Christel Mouchard

« Si on écoutait les multiples avertissements, on ne partait pas. Il fallait savoir être présomptueux. Si vous n’étiez pas convaincu jusqu’à la moelle des os que vous étiez le ou la meilleure, et que la nature vous serait clémente, à vous, quoi qu’elle ait pu infliger aux autre, il valait mieux ne rien envisager… » Ce qu’avoue Emily Hahn (1905-1997) pourrait résumer l’état d’esprit de beaucoup de ses consœurs aventurières.



Les femmes présentées dans ce petit recueil de biographie se situent quelque part entre la voyageuse et l’exploratrice. Certaines voulaient être « la première à » (escalader tel sommet, pénétrer dans telle région reculée…), d’autres ont commencé à voyager comme ça et se sont découvert une passion pour le risque ou un métier (journaliste, botaniste, espionne, ethnographe, documentariste…). Beaucoup sont parties en solo, certaines en couple, d’autres avec une amie ou leur mère.

Une diversité de situations d’autant plus flagrante que les premières voyageuses de la fin du 19ème siècle présentées dans le livre n’avaient pas les mêmes conditions que celles du début du 20ème. C’est d’ailleurs pour cela que le début du recueil m’a le plus charmée. Comment résister à Isabella Bird (1831-1904), jeune femme souffreteuse qui voyage sur les conseils de son médecin et devient accro à l’adrénaline et aux dangers ou à Mary Kingsley (1862-1900) qui explore l’Afrique armée de ses robes et de son humour ? Ou encore Mary Seacole (1805-1881), hôtelière au Panama puis infirmière en Crimée ! Il faut les imaginer, ces dames de la société victorienne, trimballant leurs robes de soie et leur ombrelle en pleine jungle, mais n’hésitant pas à tenir un fusil et risquer la mort par blessure ou par maladie.



Un petit recueil bien sympathique, peut-être un peu survolé, mais c’était parfait pour ce que je pouvais lire ces derniers jours. Il m’a donné envie d’en avoir sur certaines exploratrices et j’ai été ravie d’en retrouver certaines, comme Nellie Bly, que je connaissais déjà grâce au Culottées de Pénélope Bagieu !

Résumé : A 11 ans, Herman est enlevé par des Apaches. Il doit apprendre à vivre dans une tribu dont il ne connaît ni le langage, ni les codes. Il va devoir s’intégrer, à force d’être courageux. Devenu un guerrier apache, il s’appelle En Da, le « garçon blanc ».



Mon avis : Ce roman est tiré d’une histoire vraie, celle d’Herman, jeune américain de 11 ans, enlevé sous les yeux de sa famille par des apaches, réussissant à s’intégrer à la tribu, et finalement retrouvant quelques années plus tard sa famille.



Le récit est d’ailleurs organisé en deux parties, l’une sur son cheminement et son apprentissage au sein de la tribu apache, l’autre sur les circonstances qui l’ont amené à retrouver sa famille.



Cette histoire est vraiment intéressante, car elle accroche le lecteur qui sait que les personnages ont existé, et car le récit du jeune Herman sur sa façon de s’adapter à sa nouvelle vie, développant de nouvelles qualités et compétences, ainsi que son amitié avec un jeune garçon et une jeune fille, permettent au lecteur de s’identifier au personnage, et de vivre de l’intérieur le périple d’Herman.



Une belle plongée au cœur de la culture apache, à un moment où les Texas rangers sillonnent le pays, et où les indiens sont de plus en plus parqués dans des réserves.
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Résumé Alex fils d’esclave de Christel Mouchard

Alex part jouer avec sa soeur et ses amis. Sa mère le rappelle pour qu’il dise à son père de ne pas oublier un produit. Ce dernier lui lance quelques phrases qui sonnent bizarres.



Un homme se présente et affirme qu’il est là pour acheter trois esclaves.



Avis Alex fils d’esclave de Christel Mouchard

Une histoire d’esclavagisme, une histoire d’esclavagisme à la française. Une histoire de révolution qui se prépare. C’est la vie et le destin d’Alexandre, père et arrière grand-père des célèbres auteurs. Une partie de l’histoire de France, de l’histoire culturelle que je ne connaissais pas. Je le dis toujours, même en lisant des romans destinés aux adolescents, je parfaits toujours mon éducation et c’est une chance.



Nous sommes à Saint-Domingue. Alex, jeune adolescent, vit avec sa soeur, sa mère et son père. Mais son père part. A ce moment-là, un homme se présente et annonce qu’ils ont été vendus. Il faut savoir que le père d’Alex est tombé amoureux d’une femme de couleur, esclave. Il a affranchi cette femme. Elle et ses enfants ne sont pas esclaves. Pourtant, la réalité va vite les rattraper. Ils devront travailler dans une autre plantation et deviendront esclaves. Mais le père d’Alex a d’autres projets pour son fils qu’il adore. Ce sera Paris et la Cour. Il tentera de se faire à ce monde pour devenir un gentilhomme. Alex se révélera très bon au sabre.



Passons aux personnages, selon l’époque et ce que l’auteur a pu connaître d’eux. Ceci est un roman mais les personnages ont existé. Bien sûr, leur vie est un tant soit peu romancée pour les besoins de ce livre. Je pense que cet homme, le père d’Alex, ne plaira pas à grand monde. Comte puis ensuite marquis, il a toujours voulu vivre selon ses désirs, dépenser de l’argent et ne pas faire face à ses responsabilités. Comment un homme, qui se dit amoureux, peut laisser tomber femme et enfants de cette façon. Il pense peut-être se racheter en faisant venir son fils en France et en lui promettant de l’éducation. Mais la femme avec qui il a vécu, même si elle a eu deux enfants de lui, connaît cet homme. Quant à Rose, on peut dire qu’elle hait son père et cela se confirme de jour en jour, dans les actes de ce dernier et la volonté de la jeune fille de s’affranchir de sa condition d’esclave, alors qu’elle a vécu libre pendant de nombreuses années.



Alex a toujours été le préféré de son père. Acheté, il va, lui aussi, connaître la condition d’esclave jusqu’à se retrouver à Paris, aux côtés de cet homme qui va tenter de lui apporter de l’éducation, qui veut en faire son héritier, s’il reste de l’argent. Alex a toujours voulu être libre. Fort grâce à sa carrure, il va trouver le sport qui lui permettra de briller. Il va côtoyer la noblesse, tout comme ceux qui veulent que la Royauté soit abolie. Une belle leçon de vie pour le jeune homme. Il se fera des amis, certes, il arrivera à se faire respecter mais l’esclavage, même en France, n’est pas loin. Il suffit d’une rencontre, de retrouvailles pour que le jeune homme prenne sa vie à bras le corps.



L’auteur nous offre des tranches de vie de trois ans qui nous permettent de comprendre l’évolution de l’adolescent, son envie constante de fuir, ses premiers émois, sa volonté de briller. Quand on connait la suite, expliquée notamment dans le livre, on peut seulement se dire qu’heureusement, des personnes ont existé pour faire bouger le monde, les préjugés, la condition des hommes et des femmes que ce soit en France ou dans ses colonies. Il faut également compter sur le célèbre auteur qui a également dénoncer l’esclavage, Jean-Jacques Rousseau. Rousseau, également, le cacatoès, qui suit Alex de bout en bout de l’histoire. L’auteur nous donne également l’origine du nom d’Alex.



Je remercie les Editions Flammarion Jeunesse pour cette lecture.
Lien : https://livresaprofusion.wor..

Christel Mouchard nous dévoile le destin d'Herman, un jeune américain enlevé à sa famille, au XIXe siècle, pour être offert en cadeau à la femme d'un chef apache.

Ce jeune va être accompagné par un autre indien, Chiwat, qui va devenir son guide, puis son "frère".

Cette histoire est tirée d'une histoire vraie. C'est un très bon roman d'aventure, et puis c'est un ouvrage qui peut faire résonance avec l'actualité. Herman, ou En Da, va chercher son identité entre les colons et les autochtones, tiraillé entre ces deux mondes, un peu comme les migrants qui arrivent dans un pays qui leur est complètement étranger, et où il faut tout apprendre et s'adapter pour survivre ...

On découvre aussi la vie et la culture des Apaches. Un ouvrage très agréable à lire et assez court ! (C. Soubic)

Christel Mouchard nous fait vivre les aventures d'un garçon enlevé par les "peaux-rouges" et devenant, avec les années, un des leurs.

Une histoire tirée du réel ? en tout cas c'est ce qui est dit dans le prologue.

Un livre que j'ai beaucoup apprécié et que j'aurais sûrement autant apprécié, sinon plus, dans ma prime jeunesse, lorsque les histoires de "cow-boys" et d'indiens faisaient parties de mon imaginaire.

A lire pour les adeptes du genre.

Voici une sélection de courtes biographies de quelques petits bouts de femmes bien courageuses et bien entêtées. Leurs parcours sont impressionnants, même si nous en avons dans ce livre qu'un bref aperçu.

J'avoue avoir eu un peu de mal avec le style et la subjectivité d'Alexandra Lapierre. Je trouve son ton un peu mielleux parfois, comme si elle enrobait les vies de ces femmes.

Par contre, j'aime beaucoup la démarche qu'elle et Christel Mouchard ont eu: on évoque peu les exploratrices, lorsqu'on parle de découvertes, d'aventuriers, on n'évoque et on ne glorifie que des hommes, pas toujours très méritants par ailleurs. C'est un livre qui remet donc, un peu, les choses à plat. Il permet de rendre hommage et honneur à ces femmes souvent reléguées à la seconde place.

Herman Lehman a 11 ans lorsqu'il se fait enlever par des apaches devant sa sœur, son frère et sa mère. D'abord l'esclave du chef de tribu, il est pris en main par Chiwat, jeune apache chargé de son éducation par le chef. Après une période difficile, Herman va peu à peu oublié qui il est et devenir En Da,Garçon Blanc , le fils du chef et de son épouse qui n'a pas d'enfant. Le garçon aux yeux bleus devient un vrai indien. Mais un jour, la tribu est attaquée par des soldats expérimentés et l'un d'eux reconnait Herman.

Un joli roman sur les liens familiaux, l'insertion, l'acceptation de l'autre avec ses différences

Résumé : Herman Lehman, 11 ans en 1870, vit au Texas dans une petite ferme. S'éloignant un peu de sa maison un soir de mai, il se fait littéralement enlever par des Apaches et est offert par le chef de la tribu à sa femme qui n'a pas d'enfant. Il est abord traité en esclave et mis à l’épreuve par les enfants de la tribu et par Chiwat, un jeune indien plus âgé. Mais son courage et sa bravoure lui permettent de passer du statut d’esclave au statut de fils. Herman devient alors En Da et adopte complètement sa nouvelle famille et le style de vie de la tribu.

Mots clés : AMERINDIEN / AVENTURE / MODE DE VIE / HISTOIRE VRAIE / ETATS UNIS / 19ème SIECLE / INDIENS D’AMERIQUE / EDUCATION / ADAPTATION / AMITIE /

Commentaires : L'auteur s'empare d'une histoire vraie et la met en scène pour des lecteurs dès dix ans. Court roman d'apprentissage où le jeune héros va passer 9 ans dans une autre civilisation, complètement différente. On apprend beaucoup sur le mode de vie et d'éducation des indiens, même si on peut regretter que la fin de la liberté pour l'ensemble des peuples indigènes d'Amérique du Nord et leur réduction en réserve dans les années 1880 soit un peu escamotée. (Des discussions en perspective sur le sujet qui nécessitera que l'adulte en sache assez sur le sujet pour transmettre une information fiable).

Il aide aussi à faire comprendre comment à un certain moment on peut tout oublier de son passé.



Pistes de discussion



• Comprenez-vous qu'Hermann s'adapte si bien à la tribu qu'il en oublie son origine ?

• Ces Indiens qui nous paraissent si différents n'ont-ils pas des similitudes avec nous ? (les mêmes préoccupations que nous dans l'éducation de leurs enfants ? le rejet de ceux qui leur sont différents ? leurs divergences face à une grave question politique ?

• Savez-vous pourquoi les Indiens se retrouvent en réserve à la fin du roman ?

• Que savez-vous de la condition des Indiens aux Etats-Unis actuellement ?

L’histoire se passe aux Etats-Unis à la fin du XIXe. Un beau matin, Herman, 11 ans, fils de Visages Pâles est enlevé par des Apaches. D’abord considéré comme un esclave, il gagne le respect de la tribu, apprend leur langue et leurs mœurs. Il apprend également à craindre les Visages Pâles qui veulent les mettre dans des réserves, afin de les contrôler.

Ce roman est une histoire vraie tirée des mémoires d’Herman Lehman qui retrouva sa famille américaine environ 10 ans après son enlèvement. Si au début, la narration à la troisième personne peut perturber le lecteur car inhabituelle lorsqu’il est question de raconter les émotions et la vie d’un seul personnage, elle prend son sens dans la deuxième partie qui raconte la vie d’En Da (son nom apache) à l’âge adulte.

La première partie racontant son apprentissage manque un peu d’action et reste trop dans une sorte de documentation sur la vie des Indiens d’Amérique. La seconde partie met en jeu d’autres tribus, possède quelques belles scènes d’action et est émouvante.

Après « Les femmes aussi sont du voyage », je me suis plongée dans la version illustrée des exploits de ces dames. Ce « beau livre », comme on dit, est effectivement superbe. Couverture, mise en page, illustrations : tout est très soigné. Malheureusement, cela se fait aux dépends de la lisibilité tant les caractères du texte sont petits. C'est d'autant plus dommage qu'il se trouve à côté de cela de grands espaces vides et des débuts de chapitres en caractères géants…



J'ai découvert avec beaucoup d'intérêt ces 31 courtes biographies illustrées et j'en ai tiré quelques enseignements, à savoir que :

- Si l'argent ne fait pas le bonheur, il faisait jadis les voyageuses au long cours. Il est clair qu'il fallait avoir les reins solides pour s'offrir de perpétuels vagabondages aux 4 coins du globe. La palme va à Alexine Tinné, qui ne se déplaçait qu'avec son service en porcelaine, son argenterie, sa bibliothèque… ainsi que ses domestiques et des dizaines de porteurs.

- Si la valeur n'attend pas le nombre des années, il n'y a pas d'âge pour réaliser ses rêves. Beaucoup ne trouvèrent que sur un tard l'occasion de partir. La palme va cette fois à Ida Pfeiffer, qui piaffa d'impatience pendant 47 ans avant de fausser compagnie à ses fils devenus adultes. Je tire d'autant plus mon chapeau à cette autrichienne revêche, la moins sexy du lot, qu'elle compensait son manque d'argent par un aplomb certain. Une routarde avant l'heure ! C'est également à 40 ans passés qu'Isabella Bird, sur l'avis d'un médecin plus malin que les autres, partit soigner son mal de dos sur les routes plutôt qu'au fond d'une chambre. Un revirement spectaculaire !

- Si 1001 dangers guettent les voyageuses, les intrépides font souvent de vieux os. La célèbre Alexandra David-Neel (qui est descendue un peu dans mon estime tant ne semblaient compter pour elle que l'exploit et la renommée qui va de pair) mourut centenaire, talonnée de près par Freya Starck et trois autres nonagénaires.

- Si ces femmes étaient des « aventurières », elles ne l'étaient pas dans tous les sens du terme et un nombre non-négligeable d'entre-elles préférèrent à un mari ou même à des amants, qui risquaient de leur mettre des bâtons dans les roues ou de tirer la couverture à eux, les femmes ou l'abstinence.



Evidemment, les déshérités qui migraient à pied pour survivre n'intéressaient personne (elles ont quand même droit à quelques lignes en fin d'ouvrage) et même celles qui savaient écrire n'avaient guère de chance de trouver un éditeur pour publier le récit de leurs aventures. Quant à celles qui périrent dès leur premier voyage, elles resteront à jamais méconnues. Ayons une petite pensée pour elles aussi.

Voilà un roman historique jeunesse très sympathique, bien écrit et bien construit, nous faisant voyager dans les années 1870-1880 aux Etats-Unis, relatant l'histoire vraie d'un jeune américain enlevé par des Indiens et élevé par eux pendant 9 ans (de 11 à 20 ans). L'auteure se base sur le témoignage du garçon en question, Herman Lehman, ainsi que sur les récits des petits enfants hérités de Chiwat, le "grand frère" indien d'Herman.

Au-delà de l'aspect documentaire sur la vie quotidienne des Apaches et de l'aspect historique sur leurs rapports aux Visages Pâles, c'est une très belle occasion d'interroger sur l'identité et la construction de soi - parfait donc, comme l'indique mon édition, pour le programme de 5ème "se chercher, se construire", mais tout collégien de 6è devrait également y trouver son plaisir autant que sa réflexion.

En ce sens, quelques précisions de l'auteure sur ses sources et sur les échanges qu'elle a pu avoir lors de rencontres de lecteurs sont tout à fait intéressantes.

C'est une vie pleine et entière que vécu Gertrude Bell au début du XX ème siècle. Elle a habité ce monde en mutation industrielle, politique. L'occident domine, manœuvre, font et défont des empires. Leurs intérêts pour la région ottomane précipitent son démantèlement. Gertrude Bell participe à la grande histoire grâce à sa connaissance des puissances en jeu dans les déserts arabiques.

Elle est issue d'une famille bourgeoise qui a fait fortune dans l'industrie et les hauts fourneaux. D'une curiosité insatiable, elle fait des études à Oxford dont elle sort avec les honneurs. Séduisante, moderne, intelligente, ces qualités dénotent une femme indépendante, infatigable, débordante. Ses goûts en matière de mode sont avant-gardistes. Même dans les déserts entre Damas et Bagdad, elle reste fraîche. Elle est audacieuse ce qui n'est pas du goût de la société encore corsetée de ce début de siècle. Elle est surnommée par les Turcs Khatun et par les Bédouins bint arab. Le Moyen-Orient est la partie du monde où s'affrontent les Etats européens et l'Empire Ottoman.

Elle est aussi singulière. En effet, avec cette vie aventureuse, j'ai été étonné qu'elle milite dans le mouvement anti-suffragette.

Pourtant, sa vie n'a pas été complète. Elle a aimé et elle a perdu.

C'est une biographie magnifique, pour une grande dame. Il est dommage que ses lettres ne soient pas traduites en français. Mon anglais est trop insuffisant pour les lire dans le texte.

Portraits de femmes d’exception



» Qu’ont-elles en commun, toutes ces femmes aux personnalités si fortes ?



Sinon l’intrépidité et le talent unique de savoir reconnaître leur instinct et soutenir leur désir. «



Les grandes aventurières ne sont plus seulement des courtisanes: ce sont des conquérantes d’un type nouveau apparu dans la première moitié du XIXe siècle.



Des femmes qui voulaient être des géographes, des botanistes, des ethnologues – bref des exploratrices à part entière !



Et elles ont conquis le monde, d’est en ouest et du nord au sud, le collet bien monté, pour que leur vertu ne soit en rien suspectée, leur corset étroitement lacé.



Mais sous leur armure vibraient des émotions violentes, des sentiments brûlants. Et beaucoup ont vécu des amours, qui, pour êtres secrètes, n’en furent pas moins passionnées



Les auteurs



Alexandra Lapierre est l’auteure de Fanny Stevenson, Artemisia et du roman « Je te vois reine des quatre parties du monde ».

Christel Mouchard est l’auteure d’Aventurières en crinoline, La Reine des Boucaniers, et La Reine Antilope.



Livre acheté à Nature et découverte.



J’ai beaucoup aimé la lecture et les aventures de toutes ces femmes qui n’avaient pas froid aux yeux pour oser l’aventure. Elles sont parties bien souvent seules dans des pays lointains. Certaines ont su se faire respecter, d’autres ont perdu la vie. Cependant toutes ont vécu comme elles l’entendaient: libres !
Lien : https://educpop.fr/index.php..

Par Maylis



Herman a 11 ans. Alors qu’il est en train de chasser les corbeaux du champ de blé de sa famille, il se fait enlever par des Apaches. Ce peuple d’Indiens très sauvage capturait les «Visages Pales» pour qu’ils deviennent des guerriers. Herman est très inquiet et se demande si un jour il reverra sa famille. Après avoir vécu deux ans au campement, le chef du clan le nomme guerrier et le considère comme son fils adoptif. Reverra-t-il un jour sa famille maintenant qu’il est considéré comme un vrai Apache ?



J’ai adoré ce livre qui nous plonge au plus profond de la forêt. J’ai beaucoup aimé pouvoir en apprendre un peu plus sur la vie des Indiens et sur leurs techniques de vie qui sont particulièrement intéressantes ! Je le conseille à tous.

Récemment, une amie m’a prêté Elles ont conquis le monde d’Alexandra Lapierre et Christel Mouchard. Ce livre nous présente plein de biographies, plutôt concises et nous donnant envie d’en savoir plus sur les aventurières présentées. La rédaction étant assez proche d’un roman, ces courtes biographies s’avèrent prenantes, sans temps mort. C’est une petite chose assez appréciable.

Parmi les aventurières présentées par Lapierre et Mouchard, toutes ne se la jouent pas tel un Indiana Jones à parcourir le monde à la recherche de trésors perdus et luttant contre de sérieux rivaux voir des ennemis bien armés. Non , on y découvre des femmes comme Mary Kingsley qui est partie à la découverte de l’Afrique et y a découvert de nombreuses espèces de poissons ; Nellie Bly, parmi les plus célèbres de l’ouvrage, qui a mené l’enquête en tant que journaliste au Mexique ; Ella Maillart qui a parcouru des milliers de kilomètres en Asie ; Alexandra David-Néel qui sera la première occidentale à entrer dans la ville interdite de Lhassa, etc. Impossible de toutes les citer tant elles sont nombreuses. Certaines étaient archéologues, d’autres journalistes, et il y avait des espionnes, des femmes qui voulaient juste voir le monde… Que de parcours différents !

Elles ont conquis le monde est un ouvrage bourré de portraits de femmes toutes plus intéressantes et inspirantes les uns que les autres. Je vous le conseille vivement.
Lien : https://malecturotheque.word..

Christel Mouchard nous dévoile le destin d'Herman, un jeune américain enlevé à sa famille, au XIXe siècle, pour être offert en cadeau à la femme d'un chef apache.

Ce jeune va être accompagné par un autre indien, Chiwat, qui va devenir son guide, puis son "frère".

Cette histoire est tirée d'une histoire vraie. C'est un très bon roman d'aventure, et puis c'est un ouvrage qui peut faire résonance avec l'actualité. Herman, ou En Da, va chercher son identité entre les colons et les autochtones, tiraillé entre ces deux mondes, un peu comme les migrants qui arrivent dans un pays qui leur est complètement étranger, et où il faut tout apprendre et s'adapter pour survivre ...

On découvre aussi la vie et la culture des Apaches. Un ouvrage très agréable à lire et assez court !

Cette histoire est tirée d'une histoire vraie. Elle raconte l’enlèvement d'un jeune garçon au Texas par des Apaches. Arrivé dans leur tribu il va devoir surmonter des épreuves pour pouvoir être l'un des leurs. Un livre captivant du début jusqu’à la fin!

Après d'éprouvantes aventures, Tchinza, la belle princesse shona, est enfin de retour dans son royaume du Zimbaboué, où elle a hâte de retrouver sa mère, la reine Nehanda. Mais lorsque Tchinza arrive dans la ville royale, elle découvre que la devineresse Bola a pris le pouvoir, et a vendu Nehanda à des marchands d'esclaves. Avec l'aide de ses deux amis anglais, Damian et David, du guerrier Kounzi, et du jeune Moutiti, la princesse entame alors une course contre la montre qui la conduit sur l'île de Zanzibar, au large des côtes africaines. C'est sur cette île, où sont vendus comme esclaves, et par milliers, des hommes, des femmes et des enfants, que Tchinza espère retrouver sa mère et la délivrer.



L'avis de Thibaud, 11 ans : Tout comme le premier tome, j'ai adoré celui-ci, qui m'a passionné à tout point de vue.



L'avis de la rédaction : On continue à suivre avec plaisir les aventures de Tchinza, dans ce second tome aussi réussi que le premier.

Je remercie avant toute chose l'équipe du prix des Incorruptibles 2016-2017. Vous le savez déjà, mais je suis l'une des blogueuses ambassadrices de la sélection 5e/4e de cette année !

J'ai donc reçu 5 livres dans le cadre du prix, dont celui-ci, qui est le deuxième que je lis.



Aux premiers abords, ce roman ne me tentait pas vraiment. Le résumé ne m'inspirait pas, mais la couverture aux couleurs chaudes me criait de venir lire ce livre, du haut des étagères de ma bibliothèque. Ce court récit à une valeur historique, car il est inspiré d'une histoire vraie, celle de Herman Lehmann, enlevé par les Amérindiens lorsqu'il n'était qu'un enfant. On part donc bien sur une base de kidnapping, mais attention n'oublions pas que ce livre se trouve dans la tranche d'âge des élèves de 5e/4e, ce n'est donc pas un enlèvement violent.



L'histoire se passe dans les champs paysans puis dans les prairies indiennes et les forêts. J'ai immédiatement apprécié cet univers, et ce décor riche de belles descriptions. On s'y croirait vraiment ! Bizarrement, je ne me suis pas attachée au personnage principal, Herman, mais plutôt aux personnages secondaires tels qu'Éti ou Shida Shizé.



Ce roman jeunesse -qui se lit très facilement et rapidement- retrace une partie de l'histoire, en n'y mêlant seulement qu'une petite touche de fiction. Cela nous permet d'en savoir un peu plus sur cette époque, sans pour autant tomber dans le roman historique, qui pourrait ennuyer certains. Les plus âgés, après une réflexion un peu poussée, y remarqueront plus ou moins facilement les détails laissés par Christel Mouchard, comme les signes de racismes que témoignent les blancs aux indiens et inversement.



Conclusion : Un court roman jeunesse, qui prend à la fois une valeur historique et fictive. Léger, il nous fait rêver avec son histoire, ses personnages attachants et ses jolies descriptions. Il nous donnerait presque envie de nous évader pour rejoindre les Apaches, dans les plaines d'Amérique...
Lien : http://aimonslalecture.blogs..

Un bon livre pour découvrir une partie de l'histoire des Etats-Unis, loin du folklore des westerns, et méconnue du grand public. Un regard étonnant et émouvant sur cette histoire vraie. L'écriture est fluide et coule pour laisser place à la découverte abrupte (spartiate dirais-je même !) du monde indien par notre petit héros...

C'est à la fois étonnant (comment a-t-il pu oublier les 11 premières années de sa vie ?), instructif (les coutumes et habitudes des indiens) et divertissant (on ne s'ennuie pas une seule seconde) ...

Je conseille vivement !