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Critiques de Chimamanda Ngozi Adichie (1161)
L'hibiscus pourpre

Un livre magnifique que j'ai dévoré. L'histoire de deux adolescents, Kambili et Jaja. Leur père Eugène extrémiste catholique impose des règles de vie très strictes auxquelles il est interdit de déroger. Sinon les coups pleuvent avec une rare violence. Lors d'un séjour chez leur tante, les deux adolescents vont découvrir une vie plus douce et plus joyeuse même les conditions de vie sont plus dure car l'argent manque. Le retour à la maison, après cette petite bulle de liberté, sera pour les deux adolescents un moment de remise en cause. Eugène est chef d'entreprise et à ce titre possède une belle concession. Il est aussi propriétaire d'un journal indépendant. Il n'hésite pas à prendre des risques pour sauvegarder la liberté de la presse.
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L'hibiscus pourpre

Direction Enugu au Nigéria pour découvrir le premier roman de Chimamanda Ngozi Adichie, paru en 2003 en langue originale, puis en 2004 aux Éditions Anne Carrière. Le fameux roman jugé « trop féministe » par un journaliste nigérian lors de sa tournée de promotion. Un roman bouleversant d’authenticité.



Le roman s’ouvre le jour du dimanche des Rameaux. Jaja, le frère de Kambili, a décidé de ne pas aller communier. De colère, leur père pulvérise les figurines des étagères en verre. Ce jour-là, Kambili tombe malade et c’est dans les tréfonds de son esprit que nous voguons alors pour découvrir l’histoire de cette adolescente d’une famille nigériane aisée élevée dans la foi catholique. Un récit intime et bouleversant vue à travers les yeux d’une jeune fille de 15 ans.



C’est entre Enugu et Nssuka, dans un contexte économique et politique difficile, que l’histoire se déroule. L’ambivalence d’une famille qui abrite en son sein une diversité de membres. Eugene, le père de Jaja et Kambili, est un homme riche, respecté par la communauté d’Enugu. Il est le frère d’Ifeoma, une femme indépendante qui a du mal à joindre les deux bouts et qui élève seule ses trois enfants. Une famille éclatée par la religion. Eugene s’est écarté de son père qu’il juge païen tandis qu’Ifeoma s’occupe de celui-ci et ne manque pas de lui rendre visite. La différence de leur quotidien et de leur niveau de vie les a éloignées. C’est Kambili qui nous raconte cette histoire et l’instabilité de son quotidien et de son pays. Nous découvrons en même temps qu’elle un pan du Nigéria méconnu, ses traditions et ses coutumes. Lorsqu’un coup d’État impose à Jaja et Kambili de partir chez leur tante, c’est plus qu’une nouvelle vie qu’elle découvre, c’est elle-même.



Il y a tant de choses à dire sur ce roman. Il est touchant et poignant. Nous avons du mal à le lâcher tant nous avons besoin de comprendre le vécu de Kambili et de sa famille. Même si l’action est parfois lente du fait de longues descriptions, c’est grâce à ces mêmes descriptions que nous sommes confrontés à la réalité de la vie au Nigéria entre religion, corruption, esprit de communauté et paysages à la fois imposants et à la fois abandonnés. Le chemin de la découverte de soi a une place importante dans ce livre. Nous découvrons l’émancipation de Kambili peu à peu à travers les lignes. Une émancipation de son père, mais aussi de tout ce qui lui a été imposée.



L’un des thèmes majeurs du roman est la violence domestique. La dualité du personnage d’Eugene est écrite merveilleusement bien. Il est à la fois l’homme bon et religieux qui offre et donne à ceux dans le besoin, mais il est aussi ce tyran qui frappe et effraie ses enfants et sa femme. Un personnage complexe qui est décrit avec l’amour d’une fille qui l’érige en héros. Un roman d’une violence assourdissante, mais qui insuffle un espoir réel pour cette famille.



Chimamanda Ngozi Adichie est une autrice brillante qui arrive à aborder des sujets douloureux avec une délicatesse et une plume sincère. Un roman fabuleux qui ne fait qu’accroître mon envie de découvrir tous les romans de cette autrice.
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L'autre moitié du soleil

A travers le destin de deux sœurs jumelles, l'autrice nous raconte la guerre du Biafra. Il s'agissait d'une région cécessionniste du Nigeria qui a vécue une terrible guerre civile et une famine ayant tuée environ 1 million de personnes civiles.

Ce livre ne cache rien sans pour autant se vautrer dans le glauque. On souffre avec eux, on n'espère qu'une chose, que leur calvaire prenne fin.

Le style est très agréable, parsemé de phrases en Igbo (la langue locale) qui nous remet en permanence dans le contexte. J'ai beaucoup aimé ce roman plein de nuances où rien n'est jamais tout rose ni tout noir. Le thème est rude mais je me suis fait happée.
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L'autre moitié du soleil

Les compétences de Adichie m'éblouissent à chaque fois. Ici elle nous accompagne pendant les années de la guerre du Biafra, à travers les yeux de trois personnages : Ugwu, un villageois qui travaille pour l'intellectuel Odenigbo ; Olanna, femme sophistiquée, ainsi qu'amante d'Onigbo; Richard, un un homme anglais qui habite en Nigéria et devient l'amant de Kainene, soeur d'Olanna. Ce roman parle d'histoire et politique mais pas que; aussi d'amour, d'amitié, et des façons dont on fait face au douleur et à la perte. Il restera avec moi pendant très longtemps.
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Americanah

En bref, un roman contemporain intéressant et plutôt instructif sur la vie d'expatriés ainsi que sur le "racisme ordinaire". Néanmoins, la construction très "littéraire" ne m'a pas totalement convaincue.



J'ai eu assez de mal à entrer dans l'histoire, je lisais avec entrain et assez rapidement, mais une fois le livre posé, je n'avais pas spécialement envie d'y retourner...

Je pense que c'est sans doute lié au fait qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue dans ce roman, ce sont surtout des tranches de vie, entre USA et Nigeria, entre besoins d'émancipation et mal du pays.



J'ai donc traîné cette lecture sur plusieurs jours, et enfin réussi à accrocher sur la deuxième partie. Le parti-pris de l'auteure a finalement fonctionné, après que je me sois faite à l'idée que je ne devais pas chercher un quelconque fil rouge, mis à part celui des différentes situations que peut vivre l'héroïne, noire non-Américaine aux USA, puis enfant du pays revenus des USA au Nigeria. Ce sentiment que certaines personnes expliquent parfois quand elles ne sentent plus chez elle nulle part, quand leur parcours de vie les a éloignés de leur pays natal sans vraiment que leur pays d'adoption n'ait réussi à les intégrer non plus.



Certaines situations font lever les yeux au ciel devant un racisme systémique qui ne choque personne, venant même parfois d'individus qui devraient comprendre que les réflexions a priori innocentes ne le sont pas tant que ça. Je me suis rendu compte, à travers ces pages, comment il est compliqué pour une personne noire de trouver réellement sa place.



[...]
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Americanah

J'étais vraiment impatiente de lire ce livre et que dire à par beaucoup de longueurs j'ai cru au début que j'allais l'abandonner, pour finir je me suis fait à la plume de l'auteure mais ca n'a pas empêché que je n'ai eu aucune affections pour les personnages. Aucuns rebondissements et que dire de la fin ben pas grand chose malheureusement.



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Notes sur le chagrin

Un texte très personnel écrit avec beaucoup de pudeur par l'auteure sur la mort de son père.



Nous sommes en juin 2020, période de Covid. Chimamanda Ngozi Adichie vit aux Etats-Unis, ses frères, soeurs et ses parents sont dispersés dans différents coins du globe. C'est donc par zoom que les réunions familiales rituelles du confinement ont lieu. Le 7 juin a eu lieu une dernière réunion joyeuse, regroupant les six enfants et les parents. Quelques jours après, le 10 juin, James Nwoye Adichie meurt à l'hôpital



L'auteure va passer par plusieurs phases qu'elle nous décrit dans des chapitres courts, comme une respiration. L'effarement, le refus d'en parler pour éviter d'y croire, l'effondrement, la honte de ne pas avoir vu que son père n'allait pas bien... L'auteure décode les informations dans une sorte de brouillard. L'enterrement ne peut pas se dérouler tout de suite, les aéroports étant fermés et cela ajoute à l'étrangeté de l'annonce. Il y a aussi les rituels, les traditions et la culture du pays (Nigeria) à suivre.



Les chapitres sont courts, le livre ne fait que 98 pages, en petit format, mais à travers toutes les lignes et tous les mots transparaît la douleur de la perte et l'immense admiration et amour que l'auteure avait pour son père.



Un livre émouvant, doux et pudique.
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Americanah

Ce roman de Chimamanda Ngozi Adichie, autrice nigériane anglophone, est à la fois brillant et facile d'accès. L'autrice nous fait voyager entre trois continents, trois pays (Nigeria, États-Unis et Grande-Bretagne), entre passé et présent, entre deux personnages. C'est un roman sur l'exil, sur le racisme, sur le déracinement, sur l'identité... et c'est aussi un roman d'amour. C'est beau, intelligent et les personnages sont magnifiquement construits.
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L'hibiscus pourpre

Un livre à découvrir de toute urgence et qui hante longtemps les esprits. L'Hibiscus pourpre raconte l'histoire d'une famille nigériane aisée dominée par le père, catholique extrémiste. Il dicte la conduite à tenir à sa famille, Kambili, Jaja et leur mère. Au moindre écart, il a recours à la violence pour les "remettre dans le droit chemin". Kambili et Jaja vont découvrir la joie de vivre en famille chez leur tante Ifeoma.
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Notes sur le chagrin

Dans ce court texte l’auteure analyse les formes physiques et psychiques que revêt le chagrin chez l’endeuillée qu’elle est. Le lecteur retrouvera dans le livre des états qu’il a peut-être vécus. Alors que la pandémie Covid contraint les pays à fermer leurs frontières, le père de la narratrice, ancien professeur d’université, meurt brutalement au Nigéria, son pays natal. La narratrice qui vit aux Etats-Unis va vivre cette disparition à distance par l’application « zoom ». Elle accumule les frustations. Les obsèques sont retardées à plusieurs reprises. Le livre évoque la mort qui paralyse, les regrets de ne pas avoir agi, la culpabilité de ne pas avoir dit. L’auteure se trouve sans défense devant le chagrin, elle écrit que le bonheur familial vécu avec ses parents ne l’a pas préparée à affronter les épreuves. Face à la perte d’un père adoré , la narratrice finit par trouver la force de proclamer qu’il y aura une continuité.
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Nous sommes tous des féministes (Album)

L’auteur parle d’un pays, le Nigeria et des différences entre les filles et les garçons. Par exemple, une fille va à l’école et à un moment dans la classe la professeur dit : “celui qui aura la meilleure note sera le chef de la classe” et c’est la fille qui a la meilleure note mais la professeur dit que le chef de classe doit être un garçon, donc au final ça sera un garçon le chef de cette classe ce qui n’est pas juste. Ce livre est intéressant et facile à lire et à comprendre, je vous le conseille.



Hajar et Rayan
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Notes sur le chagrin

Tout indique la profonde douleur qui a habité Chimamanda Ngozi Adichie pendant l’écriture de ce livre. La couverture, la dédicace, à son père bien entendu, la sincérité du texte et la forme que prend celui-ci. Il ne s’agit pas d’un roman, d’un essai ou d’un journal intime. C’est un recueil de notes, d’émotions puissantes, soudaines, inscrites sur le papier. Le temps est bouleversé, la chronologie est imperceptible. Le Covid a déréglé tout cela mais surtout le chagrin. L’autrice, par bribes, esquisse une définition de ce mot. Ce n’est pas une douleur, ni une tristesse, ni un drame. C’est du chagrin qui envahit le corps, le cœur et l’esprit de cette femme, cette fille qui a perdu son père, cette artiste qui se love dans les mots pour raconter le mot et le penser. Face au décès de son père, où se trouve le réconfort ? Chimamanda Ngozi Adichie parle des condoléances, de l’appel à la mémoire de l’être disparu, de la cohésion familiale. Elle questionne le rapport à la mort si bouleversé par le Covid et pointe une certaine prétention humaine face à la tragédie de la vie.

Tout en rendant hommage à son père et confirmant son amour sincère pour lui, elle parle aussi de la culture des rituels, de l’annonce d’un tel événement et des condoléances. Là existe une rupture, celle entre ce qu’aurait souhaité l’être perdu, portant sa propre idée du rituel et ce qui est nécessaire pour les vivants. Chimamanda Ngozi Adichie ne se retrouve pas dans les conventions igbos mais doit faire avec. Elle doit alors trouver son propre chemin, ses propres moyens pour faire le deuil et tout cela en baignant dans un profond chagrin.

Ce livre, court et délicat, recense les interrogations successives sous lesquelles croule cette femme. Elle les étale devant nous sans y apporter des réponses et refermer le débat. Ce livre est donc un moment suspendu, court par la forme (les chapitres, la taille du livre), mais profondément ancré dans la vie de l’autrice. En la lisant, je pensais à la phrase de Tchekhov dans Platonov : « Il faut enterrer les mots et réparer les vivants. » Pendant ces deux étapes, longues, intimes et terribles, le chagrin reste là, saisissant chaque parcelle de l’être. Il pèse, écrase et les quelques notes de Chimamanda Ngozi Adichie nous rappellent l’importance de parler, d’écrire et de trouver un moyen de libérer l’être, de se purger du chagrin.
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L'autre moitié du soleil

J ai beaucoup aimé, J avais deja entendue l histoire du Biafra, le lire sous cet angle. La guerre toujours la guerre tellement triste.Pourtant il y a toujours une guerre quelque part dans ce monde. L histoire est captivante tout le long du bouquin que ce soit par la gentillesse des gens l aide humanitaire et de aussi voir les horreurs de celle ci,,, Meutres, tortures viols et pillages...Bonne réflection tout au long du bouquin... Bravo.
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L'hibiscus pourpre

« L'hibiscus pourpre » se passe dans le Nigéria des années 90, pendant la junte militaire, mais c'est surtout une histoire familiale. Une histoire dure mais initiatique, où l'on voit une jeune fille se libérer peu à peu de l'influence d'un père fondamentaliste catholique. Ce premier roman de Chimamanda Ngozi Adichie est presque aussi passionnant que son troisième, le merveilleux « Americanah », qui a connu un succès planétaire.
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Nous sommes tous des féministes (Album)

« Nous sommes tous des féministes » est l’adaptation pour la jeunesse du célèbre discours manifeste de l’autrice prononcé en 2012 aux Etats-Unis. En se fondant notamment sur son expérience de femme à Lagos au Nigéria, puis aux Etats-Unis elle met en avant les inégalités entre hommes et femmes. Pour elle, la clé pour y mettre fin réside dans l’éducation des filles et des garçons en insistant, indépendamment de leur sexe, sur leurs goûts et leurs aptitudes, sans prédestiner tel ou tel enfant pour telle tâche ou tel domaine.



Le livre est parfaitement adapté aux enfants. L’utilisation d’exemples concrets tirés de l’enfance et du parcours de l’autrice permet de rendre concrets les éléments développés. Il constitue un très bon point de départ à la réflexion et est parfait pour ouvrir les discussions dans les familles ou dans les classes. Les dessins, très réussis, qui accompagnent le texte sont très réussis et lui apportent une véritable plus-value. En effet, en mettant du concret sur les situations et les idées développées, ils les rendent plus concerts et aident les enfants à mieux les saisir.



Un livre d’utilité publique pour faire des enfants les premiers acteurs et les moteurs du changement des mentalités et des rapports entre hommes et femmes. Car au final, c’est avant qu’ils ne soient totalement conditionnés par les discours et stéréotypes qu’il est le plus facile d’agir.
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Americanah

Ce roman est incroyablement différent des deux autres nigérians que j'ai lus, "Eau douce" et "La prière des oiseaux". Dans les deux précédents, nous étions dans la cosmologie igbo, avec le monde des esprits, des personnages habitant le passé et le modernisme à la fois. Ici, le propos n'est pas du tout le même (pourtant, Ifemelu, l'héroïne, est igbo aussi) puisqu'il s'agit de dresser un constat lucide, parfois violent, souvent drôle, certainement amer, de la place de la "race" en Amérique, de ce que ça fait qu'être un Noir non américain aux Etats-Unis.

Le livre est sans conteste très (trop) long : 685p avec beaucoup de longueurs et de disgressions. Il s'appuie sur un prétexte : Ifemelu part aux Etats-Unis pour faire ses études en laissant derrière elle son grand amour, Obinze. On sait dès le début du roman qu'ils vont se retrouver... et ça met 600p, ça ne tient qu'une toute petite place, donc j'ai été assez frustrée que cette histoire d'amour qui est censée être le corps du roman n'en soit que l'excuse pour dresser le portrait au vitriol de cette société américaine (ou, par le biais d'Obinze, de l'Angleterre). On connaîtra donc tout de la vie d'Ifemelu, de ses recherches vaines de petits boulots quand on n'a pas de carte verte, du blog sur la race qu'elle ouvre et dont nous pouvons lire plusieurs articles, de ses liaisons avec les hommes, il y a pléthore de personnages et parfois c'est un peu difficile de s'y retrouver. Si j'ai fini le livre, malgré ses longueurs, c'est que j'ai vraiment apprécié le style de l'auteur qui ne s'embarrasse pas de plaire ou de déplaire, et qui dit ce qu'elle a à dire. C'est réfléchi, voir philosophique, c'est maîtrisé, et vraiment intéressant.
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Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

Petit manifeste engagée dans l'égalité des sexes, cet essai de Chimamanda nous invite à tous prendre le chemin où tous les genres peuvent être entendus.
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Americanah

Un livre très intéressant.

Ça m'a appris beaucoup sur le Nigeria, les États Unis.

Puis toute la question sur la race : Comment est-on considéré quand on est noir sans papiers aux Etats Unis

Tout cela sur fond d'histoire d'amour et familial.

J'ai bien aimé, émue aussi

Quelques longueurs parfois.

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Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

A la fin du confinement, je suis retournée chez ma libraire préférer pour y récupérer une commande de livre et sur l'une des étagères, il y avait la sélection des Folio à 2€. J'ai donc zieuter pour voir si un titre sortait du lot et celui-ci m'a tapée dans l'œil. J'avais déjà entendu parler de l'auteure Chimamanda Ngozi Adichie pour son roman "Chère Ijeawele : Un manifeste pour une éducation féministe" qui me tente beaucoup. Ni une ni deux cet essai a donc été ajouter à ma pal et a été lu le jour même. Il faut dire qu'il se lit très vite. Même pas une heure de lecture.



Le féminisme est donc mis à l'honneur dans cet essai. Ce texte est une version modifiée d'une conférence que l'auteure à donner au TEDxEuston un colloque annuelle consacré à l'Afrique. Elle y raconte le sexisme et les différences au Nigeria, où la différence entre Homme et Femme est tel qu'une femme ne peut part exemple pas prendre une chambre d'hôtel seul sans éveiller de soupçons. Elle y explique comment les parents éduquent leurs enfants et comment ce sexisme se créer dès le plus jeune âges. Les conséquences sur la femme et le mal que peux faire de vieilles coutumes et habitudes.



J'avoue avoir été frustrée du nombre de pages, mais les arguments étaient tous pertinents, le discours fort et impactant. On ne peut pas être indifférent à ce texte. Je le trouve d'ailleurs très enrichissant. Je trouve même cette lecture nécessaire. Que ce soit pour expliquer le féminisme, le devoir d'avoir les mêmes droits pour tous et toutes. Les exemples son parfaitement choisis pour révolter le lecteur et montrer que le sexisme est partout même dans les détails.



J'ai aussi été très touché par la nouvelle, "Les Marieuses" qui montre ce que peut vivre une femme qui voyagent du Nigeria vers New-York pour y vivre avec son mari tout neuf qu'elle a rencontré deux semaines avant. C'est percutant, cela nous donne une bonne claque. Que ce soit culturellement comme traditionnellement, la femme ce retrouve à faire des choix forcer, sans préparation, avec une vie différente, sans repères dans un pays nouveaux. La nouvelle est courte mes percutantes. Elle laisse un gout amer qui fait réfléchir le lecteur sur la place de la femme et le mariage forcé sans amour.



En conclusion, un essai, suivi d'une nouvelle que je trouve nécessaire à lire et a découvrir.
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Le tremblement

Le tremblement, publié dans la collection Folio 2€, est un recueil de deux nouvelles. La première s’intitule Lundi de la semaine dernière et parle d’une Nigériane, Kamara, qui a immigré aux Etats-Unis d’Amérique et garde un enfant le temps de trouver un meilleur boulot. Je n’en dis pas plus mais c’est le récit d’une femme qui se découvre à nouveau désirée et qui désire à nouveau. C’est beau, ça m’a collé des frissons, et je suis ressortie de cette lecture dans le même état que l’héroïne !

La seconde nouvelle est celle qui donne son nom au recueil : Le tremblement. Nouvelle héroïne : Ukamaka. Elle aussi vit aux USA et elle apprend qu’un avion s’est écrasé au Nigéria ; son ex pourrait avoir été dans l’avion à ce moment-là. C’est grâce à ce triste événement qu’elle fait la connaissance de son voisin. Cette histoire m’a pas mal touchée, les personnages m’ont plu.

Alors c’est vrai, ce n’est pas aussi prenant et marquant que Americanah, mais ce dernier est un roman de plus de sept cents page alors que, là, les deux nouvelles réunies n’en font pas cent ! Qu’importe, ce sont de superbes histoires que je vous recommande de découvrir – parfaites pour un court voyage en train.
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