Cellulite est une jeune princesse à la peau grasse qui attend son prince charmant. Le roi, son père, désespère de la caser enfin.
Si cellulite est une princesse très moche, elle ne manque pas de ressources ni d'initiative!
C'est très marrant et très subtil, comme souvent les bédés de l'époque Pilote.
Commenter  J’apprécie         30
La BD n'est pas mon genre de prédilection mais il me fallait trouver une BD d'une auteure ou illustratrice pour un challenge … bon, ben, je n'ai pas aimé. Le personnage est poussé à l'extrême, je n'ai pas tout compris aux dialogues, pas ri une seule fois ... je ne dois pas être la bonne cible.
Commenter  J’apprécie         33
La soupe au basilic est bonne, un livre qui donne des idées.
Commenter  J’apprécie         30
On n'utilisait pas encore le terme de “Bobo” en 1980, pourtant la définition existait déjà, elle est là, dans cette bande dessinée et dans les 4 autres tomes de la série. Le dessin brut et expressif de Claire Bretécher est très reconnaissable, il sont moches, vieux, ordinaires, et complètement autocentrés. C’est une bande dessinée très axée sur le moment de sa publication, la fin des années 70 se fait bien sentir, et en paradoxalement, ces personnages sont intemporels, Les sentiments du quotidien sont les mêmes aujourd’hui. Je connais cet album par coeur, et pourtant je ris encore, on se moque des intellos, des mères de famille, des couples, des bourgeois, et des moins favorisés, des préoccupations égoïstes, et de toutes formes d’hypocrisies, c’est la vie de tous les jours, un portrait de la société qui n’est pas flatteur, qui n’a pas tellement changé depuis, et qui prête toujours à rire. Sans vouloir dénigrer ce que Claire Bretécher a réalisé par la suite, j’ai pour “Les Frustrés” une admiration plus particulière, sans doute qu’elle englobe une plus large catégorie de personnages et que forcément, on va y reconnaître untel ou untel, et le propos est du coup plus cinglant. Si vous ne savez pas par quoi commencer avec cet auteur, lisez “Les Frustrés”.
Commenter  J’apprécie         30
Et si l'ancêtre n'était pas si gaga que ça et qu'Agrippine puisse s'en faire une alliée ?
Commenter  J’apprécie         30
Claire Bretécher, la plus grande "humoriste-sociologue"
Premier tome d'une bande dessinée humoristique au ton décapant et névrotique paru dans les années 1975, qui met en scène des soixante-huitards sur le déclin, bobos, confrontés à leur désagrément au quotidien.
Histoires courtes illustrées en noir et blanc, échanges d'idées, permettant à Claire Bretécher, de mettre en avant des considérations brûlantes d'actualité. On y retrouve des thématiques telles que : l'éducation, le conflit intergénérationnel, l'émancipation des femmes, la vie conjugale, la politique, la société...
Un premier tome très réussi qui allie humour et réflexion.
Commenter  J’apprécie         30
Dans cette bd des années 70, la princesse Cellulite de « Les états d’âmes de Cellulite », devient de plus en plus désespérée, submergée par son angoisse de trouver un mari.
Pas le meilleur scénario de Bretécher, mais on y reconnait son humour et crayon acéré!
Commenter  J’apprécie         30
« Familles, je vous hais !» clamait Gide.
La tribu d’Agrippine qui nous est donnée de suivre est presque exclusivement féminine. Zonzon, l’arrière-grand-mère d’Agrippine, est agée de 95 ans. La tatie Danielle de la bd, perverse et acariâtre, se plait à oublier les prénoms des membres de sa famille mais excelle en calcul mental. Mesquine et hypocrite, pensionnaire d’un EPAHD, elle tyrannise le personnel de l’institution, dégoisant avec ardeur sur sa fille et son arrière-petit-fils. Jamais contente, toujours un mot pour blesser, la réplique acerbe et la pique fulgurante, elle ne peut cacher une extase incommensurable à faire chier le monde. Elle s’acharne à confirmer l’adage : « la vieillesse est un naufrage ».
Les dilemmes et préoccupations futiles ou existentiels d'une adolescente gâtée mettent en lumière les travers d'une bourgeoisie parisienne coincée entre existentialisme et société de consommation.
Agrippine, adolescente au prénom sophistiqué et à la connotation bourgeoise, y est dépeinte sous les traits d’une fausse rebelle préoccupée par le paraître et la séduction. Une allure vestimentaire négligée s’oppose à ses besoins financiers conséquents.
Les adultes, sorte d’hippies soixante-huitards attardés, veulent garder une liberté de ton tout en menant une petite vie étriquée.
Une saillie vacharde et jubilatoire éclate dans chacune des planches dans un portrait acide du troisième âge que l'on conçoit traditionnellement comme gentil et bienveillant.
On sent le vécu dans chacune des scènes !
C’est drôle et corrosif, cela n’a pas pris une ride.
Commenter  J’apprécie         20
Agrippine aimerait bien avoir un peu d’argent pour son anniversaire : elle essaie de taxer sa grand-mère, qui vient de se faire faire un lifting, puis finalement son arrière-grand-mère anti-communiste, qui ne tient plus trop sur ses jambes, qui attend avec autant d’impatience qu’une enfant l’heure du goûter et qui joue des tours à ses arrière-petits-enfants…
Cinquième tome des aventures d’Agrippine, ce volume reçut le prix du meilleur album humour à sa sortie. Claire Brétécher, décédée le 10 février dernier, y utilise encore le bon vieux gaufrier traditionnel et croque rapidement ses personnages. Elle y décrit avec beaucoup d’humour les rapports entre quatre générations de femmes, qui s’adoucissent dès que l’on saute une génération et qu’on quitte le mode frontal, conflictuel. De quoi donner envie de lire ses autres tomes !
Commenter  J’apprécie         20
Agrippine est amoureuse de Morose le hachis ou bien d'un autre?
Agrippine est surtout amoureuse de la sensation parce que malgré un vocabulaire étendu et qui pour parti n'existe plus (?), au final ces ados sont très sages même quand ils parlent d'orgie.
C'est sympa mais curieux, car ces ados parlent en franc et n'ont pas de téléphone, ce qui même à l'époque est étrange.
Bref un petit plaisir un peu daté avec un dessin qui lui est toujours aussi bien, qui croque les ados et leurs biomans avec beaucoup de tendresse.
Commenter  J’apprécie         20
L'autrice étant décédée cette année, je voulais découvrir son titre phare.
Agrippine est un peu daté dans la réalisation mais il y a toujours des phrases qui font mouche et une caricature des adolescents et leur famille qui résonne en nous malgré les 30 ans d'écart. Bretécher a vraiment su capter l'essence même des jeunes de cet âge.
Commenter  J’apprécie         20
Culte, tout simplement. Mine d'or pour y puiser des mèmes avant que le terme n'ait été popularisé.
Quant à savoir si ça vieillit bien lors du changement de générations... cela ne relève pas de moi. Mais m'y replonger reste un délice, 25 ans après.
Commenter  J’apprécie         20
je me régale d'avance d'imaginer la tête des archéologues dans trois mille ans quand ils tomberont sur cet album... Il est tellement ancré dans notre époque que les pauvres ne sont pas prêts d'y retrouver du sens. les allergies donc, la nouvelle mode, allergique à ceci, à cela, comment vivait on avant ? oui avant de savoir que les cacahuètes, le salsifis et les acariens peuvent provoquer la mort par asphyxie? c'est à hurler de rire, le trait est sûr, le langage est exact, les situations sont nettes. Agrippine sur son lit en calbutte en train de se faire les ongles, dans une chambre en bourrier, le sifflard sur le lit et la grand-mère qui déboule. c'est exact à la virgule prêt. un plaisir intense et sans honte. Il paraît qu'à l'Académie Française ils ne savent pas qui élire, ils feraient mieux d'y faire entrer cette grande dame de Claire Bretecher plutôt que des cardinaux et des ex-ministres...
Commenter  J’apprécie         20
J'ai eu du mal à me plonger dans cette bande dessinée, à m'y projeter. Agrippine, le personnage de cette bande dessinée est une adolescente boudeuse et qui n'a pas la langue dans sa poche, notamment avec ses parents. Seulement le dessin n'est pas très représentatif de l'histoire. Les dessins sont un brin brouillon, les couleurs sont criardes mais surtout Agrippine a plutôt l'allure d'une adulte qu'une ado, j'avais donc du mal à l'imaginer vivre cette vie là, auprès de parents, petit frère et copines... Il y avait comme un décalage entre l'image et les dialogues.
Commenter  J’apprécie         21
Agrippine prend vapeur. C'est en lisant la BD que l'on comprend sa signification.
Agrippine est une jeune ado en mal d'un premier amour. Sa meilleure amie Bergère l'a devancée dans ce domaine, sans même lui en avoir parlé.
Elle cherche à en savoir plus.
Nous la suivons donc dans cette aventure.
BD drôle du fait du langage verlan et des illustrations parfois poussées à l'excès, pour mieux nous convaincre.
Commenter  J’apprécie         20