement, mais pas tant que ça, je vous laisse lire ce roman pour en savoir plus.



Mais, rassurez-vous, vous pouvez aussi juste lire ce roman pour ce qu'il est : un roman, et une jolie histoire sur une femme qui se cherche.
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Americanah

Vingt ans aux côtés d'Ifemelu une jeune Nigeriane



Ifemelu vit aux États-Unis depuis treize ans, et on la rencontre au début du récit quand elle prend la décision de rentrer chez elle, au Nigeria. S'en suit un immense flash-back puisqu'on revit ses années lycée à Lagos, sa rencontre avec Obinze son grand amour, leurs premières années à l'université, les grèves incessantes qui vont la pousser à tenter sa chance aux USA, la galère de ses débuts en Amérique, ses différentes rencontres et histoires d'amour ...



C'est un récit assez passionnant, bien qu'il ne se passe pas grand chose. Ifemelu analyse énormément les relations humaines et surtout le comportement des blancs envers les noirs. Les chapitres sont souvent ponctués d'extraits de son blog où elle raconte des situations vécues de son point de vue d'Africaine.



Ifemelu et Obinze sont deux personnages très très attachants et on n'aspire qu'à une chose, c'est qu'ils soient réunis à nouveau. J'ai quand même trouvé un peu long ce roman de presque 700 pages par moments, mais je suis trop contente de l'avoir enfin lu, après l'avoir vu beaucoup passer. C'est un livre d'une grande intelligence, l'autrice y fait passer de beaux messages de tolérance avec une plume mordante et très actuelle !
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Notes sur le chagrin

C'est le premier livre que je lis de cette autrice, et il m'a donné très envie de découvrir ses autres oeuvres. L'écriture est belle et juste, sans verser dans le pathos une seule seconde.



Il s'agit d'un livre très court, que j'ai lu d'une traite. On suit l'autrice au jour le jour, en pleine crise du Covid, dans la dure épreuve de la perte de son père qu'elle aimait tant.



S'ajoute à l'épreuve du deuil, l'épreuve de la distance physique créée par les mesures sanitaires d'alors, entre elle et sa famille, entre elle et son père, avec ce que cela implique: l'impossibilité d'un au revoir nécessaire, entourée de ses proches et de celleux qui aimaient son père.



Chimamanda Ngozi Adichie rend un hommage lumineux à son père, dont elle décrit la vie et les combats, évoquant ce qu'il lui a transmis et ce qui lui restera de lui.



Je pense que ce livre aidera plus d'une personne qui traverse la douloureuse épreuve qu'est le deuil d'un être cher, et plus précisément de l'un de ses parents.
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Autour de ton cou

Chimamanda Ngozi Adichie fait partie de mes auteurs préférés et j'ai lu la plupart de ses romans. Ce livre est différent puisqu'il s'agit d'un recueil de nouvelles et même si ce n'est pas ma préférence, les histoires sont captivantes. On y retrouve les thèmes chers à l'auteur: les femmes, le Nigéria, l'Amérique.
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L'hibiscus pourpre

Un roman «  coup de poing « , au Nigeria, entre couleurs et noirceur, entre rires et angoisses.

Comme son frère Jaja et sa mère, Kambili, jeune fille timide et introvertie, est terrorisée par son père , catholique intégriste.

Propriétaire d’usines et de journaux, il jouit d’un prestige dans sa communauté, mais, intransigeant avec la religion, il se montre sadique et perverse envers sa famille.

Quand les deux adolescents partent , quelques jours, chez leur tante, dans la ville universitaire de Nsukka, ils connaissent, en compagnie de leurs cousins, malgré des conditions de vie rudimentaire, la joie, la liberté et la tendresse.

Une fresque magnifique d’ombre et de lumière, de désirs et de punitions.

En arrière plan, la corruption à tous les étages, les arrestations aléatoires, les disparitions soudaines.

Un livre superbe, des personnages attachants, des images étincelantes qui me poursuivront longtemps.
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L'autre moitié du soleil

Ce livre nous transmet des valeurs, une vérité dans toute sa splendeur et des horreurs sur une guerre qui a bien eu lieu. Une guerre moins bien connu du grand public mais surtout de ma génération car avant d’avoir lu ce livre, je ne connaissait rien des Igbo et de cette guerre qui fit plus d’un million de mort.



Il est captivant, intéressant et j'ai trouve les personnages vraiment très intéressant.



Il est vraiment bien écrit. Je vous le conseille.
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