Janvier 2016.
Quand un train raté entraine un homme mûr à "retraiter" sa vie...
Une écriture agréable, une narration qui ne l'ai pas moins.
Une découverte agréable grâce à "livre-moi"
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Le roman commence avec une foule qui conspue la création musicale d'un homme. Il s'agit de Paul, le personnage central du livre. Paul finit par quitter la salle, rentre sur Paris, prend quelques affaires et file dans sa maison située en face de l'océan. C'est là qu'il veut vivre ses dernières heures. La maladie l'a condamné et il a choisi de mourir seul, ordonnant à sa femme de le laisser. A son arrivée, il croise une femme. Se laisse aller à en tomber amoureux, comme pour éprouver une dernière fois ce sentiment... Ecrit sans effets de manches, sans fioritures, le texte est beau, simple, ne se perd pas en effusions inutiles. Un très beau roman.
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Ça aurait pu être bien, je ne suis pas rentrée dans l 'histoire, trop d'incohérences à mon goût,le côté trop narcissique du narrateur, l'écriture trop orale, enfin du trop qui fait un pas assez à mon goût.
Je vais en essayer un autre....
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Le héros Simon Nardis va croiser Bill (Evans), Scott (LaFaro) & Paul (Motina) au club de "Dauphin Vert" ("On Green Dolphin Street") géré par une certaine Debbie ("Waltz for Debby").
De quoi ravir les fans d'un certain pianiste de jazz.
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Vous aimez le jazz ??? alors ce livre va vous plaire. On est envouté par la musique de jazz. Chapitre court, au phrasé rythmé et mélodique. Histoire de Debbie et son ex-femme Suzanne sur un fond de musique de jazz. Pas de résumé, déjà plusieurs critiques....
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LU EN MAI 2011 UN PEU DECU
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Critique de Jean-Baptiste Harang pour le Magazine Littéraire
Évidemment, si Braine n'avait pas rapporté de Dieu sait quelle guerre ce foutu revolver, Lily n'aurait pas eu à le planquer au-dessus de l'armoire, et le livre en eût été différent. Mais voilà, on ne s'en revient pas de guerre avec des fleurs au fusil, mais avec des cicatrices, des trous de mémoire, une profonde mélancolie, et parfois l'arme qu'on a tant aimé démonter et remonter à toute blinde. Lily, elle, a appris le maniement des armes comme elle a pu en regardant des séries télévisées, à la guerre comme à la guerre. Sur l'armoire il y a aussi un bugle dans son étui de cuir, ça peut être dangereux aussi. Braine était musicien avant de revenir de guerre. Pour l'instant on est sur le quai d'une gare (comme disait Pelevine : « À la gare comme à la gare »), le 20 juillet d'une année chaude, à attendre, qui un train, qui un voyageur. Lily et les enfants attendent Braine, et personne ne sait qui reconnaîtra qui depuis mettons trois ans qu'ils ne se sont pas vus. Lily reconnaîtra-t-elle Braine ? Sûr. Louis ? Louis, on ne sait pas, c'est un jeune garçon blondinet, il avait onze mois quand Braine est parti. Lucie ? Lucie peut-être, ces petites bêtes ont une mémoire d'éléphant, une mémoire parfois mâtinée de rancune. Lucie est une petite chienne bâtarde frisée avec du rose sur le bout de la langue. Chez les Braine, on aime les prénoms qui commencent par «L», pour une fois que Gailly écrit un livre où personne ne s'appelle Suzanne. Mais Braine, lui, n'a pas de prénom, après toutes ces guerres, ces blessures, ces légions pas d'ici, ces séjours à l'hôpital, il faudra lui pardonner s'il ne reconnaît personne.
Braine a décollé, il flotte dans son uniforme, il ne dit rien, pas certain qu'il sache encore parler ou conduire, Lily reprendra le volant. Le livre de Christian Gailly est un livre de jazz qui commence comme du blues et finira par deux coups de grosse caisse double percussion, double percuteur qu'on avait laissé sur le haut de l'armoire. Tous les livres de Gailly sont des livres de jazz. Mais nous n'en sommes pas là, Braine va recouvrer la vie civile, la parole, l'amour, le goût des femmes et de la mécanique. Il va reprendre le volant de la dépanneuse de son beau-père. Et c'est parce qu'il saura changer la roue d'une belle américaine, celle de Rose Braxton (une belle américaine au sens de Robert Dhéry - Rose Braxton, on ne sait pas si elle est américaine, c'est une femme superbe), qu'il va se remettre au jazz. On ne va pas raconter tout le livre, ça ne sert à rien, ce serait comme raconter le jazz, c'est un livre à écouter jusqu'au bout, chacun pour soi, live, Braine a un talent fou pour l'improvisation, à chaque fois qu'on le relit, il y a un truc nouveau à entendre. Il n'y a rien à comprendre, c'est un numéro de funambule, et ce n'est pas forcément le fildefériste qui va se casser la margoulette.
Lily avait confiance, elle savait que Braine reprendrait goût à la vie, qu'il retrouverait la forme, assez de muscles et de souffle pour remplir de nouveau ses costumes civils, mais pas à ce point, pas au point de lui faire un autre enfant, en plus de Louis et de la petite chienne. Pas au point que Rose Braxton, la mécène amoureuse, lui remette le bugle en bouche, lui retrouve tous ses copains musiciens, et que la vie reprenne comme si jamais on n'avait désespéré, comme si la Légion était devenue définitivement étrangère, et le revolver pour toujours sur le haut de l'armoire. Surtout que Braine est beau garçon et que les femmes aiment ça, les beaux garçons. Lily n'aime pas les femmes qui aiment les beaux garçons, surtout quand c'est Braine, le beau garçon. On refermera le livre sur une soudaine panne de son, la bande déchirée du magnéto qui claque dans le vide à chaque tour comme le battement d'un coeur déchiré, K.-O. par le gong, sonné pour le compte par les deux directs des dernières lignes, comme au sortir d'un rêve dont on croit se souvenir longtemps et dont il ne reste qu'un vague fredon, puis un silence fébrile, parce que la vie est ailleurs, loin de la musique, du côté de la mort. En 1992, lorsqu'on demandait à Gailly pourquoi il avait intitulé son livre Dring, il avait répondu : « Parce que ça sonne bien », et plus tard, dans un autre livre, il avait raconté pourquoi il avait abandonné le saxophone, lui ou son héros, après un couac impardonnable. Il n'a pas arrêté, toute la musique est dans ses livres.
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Une tranche de vie a partager, une llivre court, intense qui vous accompagne longtemps.
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