Claire Fauvel

assez sceptique au début par l'histoire mais finalement celle-ci est intéressante à parcourir. Avoir la vision d'une enfant juive pendant la seconde guerre mondiale est assez intéressant surtout que l'on ne tombe pas dans le mélo, ça reste léger grâce à l'utilisation de l'appareil photo. Très bonne bd pouvant éclairer les plus jeunes sur ce qui s'est passé.

Inspirée d'une histoire vraie, Claire Fauvel a décidé de parler d'une jeune fille extraordinaire. Julia Billet dans un roman jeunesse éponyme a raconté l'histoire de sa mère, pensionnaire à la Maison de Sèvres. C'est de cela que c'est inspiré la dessinatrice pour la création de sa bd. Un vrai travail d'adaptation tout en finesse et délicatesse. Elle trouve toujours le juste milieu entre les situations très difficiles, la fuite des enfants et l'espoir d'une jeune adolescente. Jamais le récit ne tombe dans l'émotion trop facile.



Le rendu graphique est assez sublime. Un trait léger, des couleurs douces, tout est plein de douceur. La petite fille est mignonne et très attachante tout comme ceux qui vont l'aider et la protéger. On rencontre des enfants pleins de générosité, des gens qui accueillent sans retour ces enfants et ces résistants prêts à tout pour la liberté. Les pages se tournent avec plaisir malgré l'horreur de la Seconde guerre mondiale.



De plus, les moments autour de l'appareil photo sont très intéressants. Nous voyons ce qu'elle voit du monde. Les photographies se révèlent doucement au regard du lecteur. Des moments qui montrent l'histoire autrement. Ces images sont d'autant plus touchantes quand à la fin de la bande dessinée on voit des vraies photographies prises par la mère de Julia Billet.



Ce récit a valeur de témoignage souligné par des photographies est d'une douceur incroyable. Un voyage au coeur de l'Histoire qui montre que l'homme est capable du pire et aussi du meilleur.
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Seconde guerre mondiale. En cette année 1941, les lois françaises contre les juives promulguées par le régime de Vichy se durcissent encore (ouverture du camp de Drancy et port de l’étoile jaune). Rachel n’a plus de nouvelles de ses parents depuis qu’ils l’ont confié aux bons soins de la maison de Sèvres pour qu’elle y soit en sécurité.



La scolarité est assez libre dans l’établissement qui accueille des pensionnaires, pour la plupart des juifs cachés aux autorités. Responsable de l’atelier photo, Rachel se voit confier un Rolleiflex par Pingouin, le mari de Goëland, la directrice. Elle et lui seront désormais inséparables et Rachel va passer son temps à immortaliser son quotidien et celui de ses camarades.



Mais ce bonheur simple va bientôt prendre fin pour Rachel, obligée d’abandonner son identité juive pour endosser celle d’une française bon teint en devenant Catherine Colin et de quitter la maison des enfants et ses amis Sarah et Jeannot pour rejoindre la France libre…



Avant d’être un roman graphique, La guerre de Catherine est un roman jeunesse de Julia Billet édité à L’école des Loisirs dont j’ignorais l’existence, je ne sais donc pas si cette adapation est en tous points fidèles à l’œuvre originelle mais ce que je peux vous dire en revanche c’est de la lire ou la faire lire à vos enfants absolument !



L’histoire de Catherine est inspirée de celle de la mère de Julia, Tamo Cohen dite France, recueillie elle aussi à la maison de Sèvres. Les personnages de Pingouin et Goëland ont réellement existé et l’auteure leur rend ici un bel hommage, ils ont d’ailleurs été déclarés justes après la guerre.



Le dessin enfantin de Claire Fauvel associé au scénario de Julia Billet font mouche et retracent à merveille le parcours de ses enfants juifs cachés par la résistance dans des écoles ou des couvents.



J’ai adoré cette bande dessinée pleine d’émotions, on s’attache fatalement à Rachel, aux enfants et aux adultes qui croisent sa route. Ses hommes et ses femmes qui risquaient leurs vies pour sauver des enfants d’une mort certaine en déportation sont formidablement mis en lumière ici.



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Sacha Andreïev est Russe. De constitution fragile, il s’embarque pour le premier départ vers les pays chauds : L’Egypte. Sur le bateau, il fait connaissance d’un couple : Alexandre Payan et son épouse Catherine. A leur contact, il va sortir de sa coquille et goûter la vraie vie.



Avec Une Saison en Egypte, Claire Fauvel nous invite au voyage. Décor exotique, femme fatale, amitié sincère… Rien ne manque dans ce conte. Les décors sont magnifiques, les personnages sont détaillés. Plusieurs cases sont un réel voyage graphique.

Tout au long des 180 pages, le décor, l’histoire, comme les personnages vont s’étoffer petit à petit. L’auteure prend son temps pour dévoiler toute la palette de son récit. Malgré cette « lenteur », on ne s’ennuie pas. Les mésaventures du jeune russe loin de son pays sont pittoresques (plus d’une fois, lui et son ami font « tâche » au milieu des égyptiens). C’est aussi un conte social. Le décalage de la société orientale et européenne se ressent dans les vêtements, mais aussi le comportement. Les deux hommes à l’âme « romantique » vont suivre leur instinct et affronter bien des dangers. Sacha ira toujours de l’avant et n’abandonnera jamais.



Richement illustré, cet envoutant roman graphique est une invitation au voyage. En bonus, Claire Fauvel dévoile le carnet de croquis ainsi que le poème des voyageurs, comme pour ne pas revenir au quotidien.



Plusieurs cases sont en arabe. Une amie a traduit les phrases en français et les a remis dans le contexte (Merci Nabahat pour ce long travail). Si vous désirez avoir une compréhension plus approfondie de l’album, rendez-vous plus bas…



UNE SAISON EN EGYPTE

AUTEUR : CLAIRE FAUVEL

EDITIONS : CASTERMAN



Pages 32 et 33 :

-(L’appel à la prière) Dieu est grand ‘atteste qu’il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Muhammad est l’envoyé de Dieu…



Page 38 :

-Le marchand : Monsieur , regardez comme ce morceau de tissu est joli.

-Sacha : Tayeb —> Ca veut dire : oui il est bien (c’est dans le contexte )

-Le marchand : Vous parlez arabe ? c’est une chose merveilleuse, venez entrer dans le magasin



Pages 50-52

-Les paroles de la chanson : De la tendresse… Mes amours, Mes douceurs , parles-lui de moi… Le temps ne m’a pas conseillé… Le temps ne pardonne pas… Mon amour malgré le temps (paroles de la chanson)



Page 117:

-Lève-toi étranger ! Où cache tu ton argent ?



Page 118 :

-Ce sont des européens , j’ai peur que nous ayons des problèmes !!!

-N’aie pas peur , Vite … ouvre leur mallette.

-Ne panique pas , ils sont mort de peur ,ils ne feront rien.

-Ils sont fauchés !!! ils n’ont rien !!!



Page 127 :

-Bonjour !

-Nous les avons trouvé avant le coucher du soleil , ils étaient presque mort !

-Ils sont très bizarre

-Qu’est-ce qu’il dit ?!



Page 128:

Ils allaient à l’extérieur



Page 129:

-Ils sont très sympathique ces deux-là !



Page 141:

-Qui c’est celui qui veut voler ma femme ?

-Qui sont ces deux hommes? que viennent ils faire ?

-Mon maitre ,calme toi! Tu n’a riens compris

-Ce sont juste des amis… Ils m’ont vu danser au Caire



Page 142:

-Regardez la menteuse , ce sont ses amants !

-Tais toi femme cancanière, on ne t’a rien demandé !

-Oui Par Dieu tu as raison, la situation est assez compliqué comme ça, n’en rajoute pas

-C’est une catastrophe c’est honteux !

-Calmez vous les amis !

-Ca suffit y’en a assez !!

-Asma écoute moi bien (tu te rends compte ? Pour qui ils se prennent?)



Page 146:

-Asma!

-Mon amour !! Tu m’entends?

-Lève toi ma chérie

-Asma , tu sais que je t’aime ? tu ne vas pas me laisser

– Fils de chien !



Page 158:

Qui est là ?
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La jeune Rachel est juive et elle est cachée jusqu'au jour où le danger est trop grand et elle doit changer d identité et quitter ce lieu de quiétude ou elle avait appris la photographie. Au cours de son histoire elle rencontre des personnes qui la marqueront . Mais souvent la fuite semble être la seule solution pour sa vie.

Le dessin est très jeunesse et le scénario reste assez gentillet pour cette période, mais cette histoire est essentielle pour raconter l occupation et la traque des juifs .

Ce livre peut être très violent à lire et peut choquer. On y raconte les horreurs de la 2ème guerre mondiale du point de vue d'une jeune fille juive qui a du se cacher et changer de nom et porter l'étoile jaune pour ne pas ce faire exterminer. Elle va lutter toute sa vie pour préserver sa liberté et l'égalité homme femme l'égalité entre les religions et l'égalité noir blanc.

Découverte de la musique à travers les yeux de deux gamines de banlieue, devenue ados puis adultes.

L’histoire se déroule sur plusieurs années laissant le temps de creuser de nombreux thèmes tels que les conflits de génération, les problèmes d’identité et plus globalement les inégalités sociales et l’immigration

Avec son amie elles vont traverser l’univers impitoyaaaable de la création artistique musicale et les difficultés de s’y faire un nom. On vit avec elles leurs illusions et désillusions et on s’attache à elles.

C'est la Deuxième Guerre mondiale, Rachel, adolescente juive, alors scolarisée à l'internat de la maison de Sèvre à Paris, doit fuir avec d'autres enfants et doit s'habituer à sa nouvelle identité: Catherine. Passionnée de photographies, c'est armée de son courage et de son appareil photo qu'elle commence son long voyage grâce à un réseau de résistance qui permet de cacher les enfants juifs. Elle y rencontre de nombreuses personnes prêtes à l'aider, toutes différentes les unes des autres et Catherine immortalise tous ces moments vécus.



📷 Tout d'abord, j'ai adoré les dessins de @claire_fauvel, que ce soit les couleurs, les traits...



📷 J'ai beaucoup aimé cette histoire, même si cela raconte l'horreur de la guerre, il y a du positif. On met en avant les gens qui ont aidé les enfants juifs à se cacher, notamment le réseau de résistance et on n'en parle pas assez dans les romans.



📷 J'ai beaucoup aimé aussi car Julia Billet s'inspire de l'histoire de sa maman. Certains personnages ont réellement existé et on peut voir quelques vraies photographies à la fin de la Bd.

Je la proposerai à mes élèves c'est certain. D'ailleurs, j'aimerais bien lire le roman également.
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Encore une adaptation en bande dessinée d'un roman jeunesse ! Je n'ai pas lu le roman, mais j'ai plutôt apprécié la lecture de cette BD. Bien sûr, j'imagine qu'en roman, ça doit être plus détaillé, car là, les évènements vont très vite. Rachel/Catherine est une héroïne attachante, et son histoire est passionnante. Voir l'éveil d'une artiste en période troublée comme la seconde guerre mondiale, c'est très inspirant ! Si j'avais le temps, je lirai volontiers le roman, pour profiter de cette histoire plus complètement.

J'ai aussi beaucoup aimé l'illustration. J'ai lu aussi La nuit est mon royaume de Claire Fauvel, l'illustratrice, qui traite aussi du destin d'une jeune artiste, mais dans une ambiance beaucoup plus rock'n'roll !

Lumière noire est un roman graphique qui met en scène un personnage chorégraphe, je ne pouvais pas passer à côtés.



À travers le personnage d'Ava c'est des questions sur l'environnement, la migration & la création artistique qui est évoqué dans lumière noire.



En partant un peu dans tous les sens, je n'ai pas pu totalement m'accrocher à cette histoire. Par contre la représentation des corps est en parfait accord avec l'expression de la danse.



Si le thème principal s'était concentré uniquement sur la danse & la création artistique j'aurais sûrement plus apprécié ma lecture.



Je vous laisse vous faire votre propre avis sur ce roman graphique

Impossible de ne pas être nostalgique en lisant cette BD.

On a tous eu 17 ans, on a tous connu des premières fois, des vacances de folie avec les potes, des premières cuites...

Et aussi beaucoup de questionnements. "Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie ?", "Qui je suis ?" Etc.

De l'humour (beaucoup), des histoires très différentes selon les auteurs, des souvenirs, des passages plus tristes aussi forcément... bref de tout dans cette bande dessinée.

Un très bon moment.

Est-ce que l'art peut nous sauver de tout ? Alors que le monde s'effondre doucement et sûrement, dans un espace politique désenchanté que peut l'art ?

C'est la question qui traverse ce roman graphique, organique et politique. J'ai été soufflée par l'esthétique et les choix graphiques et narratifs des auteurs. Une petite pépite, pleine de fougue qui allume un brasier dans le coeur du lecteur. Petit bémol pour moi concernant l'écriture des dialogues, une plume plus poétique m'aura manquée pour en faire un chef d'oeuvre.

Une Bd issu du livre dicté par Phoolan Devi elle-même.



Une Bd à mettre entre toutes les mains pour appréhender le monde des castes et des femmes en Inde.



Phoolan Devi s'est battue toute sa vie pour avoir le droit de vivre simplement. Les injustices, viols, raclée qu'elle a subi, l'ont transformé jusqu'à devenir la femme bandit qui se bat pour réclamer justice et vengeance.

De bandit elle deviendra femme politique après un long séjour en prison et sera assassinée en 2001.

Cette histoire a été une claque. J’ai été emportée dès la première page.



Les personnages sont développés, bien travaillés, et on les voit grandir sous nos yeux. Nawel et Alice passent d’adolescentes à jeunes adultes, on partage leurs questionnements et leurs émotions tout au long du récit.



Je me suis identifiée à elles à plusieurs moments, car on fait partie de la même tranche d’âge et on partage donc pas mal de tourments !



Les illustrations sont magnifiques, autant au niveau du trait que des couleurs. Je savais avant d’ouvrir le livre qu’elles allaient me plaire.



J’ai adoré la manière dont l’autrice met en avant les sujets qu’elle aborde : elle le fait avec subtilité, justesse, ce qui rend son récit très touchant. Sa plume est très poétique et prenante !



Si vous voulez passer un bon moment tout en réfléchissant (un peu) et en remettant en question votre vision de la vie (beaucoup), je vous conseille grandement "La nuit est mon royaume" !
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Ava est une chorégraphe reconnue en plein doute créatif. Elle semble désabusée par son métier et le monde qui l’entoure. Motivée par une amie danseuse, elle assiste néanmoins au gala de fin d'études de l'école qui l'a formée. Là, sur scène, sa passion renaît grâce à Ian. En voyant la prestation de ce jeune danseur, Ava a un coup de foudre. Aimanté par le jeune homme, elle engage dans son nouveau spectacle, un duo qu’elle n’a pourtant même pas encore imaginé. Le récit nous raconte leur rencontre créative et amoureuse, nous sommes emportés dans le processus créatif d’Ava et leur passion commune pour la danse. Une passion qui les anime et les consume à la fois. Cependant, on découvre peu à peu que la danse n’est pas le seul thème de ce roman. À travers le personnage de Ian, le texte prend une nouvelle ampleur engagée. Le garçon se sent en effet très concerné et effrayé par le contexte social et écologique actuel. Contrairement à Ava qui s’enferme dans sa bulle créative pour faire face à ses violences et utilise la danse pour exprimer sa rage, Ian a besoin de s’engager sur le terrain en militant dans ce monde réel en déclin. 



J’ai lu ce roman graphique il y a quelques semaines et depuis j’y repense très souvent. Le dessin m’a énormément plu. L’histoire vivante, brutale, en mouvement, est parfaitement illustrée. Cette histoire m’a également prise aux tripes et poussé à la réflexion. Je ne m’attendais pas un vivre un choc à la lecture de cette BD. Et pourtant Thomas Gilbert m’avait déjà bouleversé avec “Les filles de Salem”. Pour “Lumière noire”, l’auteur s’associe à Claire Fauvel pour nous conter l’histoire moderne de deux danseurs. Beaucoup de thèmes d’actualité sont abordés à travers leurs yeux. Chacun à sa propre vision et son vécue. J’ai beaucoup aimé que la création artistique soit abordée de manière si engagée. Comme les personnages, je ressens un terrible sentiment d’impuissance face aux questions écologiques et sociales. Ava et Ian incarne 2 parts de moi qui s’affrontent très souvent : la désillusion face à cette situation et la lutte pour un avenir meilleur.

En bref, une très belle BD entre conte merveilleux et réalité brutale. Un récit poignant.

Cette bande dessinée mélange à la fois des faits réels et de la fiction. En effet, l'internat dans lequel étudie Rachel a bien existé ainsi que certains personnages dont le principal qui est inspiré de la mère de Julia Billet, prénommée Tamo. Par contre, tout ce qui a trait à la photographie a été imaginé pour le roman. Ce mélange d'Histoire et de création est fluide et bien pensé. Cela crée un récit attrayant. Ce qui l'est également, c'est ce qu'a choisi de mettre en avant l'auteure dans son texte : les enfants juifs et leur déracinement. C'est un pan de la Seconde Guerre mondiale parfois moins traité. Or, il est intéressant de connaître les péripéties de ces jeunes et des familles qui les ont recueillis. Grâce à ce schéma narratif, le lecteur perçoit la bonté des gens et peut s'apercevoir que, comme le dit si bien Julia Billet, même quand les loups hurlent la mort, des femmes et des hommes restent fidèles à l'humanité.

Les illustrations de Claire FAUVEL épousent bien le scénario et sont de qualité malgré quelques rares imperfections. Les paysages rendent bien et donnent envie de s'y attarder. Le lecteur peut remarquer que l'illustratrice s'est documentée pour ses dessins et respecte bien les tenues, les coiffures, les véhicules, etc. de l'époque.

Dans cette bande dessinée, il est très difficile de donner un âge à la protagoniste. Rachel semble parfois être une enfant et parfois presqu'une adulte. Cela perturbe un peu la lecture. De plus, le texte est assez succinct et le liseur à l'impression de manquer des évènements et de vivre l'aventure de l'héroïne de manière précipitée. Certains moments ne sont pas totalement compris. C'est dommage, mais cela invite à lire le roman pour un récit plus complet et, peut-être, plus limpide. À vérifier…
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Comme d'autres, j'ai découvert l'auteure avec Phoolan Devi, reine des bandits, que j'avais beaucoup apprécié.



Ici, la BD exploite d'autres thématiques, même si certaines semblent assez proche. A travers les yeux d'une adolescente de banlieue qui découvre la musique, la BD va se développer sur de nombreux thèmes. Que ce soit la question de l'identité et de l'immigration, mais aussi de l'écart social entre les classes, la difficulté de faire son nom dans le milieu de la musique (amplifiée par les problématiques soulevées précédemment).



La BD prend son temps, ce qui est appréciable, développant son propos sur plusieurs années. L'évolution permet de caractériser les personnages, et progressivement on s'attache à cette jeune fille. Entre les dilemmes personnels et la progression de son envie, l'histoire se densifie progressivement jusqu'à un final prenant et pas non plus extraordinaire. Il est juste dans le ton, en accord avec ce qu'il s'est passé auparavant et la résolution est une réussite à mes yeux. C'est parfaitement exécutée, d'une façon que je n'avais pas envisagé.



Le dessin est en accord avec ce propos et se développe petit à petit, dans une magnifique représentation de cette nuit enchanteresse. Claire Fauvel à un coup de crayon que j'apprécie beaucoup et qui donne envie de retourner contempler ces images.



Bref, une BD que j'ai bien aimée et qui présente une situation de façon très prenante, à mon gout. J'ai été accroché par son scénario et ce qu'il s'en dégage, cette conclusion tout en beauté qui vient achever une maturation de la protagoniste, bref, une réussite !

De la danse, de l'amour et des rêves pleins la tête et pleins les pages.

La danse est ici bien mise à l'honneur ainsi que le besoin intense de création artistique. Les couleurs jaillissent, la construction est inattendue et la lecture combat les attentes stéréotypées. Toutefois, la destructure accentuée fait perdre un peu de cohérence et l'intérêt du lecteur peut décroître, ce qui fut mon cas. C'est dommage car le principe et la réflexion artistique étaient intéressants.
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Encore en lien avec l'émotion palpable qui m'a accompagnée tout au long de ma lecture de cette BD, j'ai besoin ici de la partager. Un récit adapté du roman de Julia Billet. Une histoire inspirée de faits du réel...

Rachel est une adolescente, juive, traquée par les nazis, comme tant d'autres enfants. Une organisation solidaire portée par des héros courageux lui permet d'échapper aux dénonciations, aux rafles ...

Découvrir le portait de ces êtres exceptionnels prenant des risques pour eux même afin d'assurer un avenir à des enfants inconnus m'a profondément émue, touchée. Il s'agit ici de grandeur, d'humanité, de résistance absolue face à l'inacceptable.

Suivre Rachel au fil des pages a créé un lien d'attachement. Elle fait preuve de courage, d'adaptabilité, de force de vivre, d'aimer, d'aider . A chaque instant .

C'est une lecture que je recommande, et pas seulement au public jeunesse*-*

Pas mon style de BD habituel mais elle me faisait quand-même de l'oeil depuis un moment quand je la voyais à la bibliothèque. J'ai beaucoup apprécié cette histoire très joliment racontée malgré le sujet difficile. La photo en fil conducteur est intéressante. C'est tout en poésie et en jolis dessins, j'ai beaucoup aimé cette douceur qui en ressort. Une lecture très touchante que je recommande!