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Critiques de Chuck Hogan (171)
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La lignée, tome 1 : La lignée

Un très très gros coup de cœur pour ce livre !!!!!!!!!!!!!!!!! Et ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti autant de plaisir à lire un livre comme celui-ci...



20h49 aéroport JFK à New-York, le vole en provenance de Berlin se pose sur la piste le plus normalement possible. Personne ne bouge, personne n'en descend. Il y a plus de lumière à l'intérieur, plus de communications possible. Comme s'il n'y avait plus personne à bord, sauf que le Boing 777 est presque plein de passagers.



C'est un agent des bagages qui va approcher de l'avion en premier. Cette femme souffrira par la suite de troubles étranges. Mais avant cela, c'est Nora et Eph du CDC qui intervient sur cette affaire. Il faut secourir et mettre à l’abri l'avion. Il faut entrer dans l'appareil pour essayer de découvrir ce qu'il s'y est passé. Il y a tout de même 4 survivants. Malgré l'état des passagers, les survivants semblent en pleine forme. C'est étrange pourquoi ont-ils été épargnés ??? Pourquoi ont-ils survécu et à quoi ???



Le lendemain de cette tragédie est un jour spécial : c'est le jour d'une très importante éclipse. 400 ans qu'elle n'a pas été observé sur New-York, c'était bien avant la création de cette ville.

Nora et Eph vont découvrir une étrange boite, un genre de cercueil dans la soute à bagages, une boite remplie de terre qui n'est ni amarrée, ni étiquetée et encore moins enregistrée comme objet volumineux, personne ne sait d'où elle vient et où elle doit aller. Mais il semblerait que pendant l’éclipse, elle se soit littéralement volatilisée...



Nora et Eph vont enquêter sur cette étrange phénomène qui c'est produit dans cet avion. Il vont découvrir l’apparition d'une nouvelle épidémie qui risque de contaminer tout l'Amérique voir plus. Mais ils découvrirons que ce n'est pas vraiment la première fois qui ce phénomène se produit et que ça a l'aire d'être vieux de plusieurs centaines d'années..



Toutes et tous, nous savons que "La Lignée" est le premier tome d'une trilogie sur les vampires écrite à quatre mains par Guillermo del Toro et Chuck Hogan, les deux auteurs nous propose une version très noire et revisitée du mythe des vampires. Ce livre m'a fait pensé au "Fléau" de Stephen King. Maintenant les deux auteurs nous propose de lire : « Rats : Une autre histoire de New York » Robert Sullivan et j'ai vraiment l'intention de le faire très rapidement !!!



J'ai vraiment eu un très gros coup de cœur pour ce premier tome. Tout dans cette lecture m'a emporté et littéralement conquise, le début assez vague et très concentré sur la découverte de l'avion et de ses occupants, puis peu à peu l’orientation vers les vampires et la reformulation de l'aspect de ces derniers qui m'a paru assez intéressant !!! Même si les auteurs, Guillermo del Toro et Chuck Hogan, bouleversent les codes établis des vampires, puis-qu’ici le fait de devenir un vampire est considéré comme un « virus » qui se contracte comme tel et qui peut se « soigner » en quelque sorte... cela ne m'a pas gêné. Cette version est out à fait intéressante et je l'ai aussi adopté, pourquoi pas.



Maintenant j'espère que la suite est à la hauteur de ce premier tome, j'en attend beaucoup !!! et j'espère ne pas être déçue...
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La lignée, tome 1 : La lignée

Après avoir lu il y a un peu plus de 5 ans l'ouvrage de base de la littérature vampirique, le Dracula de Bram Stoker, me voilà dans une adaptation des plus modernes du genre, par un duo original d'auteurs, associant un réalisateur de cinéma renommé et un jeune écrivain.



On assiste vraiment à la version 2.0 du mythe avec une tentative d'explication scientifique, même médicale, le vampirisme étant traité à la fois comme une épidémie et comme un cancer. La progression dramatique est plutôt réussie, commençant comme un banal phénomène étrange, un soupçon d'épidémie amené par un vol fantôme dont tous les passagers décèdent... ou paraissent décéder. Écrit il y a plus de 10 ans, le roman résonne particulièrement avec l'actualité Covid. Les craintes d'épidémie mondiale étaient présentes à l'époque mais moins concrétisées qu'aujourd'hui. La lecture en est d'autant plus captivante, renforcée par le talent narratif de del Toro qui montre son talent certain à nous conter une histoire. Les ellipses nombreuses, le récit découpé en scènes particulièrement cinématographiques permet d'observer la patte du réalisateur. le livre n'aurait pas du tout besoin d'être adapté s'il devait être porté à l'écran, en série ou en film. le roman est d'ailleurs le premier tome d'une trilogie qui continue avec la Chute et se termine avec la Nuit éternelle.



La lecture est bien agréable, les personnages bien fouillés, avec beaucoup de personnages secondaires mais avec chacun un background bien développé. L'espace littéraire est utilisé à plein pour se permettre ce qu'un film ne peut qu'effleurer. La vie privée des protagonistes prend peut-être parfois bizarrement le dessus sur l'action et l'aventure, quand par exemple le héros principal tente une médiation de couple juste avant d'aller dégommer du vampire... mais qui sait comment nous agirions en pareilles circonstances, pourrions-nous totalement nous détacher des contingences quotidiennes ?



La petite déception est plutôt venue du final, presque trop dans l'action pure, comme destiné à offrir le feu d'artifice final d'un grand long métrage pour en mettre plein la vue aux spectateurs. Le lecteur s'y retrouve un peu moins, peut-être aussi parce que l'effet trilogie oblige à différer la résolution totale et frustre donc un peu. Cela reste un très bon thriller horrifique, prenant et efficace. Quant à savoir ce qu'on doit à chaque auteur, il est toujours difficile de se prononcer. Si on connait le travail cinématographique de Guillermo del Toro et qu'on peut donc identifier assez clairement ses apports au récit, il nous reste à découvrir le travail de Chuck Hogan seul, qui finira après un travail de deux trilogies avec del Toro, par écrire seul deux livres plutôt à ranger dans le polar. Je mets ça dans la PAL, mieux comprendre comment peut fonctionner l'écriture en duo restant une de mes envies.
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La lignée, tome 2 : La chute

Dans le tome 1, nous avions découvert un avion qui avait atterri à New-York. Tous les passages étaient morts sauf 4. Les morts présentaient des aspects assez étranges : dans les heures qui ont suivi, les corps n'ont subi aucun processus naturel de décomposition. C'est alors que Nora et Eph avaient découvert un coffre aux allures d'un cercueil dans la soute de l'avion.

Ils en avaient déduit qu'ils étaient confrontés à une crise épidémiologique que les moyens médicaux et scientifiques traditionnels ne sauraient expliquer.

Un virus vampirique se rependait insidieusement dans Manhattan et se propageait dans les autres districts de New-York.

Cette « maladie » se présente sous la forme d'une grande bouche immense et au plus profond de la gorge se cache un aiguillon qui peut transpercer les vitres. Long de près de 2 mètres, le dard claque comme un fouet.



Quand on parler de vampire, on pense toujours à un gus avec une cape en satin, une chevelure plaqué en arrière du fond de teint blanc, un accent bizarre et deux trous dans le cou de sa victime et se transforme en chauve souris et s’envole...



Dans ce tome 2, nous retrouvons tous les protagonistes du tome précédent. Ici, la résistante s’organise malgré que les "non mort" prennent du terrain et s’immiscent partout. La guerre est déclarée, les combats font rage. A New-York, à Harlem, nous retrouvons le magasin du préteur sur gage... A Ground Zéro nous retrouvons l’exterminateur de rats dans les égouts et le métro, là où la guerre fait rage.



Entre chapitre qui nous fait remonter en 1944, le blog de Fet, Fairfiel dans le Connecticut, ce livre se découpe petit à petit pour laisser place à une histoire complexe qui va dans tous les sens, mais qui dépeint un monde qui va mal et qui veut survivre à ce virus. Les auteurs nous font aussi découvrir l'histoire du livre « Occido Lumen » pour, à la fin, nous mener jusqu'à la station spéciale internationale !!!



Autant j'avais aimé le premier tome, autant je n'ai pas accroché à celui-ci. J'avais peur que ce second tome soit comme beaucoup : moins bon que le premier et bien voilà, nous y sommes, passé la découverte de ce virus, de son étude, du commencement et de la mise en place de la résistance, je n'ai pas retrouvé le dynamisme que j’avais aimé dans le premier et je le regrette beaucoup.

J'ai trouvé que beaucoup de passages étaient trop long. Je n'ai pas retrouvé les héros du premier tome, comme je les avait aimé, ils sont ici, trop effacés ou trop fades et n'ont plus la place qu'ils occupaient dans le tome précédent.

De plus, la fin du premier tome laissait penser que le second commencerait très rapidement, alors que ce n’est pas le cas, je me suis ennuyée et je l'ai trouvé trop longue. Difficile alors de me replonger dedans aussi facilement que dans la lignée, je l'avais lu en quelques heures lors d'un voyage en Bretagne dans le TGV. Ici j'étais au calme et sans distraction pour autant je 'ai pas retrouvé cette effet dynamique que j'aime.



En conclusion, je dirais un second tome qui n'est pas à la hauteur du premier et qui me laisse un goût amer pour la suite... c'est à dire le tome 3 de cette trilogie... A voir...
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La Lune des morts

Glauque à souhait, suspense, rebondissements, enfin tout ce que l'on peut attendre d'un polar. Scénario original, scène macabre et suspense. Ce n'est pas mon genre littéraire favori mais c'est vraiment bien tourné pour rester poli. Je recommande "froidement " aux amateurs du genres.

À vos nuits blanches, je lève mon verre de jus d'orange sanguine.
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Les dossiers Blackwood, tome 1 : Les avides

Quatre mains et deux cerveaux pour ce roman qui commence comme un thriller traditionnel pour se tourner ensuite vers le fantastique. Un mélange détonnant d’ambiances, à travers les genres et le temps.



Avec ses films et ses scénarios Guillermo del Toro a toujours montré qu’il aimait la fusion, à l’image de son récent film La Forme de l’eau tout comme de son inclinaison à raconter des histoires d’anges et de démons.



Il s’est accoquiné depuis 2009 avec Chuck Hogan à l’écriture de romans fantastiques.



Les avides est le premier tome d’une série intitulée Les Dossiers Blackwood. La première manche de cette bataille contre diverses forces du mal est assez épatante, et plus étonnante qu’elle n’y parait.



Alors oui, c’est vrai, les deux auteurs n’inventent rien. Les ingrédients pris individuellement sont classiques et déjà souvent goûtés. Mais c’est bien le mélange, et le bon dosage des composants, qui rendent cette histoire prenante.



Car l’intrigue est bien plus complexe qu’il n’y partait au départ, et le thriller moderne et rythmé s’accouple vite avec le polar fantastique d’ambiance ou encore avec l’ésotérisme historique.



Les scènes de notre temps sont entrecoupées de flashbacks vers deux époques bien plus lointaines, qui serviront à poser les bases de récits dont on sent rapidement l’énorme potentiel.



Le divertissement ne tombe pas dans la facilité, même s’il garde toujours à l’esprit son objectif premier : divertir. Les scènes étonnantes s’accumulent et les surprises sont légion. Un vrai rythme cinématographique, qui sait pourtant varier la cadence.



Et ce sont bien les personnages qui servent d’huile au moteur. Au premier chef le mystérieux Hugo Blackwood, stéréotype du gentleman anglais à l’ancienne, dont le flegme à toute épreuve titille la curiosité du lecteur. La jeune inspectrice du FBI, Odessa Hardwicke, rapidement mise au banc de l’agence, va en perdre son anglais.



Leur rencontre, ainsi que celle d’un personnage secondaire aussi important qu’attachant, devient vite volcanique (difficile de garder son calme devant l’équanimité du personnage de Blackwood).



Les deux auteurs jouent avec les codes des genres, mélangent, malaxent, s’amusent à déjouer les pronostics et arrivent à créer une vraie atmosphère. Pas une seconde d’ennui dans cette intrigue endiablée.



Les avides se lit avec avidité, happé par le tempo élevé et ses variations bienvenues. Guillermo del Toro et Chuck Hogan ne cherchent pas à inventer la poudre, mais savent concocter une intrigue explosive et ludique. Preuve qu’avec des éléments classiques on peut encore happer le lecteur, quand l’adresse et l’habileté s’en mêlent.



A suivre, assurément !
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La lignée, tome 1 : La lignée

"[Bruits de choc. Parasites. Bruits trident.] Fin de transmission."

Voilà que le vol Regis 753 vient d'atterrir à l'aéroport de JFK à New-York mais plus personne ne répond, plus rien ne répond, toutes les lumières sont éteintes, c'est un avion mort qui se trouve sur une piste de l'aéroport.

Jimmy Mendes, surnommé L'Evêque, est contrôleur aérien, et il conçoit son métier comme le fait d'aider "les pilotes à extraire de la matrice du vide des avions bourrés d'"âmes"".

Et là ce sont plus de cent âmes qui ne répondent plus.

A Ephraïm Goodweather, médecin épidémiologiste, on a dit qu'"ils sont tous morts". "Tous, jusqu'au dernier".

Et lorsque les autorités aéroportuaires ont pénétré dans l'avion, elles ont indiqué dans un mégaphone "Aux occupants du vol Regis 753 : ici l'Autorité aéroportuaire de New York - New Jersey. Nous pénétrons à bord de l'appareil. Pour votre sécurité, veuillez rester à vos places et placer vos mains sur votre tête."

Tout est déjà trop tard, une machine infernale s'est enclenchée et pour la sécurité de l'Humanité il aurait fallu détruire cette avion, ne pas chercher à pénétrer à l'intérieur afin de ne pas libérer le fléau qu'il contenait.

Car il ne s'agit ni d'une prise d'otages, ni d'un détournement d'avion, ni de gaz toxiques, non c'est bien pire que cela.

Tapis dans l'ombre jusqu'à présent l'heure des vampires a sonné, et c'est par le Septième Aîné que leur fléau va se déchaîner et ravager New York, puis le reste du monde, pour plonger l'Humanité dans une nuit sans fin.



"La lignée" est le premier tome d'une trilogie sur les vampires.

Ecrite à quatre mains par Guillermo del Toro et Chuck Hogan, elle propose une version noire et revisitée du mythe des vampires.

Il n'y a pas grand chose de Dracula dans ce livre, encore moins des gentils vampires de "Twilight" ou du "Journal d'un vampire".

Les auteurs ont choisi de revisiter complètement le mythe et d'en proposer une version plus moderne, plus réfléchie, mais surtout plus cruelle, vicieuse et dévastatrice que leurs prédécesseurs.

Finies les histoires de vampires qui mordent leurs victimes pour se repaître de leur sang et les transformer, là il s'agit d'un virus transmis par une piqûre de l'aiguillon d'un vampire qui parasite le corps des hôtes via des vers blancs (les parasites capillaires) pour remodeler les organes et transformer le mort en vampire.

Après cette nouvelle créature n'a qu'un but : alimenter ses parasites capillaires en sang et contaminer d'autres personnes.

C'est complexe, c'est novateur (ce n'est pas le vampire lui-même qui a besoin de sang, mais les parasites) et ça fait peur, autant dire que j'ai beaucoup apprécié le mythe du vampire développé par les auteurs.

Certes, ils ont conservé quelques lieux communs comme le cercueil contenant la terre, l'impossibilité de traverser une surface d'eau sans y avoir été invité, le soleil ou une forte luminosité détruisant le vampire, mais j'ai bien apprécié le fait que ça soit aux antipodes des vampires récemment développés dans la littérature.

Là il y a 7 Aînés, présents sur Terre depuis très longtemps, et répartis sur plusieurs continents. Ils ont une sorte de pacte de non agression, sauf que le 7ème Aîné va s'allier à un humain et déclencher la fin de l'Humanité.

Il y a aussi apparemment divers stades pour les vampires : la métamorphose en une journée qui ne sera complète qu'au bout de sept jours, puis des stades d'évolution (acquisition de rapidité, possibilités de communiquer par l'esprit ...).

Je retiens surtout que plus un vampire est vieux plus il est hideux et puissant !



J'ai beaucoup apprécié l'écriture et le rythme du livre.

C'est plutôt écrit sous la forme d'un scénario, les chapitres sont courts et se situent dans divers endroits, faisant interagir plusieurs personnes qui finissent par se regrouper vers la fin, ça donne une vraie dynamique à l'histoire et contribue à la rendre captivante et intrigante.

L'intrigue va crescendo et ne redescend à aucun moment, la fin ne donnant qu'une envie : lire la suite !

De plus, les chapitres sont ponctués d'intermèdes se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ils permettent de mieux comprendre de quoi il s'agit et donnent des clés de compréhension.

Je reprocherai aux auteurs d'avoir voulu garder secrète un peu trop longtemps la nature exacte des vampires, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de description pendant plus de la moitié du livre et j'avais du mal à visualiser les êtres dont il s'agissait, notamment en ce qui concerne l'aiguillon.

Par contre, je trouve que ce livre a été écrit de telle façon qu'il peut être adapté au cinéma, ce qui ne me surprend qu'à moitié étant donné que l'un des auteurs est Guillermo del Toro.

Il y a un vrai climat d'horreur qui est mis en place dans le livre, renforcé par le fait qu'une partie de la population n'a pas conscience de ce qui se passe, car le silence est "la meilleure arme" des vampires.

Il y est aussi question d'une éclipse solaire qui joue un rôle majeur dans l'histoire et donne une dimension surnaturelle aux évènements.

L'intrigue se passe à New York, dans plusieurs quartiers : le Queens, TriBeCa, le Bronx.

C'est l'un des atouts du livre car cela étend encore plus l'intrigue et donne une impression de masse à l'histoire, impression renforcée avec les scènes se déroulant dans le métro.

Il y est aussi beaucoup question du site du World Trade Center qui joue un rôle majeur dans l'intrigue.

C'est une symbolique forte et le parallèle est intéressant entre cette histoire de destruction de l'Humanité et les destructions des deux tours en 2001.

J'ai d'ailleurs senti à la lecture le respect des auteurs pour ce site, son caractère presque sacré.



L'autre point fort du livre c'est la multitude de personnages.

Au lieu d'égarer le lecteur, cette multitude lui permet de mieux saisir les clés de l'intrigue et de se trouver des deux côtés de la barrière : à la fois de suivre les personnages luttant contre les vampires et à la fois de suivre l'évolution et les intentions des vampires.

Très vite un cercle de personnages récurrents se dessine et ce sont eux qui seront les moteurs de l'histoire. Il s'agit notamment d'Ephraïm Goodweather, d'Abraham Setrakian, de Nora Martinez et vers la fin du livre de Vassili Fet et de Augustin - Gus - Elizalde.

Ils sont issus de milieux variés et mais se retrouvent unis dans le même combat.

J'ai également apprécié le choix des auteurs de se focaliser sur certains passagers du vol Regis 753, cela permet de vivre avec eux leur transformation et de découvrir la façon dont ils appréhendent leur nouvel état (soit refus soit acceptation).

Ces différents personnages ont permis aux auteurs de créer de très bonnes scènes d'action (notamment la scène finale dans le métro), de panique (l'homme/nouveau vampire marchant nu dans les rues) et d'horreur (les scènes de confrontation avec le Maître).



En conclusion j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier tome de la trilogie de vampires de Guillermo del Toro et Chuck Hogan.

L'histoire est bien écrite, bien construite, il n'y a aucun temps mort et l'intrigue est maîtrisée du début à la fin, plongeant le lecteur dans l'horreur et le chaos.

Les auteurs cassent en grande partie les règles de la mythologie des vampires pour le plus grand plaisir des lecteurs et livrent un très bon thriller fantastique dont le lecteur a très vite envie de connaître la suite.



Ce livre a été lu dans le cadre du challenge New-York en littérature 2012.
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Les dossiers Blackwood, tome 1 : Les avides

États-Unis, un homme se crashe en avion sans pour autant se tuer. Il rentre chez lui et commet l'irréparable envers sa famille. 2 agents du FBI Odessa et Walt arrivent sur les lieux et l'assassin est mis hors d'état de nuire. Sauf que voilà, Walt est happé par un étrange mal qui le pousse à s'en prendre à la dernière survivante de cette famille. Odessa est contrainte de stopper son collègue in extrémis. Elle semble alors voir un étrange halo s'échapper de son collègue ! Quel mal a frappé ?



L'histoire plonge alors en arrière dans les années 60. Les allers-retours entre présent et passé tissent une toile mystérieuse autour d'un homme, Hugo Blackwood. Qui est-il ? Qui est également l'agent Solomon, qui le premier dans les années 60, recherchait ce Blackwood ?



Le roman flirte avec deux styles, thriller et fantastique, un cocktail détonnant.



















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La lignée, tome 1 : La lignée

[Attention spoiler] J’ai découvert ce livre un peu par hasard en consultant le catalogue Belgique Loisirs et cette histoire d’avion qui se pose à JFK et dont tous les passagers sont mystérieusement morts m’a immédiatement séduit. Plus tard, j’ai eu la désagréable surprise d’apprendre, en lisant un autre résumé qui était beaucoup moins laconique et sans doute un peu plus racoleur, qu’il s’agissait en fait d’une « banale » histoire de vampires. Je dois bien avouer que ça m’a refroidi…



C’est donc avec une légère appréhension et un a priori plutôt négatif que j’ai attaqué cette Lignée. Eh bien, j’ai été agréablement surpris ! Le début du roman est très encourageant. On découvre le héros, Eph, on le suit dans les premiers pas de l’enquête épidémiologique. On fait également la connaissance d’un personnage mystérieux qui semble en savoir long sur ce qui se passe. Bref, cette entame de livre est assez prenante. Malheureusement, après une centaine de pages, le récit commence un peu à se traîner. Toutefois, cette partie est relativement brève et l’action refait surface rapidement. Cependant, plus loin dans l’histoire, ces longueurs réapparaissent et la succession des différents points de vue n’apporte pas grand-chose au récit. On a droit cinq fois à la même scène ; on change de lieux, de personnages et on recommence. C’est un peu redondant.

Pour rester dans le négatif (mais pas trop), je dirais que, porté à l’écran, ce livre donnerait un bon gros navet, un film d’horreur de série B. Certaines scènes m’ont d’ailleurs semblé tout droit sorties de ce type de film à deux balles. On retrouve pas mal de clichés du genre : les méchants vampires, le très méchant vampire et le très méchant monsieur qui veut la perte de l’humanité, le gentil héros sans peur et sans reproche qui sait, du jour au lendemain, se servir d’une épée comme d’un crayon et tue les vampires comme on se brosse les dents, le vieux sage qui sait tout, etc. He bien figurez-vous que, moi qui suis (très) critique de ce point de vue là, je n’ai pas trouvé ces lieux communs désagréables outre mesure. Certes, je me rendais compte qu’ils étaient là, et certes je me disais : « ouais, c’est pas méga original tout ça », mais force est de constater que les points forts du bouquin ont réussi à contrebalancer ces aspects négatifs.



Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé les vampires de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan. Rien à voir avec ce que j’avais pu lire ou voir jusqu’à présent (ok, je suis pas une référence en la matière, mais quand même). Cette idée de virus qui prend entièrement possession du corps qui l’abrite est vraiment originale et, à mon sens, assez bien exploitée par les auteurs.

En outre, les 150 dernières pages (celles qui contiennent la majeure partie des clichés) défilent à un rythme effréné et la tension est omniprésente et plutôt insoutenable. Bref, la fin est vachement prenante. Et ça, c’est bien. Malheureusement, et je n’aime pas terminer sur une mauvaise note alors que j’estime que ce livre est tout à fait valable et digne d’intérêt, la fin laisse un peu à désirer. Ou plutôt quinze lignes à la fin du roman gâchent un peu le dénouement qui, sans être sensationnel, aurait été honnête.



Au final, si ce livre ne casse pas trois pattes à un canard, il a été très agréable à lire et j’ai bien l’intention de lire la suite de la série. Je suis parvenu à faire abstraction des défauts du roman, à profiter de ses qualités et ainsi à passer un très bon moment avec ces charmants suceurs de sang.

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La lignée, tome 1 : La lignée

Quel livre!!!Presque un film qui défile noir sur blanc mais surtout rouge (ou blanc) on ne sait plus où donner de la tête!!!C’est fou ce que ce livre contient comme tension!! On est aussi happé que devant un écran géant…Grande fan de film d’horreur (une vraie passion devrais-je dire…), je suis restée scotchée par toutes ses scènes d’angoisse et le frisson m’a foudroyé à plusieurs reprises!!!Je dirais qu’il se situe entre [Rec] et Alien, mais on reconnaît la touche de Guillermo avec ce fond d’Histoire effroyable qui font qu’on est dans le Fantastique mais jamais tout à fait étant donné l’horreur indescriptible de notre passé….Un grand bravo pour cette ambiance électrique et qui répond à nos peurs les plus primitives !!!



Je me demande bien pourquoi ses auteurs ont choisi le mythe vampirique quand leurs personnages ne sont qu’à un pas du Zombie et que l’aspect essentiel est le sujet de contamination….Mais j’espère obtenir toutes mes réponses dans les prochains tomes!!!évidemment, il fallait bien posé le contexte surtout pour le tome 1 d’une trilogie, mais j’attends beaucoup de la suite et voir apparaître plus de vampires et d’immortalité pour la suite!!!



Je ne sais comment ils se sont partagé le travail d’écriture mais plus ou moins on ne voit pas de grande différence dans le récit sauf pour la description de l’éclipse…J’ai senti à certains moments un des deux beaucoup plus inspiré, une folie poétique qui nous embarque, mais presque après une « chute », un passage à vide, comme si c’était une deuxième personne….Mais bon ça n’enlève rien au récit, c’est superbement écrit, l’intrigue monte crescendo, on a comme des zooms d’écrans sur certains personnages, qui la rendent plus vivante , bref, on ne s’ennuie à aucun moment et je suis très impatiente de me replonger dans ce New York apocalyptique!!!!



Le petit plus: J’adore la couverture du livre!!!L’édition de France loisirs est beaucoup plus jolie que les autres, je trouve…



Le petit bémol: R.A.S
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La lignée, tome 1 : La lignée

Guillermo Del Toro est familier de l’univers des vampires. Il a déjà eu l’occasion de nous montrer sa vision moderne des vampires via Blade 2, avec Wesley Snipes. Les prémices de la Lignée sont là : modernisation de la mythologie du vampire, explication scientifique du phénomène, mutation de la créature, arsenal ultra moderne pour la contrer, intégration du phénomène vampire dans les grands moments de l’histoire de l’humanité, etc.



Cette approche scientifique est intéressante dès le début du roman : un avion se pose à l’aéroport JFK mais aucun des occupants ne donne signe de vie. (voir le pilote de la série tv the Fringe). Croyant avoir à faire à une attaque bio-terroriste, les autorités envoient sur place une équipe spécialisée dans les maladies infectieuses …



L’auteur aime utiliser le folklore populaire pour nous montrer ce qui se cache dans l’ombre. Et l’histoire des vampires est un support idéal pour le faire. La formation de l’équipe est symptomatique de ce que veut créer le romancier. Elle sera chargée dans cette trilogie d’affronter le mal et la maladie qui menace de ravager la planète. Elle compte deux scientifiques incarnant le côté rationnel, un pseudo prêteur sur gage qui représente le chasseur Van Helsing qui connaît l’historique du mal qu’ils affrontent, et un dératiseur, qui leur sera d’une grande aide en leur expliquant son art de la chasse au nuisible … Face à eux, le Maitre et un millionnaire qui rêve de la vie éternel … Tour à tour, le lecteur pourra facilement s’identifier à chacun des héros qui représentent une facette des différentes sciences. Facettes que les chasseurs devront maîtriser pour avoir une chance de parvenir à leurs fins. Et pour surtout échapper à la faim des vampires …



Guillermo Del Toro et Chuck Hogan préfèrent oublier le côté romantique du vampire en costard avec deux jolies canines pour mettre en place une propagation qui s’apparente plus à celle d’un virus et d’un fléau. Oubliez le beau gosse, faites place au Monstre ! Danny Boyle avait déjà donné un coup de jeune aux zombies avec 28 jours plus tard. Et Del Toro utilise le même genre de procédé pour incarner son vampire type. En s’éloignant des clichés du genre, il réécrit la mythologie vampire en créant un phénomène que les scientifiques du roman peuvent explorer et tenter de comprendre. Il va expliquer les changements physiologiques qui s’opèrent à l’extérieur et surtout à l’intérieur de l’être contaminé.



Il annonce surtout son plan en nous expliquant très vite que cette introduction n’est que le début d’une première phase de transformation du vampire. Une première « éclosion » qui doit mener à la création d’une seconde génération, plus résistante, plus intelligente et plus en osmose avec le corps qu’elle « vampirise ». Car ici, le vampire est considéré comme un parasite qui prend possession de l’être vivant. En modifiant ses organes internes, il reste très virulent au sein de son hôte, même quand ce dernier est hors d’état de nuire. (Je crois me souvenir que c’était aussi de cette manière que Roberto Rodriguez avait présenté ses envahisseurs dans son remake de l’Invasion des Profanateurs, via des êtres infestés).



Côté reproche, on pourra juste trouver que certains combats à la fin du roman sont assez répétitifs et qu’au final, ce premier tome ne recèle pas de surprises dans son intrigue. Libéré de cette phase de présentation de l’histoire et du casting, le tome 2 permettra aux auteurs de rentrer dans le vif du sujet et de jeter sur la table les véritables grosses cartes de leur(s) jeu(x).

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La lignée, tome 1 : La lignée

Une lecture que j'ai globalement appréciée qui revisite le mythe du vampire. Fini les créatures qui se transforment en boule à facette au premier rayon de soleil, on y retrouve une version assoiffée de sang avec un petit côté zombie. L'entrée en matière est d'ailleurs très réussie : un avion se pose à l'aéroport JFK mais aucun des passagers ne donne signe de vie (coucou Fringe, on t'aime).



Loin du folklore traditionnel, les auteurs font du vampirisme un virus très agressif qui prend possession des humains. Une rationalisation quasi scientifique de la transformation qui rappelle ce qui avait été fait pour nos morts-vivants préférés, et qui à mon sens apporte une certaine modernité à l'oeuvre. Un rafraîchissement bienvenue qui parvient à éveiller l'intérêt du lecteur habitué aux pâles dandys aux dents longues.



L'écriture est d'une grande nervosité. Les scènes d'action prennent aux tripes, ce qui rend le récit très accrocheur, surtout sur la fin.



En revanche, le plus grand défaut du livre est sans doute la caractérisation des personnages. Un peu clichés, pas forcéments trés épais, on retrouve au fond l'organisation du Dracula de Bram Stoker. Un gentil héros courageux accompagné d'un mentor qui s'y connaît beaucoup en questions vampiriques. Cette platitude des personnages est vraiment rédhibitoire car elle empêche finalement une complète immersion dans l'histoire (qui perd un peu de son impact vers la fin du récit.)



En bref, La lignée est très divertissant et revisite le mythe du vampire de manière moderne et horrifique. Dommage que les personnages trop stéréotypés et prévisibles viennent un peu gâcher la lecture. Une bonne lecture pour Halloween !
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La lignée, tome 1 : La lignée

Une note moyenne pour un livre moyen. J'ai trouvé ce premier tome pas terrible, sans pour autant le ranger dans les bas de gamme.



Pourtant, tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon polar, ou un bon bouquin de science-fiction ou de fantastique. Il y a du suspens, de l'horreur, du gore, du mystère...

Pour la petite histoire, un avion atterrit dans l'aéroport de JFK. Jusque-là, tout est normal. Puis on se rend compte que tous les passagers et les membres de l'équipage sont morts. Là, ça commence à coincer. Comment un avion a-t-il pu atterrir tout seul ? De plus, les cadavres présentent quelques particularités étranges. Pourquoi ne pourrissent-ils pas ? Pourquoi ont-ils tous une petite fente au niveau du cou ? Et la nuit suivante, le désastre s'abat sur la ville. Des morts incompréhensibles, des gens au comportement et aux capacités physiques anormaux... Quand notre équipe de héros (chargée d'enquêter) comprend le dilemme, il est déjà trop tard. Le ver est dans le fruit, et pour l'enlever, il va falloir tailler dans le vif.

Une histoire qui a tout pour intéresser – d'autant que les vampires ont le vent en poupe en ce moment.



Alors qu'est-ce qui n'a pas marché ?

En bref, c'est mal dosé. Le suspens c'est bien, mais quand y en a trop, on se lasse. Trainer des questions tout au long d'un bouquin, c'est lourd. Merde, à la fin ! Donnez-nous quelques réponses et plus vite que ça ! Le trash c'est sympa, ça divertit, mais quand on en fait trop, ça fait... trop.

En fait, ça aurait pu marcher si les auteurs avaient eu une bonne plume. Il y a des livres qui ne donne pas l'ombre d'une réponse avant la toute fin de l'histoire, d'autres qui usent et abusent du gore, et ça passe quand même. Mais, chers amis, l'histoire se traine. Tout le long de ma lecture, j'ai eu l'impression de m'appesantir sur des détails sans intérêt et de survoler ce qui était en mesure de m'intéresser. Involontairement, j'ai fait le lien avec un film. On nous décrit des détails de scène comme s'il fallait qu'on les voie. Ça ne laisse aucune place à l'imagination et ça alourdit le texte. Mauvais pari, les gars. Sous forme de film ça serait bien passé (surtout les scènes d'actions, très détaillées), mais pas en livre.



Autre détail, les personnages manquent de substance. On se retrouve devant des clichés ambulants : le héros grande gueule qui assure sur le terrain mais qui a des complications familiales, le vieux monsieur qui sait se battre malgré son âge et qui en a vue des vertes et des pas mûres, l'ex-femme qui pourrit la vie du héros même après sa mort, la potentielle nouvelle copine qui fait tableau (elle ne parle pas car elle est très timide, n'intervient pour ainsi dire jamais car Eph est là pour ça, mais elle est canon alors on lui pardonne), le méchant super vilain et super riche qui livre l'humanité en pâture aux vampires dans le seul but d'avoir la jeunesse éternelle, etc, etc.

Aucune attache, aucune association aux personnages. En tout cas, pas pour moi.



Enfin, tout ça manque d'originalité. Reprendre l'idée des parasites qui contaminent le corps des humains et créent des zombies pour l'adapter au mythe du vampire... Pourquoi pas, mais ça fait copier/coller.



Malgré tout, je vous rassure, il y a pire comme bouquin !
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La lignée, tome 1 : La lignée

A priori, je ne lis pas ce genre de littérature. Mais participer à un club de lecture, c’est aussi se laisser bousculer dans ses habitudes. Alors je m’y suis plongée corps et âme. Le début est attrayant. Cet avion dont les passagers sont quasiment tous morts sans raison apparente, cela me plaisait bien. Les interrogations, les descriptions scientifiques et médicales… me rappelaient un peu « Les Experts » ou « Bones » et ce n’est pas pour me déplaire. Cette lente mise en place est finalement ce qui m’a plu le plus car elle relevait du thriller ou du polar et non du genre horreur-fantastique. Je voyais bien où l’auteur voulait m’emmener mais... Et puis…



J’ai tenu plus de 300 pages, poussée par la curiosité et une écriture qui se lit comme un scénario. Mais l’arrivée du surnaturel et les clichés du genre m’ont fait perdre toute envie de poursuivre. Malgré tout, je me suis accrochée quelques chapitres encore, jusqu’à ce que la police scientifique accepte d’entendre le vieux Setrakian dont elle se gaussait au départ. Et puis, j’ai décroché. Le virus-vampire responsable du carnage, les méchants-pas beaux, féroces et contagieux, le sombre Maître des Ténèbres… c’était plus que je ne pouvais en supporter.



Je pensais pourtant que je pourrais peut-être me laisser séduire, Guillermo Del Toro étant une référence cinématographique (scénariste du célèbre « Labyrinthe de Pan » ou « Hellboy » et de« Bilbo le Hobbit » qui sort prochainement…). Mais force est de constater que son style n’est pas au point. J’ai eu l’impression de parcourir un scénario où se succèdent une suite de faits interpellants mais j’ai regretté qu’aucune réflexion ne vienne soutenir leur enchaînement afin de rendre le propos plus consistant. Peu d’originalité au final, ce virus me rappelant singulièrement celui qui anéantit New York dans « Je suis une légende ».



Bref, une lecture inachevée qui ne m’a pas réconciliée avec les vampires.


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La lignée, tome 2 : La chute

Des vampires, la fin du monde, un petit vieux avec une épée... Il en avait fallu peu pour me convaincre de tenter le premier roman. Bien sûr, il avait des failles. L'écriture est loin d'être extraordinaire, Ephraïm a le charisme d'une moule. Mais l'histoire était accrocheuse, les vampires terrifiants et plutôt originaux avec ce côté virus moderne, le tout mêlé à des histoires anciennes.



Du coup, je me suis lancée dans le deuxième tome, la chute. J'ai bien apprécié le livre qui parvient à nous plonger dans un univers qui se délite. Certaines personnages continuent d'être vraiment sympathiques, comme Setrakian ou Fet. Le Maître appose petit à petit son pouvoir sur la planète et le bras de fer entre les survivants et lui gagne en intensité. Mais je n'accroche définitivement pas à des personnages trop lisses comme Eph ou Nora. En revanche, Palmer devient vraiment très captivant et montre qu'il est un peu complexe qu'escompté.



Le scénario se cristallise autour de l'Occido Lumen, un manuscrit ancien qui contiendrait la solution pour vaincre le Maître. J'aime aussi beaucoup l'apparition des Aînés, ces vampires puissants et millénaires qui s'opposent au Maître. Ils ajoutent un peu de complexité à l'ensemble, étant donné qu'ils n'hésitent pas à s'abroger des partisans pour lutter à leur manière.



Le livre parvient toujours à instaurer un bon suspens, notamment lors des attaques des créatures où on se sent vraiment faible. En un sens, les créatures sont une fois de plus décrites de manière très juste et elles parviennent toujours à nous dégoûter autant qu'à nous fasciner. J'aime l'idée que l'homme ne soit plus l'espèce dominante mais un simple fournisseur de nourriture pour des êtres plus intelligents et plus forts. Ces parties sont une fois de plus très réussies et permettent de sortir un peu de l'aspect un peu trop proche de "Dracula" que j'avais reproché au premier tome.



Les retours dans le passé, notamment d'Abraham Setrakian, permettent de donner un autre éclairage à l'histoire. Les extraits parviennent à en faire un personnage marquant et de faire comprendre les enjeux scénaristiques, ils mettent bien en valeur le climax final.



En somme, une bonne suite pour moi, bourrée d'action et efficace. Beaucoup de personnages gagnent en importance et les vampires progressent dans leur conquête du monde en dévoilant leur plan tordu. Un série de livre parfaite pour se faire peur.
Lien : https://www.lageekosophe.com
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La lignée, tome 1 : La lignée

Encore un bon livre écrit sur les vampires, mais pas les gentils vampires, non les méchants, ceux qui veulent votre sang que vous soyez un parfait inconnu ou leur fils, bref, des créatures redoutables qui ne souhaitent que s'alimenter pour mieux survivre. J'ai beaucoup aimé ce premier tome (d'une série de trois) et j'ai aimé la façon dont cette histoire est présentée et racontée, les personnages sont très bien imaginés (pas de tête à claque déprimante pendant une fin du monde), les scènes sont bien décrites, on tourne les pages sans même se rendre compte que la fin (du livre) est proche. Bref, vous l'aurez compris, je vous recommande ce livre si vous êtes amateur de sang et de scènes vraiment dégueulasses (description d'autopsie, lutte avec les vampires détaillée...), le seul petit point négatif est le fait que les vampires ne sont pas comme ceux que l'on connaît mais plutôt un hybride entre le zombi (on met un e ?) et le vampire. J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre et lirait sans souci les deux autres tomes qui m'attendent gentiment dans ma PAL.
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Tueurs en exil

En rentrant d'Irak, Neal Maven se retrouve sans aucune aide et devient gardien de parking. Un jour, il y rencontre Danielle Vetti, une ancienne reine de beauté dont il était amoureux, et son amant, Brad Royce, un ancien combattant. Celui-ci fait partie d'un groupe qui élimine les trafiquants de drogue et empoche leur argent. Neal les rejoint et devient rapidement le meilleur tueur.



Du polar solide et sans grandes nuances, qui utilise bien les faits d'actualité, comme savent en faire les Américains. Il a su m’intéresser mais pas au point de la retenir dans mes meilleures lectures de l’année. Mais promis je retenterai l’aventure avec l’auteur et son héros s’il revient sur le devant de la scène.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Les dossiers Blackwood, tome 1 : Les avides

Les Avides (tome 1) : Alors qu'Odessa est avec son coéquipier en pleine pause déjeuner, ils doivent couper court à tout quand un petit avion semé le chaos dans le ciel de Newark et sa banlieue. Les deux agents du FBI font tout pour arrêter le forcené qui s'est réfugié chez lui. Il est en train de massacrer sa femme et ses enfants. Mais Odessa qui est rester en retrait pour constater la mort de la femme ne comprend plus rien. Pourquoi son coéquipier se comporte bizarrement tout d'un coup ? Pourquoi menace t-il de finir le carnage en tuant la benjamine de cette famille ? Odessa fait alors feu tuant sur le coup son coéquipier. Mais une chose étrange se produit. Quelle est cette ombre qu'elle voit s'échapper du corps et cette odeur de soudure ?

Des forces démoniaques sont à l'oeuvre qui ne connaissent ni la peur ni le repos. Juste un désir puissant de faire le mal pour se repaître de la mort.



Ce premier tome est mystérieux, mêlant les époques entre elles et reusissant à nous emprisonner dans le tourbillon d'événements fantastique et meurtrier dans le monde qui est le nôtre. J'ai adoré comme j'ai adoré lire la trilogie La lignée. Je n'ai qu'une hâte c'est de poursuivre cette lecture avec le second tome.
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La lignée, tome 1 : La lignée

« Enfin terminé ! » C'est ce que je me suis dis en tournant la dernière page de ce roman. Pourtant j'avais été très fortement attiré par ce livre : Guillermo del Toro + vampires + gore, la recette parfaite pour me plaire. Hélas la sauce n'a pas du tout pris avec moi…



Ce que je retiens surtout de ce livre : de l'ennui, de la répétition et beaucoup trop de passages inutiles.



Les vampires sont bien dégoutants et gores comme il faut. Pour ma part j'ai trouvé qu'ils étaient le mélange parfait entre le zombie et l'Alien de Ridley Scott. Mais en dehors de ça, les scènes de contaminations sont identiques et répétitifs. Les auteurs nous mettent des chapitres complets où l'on voit différentes personnes se faire contaminer. Et comme cela se passe toujours de la même façon, l'horreur ne prend plus et on se retrouve à bailler aux corneilles malgré l'action et le gore très présent.



Quant aux personnages principaux, je ne me suis pas vraiment attachée à eux. Ils sont beaucoup trop stéréotypés : le héro au passé sombre qui veut protéger son fils, la belle qui est là juste pour faire la potiche et servir de copine au héro, le vieux sage qui sait tout des vampires et que personne ne croit au début de l'histoire… Bref, le trio se voulait explosif mais il est trop peu approfondi pour que l'on ressente de la complicité entre les trois protagonistes.



Et dire que c'est une trilogie ! Pour ma part je m'arrête à ce tome là qui m'a bien suffit… C'est dommage car ce livre aurait pu être très bon si la construction et l'écriture n'étaient pas aussi barbantes… En soi ce n'est pas un « mauvais » livre, mais ce n'est pas non plus un « bon » roman. C'est un livre moyen qui m'a donné l'impression de perdre mon temps. Je passe mon tour !
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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La lignée, tome 2 : La chute

Autant j'avais été enthousiasmée par le premier tome, autant celui-ci me laisse une impression en demi-teinte.



Ce livre est inégal dans la narration de l'histoire et le déroulement de l'intrigue, c'est pour cette raison que je le diviserai en tiers.

Le premier tiers ne m'a absolument pas captivée, il ne s'agit en effet que de redites du premier tome et rien de nouveau n'y est exploré ni dévoilé. J'avais le sentiment de lire un grand résumé du premier tome, comme je l'avais fini depuis peu autant dire que cela ne m'a pas plu et que j'ai commencé à douter de la suite.

Le deuxième tiers a commencé à éveiller un peu plus mon intérêt, l'intrigue commence doucement à se mettre en place et les auteurs retrouvent leur verve qui m'avait tant plu dans le premier tome.

Il est question d'un mystérieux manuscrit mis en vente aux enchères : "L'Occido Lumen", et qui détiendrait la clé pour éradiquer le virus vampirique. Mais "Poursuivre l'Occido Lumen signifie que l'on poursuit le Maître" et "seul un fou oserait se lancer à sa recherche".

Cela tombe plutôt bien, car Setrakian n'a plus rien à perdre. Il poursuit déjà le Maître depuis tant d'années et il a perdu une partie de son esprit si jeune qu'il est sans doute le seul à pouvoir oser le faire.

C'est aussi l'occasion d'en apprendre plus sur le passé d'Abraham Setrakian et de donner au lecteur un aperçu de sa vie, du pourquoi de sa quête des vampires et une explication sur le mystérieux coeur pourvu d'un ver "vampirique" qu'il conserve et nourrit depuis plusieurs années.

Le troisième tiers, quant à lui, est un plaisir à lire car, enfin, il y a une réelle intrigue qui s'est mise en place et il y a beaucoup d'actions, notamment du fait que les personnages se sont séparés : Nora, sa femme et Zack tentent de fuir la ville et les autres se sont regroupés pour tenter d'anéantir le Maître ou tout du moins de se protéger de son plan diabolique.



Je trouve dommage qu'il faille attendre aussi longtemps pour qu'une nouvelle intrigue se mette en place et se développe dans ce deuxième tome, d'autant que je l'ai réellement appréciée dès qu'elle a pris de l'importance.

J'ai trouvé plusieurs idées bonnes, notamment celle des vampires se maquillant et remuant les lèvres pour faire croire qu'ils sont humains, ce qui leur permet de se fondre dans la masse. Ces scènes apportent quelque chose à l'histoire, et démontrent, s'il en était encore besoin, toute le mal qui les anime.

J'ai également apprécié le passé de Setrakian, mais, à mon avis, le gros point fort du livre, c'est la dernière partie avec une confrontation entre Setrakian et les Aînés qui se conclue sur une alliance pour acquérir l'Occido Lumen, et la confrontation finale entre Setrakian et le Maître qui se termine en apothéose nucléaire (je commençais à avoir des soupçons sur les intentions du Maître, mais c'est très ingénieux, et pervers, de sa part).

Ce sont les deux scènes qui m'ont le plus marquée et qui sont, en grande partie, l'intérêt de la lecture de ce deuxième tome.



J'ai été quelque peu déçue par l'attitude de certains personnages également.

J'ai trouvé qu'Ephraïm Goodweather n'avait plus aucun charisme mais plutôt une grosse propension à s'apitoyer sur son sort. Il ne maîtrise plus rien, cela peut se comprendre mais la conséquence est surtout que cela le détache du lecteur. Or, c'est l'un des personnages principaux de l'histoire.

Les auteurs n'ont pas cherché à développer les relations entre les protagonistes et je me suis même détachée d'eux, ne m'intéressant finalement plus vraiment à ce qui leur arrivait.

Aussi étrange que cela puisse paraître, les personnages les plus attachants dans ce tome sont les méchants.

J'ai beaucoup aimé le machiavélisme du Maître et de ses serviteurs, ainsi que le personnage d'Eldritch Palmer et ce qu'il advient de lui.

D'ailleurs la seule scène où le personnage d'Ephraïm sort de l'ombre est sa confrontation avec ce dernier et la question finale : "pourquoi vous a-t-il mis dans la file d'attente ?"



En conclusion, la lecture de ce deuxième tome fut mitigée, hormis la fin dans laquelle réside tout l'intérêt de ce livre et lance le troisième tome.
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Les dossiers Blackwood, tome 1 : Les avides

Un homme complètement déchaîné sème la terreur et la mort sur son passage, avant de se rendre au domicile de son ex-femme et de ses enfants. Odessa Hardwicke, agent du FBI, accompagne un collègue plus expérimenté sur les lieux du drame. Le spectacle est triste à voir, mais le pire reste à venir : le collègue d'Odessa change brutalement de comportement et se transforme à son tour en tueur fou. Elle n'a d'autre choix que d'intervenir... Traumatisée, elle cherche des explications. Et elle les trouvera auprès d'un certain Hugo Blackwood, un homme que l'on convoque uniquement en se servant d'une vieille boîte aux lettres située à Wall Street.



Quand on aime à la fois les enquêtes et le surnaturel, on ne peut que tourner avec avidité les pages de ce roman. On suit pas à pas l'évolution d'Odessa, qui abandonne son esprit cartésien face aux révélations de Blackwood et aux souvenirs d'Earl Solomon, agent du FBI tout comme elle. J'ai apprécié ces allers-retours entre le passé (les passés, devrais-je dire) et le présent. En plus, les mystères autour de Blackwood ne sont révélés que petit à petit, nous tenant en haleine. Et l'action monte crescendo. La fin est peut-être un peu rapide et facile, mais l'épilogue est prometteur. L'univers m'a en tout cas happé, on retrouve bien là la patte de Guillermo del Toro.



Ce n'est que l'introduction d'un univers fascinant, j'ai hâte d'en lire plus dans un second tome !
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