Chuck Hogan

Ce fut laborieux, surtout le début et ce, jusqu’à la page 160. Je savais que l’histoire principale tournait autour des vampires, seulement, tout le premier tiers, les auteurs nous baladent. Ils nous font croire que c’est une épidémie qui a frappé le vol 753, ce qui n’est pas totalement faux puisque la transformation vampirique est proche des modes de contamination, mais jusqu’à ce qu’on le sache et qu’on voit le rapport, il se passe un certain nombre de pages.

Le souci en ce qui me concerne, c’est qu’on passe d’un personnage à un autre, sans aucune transition. Et pire que ça, on se retrouve à suivre le premier péquin qui passe par là. Franchement, qu’est-ce qu’on en a à faire du pauvre type dans sa tour de contrôle qui nous tient la jambe pendant cinq pages ?

Et ça a été encore plus difficile d’avancer quand j’ai compris – utra rapidement – qui étaient les héros (Setrakian, Eph, Gus, etc.) parce que j’avais envie de les suivre eux et pas le personnage lambda qui conduit son charriot à bagage et qui ne fait pas avancer l’histoire.



Ça devient vraiment intéressant à partir de la page 160, la première nuit, parce qu’on entre davantage dans le vif du sujet et tous les personnages ont leur importance. Puis, dès la page 250, Setrakian donne les premières explications à Eph et là, ça devient tout bonnement passionnant :

La nuit, les vampires sont à leur premier stade de transformation : ils se réveillent, sont encore immatures et se jettent sur tout ce qui bouge ou presque. Eph et Nora, agents du CDC, sont malheureusement discrédités et finissent par s’allier au vieux Setrakian qui a déjà été confronté à ces choses. Ensemble, ils traquent le Maître qui est une sacrée saloperie, au passage.

Les parties que j’ai le mieux aimées étaient celles avec Fet Vassili, le dératiseur. C’était super intéressant mais aussi stressant lorsqu’il descend dans les sous-sols de la ville pour découvrir ce qui fait remonter les rats à la surface.



Malgré un début déplaisant voire agaçant, j’ai très envie de lire la suite et de savoir ce qu’il advient des personnages. J’ai encore plus envie de découvrir la série The Strain, je pense que visuellement parlant, elle doit être magnifique parce que même dans le roman, certains passages sont époustouflants de stress et de frayeur ; donc y a moyen de vibrer.
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J’apprécie Guillermo Del Toro en tant que réalisateur et producteur. J’avais aimé les films tels que Le labyrinthe de Pan, Crimson Peak, l’échine du diable, don’t be afraid of the dark, mama, l’orphelinat…



C’est pourquoi lorsque je suis tombée sur un livre avec en grosses lettres « Guillermo Del toro » comme auteur, je n’ai pas hésité, je l’ai pris. Le titre, « la lignée » et le résumé étaient du détail. La quatrième de couverture était de toute façon particulièrement alléchante.



Un boeing 767 atterrit au JFK airport. Il s’arrête subitement sur le parcours jusqu’à sa porte de débarquement. Tous les hublots se ferment, les lumières s’éteignent, plus aucune communication, les portes se ferment et se bloquent. L’alerte est envoyée au centre de contrôle et prévention épidémique. Docteur Ephraim Goodweather arrive pour investiguer.



Je m’attendais à un livre mystérieux, mystique. Un Boeing qui s’éteint entièrement en quelques minutes. Que s’est-il passé pendant ces quelques minutes entre l’atterrissage et la perte de communication ? Je me retrouve finalement à lire une histoire de vampire. Pas le vampire ténébreux dans le style de Twilight, le beau gosse mystérieux un poil bad boy, fantasme de toutes les filles. Non, on affaire ici au véritable vampire bien sombre, méchant, le prédateur, l’exterminateur. Ok pourquoi pas ? Allons-y.



Mais il en ressort que Guillermo Del toro est plus en train d’écrire un script à la place d’un livre (je découvre par ailleurs qu’il a en effet tourné une série dérivée de sa trilogie, oh quelle surprise !). Il donne bien trop de détails et nous enlève notre liberté d’imagination. L’histoire est trop longue, trop lente avec trop de suspense, trop de questions en sus. Il en résulte une histoire ennuyeuse. Del Toro nous impose sa vision and nous ne laisse pas notre indépendance en tant que lecteur. Mr Del Toro, nous ne sommes pas en train de regarder un de vos films, c’est un livre et l’avantage des mots est justement que l’on ne nous impose pas d’images, nous sommes libres d’imaginer nos propres images.



La notion du vampire n’est pas celle que j’attendais. J’espérais quelque chose de plus vicieux, insidieux. Or on nous décrit le vampire comme un virus colonisant le plus de victimes possible. Le maitre veut dominer le monde mais nous faisons face à une incohérence que nous rencontrons souvent dans les histoires de zombie. Quand toutes les personnes sont infectées, comment ces zombies vont-ils se nourrir si le garde manger est vide ? C’est pourquoi je trouve que la contagion massive décrite dans le livre n’est pas souhaitable et j’aurais préféré quelque chose de plus vicieux. Je suis en lecture du deuxième tome et ça reste toujours très longuet. On verra bien par la suite si je trouve mon bonheur.
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Un portrait de bourgade du Massachusetts cruellement sur le déclin et de ces habitants construit en spirale, découverte couche après couche, malheureusement gâché par un final bien ancré dans le standard du thriller hollywoodien.

Contrairement aux opinions émises dans les autres critiques, j'ai pour ma part autant apprécié ce tome que le premier, sinon davantage.



L'histoire prend plus de profondeur, notamment avec l'apparition plus active de tous les Aînés. La prolifération du virus se poursuit, avec des stratagèmes très sombres, comme la contamination d'enfants aveugles. Les personnages se séparent, se retrouvent (ou pas), rencontrent d'autres "résistants". On en découvre plus sur le passé de Setrakian et sur l'origine tragique du coeur qu'il nourrit depuis des années.



J'ai adoré la scène du train (et je dis bien scène, car on se croirait vraiment dans un film), angoissante et réaliste dans l'idée de ce qui se passerait dans une telle situation.



Encore une fois, j'ai hâte de lire la suite !

Un avion en provenance de Munich atterrit à New York ; la majorité des passagers sont morts, seuls quatre d'entre eux ont survécus. Ephraïm et Nora, deux épidémiologistes, sont chargés d'enquêter sur ces morts mystérieuses. Ils font connaissance avec Abraham Setrakian, survivant de la Shoah et ancien professeur, qui leur fournit de nombreuses et incroyables informations. Ces morts ont en fait été infectés par Czardu, un vampire d'Europe centrale, visiblement en train de s'expatrier.



J'avais beaucoup entendu parler de cette série, recommandée par beaucoup. Malheureusement, elle ne m'a pas beaucoup plu. C'est une espèce de modernisation de Dracula, à la sauce « virus-parasites-alerte nationale-survivants désespérés- incompréhension générale- » Blabla, rien de très subtil, ce sont les gros sabots qui ont été chaussés. Attention, je ne dis pas que c'est un mauvais roman, mais c'est du déjà-vu et l'écriture ne rattrape rien parce qu'elle n'est pas meilleure que le reste. On a l'impression de regarder une série plutôt que de lire un roman. C'est divertissant, sans plus.



Pour ceux qui ne veulent pas s'éloigner des sentiers battus tout en se divertissant avec une série à l'américaine : vous êtes au bon endroit !
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A première vue ça peut paraitre étrange qu’un réalisateur à succès comme Guillermo de Toro se lance dans l’écriture d’un roman fantastique ayant trait aux vampires.



Alors exit l’image du vampire romantique de Bram Stocker ou sentimentalo-gnangnan de Twilight. Ici le vampire est un prédateur avec un organe de prélèvement assez répugnant, qui laisse des déjections puantes un peu partout, qui crée une armée de zombies assoiffés de sang.



Alors même si on retrouve des traits classiques dans le récit comme la présence d’un vieillard avec des connaissances pour buter du vampire (ce qui fait penser à Van Helsing), des autorités aveugles ou incompétentes ou corrompues par les partisans des vampires, le roman est ficelé comme un thriller. Les premières pages sont écrites et découpées de façon à faire monter rapidement la tension. Les premiers chapitres s’avalent sans difficulté.



Quand le lecteur se rend compte que les personnages ne pourront pas faire grand chose contre les vampires, il se dit que ça ne peut pas finir comme ça. Heureusement qu’il y a deux volumes pour la suite et j’espère que ça sera du même tonneau.
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Aucune déception.

Je l'attendais avec impatience c'est une vraiment une suite, quelques pages pour nous remémorer La Lignée, et après c'est la claque, Ephraïm, Nora, Setrakian, Ketty, Zack, Palmer et enfin le Maître des nouveautés, des personnages supplémentaires, et quelques réponses. Je ne veux rien dévoiler, juste n'attendez plus lisez le...... J'attends le troisième volume encore avec plus d'impatience car que va devenir Zack?

Un livre qui ne m’attirait pas des masses et pourtant au fil de la lecture je me suis laissée séduire par cette histoire. J’ai aimé le côté très réel du scénario, il est écrit comme un film (on sent bien que l’auteur principal est scénariste) et l’intrigue se fonde dans notre monde à nous remarquablement. J’avais de me retrouver dans un monde parallèle, qui ne ressemble en rien à notre façon de vivre. Mais pas du tout, on se prend à vouloir vraiment savoir ce qui s’est passé dans cet avion et le pourquoi de la venue de ces zombies.



Donc grâce à mon club de lecture, j’ai découvert une histoire que je n’aurai jamais lue si elle n’avait pas été choisie par les membres du club pour la rencontre d'octobre.
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Le décor ayant été planté lors du premier tome autant dire que l’on entre directement dans le feu de l’action et que le rythme imposé est boosté à l’adrénaline, les rebondissements s’enchaînent au fil des pages. C’est souvent violent, parfois trash et toujours noir, mais ça reste aussi profondément humain ; les auteurs affinant au fil des pages les personnalités et les liens de leurs personnages.

Vous l’aurez compris ce second opus aura été à la hauteur du premier, avec un retour en force de vampires qui sont des monstres sanguinaires dépourvus de sentiments (mais pas d’intelligence).
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« Un braqueur de banque tombe amoureux d’une de ses otages » ; En voilà une intrigue qui supporte bien la simplification ! Certains pourrait considérer cela comme une tare ; d’autres (comme moi), préféraient voir là une précieuse économie de temps qui vous évite de cogiter 100 ans devant la quatrième de couverture en vous demandant si finalement vous l’achetez ou non ce bouquin !

Résumer The Town à un simple mélange de gunfights sur fond de love story serait un peu dommage. Car ici, on a quand même savamment réussi à contourner le pathos, à esquiver l’histoire tirer par les cheveux et cucul la praline. Alors que demande le peuple !





The Town , c’est la « ville », c’est Charlestown, un quartier sensible de Boston, ou le règne de la pègre et des dealers à un peu perdu le faste d’antan.

Dès les premières lignes, le lecteur se retrouve du coté obscur de la force. Le point de vue est la plupart du temps celui du héros mais le lecteur conserve son indépendance et peut, à l’occasion, aller faire un petit tour dans les tréfonds de l’âme d’un autre personnage.

On fait donc la connaissance de Doug McRay et de son entourage. On découvre leurs personnalités, leurs caractères, et on en apprend au fur sur leur passé. Des infos qui parfois peuvent paraître un peu fatigantes à la longue, mais qui sont précieuses puisqu’elles nous aident à comprendre leurs raisonnements et donnent une logique à leurs choix futurs (l’Homme est un construit ).

Ainsi, notre empathie pour ce bad boy au grand cœur nait suffisamment rapidement pour qu'on se sente concerné par son sort et qu'on ai envie de savoir ce qu’il va lui arriver (ce qui nous permet de supporter les passages les moins intéressants) ;



The Town, c’est la vie, la vraie. Celle ou on ne trouve ni Bon ni Méchants, où il n’existe pas de séparation nette entre le Bien et le Mal. Les personnages, possèdent chacun leurs qualités et leurs défauts, des forces et des faiblesses. Cette humanisation plutôt réussie donne la profondeur et le réalisme dont a absolument besoin ce genre d’histoire pour ne pas tourner au ridicule.

Existe-t-il, en 2010, des histoires avec d'horribles vampires assoiffés de sang ? La réponse est oui ! Je ne connaissais pas cette série avant la sortie du deuxième tome, La chute, grâce auquel on les a mis à l'avant-plan dans les librairies. Qu'on se le dise tout de suite, cette histoire plaira beaucoup plus aux fans de Salem de King qu'à ceux de Twilight de Meyer. Moi, j'ai totalement embarqué.



L'entrée en matière est superbe avec la courte légende de Czardu le géant et l'arrivée du mystérieux avion à NYC rempli de passagers morts. J'ai tout de suite été intriguée puis captivée et ce, jusqu'à la fin. L'histoire, divisée en plusieurs séquences comme dans un scénario, est très bien construite et se lit rapidement. Au fur et à mesure, les séquences s'imbriquent les unes aux autres. C'est alors qu'on commence à entrevoir toute l'horreur à laquelle cette population déjà éprouvée par la catastrophe du 11 septembre et nos personnages auront à faire face. J'ai beaucoup aimé le duo de "gentils" que forment Eph l'épidémiologiste et le vieux professeur roumain qui a croisé une première Créature dans un camp de concentration pendant la guerre.



J'ai aimé qu'on remanie légèrement le mythe des vampires et qu'on tente d'y donner une explication scientifique. Ce côté ajoute du réalisme. Del Toro y a quand même conservé quelques éléments des vieux mythes : le cercueil pour se réfugier le jour, la continuelle soif de sang, l'efficacité des pieux en argent et de la lumière du soleil pour les éliminer, etc. C'est parfois gore, il faut avoir le coeur solide. C'est à lire si vous avez envie de vrais vampires car il faut oublier le côté séducteur de certains personnages de littérature, ici, les vampires sont presque des bêtes. Quant à moi, je mettrai bientôt la main sur La chute car la fin de celui-ci m'a un peu laissé sur ma soif...

En Résumé : Avec l'achat de ce livre j'oscillais entre envie et peur d'être déçu avant de l'ouvrir. Finalement il s'agit d'un livre moyen qui ressemble plus à un script qu'à un roman. A croire que Chuck Hogan n'a rien ou n'a rien pu apporter de sa fonction d'écrivain. J'essayerai quand même de lire la suite car la fin est assez ouverte pour donner un minimum envie de savoir, mais le second tome ne fait pas partie de mes priorités.
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Chaque page est un breuvage, assoiffée, j'ai dévorée les pages, j'attends avec une tres grande impatience la suite. Aucune description inutile, des peurs, des frissons... il est au dela de mes espérances. Une histoire qui remet en question tout ce qu'on sait sur ces êtres.

Entrez dans l'ombre.......Entrez dans l'angoisse...

Le deuxième tome de cette trilogie, non mais on en parle ou bien ? Le mal, la destruction, la peine, la désolation, la souffrance... Vraiment, la joie et l'espoir ce fait extrêmement rare désormais pour nos héros. L'histoire est toujours incroyablement bien écrite, un suspense à couper le souffle. Et la révélation, du Maître... Savoir d'où il vient réellement ce qu'il est surtout, c'est ça le plus important et après tout prend un sens même si il y as encore beaucoup de nuances de noirs sur le tableau pour comprendre vraiment l'histoire en elle-même. En tout cas, je me plonge sans plus attendre dans le troisième et dernier tome de cette trilogie.

Bonjour a tous ,venant de finir la lecture de cette ouvrage ;je suis partagé entre 2 sentiments :

_ 1er :le livre est un peu confus,on se perd un peu au début.

_2 eme :la mise en place est un peu longue a mon goût .

Il manque un peu d action pour tenir en haleine le lecteur mais a côté de cela ,,j y ai découvert quelque rouage du mode opératoire d un négociateur ainsi que de la difficulté d exercer ce métier dont les séquelles peuvent être grande .

La fin du livre m a laissé un goût d inachevé .

Lu une première fois pas longtemps après sa sortie et en vo, la lignée m'avait fait une bonne impression. J'attendais de voir ce que donnerait la lecture en vf tout en attendant moins.



Avant de commencer ma critique il faut préciser pourquoi a été fait ce livre. Guillermo Del Toro avait expliqué ( ça m'avait marqué ) qu'il avait voulu écrire un livre suite au succès de Twilight ( et de toute la littérature bit lit ). Il était écoeuré par cette mièvrerie autour des vampires et souhaitait écrire une oeuvre qui rendait gloire au mythe originel.

Bon, là il a réussit il n'y a pas de doute.



Revenons en au livre. Globalement il est bien écrit, le duo Chuck Hogan et Guillermo Del Toro fonctionne bien. Je n'ai pas eu la sensation de tomber sur un cliffhanger à chaque fin de chapitre mais il y a tout de même des moments à suspense. Je n'ai pas eu non plus de moment où les protagonistes m'ont semblé stupide. Certes, ils se trompent mais tout le monde se tromperait à leur place. Donc ça reste cohérent.

Comme je le disais le mythe du vampire qui brille au soleil ( mais quelle idée franchement ? ) prends du plomb dans l'aile ici. Pas de gentil vampire mais de la créature de l'ombre sans aucune pitié.



Les explications scientifiques sont intéressantes. Il y a vraiment eu une recherche de cohérence, ce qui montre que la démarche n'était pas de livrer une oeuvre basique.



Petit bémol tout de même sur certaines lenteur. Le récit se pose par moment sans comprendre pourquoi. Parfois j'ai eu du mal à comprendre où voulait en venir l'auteur ( ce qui est un problème ). La multitude des personnages n'aide pas toujours à bien comprendre où on est, d'autant que la rupture n'est pas toujours tranchée.



Au final ce premier tome est un bon roman. De mémoire la suite est même meilleure donc je recommanderai cette lecture.

Je connaissais le cinéaste Del Toro mais pas l'écrivain et j'étais donc curieuse de découvrir ce 1er tome d'une trilogie afin de voir quel style littéraire il pouvait bien avoir. Je ne connais pas par contre le travail de Chuck Hogan et j'avoue ne pas avoir trouvé quel rôle chacun à jouer dans l'écriture de ces livres.



Le seul bémol que je retiendrai de cette lecture c'est le temps de mise en place de l'histoire, le rythme est lent et j'avoue que j'aurai aimé que ça aille plus vite au début mais par contre une fois embarquée dans l'histoire j'étais hameçonné et ensuite ce fut un vrai page-turner. A la manière d'un scénario avec des scènes quasi détaillées image par image avec des descriptions très détaillées, j'avais comme un film qui se déroulait devant mes yeux.



Le rythme est assez particulier dans ce livre, mais je pense que c'est ce qui en fait un livre "à part" et qui fait que le suspense monte, monte, monte. On sait qu'il va se passer des choses, mais elles arrivent progressivement, petit à petit et du coup donnes tout l'intérêt et fait aussi que l'on tourne les pages pour savoir ce qui va se passer.



Je ne spoil rien quand je dis que c'est une histoire de vampires que l'on va lire mais j'ai trouvé que pour une fois le mythe des vampires n'est pas vu comme dans les autres livres sur le sujet que j'ai lu. On est dans la tête du Dr Goodweather, épidémiologiste et cette façon scientifique d'aborder les choses donnent une toute autre dimension à la transformation vampirique.



J'ai été tellement enthousiaste sur ma lecture que j'ai donné envie de le lire à mon mari qui est plongé dedans actuellement ;) Le 2ème tome de la saga est disponible dans ma médiathèque, je l'emprunterai assez rapidement pour lire la suite :)




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À la lecture du résumé je ne m'attendais pas à ça ! J'ai été agréablement surprise de découvrir une histoire de pandémie à la sauce vampirique.



Tout débute assez lentement, et pour moi, ce fut assez addictif: on découvre cet avion qui ne donne plus signe de vie. On est comme les personnages du roman: dans l'attente. Que vont-ils découvrir dans cet avion, pourquoi ?

On se demande ce qu'il se passe et les pages se tournent d'elles même tellement on veut savoir de quoi exactement sont morts les passagers.

Plus on avance et plus on est dans style horrifique. On voit la catastrophe arriver.



L'écriture de l'auteur y fait beaucoup : c'est un style très visuel (normal vous aller me dire vu le nom de l'auteur), mais franchement tout se déroule devant nos yeux tel un film.

L'histoire est prenante et original pour des vampires. La fin appelle à lire la suite car on sent l'apocalypse arriver à grands pas.



Bref, une bonne lecture menée avec brio grâce une écriture fluide, prenante et visuelle.

Si j’adore les films de Guillermo Del Toro, j’avais été moins emballée par La Lignée/The Strain, dont je n’avais d’ailleurs pas terminé la trilogie. Malheureusement, j’ai eu le même sentiment au terme de cette lecture : sympa, sans plus. J’aime bien la mythologie qui est esquissée aussi, l’aspect enquête surnaturelle avec des scènes plutôt réussies, mais je trouve qu’on a la réponse aux différents mystères trop vite (donc on n’a pas peur une seconde, et on n’a pas le temps non plus d’échafauder des théories), et on sent un peu trop les fils du scénario, avec en prime un chemin un peu trop balisé pour les personnages.

Les Avides, de Guillermo del Toro et Chuck Hogan, 17-10-2021

Une nouveauté d’une de mes bibliothèques.

Vanté comme un « thriller occulte », ça avait de quoi m’intéresser. Très mauvais début : Le tueur s’empare d’un avion « Beechcraft Baron G58 … joli bimoteur à pistons ». Qualifié un peu plus loin de « jet privé haut de gamme ». Et l’héroïne, « Odessa n’entendit les réacteurs de l’avion … ». Un avion à pistons a des moteurs à pistons (comme une voiture) qui entrainent des hélices. Ce n’est donc pas un « jet » (avion à réaction), et il n’a bien sûr pas de réacteurs. Un coup d’œil sur Wikipedia aurait montré la photo d’un Beechcraft Baron pour confirmer. Apparemment, ni les auteurs, ni leur éditeur, ni la traductrice, ni l’éditeur français n’ont fait cet effort. Je passe sur la façon dont le pilote est capable (sans être breveté) de piloter à basse altitude un tel avion tout en visant et tirant à la Kalachnikov (il devait avoir au moins quatre mains, une sur le volant/manche, une sur les deux manettes de gaz des moteurs, et deux pour tenir la kalachnikov). Il a aussi démarré les moteurs dans le hangar, une absurdité.

Là je me dis j’arrête tout de suite ? Et puis j’ai quand même continué. Bon, ce n’est pas Proust ni Balzac. En fait, c’est comme une bande dessinée en noir et blanc genre comics US. En tout cas, je n’avais aucun mal à me représenter les scènes comme des planches de BD en noir et blanc. Ça prend les classiques des zombies et des immortels, avec un peu d’astrologie médiévale et du Vaudou – ou son dérivé Hoodoo, des scènes de cimetières (et fosses communes). Par exemple, l’immortel ici (plutôt du côté des bons) a 450 ans, et notre héroïne trouve des photos de lui (et des peintures) lors d’épisodes historiques majeurs, remontant ainsi dans le temps. Il y a également des scènes copiées ou similaires à des extraits de film (on pense évidemment à Mississipi Burning). Et également le classique de la pièce dissimulée par un mur pivotant, renfermant des tas de bandes magnétiques. Le mécanisme du roman raconte en parallèle trois époques. 1542, et le sort originel qui a créé l’immortel (Hugo Blackwood), ça rappelle un peu Les Visiteurs, magie, invocations, beaucoup d’obscurité et de nuit. 1962 une des interventions du dit Blackwood en support à un jeune agent noir du FBI, Earl Salomon, pendant des évènements de lynchage en liaison avec les droits civiques des noirs. Blackwood lui est anglais, très pale, et vêtu systématiquement d’un costume noir. 2019, le vrai sujet du livre, où Odessa, l’héroïne, rencontre Solomon, puis grâce à lui Blackwood. Et héritera du rôle de Solomon comme intermédiaire entre notre monde et Blackwood.

Il y a un peu de vintage : Outre le Beechcraft, une Rolls Royce Phantom (le n° n’est pas précisé, sans doute une V). Et un magnétoscope Sony des années 60 (il y en a eu effectivement). D’après Wikipedia, la durée de vie des données sur une bande 1/2" (le standard de l’époque) est de 10 à 20 ans, 30 ans avec des conditions exceptionnelles de température et humidité. Dans le livre, Odessa écoute à la fin en 2019 les premières bandes du stock d’Earl Solomon, qui datent de 1962, son parfait. Magie sans doute.

Ça se lit, c’est clairement écrit avec l’idée de trouver un producteur de film, pas de sexe explicite, beaucoup de violence très graphique, mais les auteurs ne se sont pas foulés. Et je n’ai pas creusé les incohérences de la façon dont interviennent les différentes forces de police, et l’implication un peu bizarre du FBI dans l’époque 2019 (que je sache, le FBI ne s’occupe pas de flagrants délits, on le charge d’enquêter et de temps en temps d’agir dans des cas de crimes fédéraux).