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Critiques de Christian Gailly (133)
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Un soir au club

Simon NARDIS, spécialiste en chauffage industriel, a connu une toute autre vie avant. Il était un pianiste renommé de jazz. Il a tout abandonné à cause de conduites addictives et de sa femme qui l'a soutenu et aidé à refaire surface.Jusqu'à ce fameux soir où un collègue de travaille l'invite dans un club de jazz... Les vieux démons vont resurgir, ainsi que le bonheur de vivre.
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Lily et Braine

C’est le retour de Braine, il revient de la guerre, blessé, meurtri. Sur le quai de la gare l’attendent sa femme Lily, leur fils âgé de trois ans et la chienne Lucie. Lily est douce, patiente, elle découvre un homme différent, peu bavard mais elle est là avec tout son amour pour l’aider à se relever. Il est embauché par son beau-père dans la concession automobile, il est employé aux dépannages. C’est ainsi qu’il rencontre Rose, la gérante d’un club de la ville. Il est musicien, passionné de jazz, il va reprendre son instrument. Mais Lily a trouvé le revolver et va le cacher par peur de ce qui pourrait arriver… Nena
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Les oubliés

Tôt ou tard. ça nous arrivera. On nous oubliera. En attendant leur tour, les deux journalistes de cette histoire, Schooner et Brighton, se donnent pour tâche de ramener à la lumière certains artistes oubliés. Ils appellent ça des missions. 'On part en mission', disent-ils. La dernière va leur coûter cher. L'un y trouvera la mort. L'autre, ce sera l'amour.



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Une histoire triste et belle… mais qui ressemble telllement à la vraie vie. Roman superbement écrit, avec une certaine distance et une grande mélancolie, le tout baignant dans un univers musical si cher à l'auteur...

Très beau.
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Un soir au club

" Un soir au club " est le 11ème livre de Christian Gailly. Une histoire d'amour sur fond de jazz, avec toutes les surprises que la vie peut nous réserver, heureuses ou pas.

Si Christian Gailly revendique les lieux communs romanesques qui lui servent de trame, il détourne tous les codes par son écriture, faite de rythme, d'humour et de retenue.

J'ai beaucoup aimé l'univers musical grâce à Sonny Rollins, Gerry Mulligan, Parker, Coltrane, Ornette Coleman ainsi que le personnage principal qui est pianiste.

Cerise sur le gâteau, le roman a reçu le prix du Livre Inter 2002.

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Un soir au club

Un ancien pianiste de jazz, rangé, a délaissé depuis plus de dix ans sa carrière, tirant un trait sur tout ce qui le raccrochait à ce passé pour tenir à distance l'attrait de l'alcool et les jolies femmes. Suzanne l'avait alors sauvé dune mort certaine. Mais ce soir, Suzanne est loin, il doit la rejoindre, prendre le train après un dépannage sur une installation de chauffage. Il est entraîné dans un club de jazz et replonge. La première partie est happante, on voit un homme revenir à la vie, sortir de sa somnolence, mais on pense aussi que ce n'est pas pour longtemps, qu'il va sans doute se perdre, puis la seconde partie tire un peu en longueur, manque de panache : le désir naissant pour une chanteuse à la voix sublime et aux multiples attraits, ses multiples hésitations," je prends le train, je ne le prends pas", "je cède, je ne cède pas", Le personnage lâche et irresponsable m'a exaspérée.
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La roue et Autres nouvelles

Des nouvelles qui sont chacune un petit joyau. Tout en finesse avec ce style très particulier à Gailly : sans un mot de trop et toujours en rythme. Pour tous ceux qui n'aiment pas les récits trop longs mais qui savent aprécier un bon style.
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La roue et Autres nouvelles

Dans chacune de ses histoires, à partir d'une situation simple et concrète, l'écrivain déroule une chaîne de causalités dont la logique n'exclut ni l'absurde ni la folie. Car il faut trois fois rien pour s'effondrer. Et en musique s'il vous plaît. Voilà ce que nous dit en douce Christian Gailly.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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K. 622

Il faut que je parle à mon libraire les yeux dans les yeux ! Comment a-t-il pu s'imaginer que j’allais aimer ce roman ? Oui c’est vrai j’ai mis "j’aime un peu", car il est rare que je n’aime pas du tout, lorsque cela arrive, je ne continue pas la torture, j’arrête la lecture, je ferme le livre et m’en vais ailleurs sur d’autres lignes plus clémentes ! Bon j’avoue celui-ci n’est pas passé loin ! L’idée générale était sympathique, mais le rendu a été une lecture pénible. C’est redondant, terriblement répétitif. J’ai eu la sensation d’écouter parler un alcoolique, un discours peu clair et itératif. Vous savez quand on a le doux fantasme de trouver le bouton Off à cet ami qui lors de cette soirée a trop bu et qui vous raconte encore et encore Sa terrible histoire. Non, je ne suis pas insensible, on me trouve même assez empathique mais il y a des jours où trop c’est trop !



J’ai bien compris que l’auteur, à travers cette manière particulière d’écrire, souhaitait faire un parallèle avec la musique. K. 622 étant un concerto de Mozart, le dernier et le seul qu'il ait composé pour clarinette. Mais les mots ne sont pas des notes ! Christian Gailly s’essaye à la restitution de l’émotion, la fameuse émotion ressentie à la première écoute par son héros. J’avoue ne pas avoir adhéré. Je me suis ennuyée, je n’y ai vu que peu d’intérêt.
Lien : http://thebookaddictes.canal..
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K. 622

Bêtement, j'ai écrit et cela s'est effacé, à la fin du premier mouvement. L'adagio est majestueux, puis doux quand entre la clarinette, le son de la clarinette tant aimé de Mozart, et qui chez moi n'est encore que bribes de musique. Je ne retrouverai pas l'émotion qu'un autre a cherché à retrouver, même si je m'efforce à avoir des haut-le-coeur. Que c'est beau! me dis-je aussi. Le livre frôle Proust, la petite phrase de Vinteuil, insaisissable, parce que fugace, éphémère comme le bonheur, cette musique de Chausson hier après-midi, ce Nouthra donna di Moartze lors de ce bis jadis, le choral final de la Passion selon Saint Jean. Je lis le chapitre qui s'efforce inutilement de décrire le concerto au cinéma, en attendant Harry Potter, en écoutant les mots d'une oreille, comme souvent la musique, puis j'apprécie avec plus de présence la rencontre de l'aveugle, belle et simple pour terminer un petit livre. Hier soir, c'était les chaussures à acheter, et le costume, et le billet, interminable attente, le gros du livre, volontairement ennuyeux, car la grâce se doit d'être rare. Ecrire sur un livre est aussi inutile et néanmoins nécessaire que d'écrire sur un concerto, que la sirène d'une ambulance vient troubler, alors que se prépare les sautillements délicats du final.
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Dernier amour

J’aime bien le style Gailly, vaporeux, touchant les situations du bout des doigts, flirtant avec ses personnages ; ici, cela lui permet d’aborder le thème de la mort et de la maladie. Et bien sûr, personne n’a envie de s’approcher de trop près.

Une fin tout en finesse, pour encore une fois, ne pas toucher trop vite à ce qui pourrait faire mal…,
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Un soir au club

Un soir au club nous plonge immédiatement dans l’ambiance poussiéreuse et feutrée de velours rouge d’un club de jazz, un Village Vanguard à la française. Un ancien célèbre pianiste de jazz, Simon Nardis, ressuscite devant nos yeux et avec lui, toutes ses émotions refoulées. C’est aussi l’histoire d’un coup de foudre instantané, loin des conventions et d’une routine familiale pesante.



Un court roman dont l’histoire se déroule sur 48h et qui explore la psychologie de son personnage principal, qui a laissé tomber sa passion et ses dérives pour se forcer à rentrer dans un rang qui n’était pas fait pour lui. Si je suis convaincue que se nier soi-même, c’est passer à côté de sa vie, cela ne m’a pas empêchée de compatir très fort avec la femme de Simon Nardis, victime malgré elle de cette situation intenable.



L’auteur, Christian Gailly, a été musicien de jazz et psychanalyste, en plus d’être écrivain. Cela se ressent parfaitement dans ce roman qui traite de questions graves et d’addiction avec une légèreté percutante et un style à la serpe qui colle parfaitement à l’ambiance du roman.
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Un soir au club

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Un soir au club

Une fin de journée, à Montmartre, cet Augustin qui m’est cher m’a offert « Un soir au club ». Quelques jours plus tard, je lui écrivais « Lecture en cours. Ce livre est dingue, fou, génialissime. L’histoire, les personnages, le style, l’univers, les thèmes abordés. Merci. Je me délecte. Je suis à la fois avec l’envie impatiente et curieuse de le dévorer d’une traite et celle de ralentir la lecture pour en profiter encore plus. »





Simon Nardis était pianiste de jazz. Il avait un style, une « manière de jouer [qui] avait pas mal chamboulé la pratique du piano en jazz ». Puis, il avait cessé de jouer « pour raisons de santé ». Il avait en réalité davantage tourné le dos à un « mélange mortel, mortel pour lui et quelques autres comme lui : nuit, jazz, alcool, drogue, femme, jazz, nuit. ».

Depuis dix ans maintenant, Simon est ingénieur en chauffage industriel. Il est aussi devenu grand amateur de musique classique et vit avec Suzanne une vie sobre et saine, qui semble parfaitement lui convenir.

Mais un train raté, une invitation, un verre et il se laisse « tenter par un piano » et une femme. Une « inspiration toxique », « une minable petite envie de vivre », « un bonheur inquiétant », des « flashs d’intense plaisir » ou bien un air de « laisse-le respirer, laisse-le vivre, laisse-le essayer », une ivresse fulgurante et lucide ?



« Un soir au club », c'est une atmosphère, celle du jazz, du piano, d’un club, un soir : « le son, (…) la lumière rouge, l’odeur du jazz ». Une ambiance qui « swingu[e] amoureusement dans les volutes mineures », dans l’ivresse de la vodka et l’intensité du grand amour. Un voyage musical avec Miles Davis, Chet Baker, Bill Evans, que j’ai réécoutés en boucle. Un rythme porté par une écriture composée, articulée, chaloupée, comme un morceau de jazz.



C’est aussi « un certain goût de liberté », une « envie de vivre », une passion qui emporte, un cœur qui a « recommencé d’aimer », des corps désirants. Cela ressemble à un rêve éveillé, celui « de jouir de nouveau d’un piano », de « se dire ça faisait longtemps » et de « se sentir content. »



Qu’est-ce qu’être vivant ? Au prix de quels risques, de quels choix ? Que fait-on de ses rêves les plus fous ? Intuition, audace, lucidité ou soif vitale, quelle est l’étincelle pour oser s’y aventurer ?
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K. 622

(...) C'est un livre où l'on suit les pensées d'un personnage assez torturé. Alors, on n'accroche ou pas. Et la majorité des personnes avec qui j'en parlé n'a pas aimé. C'est une écriture qui peut bloquer, assez déroutante.

Le narrateur va interpeller le lecteur , émettre des doutes sur son projet d'écriture et sur sa capacité à écrire. C'est un roman assez court et intimiste. Je l'ai lu plusieurs fois afin de tester la lecture en écoutant le concerto. J'ai bien apprécié car cela m'a fait découvrir ce concerto et je suis sensible aux ambiances musicales dans les livres. (...)
Lien : https://laviedevantjufr.word..
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Un soir au club

1300
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Un soir au club

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Un soir au club

Le livre se lit bien, le style est attachant. Pas trop de mots, quelques ellipses bien trouvées et le sens reste toujours clair. L'histoire est simple. Jazz. Alcool. Drogue. Une femme. Plus d'alcool, plus de drogue. Mais plus de jazz non plus. Un jour c'est la rechute. Au moins pour le jazz. Peut-être aussi pour l'alcool ? un peu seulement, l'alcool ? et la femme dans tout cela ? c'est là où il faut lire le livre. N'hésitez pas, c'est assez vite lu et même si ce n'est sans doute pas un très grand roman, on ne regrette pas d'avoir pris un moment pour rencontrer les personnages.
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Les Evadés

J'abandonne rarement un bouquin avant la fin. Mais cette fois je n'ai pas tenu longtemps tant le style m' a insupporté: les phrases sont coupées en morceaux, comme un discours prononcé par un bègue qui s'arrête après chaque mot pour se reconcentrer sur le suivant. Et dont on cherche parfois le sens, car les bouts de phrases se contredisent souvent.

Les citations en annexe illustreront mieux que mes mots le style très particulier de l'auteur!

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Un soir au club

Un petit roman qui se lit facilement et s'oublie aussi vite.
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Un soir au club

Magnifique roman
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