Claire Fauvel

Cette belle bande dessinée raconte l'histoire de Rachel Cohen une jeune fille juive qui va partir de la maison de Sèvres jusqu'à être chez Christina ( Une italienne femme d'Antoine, un résistant ). Pendant son voyage, partout où elle va aller elle prendra des photos des gens qu'elle croisera. Je conseille ce très beau livre aux personnes aimant la photographie

Impossible de rester insensible à la couverture de ce roman graphique quand on apprécie la musique. La poésie, la beauté et la puissance de la musique sont là, sur cette incroyable illustration.



J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée. La création musicale n’en est pas le seul sujet. A travers le personnage de Nawel, on est confronté à tout ce qui découle du passage à l’âge adulte : les désaccords familiaux quant à ses choix d’avenir, l’émancipation, les premiers boulots, les rêves face à la réalité… On peut aisément s’identifier à l’héroïne. J’ai été très sensible au fait qu’elle se soit lié d’amitié avec Alice grâce aux Beatles, ce groupe qui a su rassembler tellement de gens à travers les générations.



Bien évidemment, quand on est aussi passionné de musique qu’Alice et Nawel, on espère la notoriété et faire reconnaître ses œuvres. Le chemin est long et semé d’embûches. Est-ce que notre musique va plaire au public, aux professionnels ? Est-ce qu’on assurera sur scène ? Doit-on prendre le risque de tout abandonner pour se lancer à fond dans la création ? La complicité des deux jeunes artistes devra survivre à de nombreux doutes et la frustration. Le roman graphique se transforme en véritable récit de vie, fort en sensations.



J’ai énormément apprécié le coup de crayon de Claire Fauvel et les teintes bleutées souvent employées, particulièrement pour illustrer les festivals; lieux de rencontres nocturnes où les guitares, microphones et verres de bières règnent en maîtres. On peut facilement s’imaginer au milieu des participants à siroter une blonde en se déhanchant sur des airs de rock. Les planches illustrant Nawel pénétrée par la musique du mystérieux Isac Olsen sont fantastiques !



Cette bande dessinée pleine de sensibilité se dévore ! La vie de cette jeune banlieusarde m’a prise aux tripes au point que j’aimerais beaucoup que Claire Fauvel nous propose une suite. Mélomanes et bédéphiles, ne passez pas à côté !
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La nuit est mon royaume est la nouvelle BD de Claire Fauvel après La guerre de Catherine .

Une BD sombre et lumineuse à la fois, pleine d'espoir, de force et de fêlures. Des jeunes femmes qui luttent pour être libres et trouver leurs propre voies, quitte à tout sacrifier... Cela fait du bien de suivre le destin de personnages aussi vivants et incarnés. On le ressent jusque dans le dessin, très expressif et charnel.

Ajoutons que la BD passe haut la main le test de Bechdel, met en avant la sororité (si si, ça existe) et la diversité (si si, ça existe aussi).

Bref, une très belle réussite ! 🖤

La guerre en photo



C’est l’histoire d’une fille se nommant Rachel. Elle est juive. Rachel doit fuir la guerre sous le nom de Catherine. Rachel est passionnée par la photo, alors elle raconte sa guerre en photos …

J’ai apprécié cette histoire parce que ce livre raconte les problèmes que les gens de religion juive subissaient à la guerre. Cette histoire est beaucoup animée et remplie de suspense. Il m’était impossible de me décoller du livre.

Je recommande ce livre à ce qui aime l’aventure et qui cherche des livres facile à lire.

Une citation:

« Je vous aime. Et je c’est que si je peux paraître aujourd’hui c'est ce que vous m’avez appris la liberté. »

Rachel Cohen est une jeune juive pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle se cache dans une école des Sèvres suite à la rafle qu'ont subit ses parents. 



Le scénario la suit durant les deux dernières années de la guerre. Passionnée de photos, Rachel, qui changera d'identité pour devenir Catherine, n'aura de cesse de photographier ce monde en guerre. Le scénario est très émouvant, l'histoire est prenante et fascinante. Le lecteur voit s'étaler sous ses yeux la vie dans toute sa beauté mais aussi dans toute sa laideur. Il y a de vrais moments de bonheur et de vrais drames.



Catherine/ Rachel est une vraie héroïne: courageuse, poétique, artiste, amoureuse et pleine d'espérance. Sa générosité m'a émue. On ne peut qu'être bouleversé par elle. Elle a l'art de rendre important les gens qui gravitent autour d'elle.



L'esthétique est sublime. Les dessins sont très poétiques et touchants. J'ai beaucoup aimé les jeux d'ombres et de lumière. Les couleurs sont superbes.
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L'histoire de Rachel étudiante juive à l'internat de la maison de Sèvres. Le maréchal Pétain a capitulé et les juifs français sont enlevés dans les camps de concentration. Rachel va devoir quitter ses amis, changer d'identité et de foyers pour survivre. Grâce à son appareil photo, elle garde les images de cette aventure historique.



Ce livre historique est intéressant, expliquant bien la guerre et la résistance pour mieux comprendre comment les résistants sauvaient les juifs en les cachant. La lecture est d'autant plus agréable grâce aux dessins de Claire Fauvel qui illustrent très bien cette histoire passionnante. Un livre que je recommande vivement!



Noam

L’ouvrage “La guerre de Catherine” a été écrit en 2012 par Julia Billet. Je ne connais aucune autre oeuvre de cette auteur. Cette bande dessinée est, à l’origine, un roman écrit en français. L’illustratrice se nomme Claire Fauvel.



Les thèmes abordés dans cette bande dessinée sont :

l’organisation de la fuite des enfants juifs par un réseau de résistants,

l’abandon de son identité et de ses relations avec ses parents pour survivre,

le pouvoir de l’art, la photographie dans cet ouvrage pour tenter de s’évader de cette tragédie.



Une phrase m’a marqué “A moins que ce soit l’image qui m’ait trouvée” car je la perçois comme le fil conducteur de l’histoire.



A la page 101, voici un extrait :



A son regard, nous comprenons immédiatement que nous allons devoir partir, une fois de plus.

La femme du photographe est venue nous dire qu’il y avait eu des dénonciations et que les Allemands allaient arriver.

“C’est un soldat qui l’a prévenue, il a laissé ce mot pour toi”.

“ Prenez soin de vous, vous allez nous manquer”.

Même chez les Allemands il y a des gens qui se battent contre la guerre.

C’est forcément le signe qu’ un jour cette folie cessera.



Le personnage principal se nomme Rachel, elle essaye de fuir les Allemands pour ne pas se retrouver dans les camps de concentration.



Les parents de Rachel l'ont envoyé à la maison des Sèvres. Elle se fait des amis et elle découvre une passion : la photographie. Mais elle est obligée de quitter son internat pour échapper aux rafles allemandes. Elle passe de familles en familles ; elle a reçu l’ordre de veiller sur une petite fille durant tout le temps de la guerre.



J’ai aimé cette bande dessinée car elle est simple à lire et qu’elle propose un point de vue différent sur cette période historique et la vie d’enfants juifs tentant d’échapper aux rafles.



Les actualités du moment (profanations de cimetières juifs, tags honteux sur les commerces) nous font comprendre l’importance de ces récits. Ils nous permettent de rester vigilants, de nous souvenir afin de faire face aux discours et propos racistes.
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Une BD que j’ai adorée !



J’ai découvert Phoolan Devi dans la BD « Les Culottées » de Penélope Bagieu. Une brigande qui terrorisa une partie de l’Inde en son temps (pas si lointain), une femme assoiffée de justice qui a rendu aux hommes les coups qu’ils lui avaient portés.



Cette BD est une adaptation de son autobiographie (écrite sous dictée, Phoolan ne savait pas écrire). J’ai le livre, mais je ne l’ai pas encore lu. La BD résume sa vie jusqu’à sa libération de prison. Elle ne prend pas en compte la carrière politique de Phoolan Devi.

Et ici, l’autrice – également illustratrice, parce que Claire Fauvel fait tout ! — nous dévoile donc l’existence de cette femme admirable et combative. Ah aucun moment, elle n’hésite à montrer l’horreur – comme la pédophilie et les viols collectifs – sans le rendre « romantique ». Bien au contraire, on est dans une sombre et sordide réalité, celles de la misère, des castes et des femmes en Inde. Phoolan Devi cumulait les trois ! On y découvre une banalité de la violence envers les femmes et les fillettes. Phoolan se dressera et luttera contre ces porcs (#metoo) qui usent et abusent des plus faibles.



On découvrira aussi son parcours comme brigande, héroïne, mais aussi hors-la-loi, tout pareil. L’autrice ne passe pas sous silence les moments sombre et violent de la vie de Phoolan. Mais elle y montre aussi sa dévotion pour celles et ceux qui souffrent de la misère.



Ce qui est assez incroyable dans ce récit tout en horreur, mais aussi en moment d’espoir et de liberté, c’est que ce n’était il n’y a pas si longtemps, puisque Phoolan sera abattu en 1996 ! On découvre l’Inde d’une autre manière, loin du XIXe siècle idéalisé et exotique, loin des maharadjas et des belles danseuses. Une Inde bien plus moderne et sombre.



Et si je pense que cette BD a autant de puissance dans son propos, c’est grâce au dessin de l’autrice. Celui-ci est trop organique, ce qui donne de la vie aux personnages et rend horribles certaines scènes. C’est viscéral.





J’ai pris un grand plaisir à lire cette BD même s’il n’est jamais agréable de voir l’horreur d’une vie de misère, surtout celle de Phoolan Devi. Je pense que cette œuvre rend hommage à cette personnalité hors du commun, un exemple à sa manière : parfois, la justice se fait dans l’illégalité, surtout quand les hommes jugent et contrôlent.

Une histoire sombre, mais vraie !



À découvrir d’urgence !

La guerre de Catherine :



Rachel (alias Catherine) est une jeune fille juive, qui, pendant la deuxième guerre mondiale est placée à la Maison de Sèvres, une école pas comme les autres. Là-bas, elle se découvre une passion : la photographie. Malheureusement, elle va devoir changer de nom (Catherine) et d'établissement à cause de l'arrivée des Allemands. A cet instant, elle savait qu'un long voyage l'attendait…





Notre critique:



Nous avons vraiment apprécié cette histoire très touchante et facile à lire. Nous étions assez attristés que l'héroïne n'ait pas retrouvé ses parents a la fin. Heureusement, Rachel garde toujours sa passion, la photographie. Nous avons aimé également le style de Claire Fauvel car ses illustrations sont magnifiques.



Axel et Jade







Ce livre de Claire Fauvel parle d’une fille juive qui est fan de photographie et est dans une école pendant la guerre , ses professeurs essayent de la cacher ainsi que d’autres élèves mais cela est trop dangereux …



J’ai trouvé l’histoire très intéressante car même si celle-ci parle d’une personne en particulier elle aborde aussi le sujet de la guerre ; les deux se complètent bien . L’héroïne prend des risques tous les jours à fuir les nazis ,je l’ai trouvée courageuse et très intelligente pour son âge et ses amis le sont aussi . Les illustrations sont très belles et très colorées , les dialogues sont réalistes. J’ai vraiment aimé ce livre !



Je le recommande aux fans de BD qui parle d’aventures, de voyages et de risques !



Tanaïs

l'histoire m'a beaucoup plus car ce n'est pas le genre de livre que j'ai l'habitude de lire. En sois le livre est très bien mais j'ai trouvé que l'histoire passait un peu trop vite et que les endroit n'était pas assez détaillé. Il n'y avait pas assez de rebondissement, j'ai bien compris le rapport du titre mais le titre ne me semblait assez bien poussez dans le livre en lisant le livre je me suis quand même régalé mais la fin ne me semblait pas être assez complète.

Une femme avec une force, une rage, une colère qui ne peut laisser le lecteur indifférent. Une très belle découverte.

Découvrez les grandes lignes de la vie de la légendaire Reine des Bandits, Phoolan Devi à travers cette bande-dessinée très bien réalisée par Claire Fauvel. Le lire c'est se laisser emporter dans les aventures de cette femme au destin hors-du-commun et qui s'est battue pour les opprimés.

Un coup de coeur.

Une très belle lecture émouvante et sensible. L'héroïne est attachante, les passages avec les photos sont très intéressants. Cela permet de voir le monde à travers les yeux de Catherine. Je ne connais pas le roman, mais je trouve la bande dessinée très belle, les illustrations sont magnifiques.
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Je ne connaissais pas le roman dont cette BD est tirée. Tout m'a plu dans cette BD, le dessin, l'histoire, la force de caractère des personnages. Encore une leçon de vie et toujours une interrogation : que ferions-nous,nous, dans la même situation ?

Rachel vit à la Maison de Sèvres depuis que ses parents l'ont confiée aux bons soins de cette institution aux méthodes pédagogiques particulières. Nous sommes au début des années 40, et si Rachel est séparée de ses parents, c'est pour la protéger des nazis. Mais un jour, malgré les risques pris par les enseignants, les enfants juifs ne sont plus en sécurité et doivent quitter la Maison de Sèvres. Rachel, alias Catherine, part avec Alice, une petite fille qu'elle a prise sous son aile, dans un couvent. Heureusement pour Catherine, elle peut garder son appareil photo. De familles d'accueil en cachette, elle va garder trace des personnes qu'elle rencontre.

Rachel-Catherine est elles aussi une héroïne, une jeune fille courageuse qui force le respect. Et que dire des personnes qui ont risqué leur vie pour sauver des enfants ! Amatrice de photographie, j'ai apprécié ce fil conducteur qui aide Catherine à tenir debout, à espérer. Une BD essentielle et pédagogique à avoir dans tous les CDI et à offrir !

Adoré cette BD où l'histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale. Catherine, l'héroïne, est une jeune juive qui fuit les persécutions nazies. Elle vit et raconte cette guerre à travers son appareil photos. Bande dessinée adaptée pour petits et grands lecteurs.

Nono

En 1941, à la maison de Sèvres, une école novatrice où elle a été placée par ses parents, Rachel se découvre une passion pour la photographie. Mais les menaces contre les juifs s'intensifient et l'adolescente va devoir changer d'identité et fuir en zone libre. De lieux en lieux, la jeune fille, qu'on appelle désormais Catherine, va devoir lutter pour sa survie et la protection d'une petite fille qui la suit dans sa fuite. Elle porte alors son regard singulier sur cette guerre qu'elle photographie à sa manière.



Adaptation en BD du roman de Julia Billet qui s'est inspirée de l'histoire de sa mère, ce livre offre un témoignage fort et émouvant.

On s'attache vite au très beau et riche personnage de Rachel/Catherine qui fait preuve d'une sensibilité, d'une maturité et d'un courage incroyables, tout en s'accrochant à sa passion artistique. Les jeunes lecteurs pourront ici découvrir un aspect bouleversant de la seconde guerre mondiale : le sort de ces enfants juifs sauvés de justesse grâce au courage et à la volonté de certains.



Si, à priori, je ne suis pas complètement séduite par l'aspect graphique, il apporte une note douce et lumineuse qui aidera sûrement les jeunes lecteurs à entrer dans l'histoire.



Une BD qui peut être lue par une large public, du début collège jusqu'au lycée.

Une passionnante BD qui se déroule pendant la guerre où l'on découvre de l'intérieur la vie que pouvait être celle des enfants juifs qui ont été cachés et sauvés par le réseau de résistants. Portée par la dynamique Catherine cette histoire reste assez gaie. Grâce à sa passion elle a ramené des images totalement inédites et particulièrement intéressantes de cette période. Un moment de sa vie traumatisant rempli de doute mais qui lui a permis de mieux se connaitre et de choisir sa voie.



Inspiré de la vie de la grande mère de Julia Billet, cette histoire romancée est émouvante et pleine d'espoir.



Les illustrations sont douces, souples et glissent à l'oeil, c'est un vrai plaisir
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Rachel est peut-être amoureuse.



Logée à Saint-Eustache, à la pension des soeurs de la Sainte Providence, les pensées portent l'adolescente haut, au dessus de la concentration imposée aux temps scolaires du quotidien.







Elle pense à ses photos, toutes ses prises d'instantanés, des bouts de vie capturés comme des papillons par son appareil photo. Etienne, malgré son magasin de développement de photos, n'a pas un appareil comme le sien et ensemble, ils passent du temps à savourer leur passion, lorsque la soeur supérieure permet à Rachel de s'absenter toutefois.







Etienne ne connait pas de Rachel, il connait Catherine, la nouvelle identité donnée.







Hélas, le répit sera de courte durée car les dénonciations vont toujours bon train et c'est avec cette fois la toute petite Alice sous le bras que Rachel/ Catherine se voit obligée de fuir de nouveau.



C'est le coeur brisé qu'elle s'éloigne d'Etienne.







Rachel garde en tête les paroles de son ancienne directrice d'école:



"...Prends des photos, collecte des images, et rapporte-nous tout ça à la fin de la guerre.Va, regarde le monde avec les yeux d'artiste, de citoyenne de la République des Enfants. Ne perds rien. Nous aurons besoin de ces témoignages quand la guerre sera finie."







Nous sommes en 1942.







Les haltes se multiplient et les séparations nous émeuvent, nous lecteurs.



Le nombre d'enfants à cacher s'accumule et Rachel ne perd pas de vue sa mission "témoignage", ces petits bouts de liens à apporter sur son coeur aussi.



"Catherine" mène sa guerre, pour ne pas oublier qui elle est, sans se trahir, au risque d'y perdre peut-être la vie.



Le chemin est long, mystérieux, toujours fait d'inattendu et il est dur de ne pas s'attacher.



La BD rend hommage à toutes les catégories d'individus qui ont partagé une même volonté de ne pas s'oublier en restant humain sous la menace, un même courage et une même grandeur d'âme, chez les instruits et les petites gens.



L'envie de prendre des photos n'est pas toujours là mais certains éclats de vie qui entourent Rachel la ramène doucement à l'irrésistible instinct de capturer.



La BD est très accessible, émouvante, délicate et sensible dans son approche pour un public ado.







Elle est l'adaptation du roman chez l'Ecole des Loisirs.de Julia Billet par Claire Fauvel.

Je ne connais pas le roman dont est issu la bande-dessinée mais j'ai été embarquée dès les premières pages du récit de la vie de la jeune Rachel. La Maison de Sèvres apparaît comme un îlot de sagesse dans un monde cerné par la barbarie de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, pour préserver ce havre, les enfants juifs doivent partir en changeant d'identité. Ainsi Rachel devient Catherine et doit laisser derrière elle les amis auxquels elle était attachée. Sa vie sera alors une longue répétition de ces au-revoirs. A chaque nouvelle étape, la jeune fille réussit à vivre de nouvelles expériences mais est rattrapée par la peur du régime nazi...



Rachel est un personnage fort. On s’attache très vite à elle et c’est avec ferveur que l’on attend avec elle la fin de la guerre. Le dessin de Claire Fauvel apporte une certaine douceur dans une histoire complexe d’une tristesse cruelle comme seule les guerres peuvent en faire. Les pages de clichés photographiques parsemées ici et là rappellent la passion de la jeune fille pour les images et font écho au talent de l’illustratrice.



Une très belle proposition qui m’a happée du début à la fin.
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assez sceptique au début par l'histoire mais finalement celle-ci est intéressante à parcourir. Avoir la vision d'une enfant juive pendant la seconde guerre mondiale est assez intéressant surtout que l'on ne tombe pas dans le mélo, ça reste léger grâce à l'utilisation de l'appareil photo. Très bonne bd pouvant éclairer les plus jeunes sur ce qui s'est passé.