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Critiques de Christian Gailly (133)
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Un soir au club

Je ne connaissais du tout cet auteur et j'ai été conquise par son style. L'intrigue est intéressante et très prenante, la fin m'a un peu glacée mais elle "coule de source", j'ai beaucoup aimé comment les différentes étapes sont amenées petit à petit.
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Un soir au club

Un Jazzman, devenu expert chauffagiste et ...redevenu Jazzman D.S al Coda comme ils disent

Le hasard, le malheur, il était sauvé de la vie, vivait de routine et d'un certain ennui sans le savoir et puis un maudit (ou bienveillant ) thermostat defaillant fit tout basculer.

Une viellesse avec un retour en arrière avec une femme belle comme le fut sa mère, la vie qui revient,un homme mur pleins de sensations d'adolescent

Belle écriture,un petit livre bien sympathique.
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Dernier amour

Des phrases courtes, parfois même pas de phrases mais quelques mots, donnent au texte un rythme particulier, syncopé, qui évoque bien la fatigue du personnage, Paul Cédrat, à bout de souffle. Christian Gailly nous invite à suivre la précipitation vers la mort de ce compositeur malade, et incompris. Le nom « Cédrat » choisit par l'auteur pour son anti-héros donne un éclairage intéressant sur le personnage de Paul. Le cédrat, fruit du cédratier, est un agrume, à l' écorce épaisse et rugueuse qui sent le cèdre. Il y a une bonne dose d'amertume dans l'humeur de Paul, en effet. Mais du vieil homme émane un parfum subtil qui nous le rend séduisant jusque dans sa fragilité. Aucune tristesse, toutefois, dans le récit qui n'a rien de morbide. Il est plutôt baigné d'une douce mélancolie. La proximité de la plage et de la mer lui apporte même une certaine fraîcheur. Si la mort rôde, la vie n'est pas loin. Une lutte entre elles deux est engagée. Si Paul Cédrat apparaît au début du récit comme un homme cassé, il semble peu à peu se préparer à l'ultime envol. La balade en voiture amorce cet envolée,mais c'est la musique qui lui donne vraiment toute son ampleur, avec le Blackbird interprété au piano.

 »Take these broken wings and learn to fly

All your life « 
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Un soir au club

Un roman irrésistible, voilà ce qu'est "Un soir au club". Les mêmes thèmes que dans un précédent roman (Les oubliés, que j'avais aussi adoré) : la musique, les artistes dont on ne parle plus, la passion amoureuse, les bords de mer.

Complètement et définitivement séduite par cet auteur, je ne puis que vous conseiller d'ouvrir et de vous délecter de l'un de ses romans !
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L'Incident

un portefeuille volé, retrouvé, comment le rendre ? Cette femme qui l'a perdu devenant obsession pour Georges le découvreur, aux zones d'ombre., obsession qui l'entraîne à la harceler. cinq personnages, deux couples et une amie qui s'entrecroisent. Chez Marguerite Muir, la jeune femme, retrait, inquiétude, peur, et puis l'obsession qui se transmet et un amour. Quatre personnages, Un couple, une femme et une amie qui interagissent.

Toujours cette écriture rythmée, le mélange de comique et de drame, la traduction du monologue intérieur, la langue parlée.
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Lily et Braine

[...]Drôle de petit roman que ce Lily et Braine. J’ai du mal à le définir, ou plutôt à définir les sentiments qui m’ont agitée pendant sa lecture. J’en suis sortie muette, comme un parallèle avec l’entrée du personnage principal masculin. Mais les personnages principaux sont-ils Lily et Braine ? Ou est-ce la musique ? Ou la guerre ? On ne peut pas dire qu’ils soient des arrières-plan mais sont-ils des causes ? Des conséquences ? Les deux ?[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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Be-Bop

Encore un roman dans l'univers du Jazz écrit par Christian Gailly... Toujours des musiciens qui se rencontrent et vivent au rythme de leur passion du jazz. Justement, son style est tout autant rythmé, saccadé et musical que le Be-Bop.

Des traits d'humour et une description des relations humaines subtile.
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Lily et Braine

Encore une histoire d'amour racontée par Christian Gailly, une histoire d'amour noire. Il y a Lily, qui attend son mari parti à la guerre comme soldat volontaire, et pis Louis, leur fils de trois ans, et Lucie, leur chienne. Et, puis il y a Brayne ce fameux mari, qui rentre ce jour là, après trois ans d'absence. Alors commence le récit de leurs retrouvailles, de la convalescence de Brayne, de sa souffrance sourde. Et puis il y a le buggle, cet instrument de Jazz . Brayne en jouait autrefois. La musique va alors le rattraper.
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Un soir au club

Dernier amour - Paul Cédrat va mourir. C'est une question de jours. A Zürich, son oeuvre est huée, entre cette de Haynd et de Beethoven. A la veille de s'éteindre, il rencontre une femme mystérieuse, celle qui sera son dernier amour.



Un soir au club - Simon Nardis a arrêté de jouer du jazz en cessant de boire. Il mène une vie rangée d'époux fidèle, et écoute de la musique classique. Mais il suffit de si peu, d'un peu de hasard, pour que la fièvre du jazz le reprenne. Et la fièvre de l'amour aussi, avec Debbie. Une soirée et une journée suffisent pour que tout s'enchaîne, trop vite, comme un swing endiablé.



Comme avec tous les textes de Christian Gailly, il est toujours criminel et dangereux d'en dire trop. Il y a toujours de la musique, des femmes, des clubs de jazz et des destinées sublimées. J'ai lu les deux romans l'un à la suite de l'autre, et j'y ai trouvé une cohérence narrative très intéressante, comme une mélodie qui s'enchaîne...
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Un soir au club

J'ai été surprise par le style à la lecture d'Un soir au club, et ce fut une bonne surprise. Ces phrases courtes, incisives donnent une note d'humour et un rythme particulier, presque finalement comme certains rythmes de Jazz dont il est beaucoup question.

Simon, un ancien pianiste de Jazz, qui a raccroché, est en déplacement professionnel, et se voit entraîné dans un club de Jazz où la tentation va être trop forte, le monde de la nuit, de la musique, l' alcool vont à nouveau le hanter et lui faire oublier son nouveau style de vie bien rangé.
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Un soir au club

J'ai eu beaucoup de mal avec le "style" de l'ouvrage, le style "parlé-raconté", qui me chavire pourtant souvent chez d'autres auteurs (Mauvignier, Duras...), mais là, j'ai trop ressenti le "travail de l'écrivain" aux dépens du personnage censé nous raconter l'histoire de son ami... La forme m'a donc trop souvent bloquée pour que je puisse me fondre dans la narration. Dommage pour moi, la trame était vraiment intéressante.



Après avoir terminé le livre, quel choc lorsque je suis allée voir la bande-annonce et les extraits du film (adaptation de 2009 par Jean Achache) (j'ai posté les 3 vidéos), et découvrant sur l'écran l'incarnation de personnages à mille lieues de ceux que je m'étais créés !...
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Lily et Braine

Du même auteur, j'avais bien aimé l'écriture un peu jazzy entendue dans "Be-Bop" et "Un soir au club"...comme la bande-son d'un film nouvelle vague...

Alors si vous n'avez pas lu l'histoire de Lily et Braine, écoutez bien. Lily a un petit ami. Il est beau et son prénom c'est Braine. A eux deux ils forment Lily et Braine. Lily attend Braine. Braine revient, "grand maigre flottant dans sa tenue d'été militaire". Après 2 ans d'absence, ils se retrouvent sur le quai d'une gare. Braine aime bien la coiffure et la robe de Lily ce jour là.

Oui mais voilà, entre la blanche première note brûlante d'été "avec des fleurs bleu Lobélia" et la noire note finale d'hiver qui tombe comme un silence, y'aura les improvisations de la vie, de l'amour et de la mort qui emballeront le lecteur sur une partition magistralement maîtrisée de Christain Gailly.

Braine, le soliste de l'histoire ne sait rien faire, à part dépanner les voitures conduites par des blondes, à part jouer du bugle dans un quintette de jazz, à part aimer...trop de femmes à la fois !

Alors de quoi faut-il avoir peur ?

D'un pistolet automatique ou d'une sorte de clairon à pistons ?

Le passé vous le dira...


Lien : http://www.enlisant.com/
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Un soir au club

Simon a interrompu sa carrière de pianiste de jazz pour se ranger et devenir ingénieur. Il mène une petite vie tranquille auprès de sa femme qui l'a sauvé de l'alcool et la drogue. Lors d'un déplacement professionnel, il se laisse entraîner dans une boite de jazz et se remet au piano. La rencontre de la propriétaire du club, l'ambiance, les émotions de cette vie là réapparaissent et Simon décide de ne pas rentrer. Sa femme, qui comprend le péril pour son couple décide de la rejoindre...
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L'Incident

Impossible de me souvenir si j’ai acheté ce livre chez Emmaus ou si je l’ai trouvé dans un passage des livres. En tout cas, cette lecture a été une totale découverte pour moi. Et je ne sais pas quoi en penser une fois celle-ci achevée. Le style est rapide, jouissif, très singulier, comme les avions font de la voltige, cf la dernière scène du livre, les phrases et les mots en font tout autant. Un grand plaisir de lecteur même si parfois il faut retrouver le sens. Quant à l’histoire, on peut croire à un roman d’enquête et à un mémento je me suis demandé si cela n’allait pas tourner noir pour finir en comédie sentimentale loufoque . J’ai beaucoup aimé.
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Lily et Braine

Une histoire d’amour, comme le sont toutes celles qui naissent sous la plume de Christian Gailly, ici trempée dans une encre plus noire que jamais.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Un soir au club

L’histoire de Simon Nardis, un déserteur, ce Nardis : pour Suzanne, sa femme, il a quitté le jazz auquel il offrait avec génie ses mains de pianiste. Il en a fermé le couvercle parce que “le jazz n’incite guère à bien se tenir”, parce qu’un nuit, il aurait laissé sa vie si Suzanne n’était pas venue le chercher. Alors il est devenu réparateur de chauffages industriels, s’est mis à la musique classique et a essayé d’oublier le jazz. Le jazz, lui, n’a jamais oublié Simon Nardis. Il l’a rattrapé dix ans plus tard, un soir, dans un club, par hasard. Il l’a remis devant un piano et les mains de Nardis ont joué. Pas tout de suite. Avec le jazz est revenue la passion. Pas pour Suzanne, mais pour Debbie, la patronne du club, chanteuse venue trouver Simon sur scène. L’alcool, la musique lu font comprendre que Debbie est la femme de sa vie, et que Suzanne, malgré tout le respect qu’il lui porte n’a jamais été qu’une parenthèse, que les années passées avec elle n’ont été qu’un long coma. Bien évidemment, c’est l’alcool qui le fait penser à ça et lui ouvre les yeux plus qu’il ne les ferme.

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La roue et Autres nouvelles

Christian Gailly écrit 8 nouvelles. Des histoires d’amour défaillantes, un peu dramatiques.

Sauf une, le client de 4 heures, hilarante. Vraiment. S’il fallait n’en lire qu’une ce serait celle-là.



« Deux agents du Fisc qui ressemblent à Jacques Dutronc et Patrick Bruel. Ils lui présentent une photo de lui. Vous connaissez cet homme ? Oui, je l’ai encore vu ce matin. Où ça ? Dans ma salle de bains. Et que faisait-il ? Il se rasait. »



La roue. L’histoire banale d’une voiture en panne en plein champ. Et pourtant « Quand je suis rentré chez moi, j’avais le cœur serré. » Moi aussi.



Le cadeau d’anniversaire. «Qu’est-ce qui te ferait plaisir pour ton anniversaire ? » Question à ne pas poser ou va falloir assumer …



En quelques mots et quelques pages, Christian Gailly réussit à nous émouvoir, à nous agacer ou à nous faire éclater de rire.



Ces petites histoires sont très agréables à lire et la surprise est toujours au rendez-vous.

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L'Incident

Une dame, Marguerite Muir, se promène avec son sac à main, quoi de plus normal. Mais on le lui vole. Le portefeuille est retrouvé dans un parking par Georges Palet. Qui prévient la police. Qui elle prévient Marguerite. Qui prend contact avec Georges. On pourrait dire « voilà c’est tout ». Sauf que non. Marguerite va vouloir se rapprocher de Georges, pour qui c’est niet, enfin de moins de moins, puis plus du tout. Georges va crever les pneus de l’automobile de Marguerite. Les quatre, comme ça pour voir. Et la femme de Georges encourage ce dernier à devenir ami avec Marguerite.



Marguerite n’est pas garagiste mais dentiste. Elle aime aussi s’envoyer en l’air. En avion. Parce que le vrai sujet du roman est l’aviation. En tout cas c’est le sujet qui lie les protagonistes. Qui tous bien sûr s’aiment d’amour et d’eau fraîche. « On pourrait se tutoyer, depuis le temps, dit Jean-Mi. Je préfère pas, dit Georges, si ça vous gêne pas, ça vous gêne ? Oh non, non, dit Jean-Mi, je disais ça comme ça. Se tutoyer pour se dire quoi ? Reprit Georges. Il regardait le Jean-Mi avec des yeux, un air, fallait voir. Non mais c’est vrai, dit-il, pour se dire quoi ? On est très bien comme ça, non ? Vous ne trouvez pas ? Allez, buvez quelque chose avec moi ». Voilà voilà.



Ce livre peut être jubilatoire comme énervant, et les mêmes raisons sont valables pour les deux camps : digressions, humour absurde, phrases ou pensées stoppées en vol (elles aussi), d’un détail l’auteur en fait une page, parfois plus. De quiproquos en incompréhensions, derrière un climat pourtant orageux voire dramatique, l’écriture est légère et subtile, déconcertante et franchement pétillante. Vaudeville improbable où Samuel BECKETT croiserait dans un aéroport un Pierre DESPROGES qui aurait égaré sa boussole dans la maison de Jean ECHENOZ. Vous voyez le genre…



Chacun tire la couverture à soi. « Je suis calée, dit Muir. Je vais vous pousser, dit l’homme. Vous ne craignez pas pour le pare-choc ? Dit Muir. Je changerai de voiture, dit l’homme. Il avait les moyens. Je pensais au mien, dit Muir. Voici ma carte, dit l’homme, puis la poussa vers la sortie ».



Attention, je ne dis pas qu’il faille se coltiner la quinzaine de romans de Christian GAILLY (1943-2013) parus aux éditions de Minuit, m’est avis que ça pourrait devenir lassant, quoique je n’ai pas tenté l’expérience. Mais cet « Incident » de 1996 me semble le moyen parfait pour découvrir son univers singulier. Texte assez court et entraînant, il est vitaminé et drôlissime. Après, vous en faites ce que vous voulez, mais il y a fort à parier que vous risquiez de passer un bon moment de lecture. Si vous préférez les images, le roman a été adapté au cinéma par Alain RESNAY sous le titre « Les herbes folles ».



https://deslivresrances.blogspot.com/


Lien : https://deslivresrances.blog..
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Dernier amour

Avec pour thème les derniers jours d'un compositeur, le dernier livre de Christian Gailly célèbre l'amour et la vie sensible. Du grand art, pudique et délicat.
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Lily et Braine

La tension est palpable dans ce roman, on a le pressentiment que quelque chose va arriver... l'écriture hachée et nerveuse y est sûrement pour beaucoup. Pourtant un je-ne-sais-quoi dans les personnages (Braine, le père de Lily) m'a empêchée de comprendre vraiment ce qui se tramait et donc de rentrer complètement dans l'histoire.

Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé mais avec néanmoins l'envie de continuer à découvrir l'univers de Christian Gailly.
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