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Critiques de Christine Frérot (23)
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

Une peinture de sentiments flamboyants.



À partir d'un tableau, intitulé "L'Étreinte d'amour de l'univers, la terre (Mexique), moi, Diego et monsieur Xólotl", dernier de la série dute des "passions tristes" (ses célèbres autoportraits oniriques) l'auteure et critique d'art, Christine Fŕérot, retrace la vie de Frida Kalho par le truchement de la voix de Diego Rivera.



Analyse d'œuvre autant que journal de création, le récit fictif de la collection "Le roman d'un chef d'œuvre" éditée par les Ateliers Henry Dougier a chaque fois our but de retracer la vie d'un artiste à travers celle d'une de ses œuvres.



L'amour, la passion, l'engagement, l'art et la dualité sont au rendez-vous de ce roman court et passionné à lire pour s'initier à l'art de Frida Kahlo. Un portrait tout aussi intime qu'universel de la peintre mexicaine.



Pour l'anecdote son dernier tableau sera une nature morte représentant plusieurs pastèques dominées par les couleurs rouge, vert et blanc rappelant celles du drapeau mexicain. Sur la tranche de l'une d'elles, elle inscrira "Viva la Vida".



Viva Frida.



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Alice Rahon et le Mexique

« En France, l’oeuvre d’Alice Rahon n’a jamais intéressé les collectionneurs ni les musées. Le Musée national d’art moderne ne possède pas d’oeuvre de l’artiste, mais seulement treize photographies prises à Paris par Man Ray entre 1933 et 1936, la représentant avec Picasso. »

En lisant il y a quelques années Mujeres artistas en el México de la Modernidad, j’ai découvert l’existence et la peinture d’une Française, Alice Rahon (1904-1987), poétesse surréaliste, amie de René Char, Benjamin Perret, Picasso, et qui en arrivant au Mexique en 1939 où elle fréquenta Frida Kahlo et Diego Rivera , se consacra quasi exclusivement à la peinture.



L’ouvrage de Christine Frérot Alice Rahon et le Mexique lui rend un bel hommage et la sort de l’oubli dans lequel elle était tombée en Europe, puisque seul le Mexique semble garder en mémoire la beauté et la force de ses oeuvres qui annonçaient l’expressionnisme abstrait dans ce pays.

Christine Frérot met en lumière cette artiste au destin exceptionnel, curieuse, voyageuse, voyante, en tournant délibérement le dos aux poncifs qui cantonnent les femmes aux rôles de maîtresses d’artistes et de muses. Elle inscrit aussi Rahon dans un mouvement plus important, celui qui poussa les artistes et intellectuels européens (Tina Modotti, Leonora Carrington, André Breton, Antonin Artaud, Malcom Lowry, Gisèle Freund…) à s’installer au Mexique, alors que les artistes latino-américains voyaient en Paris un lieu incontournable pour exprimer leur créativité.



Alice Rahon et le Mexique est donc l’histoire d’une

rencontre déterminante entre une femme à l’avant-garde, et un pays qu’elle ne quittera plus: « Alice Rahon avait donc trouvé son Graal, ce lieu tant recherché, celui qui comblait ses attentes, celui où elle pouvait enfin libérer ses images et les laisser s’épanouir en dépassant toutes les limites, dans l’apesanteur et la fugacité. Un impalpable sensible, moteur discret mais non timide d’un esprit libéré des contraintes esthétiques de l’histoire, ouvert sur la beauté et la fureur de la complexité du monde américain. »



Le livre est agrémenté de photographies signées Eva Sulzer, Walter Reuter… de reproductions de poèmes, et de toiles signées Alice Rahon: Autoportrait en Alice au pays des merveilles, Feu d’herbes, La Ballade de Frida Kahlo…

Laissons nous donc porter par ses créations qui font la part belle aux rêves et à la nature, en espérant que ce travail de recherche redonnera à l’artiste franco-mexicaine la place qu’elle mérite dans l’histoire de la peinture du XXème siècle.



Je remercie les éditions Riveneuve pour ce passionnant et instructif ouvrage reçu dans le cadre de l’opération Masse critique.
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Fictions mexicaines : 38 témoins de l'art du ..

Fiction babelienne : 14 lignes de tête de lard (celle-ci incluse)...



L'École mexicaine est née avec la Révolution de 1910 et le mouvement nationaliste qui l'a accompagnée.

Grâce aux commandes publiques, des fresques figuratives, narratives et engagées voient le jour sur les murs du pays.

Dans les années 80, les artistes de la nouvelle génération, inspirés de Frida Kahlo et Maria Izquierdo, revisitent cet art avec des visions personnelles au ton parodique et provocateur, mâtinées de pop art.



Dans cet ouvrage magnifique en format à l'italienne, illustré de photos sur papier glacé, l'auteur fait revivre 38 acteurs emblématiques de l'art mexicain du XXe siècle.



Un beau voyage coloré et chaleureux dans ce Mexique d'un autre temps...

Merci Babelio pour cette MC par procuration !



(avis fictif)
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Fictions mexicaines : 38 témoins de l'art du ..

MASSE CRITIQUE – JANVIER 2017

Merci à BABELIO et aux Editions RIVENEUVE

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Très bel ouvrage sur papier glacé… avec de magnifiques photos .

J’ai aimé « parcourir » ce beau voyage sur l’art mexicain du XXe siècle que je connaissais si peu.

A découvrir.

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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo



Les mots me manqueraient presque pour faire le compte-rendu de ce livre totalement scandaleux, écrit par une femme en 2022.

Tout au long de cette courte lecture, j'ai cru à une mystification et attendu une révélation qui me permettrait de comprendre pourquoi un livre sur Frida Kahlo adoptait le point de vue de son mari, Diego Rivera. Pire encore j'ai cru à une parodie des propos sexistes qu'un homme, mari et artiste, pouvait tenir à l'encontre d'une compagne dont il jalouse le talent, tout en prétendant le contraire.

Mais tout laisse à penser que le texte de Christine Frérot ne dépasse pas le premier degré.



Alors, comment peut-on écrire et publier un livre qui contient pléthore de déclarations sexistes, narcissiques et méprisantes du même type que l'exemple ci-dessous ?

" Je suis, je reste l'homme éternel, l'astre dominant, protecteur, salvateur, le pilier central et indispensable de sa galaxie d'amour du monde. Sept peintures, échelonnées entre 1931 et 1949, années les plus fécondes de sa production, témoignent d'un désir de communion amoureuse où figurent, autour de sa complaisance autocentrée à se représenter, tous les thèmes récurrents de Frida : la fertilité, la maternité, la nature exotique du Mexique et sa culture préhispanique. Et comme épicentre et liant absolu de cette constellation, c'est ma présence qui donne tout son sens à chaque tableau. "



On assiste ici à la réappropriation de l'œuvre d'une femme par un homme à son paroxysme.

Il est possible que Diego Rivera ait éprouvé des sentiments ambivalents vis à vis du talent de Frida, quoique je n'ai jamais rien lu de tel dans d'autres biographies. Mais s'il a tenu ce genre de propos, il était du devoir de l'auteure d'en donner les références et d'en commenter le contexte.

Il est difficile de juger si elle a conscience d'avoir présenté un personnage masculin tellement odieux qu'il me semble caricatural. Certes il se présente comme un séducteur impenitent mais c'est une manière très masculine de se valoriser. Lorsqu'il parle de Frida et son œuvre, il utilise tous les clichés de la féminité pour la définir en opposition avec son œuvre personnelle axée sur le monde extérieur. Frida est évoquée en termes d'intimité, d'exotisme, d'esoterisme, de lien avec la nature et de franfreluches.

De plus, oser parler de" complaisance autocentrée" à propos de Frida Kahlo est totalement absurde lorsque l'on connaît son œuvre.



Je ne comprends absolument pas la démarche de Christine Frérot.

Dans la charte de la collection " Le roman d'un chef-d'œuvre", on peut lire ces mots : "Chaque auteur de cette collection raconte la véritable saga d'un tableau en le mettant en scène à l'époque et dans le lieu où il a vu le jour".

Pour ce faire, on devine aisément que les auteurs vont utiliser biographies, correspondances et autres supports.

Mais l'auteure fait le choix de faire parler Diego Rivera à la première personne. Ce choix empêche toute distanciation critique qui permettrait de mettre en perspective ce je écrasant. De plus aucune note de bas de page, aucune italique ne vient indiquer que de tels propos ont été effectivement tenus.

Même si c'était le cas, même si Rivera était ce pervers narcissique qui voulait maintenir Frida sous son emprise , pourquoi donner aux lecteurs la biographie d'une artiste en accordant une quelconque valeur à cette posture patriarcale ?

En adoptant ce point de vue, l'auteure œuvre à la représentation d'une artiste entièrement dépendante de son mari, dont le talent n'a pu éclore que grâce à sa relation passionnelle avec un homme, bien loin de l'icône féministe qu'elle est heureusement devenue.
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

Artiste très populaire auprès des collègues d’Arts plastiques, j’ai participé à de nombreux jurys de brevet du Collège où des élèves avaient choisi d’évoquer Frida Kahlo. Autant être honnête, je suis hermétique à l’œuvre de Kahlo qui reste pour moi une sorte de Douanier Rousseau sous acide. En revanche, le destin de cette femme, marquée par de nombreuses épreuves, est émouvant. Ce petit livre a le mérite de rappeler cette dimension romanesque et tragique de l’artiste mexicaine. En choisissant Diego Rivera comme narrateur de cette biographie romancée, Christine Frérot nous livre par là-même des anecdotes sur cet autre pilier de la peinture mexicaine. Dommage car en se dispersant ainsi, l’auteur passe rapidement sur des épisodes pourtant intéressants de la vie de Frida, notamment la rencontre avec Trotsky. L'occasion de me souvenir de l'excellent "L'homme qui aimait les chiens" de Leonardo Padura. Etonnant qu’un auteur féminin laisse autant de place à cet encombrant compagnon de route : Frida Kahlo aurait mérité une place plus importante.

Si les bibliothécaires du village ont la bonne idée de commander à la librairie centrale de Montpellier d’autres titres de cette collection « le roman d’un chef-d’œuvre », je les emprunterai avec plaisir. Grâce à Internet, c’est une belle respiration de retrouver le chef-d’œuvre en question et de « zapper » sur d’autres œuvres.
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

La nouvelle fournée de cette magnifique collection « Le roman d’un chef d’œuvre » aux ateliers Henry Dougier rend hommage à l’une des artistes les plus connues au monde : Frida Kahlo.



Un roman dont le narrateur n’est autre que Diego Rivera, ami, mari et amant durant plus de 20 ans de l’artiste. 



Un duo qui semble, malgré leurs différences artistiques, indissociables. Difficile d’évoquer l’un sans évoquer l’autre : de leur vie maritale pleine de fracas et de souffrances, à leur respect mutuel pour l’art de l’autre. 



Diego nous retrace, à travers ces pages, une biographie synthétique de cette grande artiste mexicaine en contextualisant son œuvre, sans oublier de la mettre en parallèle avec sa vie personnelle. 



De sa jeunesse jusqu’à l’accident dont elle fut victime, la laissant alitée pendant un an. Une souffrance que la résilience de Frida Kahlo parvint à transformer en création. Celle d’une œuvre complexe et magnifique. 



Ce roman, qui reprend la charte graphique des autres titres de cette collection, est encore visuellement très réussi.



Cerise sur le gâteau le tableau ornant la couverture et les rabats, l’un des derniers chefs-d’œuvre de la peintre, illustre magnifiquement le roman. 



Encore un indispensable de cette collection ! 
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Alice Rahon et le Mexique

Ma curiosité a été récompensée, tout d'abord attirée par cette femme en couverture du livre, élégante et d'un autre temps, au visage lumineux d'une certaine beauté classique qui manie le pinceau dans un geste délicat et suspendu.

L'autrice nous détaille avec minutie tout d'abord sa vie, épouse d'un peintre autrichien Wolfgang Paalen, patronyme qu'elle utilisera en tant que poétesse. Elle entre dans le cercle des surréalistes sous l'égide d'André Breton, elle a une brève mais intense liaison avec Picasso . Elle fréquente le milieu littéraire et artistique des années 30 à Paris en tant que poétesse. Alice Rahon quitte la France et rejoint le Mexique qu'elle ne quittera plus. Elle devient peintre, et de ses origines modeste, grâce à sa nature curieuse, ses qualités littéraires et artistiques, elle subjugue aussi par sa beauté. Ce que j'admire de cette artiste, c'est avant tout une autodidacte qui a su saisir à pleine main les opportunités à travers des rencontres avec un milieu artistique en plein essor. Alice Rahon sera naturalisée mexicaine en 1946, et toute son œuvre sera célébrée au Mexique et aux Etats-Unis. Et en France? Rien. Voilà un destin assez unique et intrigant.



On découvre que le Mexique est une terre d'accueil pour les artistes européens, comme André Breton reçu par Diego Rivera et Frida Kahlo.

D'autres artistes pour des raisons politiques vont participer à la vie artistique mexicaine, comme la photographe italienne Tina Modotti, des peintres femmes Olga Costa, Fanny Rabel. Des noms que nous ne connaissons pas vraiment mais qui ont eu leur renommée internationale pour n'en citer que quelques uns.

Le Mexique a également une scène artistique bien ancrée, représentée par les peintres de l'Ecole Mexicaine qui rejettent d'emblée le surréalisme européen. Alice Rahon trouve sa voie à travers sa peinture se démarquant peu à peu du surréalisme, et participe avec plusieurs autres artistes femmes à imprimer leur marque dans un monde de l'art national encore fermé aux influences étrangères. Ces artistes, comme Alice Rahon sont attirées par la culture mythique, magique et rituelle de leur nouvelle patrie.

L'auteur nous détaille les artistes exilées qui ont occupé une place importante dans ce mouvement d'avant garde, telle Remedios Varo l'espagnole et Eléonora Carrington.

On se forge une idée de ce monde artistique disparu et méconnu.

La partie du livre qui m'a le plus touchée c'est la description de ses œuvres avec une remarquable impression en couleur de ses tableaux. On pénètre dans sa vision artistique de couleurs fortes et de traits délicats.

Certes pour aller admirer ses œuvres il faudra parcourir quelques milliers de kilomètres, mais en attendant je recommande ce livre qui a le mérite de nous plonger non seulement dans la vie et l'œuvre de cette artiste femme mais aussi dans l'Histoire de l'Art d'une période contemporaine entre l'Europe et le Mexique que je ne soupçonnais même pas.



Merci à Babelio et aux éditions Riveneuve pour cette intéressante découverte.



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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

De Frida Kahlo, on connait tous son visage, ses tenues colorées, ses cheveux relevés en chignon, ses tableaux d'elle-même ? Mais, comment cette mexicaine, née au début du XXème siècle est-elle devenue une icône légendaire ?



Dans "Une passion mélancolique selon Frida Kahlo", Christine Frérot se met dans la peau de Diego Riviera, mari de Frida Kahlo à deux reprises pour aborder la vie de Frida, son accident, sa souffrance, sa rencontre avec Diego et leurs vies tumultueuses, la création de ses couvres, son désavoue pour les Etats-Unis et la France, de son engagement pour le parti communiste..



Christine Frérot à partir d'un tableau "L'Etreinte d'amour de l'univers, la terre (Mexique), moi, Diego et Monsieur Xolotl" fait le portrait tout aussi intime qu'universel de Frida.



Un petit livre idéal avec une charte graphique toujours aussi réussi de cette collection pour ceux qui souhaite découvrir un peu la vie de Frida Kahlo. Avec un style simple et une plume fluide, ce livre se lit extrêmement rapidement tellement la vie de Frida est passionnante.



C'est une nouvelle fois une réussite pour les ateliers Henry Dougier qui nous montre sous un autre angle la vie mélancolique d'une artiste qui est devenue une icône, qui a et qui influence encore le monde actuel !



Une lecture qui se couple parfaitement avec l'exposition "Frida Kahlo, au-delà des apparences" actuellement au Palais Galliera à Paris.
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

Une passion mélancolique selon Frida Kahlo est une déclaration d'amour de la part de Diego Rivera pour Frida.

Avec une écriture intime et intense, Christine Frérot arrive à nous envoûter et à nous faire oublier que c'est elle qui a écrit ce court, trop court texte. J'en aurai bien lu encore un peu plus.

Je suis une grande admiratrice de Frida Kahlo, je n'ai donc certes pas appris grand chose. Mais, un-e lecteur-rice qui souhaite en apprendre d'avantage sur cette grande histoire d'amour entre ces deux artistes en saura beaucoup plus à la fin de cette lecture.

Ce petit livre n'est pas une biographie de la peintre mexicaine mais l'autrice s'est basée sur sa véritable vie . A partir de réels écrits et d' un tableau de Frida, elle a su en faire un texte passionnant et romancé.

Un très grand merci à Babelio et à la maison d'édition Ateliers Henry Douger pour l'envoi de ce merveilleux livre lors de la dernière masse critique.
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

« Le 13 juillet 1954 fut le jour le plus tragique de ma vie. Frida s’est envolée. Comme elle le voulait, pour toujours. Et c’est avec une dernière pirouette – j’espère que la sortie sera joyeuse et j’espère ne jamais revenir – qu’elle a refermé son journal intime. » Christine Frérot a choisi de donner la parole à Diego Rivera pour nous parler de « L’étreinte d’amour de l’univers, la terre (Mexique), moi, Diego et monsieur Xolotl », ainsi que de la vie de son autrice, Frida Kahlo. Le choix du tableau est intéressant puisqu’il montre bien la complexité, la dualité et les nombreuses influences de l’artiste. C’est une œuvre riche de symboles qui exprime la personnalité de Frida. Les premiers chapitres du livre explique le tableau et la manière dont il s’inscrit dans la vie du couple Kahlo/Rivera.



La suite du livre est une biographie plus classique de ce couple hors-norme pour qui l’art et la politique étaient au centre de tout. Leur histoire flamboyante est celle d’un amour, certes tourmenté, mais surtout absolu. L’éléphant et la colombe restent des personnages fascinants, qui éclipsent parfois leur travail respectif.



Christine Frérot s’appuie sur une bibliographie solide et des citations dont elle parsème son texte. « Une passion mélancolique selon Frida Kahlo » est un bon point de départ pour ceux qui voudrait découvrir l’artiste et sa vie tumultueuse et passionnée.
Lien : https://plaisirsacultiver.com/
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

Je suis une quiche dans le domaine artistique, et si j'ai profité de ma jeunesse parisienne pour tenter d'y remédier en visitant à l'occasion quelques expositions, je peux clairement me situer sous le niveau moyen. Aussi, si elle n'était pas devenue une égérie iconographique récemment, je n'aurais même jamais entendu parler de Frida Kahlo.



Aussi quand les éditions Ateliers Henry Dougier m'ont présenté leur collection Le roman d'un chef d'œuvre et m'ont proposé d'en choisir un exemplaire, j'ai dû faire un choix difficile car beaucoup m'intéressaient pour combler ce vide culturel abyssal !



C'est ici Christine Frérot, docteur en histoire de l'art spécialiste du Mexique qui romance l'histoire d'un tableau de Frida Kahlo que l'on peut retrouver dans les rabats des couvertures, ici L'étreinte d'amour de l'univers, la terre (Mexique), moi, Diego et monsieur Xólotl.



Pour nous présenter cette artiste mexicaine éprise de liberté, qui ne connaissait ni tabous ni interdits et ne cachait pas les tourments qui traversèrent sa vie, elle se met dans la peau de Diego Rivera qui fut plusieurs fois son mari.



Pour un béotien comme moi, ce fût une lecture idéale pour découvrir une artiste, disons au moins les bases d'une biographie artistique, tout en restant dans le style de la fiction qui m'est plus agréable à lire. S'il m'a manqué dans cette lecture les représentations des différents tableaux évoqués ou des photos d'archives, cela fait en général considérablement augmenter le coût des ouvrages et il m'a suffit de chercher sur internet en parallèle. Maintenant, à Munch !



📖 Une passion mélancolique selon Frida Kahlo de Christine Frérot a paru le 8 septembre 2022 aux éditions Ateliers Henry Dougier. 128 pages, 12,90€.



🔗 Service de presse adressé par l'éditeur.
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

Je ne connaissais pas cette collection et je la recommande : le roman biographique en quelques pages d’un artiste à travers une de ses œuvres.

Ici, c’est Diego Rivera qui va évoquer Frida Khalo. J’ai lu beaucoup de livres sur elle, là, par l’éclairage de Diego, c’est encore « nouveau », même si j’ai beaucoup de mal avec l’ego de cet homme, et dont je n’arrive pas à aimer l’œuvre.

A partir du tableau « l’étreinte d’amour de l’univers, la terre, moi, Diego et monsieur Xolotl », nous avons un portrait rapide mais parlant de cette femme hors norme. Passionaria, sexuellement très active (peut être aussi une sorte de conjuration face à ce que l’accident à produit sur elle), ordurière par moment, fragile parfois mais rarement, incroyablement volontaire, mais surtout surtout incroyablement amoureuse de Diego, qui se remarie, un an après sa mort, qui lui demande d’avorter etc… bref, quel couple totalement fou et qui pour moi, est encore plus dingue que leur peinture.

Donc un petit livre qui fait une excellente approche pour ceux qui ne les connaissent pas et un autre angle encore pour les autres.

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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

De Frida Kahlo, je ne connaissais, comme beaucoup, que le nom, quelques tableaux et la situais plutôt du côté des femmes "culottées" avant l'heure.

Alors je me suis renseignée avant de plonger dans ce livre, via un podcast, un film...



Le livre en lui-même est très beau, avec une reproduction de l’œuvre entière, plus un détail dans les rabats de couverture. Comme ça vous pouvez admirer tout en découvrant les explications.



Cette collection dépeint un/e artiste via une de ces œuvres. Pour Frida Kahlo, c'est "L'étreinte d'amour de l'univers, la terre (Mexique), moi, Diego et monsieur Xolotl".

J'ai trouvé ce choix pertinent et intéressant car elle l'a peint à la fin de sa vie et il reprend beaucoup des thèmes forts que l'on trouve dans l'ensemble de son œuvre. Ce qui permet de dérouler sa vie tout en expliquant ce qu'on trouve dans le tableau.



Le texte est parsemé d'extraits de correspondance, de journal intime, et nous livre donc un récit intimiste et précis. Il montre une femme forte, de caractère, qui a beaucoup souffert, mais qui est très attachée à sa liberté. Il dévoile un pan de culture mexicaine (et donne envie de s'y plonger encore plus), soulève un voile de l'Histoire, celle avec un grand H. Il raconte une histoire d'amour, de celui qui lie deux êtres au-delà des mots, pour le meilleur et pour le pire.



Pourquoi je n'ai pas mis cinq étoiles ?

Parce que le narrateur n'est autre que son mari, Diego Rivera. Et bien qu'il soit peint dans le tableau, qu'il ait tenu une place très importante dans sa vie, je trouve dommage de (encore et toujours) présenter une femme à travers le regard de son compagnon. Surtout qu'avec la personnalité de Frida Kahlo, il devait être possible de faire autrement ! C'est un choix de l'auteure, je n'y adhère pas. Mais je vous recommande tout de même ce livre pour découvrir cette femme passionnante ! En tous cas, je vais continuer mes recherches sur Frida Kahlo et j'ai vu quelques autres titres de cette collection qui me tentent bien (notamment celui sur O'Keeffe) ;)
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Atelier Henri Dougier pour la réception de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Je suis enchantée d'avoir pu découvrir cet ouvrage sur une de mes peintres favorites. Cependant je reste un peu sur ma faim, je ne m'imaginais pas lire l'histoire de l'oeuvre de Frida Kahlo avec la perspective et le point de vue de son mari Diego Rivera, peintre muraliste mexicain. Néanmoins, je suis toujours ravie de pouvoir lire sur la vie extraordinaire de Frida et d'en découvrir un peu plus sur sa peinture "L'étreinte d'amour de l'univers, la terre (Mexique), moi, Diego et monsieur Xólotl" (1949). Ce roman, mêlant les faits historiques et le point de vue romancée de Diego sur la vie de Frida, rend accessible l'histoire de l'art au plus novices des lecteurs, le style de l'autrice, Christine Frérot, pourtant du milieu académique et universitaire est fluide et accessible. Je pense découvrir d'autres ouvrages de la même collection notamment sur Van Gogh, Füssli et O'Keefe.

De plus, ce livre est un très bel objet avec la peinture étudiée reproduite dans les rabats de la couvertures, vraiment très inspiré de la part de l'éditeur. J'aimerai beaucoup un même ouvrage pour l'oeuvre de Bosch notamment le Jardin des Délices !
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Alice Rahon et le Mexique

S’il y a des livres dont on a du mal à se séparer, « Alice Rahon et le Mexique » de Christine Frérot est de ceux-là. Et pourtant, il le faut bien quand on l’a terminé. Ce n’est pas un roman, mais les premiers chapitres évoquent la vie romanesque tellement riche de cette artiste qui en a fréquenté tant - peintres, écrivains, poètes, principalement du mouvement surréalisme. Je l’ai même vécue comme un film, un biopic, comme on dit aujourd’hui, où je vois, dans le rôle d’Alice, Audrey Tautou, à qui j’ai tout de suite pensé en comparant une photo de la poétesse de profil datant des années 30, prise par son mari Wolfgang Paalen et celle de l’actrice dont la ressemblance est assez frappante.

Comment ne pas faire le parallèle entre Alice et Frida Kahlo qui se rencontrent à Paris en mars 1939, à l’occasion de l’exposition « Mexique ». L’une née en 1904, l’autre en 1907. Trois petites années les séparent. Mais tant de choses les rapprochent. Si ce n’est l’Art bien sûr, mais aussi les accidents de la vie. Si l’accident de tramway handicapa à vie Frida à l’âge de 18 ans, elle a également souffert de poliomyélite à 6 ans. Alice est également victime d’un accident à la hanche à 3 ans. Un autre accident à 12, où elle se casse l’autre jambe. Toutes deux ont dû être immobilisées par un carcan de plâtre pendant des mois, des années.

Alice falsifie sa date de naissance (1904 pour 1916), comme Frida (1907 pour 1910).

Alice accouchera d’un enfant mort-né, Frida fera deux fausses-couches.

Jeunes femmes flamboyantes et claudicantes, elles ne devaient que se rencontrer, malgré les milliers de kilomètres qui les séparent.

Elles se retrouvèrent quelques mois plus tard au Mexique, mais cessèrent de se fréquenter quand Frida et Diégo divorcèrent.

Riche des relations culturelles privilégiées qui existaient entre la France et le Mexique, ce pays a toujours attiré les artistes européens et français en particulier. Entre 1935 et 1948, Antonin Artaud, Benjamin Péret, Philippe Soupault, André Breton y effectuèrent un ou plusieurs séjours. Ce dernier définit ce pays « surréaliste par excellence ». Ils étaient à la recherche d’une certaine authenticité, d’expériences diverses, que le mouvement primitiviste influençait sans doute.

Mais l’exil était-il vraiment un choix pour le couple Paalen ? Le contexte historique y a été pour beaucoup. Wolfgang, peintre juif, était sur la liste des artistes dégénérés décrétée par les Nazis. Ne pouvant plus peindre, exposer, ils devaient fuir l’Europe.

Proche des Surréalistes, Alice s’est toujours défendue d’appartenir à ce mouvement comme à aucun autre revendiquant sa liberté créatrice. Si en France, elle cessa la peinture au profit de la poésie, elle se remit à peindre quand elle s’installe au Mexique. Son passé de poétesse en France a été tout simplement oublié en tant que Alice Paalen, mais fut reconnue dans son pays d’adoption en tant que peintre sous le nom d’Alice Rahon dont le désir de peinture fut ravivé par son installation définitive à México.

Elle y tisse des amitiés dans le monde culturel de l’avant-garde mexicain, mais aussi international, comme Anaïs Nin, rencontrée à New-York en 1945 et qui viendra s’installer à Acapulco en 1947. Elle sera très proche de Leonora Carrington et Remedios Varo.

Christine Frérot commente et décrit les tableaux illustrant son livre et dont les maîtres-mots sont le rêve, la nature, les animaux, comme ses chats, des paysages oniriques, entre abstraction poétique et primitivisme.

La lecture de ce livre fut une merveilleuse découverte de cette artiste franco-mexicaine dont j’espère un jour voir quelques-unes de ses œuvres à Mexico où vivent mes cousins franco-mexicains, non loin d’ailleurs de la maison-musée de Frida Kahlo que je rêve de visiter.

Voilà notamment pourquoi j’avais choisi ce livre sur les 4 sélectionnés pour ma première Masse critique. Je remercie donc infiniment Riveneuve Editions de me l’avoir envoyé, ainsi que Babelio.

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Fictions mexicaines : 38 témoins de l'art du ..

Je ne m'y connais pas beaucoup en histoire de l'art du xx° siècle au Mexique (à part peut être Frida Kahlo) et, grâce à Masse Critique, Babelio et les éditions Riveneuve, j'ai pu en apprendre un peu plus... Un grand merci à eux !

Je dois dire que j'ai été très agréablement surprise par cet ouvrage. Christine Frérot, spécialiste de l'art mexicain moderne et contemporain, est une auteure dont les textes sont accessibles même aux néophytes dont je fais partie. Elle m'a permis de mieux comprendre les 38 œuvres présentées grâce à son analyse et sa mise en contexte géopolitique et historique.

Ce livre se découpe en 9 parties pour proposer un large éventail de styles : Exubérant, Héroïque et Immortel sont celles que j'ai préférées mais chacune apporte un éclairage intéressant sur l'histoire de l'art mais aussi sur l'histoire du Mexique.

Une visite guidée vraiment réussie !
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

Bonsoir,

Le roman d’un chef d’œuvre, je vous ai déjà parlé de cette collection des ateliers henry dougier que j’adore. Aujourd’hui je vous parle de l’histoire d’un tableau et plus globalement de l’histoire de Frida avec celui qui a été son mari Diego Riviera et qui est souvent représenté sur les tableaux de Frida Kahlo.

Grâce à cette série, nous entrons dans l’intimité d’un peintre, dans les secrets d’une de ses œuvres et même si c’est romancé, le tableau parait toujours plus clair, plus beau, plus surprenant, plus simple à la fin. J’ai découvert une histoire d’amour entre Frida et Diego, une histoire faite de ruptures, de politique mais d’un grand respect du travail de chacun. Bravo pour « Une passion mélancolique selon Frida Kahlo » de Christine Frérot.



Quatrième de couv. Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.

" Je regarde, ébloui, ému, sa dernière peinture. Elle me subjugue. Je suis là, moi Diego, dans ses bras, à la fois enfant et adulte. C'est ainsi qu'elle me voit. Mais l'univers de Frida n'est pas limité à ma personne, je ne suis pas seulement son mari, son amant, son ami, son enfant ; elle est profondément attachée au Mexique, son pays natal, sa terre nourricière adorée, à la végétation tropicale, à l'art précolombien, aux astres et aux chiens sacrés qu'elle vénère. Cet autoportrait de 1949 me semble être la quintessence de tout ce qui l'accroche à la vie, un acte de foi, la confession de ses certitudes. "

Se mettre dans la peau de Diego Rivera pour aborder dans ce récit les rivages du passé, c'est ne pas oublier la douleur physique de Frida Kahlo, c'est parler de l'engagement communiste et de la mutuelle admiration pour leur peinture, c'est aussi décrire leurs pouvoirs de séduction et raconter leurs liaisons ; mais c'est surtout s'attacher à la nature d'un amour partagé et indestructible.



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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

J'ai découvert Frida Kahlo grâce au roman de Claire Berest, Rien n'est noir, qui raconte la vie de cette femme, artiste peintre, qui a eu une vie très mouvementée. J'ai tellement aimé cette femme que j'avais envie de lire d'autres ouvrages sur elle. Lorsque les Ateliers Henry Dougier m'ont annoncé la sortie de ce nouveau livre de leur superbe collection "Le roman d'un chef-d'œuvre", je n'ai pas hésité une seconde et j'ai eu très envie de le lire. En plus, c'est une collection des Ateliers Henry Dougier que j'aime énormément. J'ai d'autres livres de cette collection sur Hopper, Géricault ou encore Van Gogh. J'aime la beauté de ces livres, avec une belle couverture cartonnée avec des rabats où la toile de l'artiste est représentée. Et l'originalité de cette collection, c'est que l'auteur de chaque livre raconte l'histoire d'un tableau en particulier, en y mêlant l'historique au récit romanesque.



Donc ici, Christine Frérot raconte la vie de Frida Kahlo avec comme postulat de départ la dernière toile qu'elle a peinte en 1949 et qui porte le titre très long de L'étreinte d'amour de l'univers, la terre (Mexique), moi, Diego et monsieur Xolotl. Et pour ce faire, elle a donné la parole au mari de Frida, Diego Rivera. Il est plus vieux que Frida, il est lui aussi peintre et artiste. Le coup de foudre entre les deux va être réciproque. Ces deux êtres sont différents, lui est grand, costaud, et elle, petite, frêle et fragile. Elle a eu une poliomyélite en étant enfant et a eu un très grave accident dans son adolescence qui l'a rendue infirme. Diego est protecteur avec elle, et pourtant il se rendra vite compte qu'elle a beaucoup de caractère et que c'est bien souvent elle qui mène le ménage. Ces deux êtres sont aussi liés par la peinture et la création, et aussi par leur engagement politique dans ce Mexique mouvementé.



Le tableau est décrit par Diego. C'est vrai qu'il est très représentatif de leur relation. Frida apparaît dans les bras d'une divinité et porte dans ses bras son mari Diego. Le tout dans d'autres bras aux deux couleurs de la Terre et de la Lune. J'ai beaucoup aimé l'interprétation de cette toile, l'autrice par l'intermédiaire de Diego, montre plein de détails qui ont des significations importantes et qui rapportent à la vie de ces deux artistes, leurs convictions, leur relation. Frida est dans une position très maternelle par rapport à son mari, et c'est ce qu'elle ressent à ce moment là dans son couple. J'ai regardé ce tableau d'une autre façon par la suite.



Même si je connaissais certaines infos sur la vie de Frida Kahlo, j'ai à nouveau appris de nouvelles choses sur elle, sur sa vie et surtout sur sa relation avec Diego. Ce que j'ai aimé aussi, c'est que l'autrice analyse aussi d'autres toiles de Frida, selon la date de création et ce qui se passe à ce moment là dans la vie de l'artiste. Et on se rend compte de tout ce qu'elle a mis de personnel dans ses oeuvres. Il faut dire que ses toiles sont très fortes en représentation. Je me suis amusée à aller voir sur le net des photos des toiles, afin de suivre pas à pas les interprétations de l'autrice et je trouve cet exercice très enrichissant. J'aime beaucoup quand mes lectures me divertissent et m'enrichissent de connaissances.



En plus le style de l'autrice est très fluide. Elle a un vocabulaire simple et parle au lecteur avec beaucoup de facilité, tout est extrêmement bien expliqué. La narration est à la première personne du singulier, ce "je" donne la parole à Diego, et donc j'ai vécu au travers des yeux de Diego. Cette narration me permet de me mettre dans la peau du personnage et d'être au plus près de ses émotions. Et être à la place de Diego n'est pas une mince affaire.



J'ai beaucoup aimé ce livre. Et j'aime encore plus Frida Kahlo à la fin de ce livre. J'ai très envie de lire d'autres livres sur elle. Et je continue aussi d'apprécier fortement cette collection des Ateliers Henry Dougier. Le livre est assez court, un peu plus de 120 pages, mais très complet et très intense. L'autrice donne toutes ses références à la fin du livre, et c'est là que l'on se rend compte du travail important de l'autrice en amont pour rechercher toutes les informations sur ce couple d'artistes. On sent à la lecture que c'est très bien documenté, les nombreuses références. J'ai vraiment eu l'impression que Christine Frérot s'effaçait pour donner sa place à Diego Rivera.



Bien évidemment, je ne peux que vous conseiller la lecture de ce livre. Si vous ne connaissez pas Frida Kahlo, je ne peux que vous inviter à la découvrir avec ce livre. C'est une femme qui a beaucoup souffert et qui a trouvé dans la peinture une forme de résilience. Et je vous conseille également cette collection des Ateliers Henry Dougier. Il y a plein d'artistes à découvrir, comme Manet, Munch, Füssli, Bruegel, entre autres. Les livres sont très beaux et ils sont très instructifs. Et à un prix tout à fait raisonnable et abordable. Il n'y a vraiment que des avantages avec ces livres...
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Une passion mélancolique selon Frida Kahlo

Est-il encore besoin de présenter la collection Le roman d'un chef d'œuvre des Ateliers Henry Dougier ?

À chaque titre que je lis, je loue cette belle idée de lier une œuvre d'art et un texte.



Dans Une passion mélancolique, Christine Frérot écrit sur L'Étreinte d'amour de l'univers, la terre (Mexique), moi, Diego et monsieur Xólotl.

Et c'est à Diego Rivera qu'elle donne la parole pour nous parler du tableau mais aussi et surtout de Frida Kahlo.



En s'aidant de citations et en ne surinterprétant pas les œuvres du couple, Christine Frérot colle au plus près aux pensées de Diego Rivera. On sent un véritable respect de l'autrice pour les deux peintres.



En choisissant ce tableau, ce sont les convictions idéologiques et politiques de Frida Kahlo qui sont mises en avant, son amour pour le Mexique et bien entendu la passion tumultueuse qui l'a unie à Diego Rivera.



Encore une réussite dans cette collection !
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Françoise Mallet-Joris a écrit :

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