Christian Voltz

Christian Voltz nous entraîne encore une fois dans son univers, son cabinet des curiosités, un univers empreint de poésie et de liberté, de fantaisie et de retour à l'enfance.

Depuis que j'ai découvert Christian Voltz sur le challenge album jeunesse (merci Jamik !) mon fils et moi nous sommes totalement fans. (il a même emmené Le livre le plus génial que j'ai jamais lu à l'école ! ).

Ici nous retrouvons un petit personnage grincheux, comme souvent dans les albums de cet auteur. Cette fois il est énervé par les animaux qui se trouvent autour de lui et il les vire les uns après les autres. Bon, oui, le langage est familier mais qui parmi nous emploie un langage soutenu lorsqu'il est en colère ?!

En tout cas, comme à chaque fois, le petit bonhomme grincheux va être le dindon de la farce et on adore ! C'est toujours aussi inventif et drôle, on ne s'en lasse pas.

Christian Voltz a un univers bien à lui. Il utilise des objets qu’il recycle pour en faire des personnages, des voitures…

Dans cet album, un monsieur sans nez doit se forcer à aller au travail. Rien ne va comme il veut et pourtant il réussira à finir la journée avec le sourire.

Cette histoire rappellera aux petits lecteurs les fois où ils n’ont pas envie de faire quelque chose. L’identification au personnage est facile. Le peur de texte et le bruitage rendent l’album abordable. L’appropriation se fait rapidement, surtout qu’il s’agit des scènes du quotidien.

Ce joli album est adapté à un public dès 4 ans. Je tenterais bien une autre lecture pour découvrir un peu plus cet univers et trouver un album qui me plaise vraiment.

Une petite histoire toute simple où il n'y a que trois protagonistes : Monsieur Louis, un oiseau et une graine. J'ai redécouvert le travail de Christian Voltz grâce au challenge albums jeunesse 2018 (merci Jamik !) et je suis allée immédiatement à la librairie pour acheter deux albums pour mon fils. Autant il a eu un peu de mal à entrer dans l'univers de La mare aux aveux, autant pour celui-ci ça a été immédiat, il a tout de suite aimé l'histoire et la chute l'a amusé.

De mon côté j'apprécie le remarquable travail que fait Christian Voltz sur les matériaux, c'est vraiment fascinant de voir comment il arrive à donner vie à des petits bout de fil de fer !

Reprise d'une chanson bretonne avec Christian Voltz aux manettes. c'est frais et drôle.

Les albums pour les plus jeunes sont légion, les amateurs et professionnels du livre en auront vu passer nombre d'entre eux, et certains, étonnants, pour l'auteur.

C'est le cas ici avec Christian Voltz qui ne nous avait pas habitué à la narration du Conte de Fée.

Connaitre les intentions d'un auteur ou d'un éditeur permettent de resituer une oeuvre souvent, en attendant connaissant l'humour de l'auteur, il y a suffisamment d'éléments ici à saisir pour en parler et donner envie de le découvrir.

La couverture, qui nous inspire un de nos panneaux de circulation bien connus, semble en dire plus qu'il n'y parait.

"Heu-reux!" en est le titre et c'est un ordre.

Dans un royaume dirigé par un taureau roi, c'est bientôt jour de mariage...enfin lorsque le prince se sera décidé sur l'élue de son coeur et aura finit d'épuiser les propositions de nominés.

Christian Voltz inverse les rôles et c'est au prince charmant de trouver sa promise, de les voir défiler de la plus pulpeuse vache à la truie, voire jusqu'à à la cocotte ( le père s'impatiente un peu que le coeur de son rejeton ne batte pas facilement et que cela ne se conclue pas rapidement par un royal mariage).



Les lecteurs en rirons, s'amuseront du paradoxe du père, amené au début par l'auteur comme un roi dur et despote, méchant donc par association donc pat tradition de Contes, qui ordonne cependant à son fils d'être heureux.

Ce que l'on peut constater c'est qu'il lui conserve de tendres, entre ses coups d'humeur orageux, et sincères sentiments. Mais il faut qu'il se décide, il n'a pas que ça à faire.

Et la chute nous révèle, après un petit tour d'humour et d'absurdes, les raisons de ses hésitations.

Puisque le roi taureau s'impatiente et lui intime même de choisir n'importe qui du moment que cela prenne la vitesse supérieure, Jean-Georges le fils ne va pas le décevoir et être "Heu-reux".

Nous continuons de profiter des bricolages et assemblages de personnages créatifs, des bouilles comiques.

Un album surfant sur l'humour absurde développant plusieurs niveaux de lectures pour des publics d'âges différents.

Monsieur Louis décide de planter une graine et attend patiemment qu'elle germe mais c'est long, très long... Jusqu'à ce que la petite plante se décide enfin à sortir le bout de son nez et que... Suspense !!

Les illustrations sont très originales, ça donne des idées en arts visuels.

Ce livre est aussi idéal pour amorcer une séquence sur le jardinage en découverte du monde et apprendre la patience.

Des illustrations rapiécées de bric et de broc, bouts de tôle, vieilles poignées, boulons et fils de fer, nous sommes bien dans l’univers de Christian Voltz.

Temps de chien, froid de canard, travail de fourmi, vexé comme un pou…

Dans cet album, il joue sur les expressions animalières, les assemble pour en faire une histoire à son image, sensible et revendicative.



La journée commence avec un quotidien pas très folichon. Pas d’humeur, il fait froid et les transports sont bondés pour aller à l’usine, tout ça contre un maigre salaire. Mais après cette dure journée, une belle rencontre changera la teneur des journées suivantes, à n’en pas douter.



Nous avons là un très bel album, à mi-chemin entre l’histoire racontée, et l’histoire sans texte semi-commentée, avec un travail sur le langage bien pensé et une relation texte image aux petits oignons.

Comme souvent chez Christian Voltz, on retrouve un côté un peu prolétarien, représentant des personnages situés plutôt en bas de l’échelle, et abordant l’air de rien les relations de domination dans la société. Mais c’est aussi un optimiste et un grand romantique derrière tous ces boulons, car ce qui fait chavirer les histoires et s’estomper la grisaille, c’est bel et bien l’amouuurrr…
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Un album sous forme de randonnée : il y a du rythme. Chacun reporte la faute sur un autre, il y a de l'humour.

Mais surtout les illustrations apportent un plus à l'histoire.

En 2008 une exposition, sur le site des anciens abattoirs de la Villette, tentait de faire le point sur les rapports entre les hommes et les autres animaux. Christian Voltz s'en est inspiré pour ce livre, y déployant, comme à son habitude, son art du bricolage humoristique. Nous y trouvons un drôle de petit bonhomme furieux, très énervé par tout ce qui vient perturber la bonne organisation du monde selon lui-même. Il chasse de son territoire, page après page, les animaux qui prennent la liberté d'y vivre leur vie. Si bien qu'à la fin, il n'en reste qu'un : lui, pauvre petit bonhomme dépité, après le départ du chien, excédé part ses vociférations, et du mouton, navré par sa bêtise. Les animaux, pas rancuniers, accepteront cependant ses excuses et reviendront lui tenir compagnie.



A l'heure où les habitats naturels se réduisent pour les bêtes sauvages sous la pression des besoins toujours croissants des populations humaines, Christian Voltz nous rappelle que nous avons intérêt à « vivre ensemble en intelligence. » A moins de vouloir finir seuls et dépités ?


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Encore une pépite pour Voltz qui par l'histoire de cet homme qui s'achète son sandwich préféré et le partage avec les animaux de la forêt invente encore une histoire simple, riche, pleine de valeurs, courageuse.

Les personnages de Voltz ont quelque chose de naïf, bon, généreux et son humour est notre meilleur professeur.



A lire de 7 à 77 ans.

D'une petite histoire sur un jeune qui attends le bus à côté d'une personne âgée.

Le jeune toujours sur son portable, très impatient à envoyer des sms pendant que l'autre personnage reste dans une contemplation positive, regarde les insectes et prends la vie comme elle est.

Magnifique par ses illustrations, son humour et sa profondeur.

J'adore le travail de Christian Voltz ! J'ai eu l'occasion de lire cet album à la bibliothèque (pendant que mes élèves travaillaient...) et je me suis dit qu'il était vraiment génial !



Le lecteur suit deux personnages, un jeune et un plus vieux, qui attendent le bus à l'arrêt. Le vieux reste sur le banc et observe la vie autour de lui, il a l'air serein. Le plus jeune est énervé parce que le bus n'arrive pas alors il passe son temps avec son téléphone : messages, jeux, selfies... Il est loin d'être patient et ne peut que trouver des solutions pour s'occuper.



Cet album est très drôle et fait réfléchir le lecteur sur notre comportement à la fois vis à vis de nos téléphones, mais aussi par rapport à la patience qui semble de moins en moins facile. Un album qui pourrait tout à fait être travaillé avec les collégiens !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Une histoire un peu étrange avec cette souris qui se fait voler un bout de viande et qui, sur les conseils d'un juge, décide de punir le voleur en lui jouant un vilain tour rudement réfléchi !

Il est à noter que cette histoire est d'origine du Moyen-Orient et plus particulièrement du Liban où ce genre d'histoires est populaire.

C'est un récit assez comique sans toutefois être désopilant -mais il se lit assez bien et les péripéties du voleur amusent les enfants. Il faut reconnaître l’idée astucieuse du juge et les rebondissements successifs dans les malheurs du voleur sur son second passage dans la maison de la souris.

Je n'ai pour ma part, pas totalement accroché à cette histoire assez loufoque mais qui manque d'une morale ou d'une chute plus drôle. D'ailleurs le paragraphe final est assez inexplicable !?

Choisi par mon cher et tendre pour notre fils quand il était dans sa phase des "pourquoi ?", le livre a sonné comme un écho qui nous a beaucoup fait rire.

On identifie clairement le travail de Christian Voltz avec ses illustrations faites de matériaux récupérés. Et l'histoire, en plus de s'amuser du pourquoi enfantin, est une véritable ode à l'écologie, à prendre conscience du temps de la nature et à l'observer.

Pas le plus connu de l'auteur, mais vraiment une histoire sympathique.
Lien : http://boumabib.fr

Aujourd'hui, Monsieur Anatole reçoit Mademoiselle Blanche à la maison. Il décide de préparer un gâteau pour le goûter, mais la recette qu'il a trouvée a des ratés. Heureusement, ses amis sont là pour l'aider ! Chaque animal conseille d'ajouter un ingrédient recommandé par sa propre mémé ou mamoune. Monsieur Anatole reste tout de même perplexe face à un tel mélange... Cela plaira-t-il à Mademoiselle Blanche ?



Christian Voltz est toujours aussi efficace ! L'histoire est marrante et les personnages et décors, constitués de matériaux de récupération, sont un régal pour les yeux. Tout comme Anatole, le lecteur s'inquiètera des "bonnes" idées des animaux, on attend bien sûr avec impatience le verdict de Blanche.



Je ne vous conseille pas de tester cette recette de gâteau, mais lisez cet album pour assister à une belle leçon d'entraide.

A la 1ere lecture, faites attention à ne rien louper! L'humour et le souci du détail de Christian Voltz sont toujours des ingrédients qui font plaisir à découvrir dans ses albums. L'écart générationnel et la patience sont mises à l'épreuve mais lequel des personnages en patira le plus ?

Le papa de Jean Georges veut le marier à tout prix. Oui mais voilà, Jean Georges a déjà quelqu'un dans sa vie.



Avec ses illustrations originales, son texte amusant et la profondeur du message qu'il délivre, cet album jeunesse a tout pour plaire.

Nous les hommes est un album novateur à tout point de vue. Les fans de Christian Volet connaissent déjà la manière très particulière dont chaque page est conçu, avec la réutilisation, pour ne pas dire le recyclage de certains objets de la vie courante – comme les capsules rouillées transformées en assiette. Le graphisme du texte, sa couleur, sont en harmonie avec les images. Ce serait déjà très créatif si l’auteur ne se montrait en plus novateur sur le thème traité : l’égalité homme/femme au sein du couple.

Oui, nous avons quatre hommes qui aiment le foot, qui regardent des matchs, et qui sont ravis de voir leur équipe gagner. Seulement, ce soir, c’est leur tour, de ranger, de faire la lessive… et cela choque le quatrième compère qui ne comprend pas que ses potes ne restent pas faire la fête avec lui. Note : cela choquerait aussi certains magazines féminins et pas féministes du tout. Oui, les hommes peuvent tout faire comme les femmes, ce n’est pas un problème. Et oui, les femmes ont aussi le droit de toute faire comme les hommes, elles ont le droit de passer une soirée entre amies et de ne pas avoir, auparavant, penser au bien être de leur cher et tendre en préparant tout pour lui. Oui, je me répète, mais un homme est capable de s’occuper de son enfant, de préparer un repas, de ranger une maison, même s’il peut se montrer très macho avec ses paroles.

Un album à découvrir et à partager.
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Laissez-moi vous présenter Grosbull, le roi taureau un peu tyran. Il a une obsession, non pas marier son fils, mais obtenir que son fils soit heu-reux. C’EST UN ORDRE ! Grosbull s’exprime souvent ainsi, avec un ton très très proche du hurlement perpétuel. Grâce à son dévoué ministre, il a réuni les plus belles vaches du royaume, et son fils est sommé de choisir.

Aucune ne lui plaît.

Défile alors les truies, les juments, et même les chèvres, conjointes ô combien redoutées par Grosbull. C’est dire à quel point il est prêt à tout pour que son fils trouve le bonheur.

Bien sûr, les adultes vont comprendre assez vite pourquoi Jean-Georges ne choisit aucune vache. Certains refermeront peut-être même l’album très vite, parce que ce n’est pas une histoire d’amour qu’ils veulent que leur enfant découvre. Si ce n’est que Grosbull tient vraiment sa promesse, son fils sera HEU-REUX ! et non pas rejeté comme ce serait malheureusement trop souvent le cas dans la réalité.

Si vous ouvrez cet album, vous découvrirez également tout l’art de Christian Voltz, avec un dispositif visuel que j’ai rarement vu pour des livres jeunesse. La créativité, c’est important, dans tous les domaines.
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