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Critiques de Claire Huynen (33)
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Ceci est mon corps

"Ceci est mon corps" de Claire Huynen : un roman tout en subtilité qui plonge dans la richesse spirituelle d'un couvent de bénédictines. ...




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Ceci est mon corps

Mon coup de cœur : Ceci est mon corps, de Claire Huynen aux éditions Arléa.

Je n’aurais sans doute pas lu ce court roman si les éditions Arléa ne me l’avaient envoyé. Je remercie Brigitte Semler de m’avoir permis de lire ce très beau texte qui m’a réellement bouleversée.

Je ne suis pas croyante et je ne m’intéresse pas spécialement à ce qui concerne la religion. Mais, comme je vous le disais, ce roman m’a bouleversée. J’ai essayé de comprendre, j’en ai parlé autour de moi et avec Claire Huynen qui m’a confié : « Je voulais parler de la foi, de la foi vécue de l’intérieur, et aussi de la vision de la foi au sein de l’espace clos que représente une communauté de moniales ; mais en cela, je n’avais pas assez de matière pour écrire un roman et j’ai eu l’idée de créer le personnage d’Hélène. Pour pouvoir parler de la foi d’une façon crédible et fidèle à la réalité, je me suis documentée auprès de religieuses, j’ai lu des témoignages… »

Et je réponds : « Bravo, ce roman est une réussite !  »

Ce qui m’a intéressée dans ce roman, ce n’est pas tant l’histoire d’Hélène – une pure fiction, je le rappelle – mais la façon dont Claire Huynen décrit comment la foi grandit en elle et la transforme peu à peu. J’irais jusqu’à dire que le lecteur voit comment elle s’épanouit, comment elle sourit à l’intérieur. Parvenir au bonheur est une quête de chacun des humains ; là, rien de superficiel, mais plutôt la construction progressive d’un équilibre, d’une harmonie intérieure, d’une forme d’évidence.

La qualité de l‘écriture y est pour beaucoup, une écriture sobre, pudique, sensible et tout en délicatesse.

Les mots me manquent pour décrire un si beau texte qui peut toucher tous les publics ouverts et tolérants. L’Église n’accepte pas la transsexualité ; peu importe, ce qui pour moi compte ici – et c’est aussi il me semble un élément très important pour l’Église –, c’est la foi, l’accomplissement d’un bonheur qui va au-delà de soi-même, rayonne vers les autres et les incite à l’espérance. Ce bonheur, Hélène va le trouver enfin, comme on peut le lire p. 133 (vers la fin du livre) : « Hélène n’avait pas quitté son sourire. C’était une chose très douce que ce sourire. Il prenait son visage en entier, on aurait dit qu’il habitait même son corps. C’était comme une grâce, une délicatesse. »

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Ceci est mon corps

Claire Huynen livre là un texte profond sur ce qu’on est et ce que les autres en pensent.
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Ceci est mon corps

Hélène se rend dans une abbaye bénédictine pour y effectuer une retraite. En partageant le quotidien des quatorze moniales, elle approfondit sa foi et découvre une vie de prière et de joies simples. Se sentant enfin à sa place, elle prend la décision de prendre l'habit. Mais dans une ancienne vie, Hélène s'appelait Hervé. Cette information met à l'épreuve les valeurs de la communauté.



Dans ce court récit, on retrouve la sensibilité commune aux textes de la collection 1ermille. On prend son temps, la part belle est faite à la justesse de la langue, à l'atmosphère qui entoure les personnages et à leurs ressentis. Claire Huynen nous offre un texte délicat, à la plume sobre, comme se doit de l'être la vie monacale.



Mais malgré toutes ces qualités et la brièveté de ce texte, je n'ai pas vraiment accroché, la partie religieuse prenant une place prépondérante. J'aurais aimé suivre le récit de la transition de Hélène, même si le passage de la vie civile à la vie religieuse reste une mue tout aussi spectaculaire pour l'âme.



Les débats sur la transsexualité de Hélène et son acceptation ou non dans l'ordre restent intéressants et offrent un léger suspens. De même, le témoignage de vie de ses femmes hors du monde, s'étant mariées à Dieu, est touchant.



Une jolie lecture contemplative et religieuse que je ne recommanderais pas aux athées !

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Ceci est mon corps

Hélène aime la douceur et la quiétude qu'elle ressent lors de ses différents séjours au monastère des bénédictines. Plus sereine qu'à son travail, que dans sa vie si complexe. Elle a trouvé auprès de la petite communauté des moniales une raison de vivre qui la conforte dans son besoin de se rapprocher de Dieu.

Après différents séjours et retraites de plusieurs semaines, plusieurs mois, elle a appris à connaître chacune des quatorze sœurs, à vivre et travailler à leurs côtés, dans le silence et le recueillement, dans la prière et la dévotion.

Cuisiner avec sœur Gertrude

Tout connaître des plantes et des herbes avec sœur Bénédicte

S'appliquer au délicat travail de copiste et d'enluminure avec sœur Anne. Un travail lent et précis qui nécessite un savoir qui ne s'acquiert qu'avec le temps et la patience.



Et surtout, Hélène le sait au plus profond elle-même, elle a reçu l'appel de Dieu, elle a la vocation et sait que sa place est là, auprès de ces femmes.

Elle décide enfin de faire sa demande mais, car il y a un grand Mais, avant d'être celle qu'elle est à présent, Hélène était Hervé.

Comment l'église si rigide et soucieuse d'appliquer ses fondamentaux peut-elle accepter cela, un homme devenu femme dans un monastère strictement féminin.

Comment accepter que ce corps crée par Dieu soit changé par la volonté de l'homme, son humble serviteur.

Excellent roman qui expose avec justesse les tremblements, les interrogations et les difficultés d'accepter l'autre s'il est différent.

Comment l'église peut-elle se conformer aux textes dans un monde en mutation, peut-elle évoluer pour s'adapter au temps présent.





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Série grise

SÉRIE GRISE de CLAIRE HUYNEN

Un petit livre sur la vieillesse qui commence par: " les vieux m'emmerdent " . Ça donne le ton! Bien écrit, un peu trop sage, même si c'est parfois impertinent, l'amertume suinte dans toutes les phrases. Heureusement, l'auteur a su pimenter son récit d'anecdotes drôles et coquines. Un bonbon acidulé à lire dans le train. Sympa sans plus.
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À ma place

Insupportable: ça pense, ça pense, quasi aucun dialogue. Et ces pensées et dialogues intérieurs sont irréalistes tant ils sont alambiqués. existe-t-il vraiment des êtres humains qui se torturent la cervelle en utilisant de longues phrases complexes ? J'en doute fort.
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Série grise

Dans ce livre, l'auteur prend le parti d'adopter le point de vue d'un vieil homme entrant en maison de retraite et s'essayant à l'observation critique du vieillissement. L'idée de cet angle d'approche original est séduisante, mais à mon goût, pas assez poussée. Le livre est très rapide à lire et manque d'affects et d'approfondissement. Dommage, car l'idée était bonne !
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À ma place

Un roman au style épuré, un style qui n’est pas pour me déplaire. Mais si le style épuré reste un plus, cette histoire n’est malheureusement pas assez développée. On a l’impression de lire un pitch bien tentant plus qu’un roman abouti.

La fin de cette amitié vieille de 15 ans entre Lise et Franck aurait mérité des développements supplémentaires ou approfondis.
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Série grise

"Les vieux m'emmerdent !"

C'est ce que disait mon grand-père à chaque fois qu'il était relancé par les anciens combattants du cru pour venir étaler son ennui à leur banquet annuel.

Dans mon cas, cela pourrait devenir un motif de licenciement.

Alors, il me faut vite préciser que dans cette phrase, je n'ai rien mis de personnel et qu'elle n'est que la première de ce petit ouvrage, "Série grise", qui s'annonçait bien prometteur.

Malheureusement la locomotive ne tirait qu'un train vide.

Le livre est creux, bien écrit mais creux.

Il est même certainement trop bien écrit.

Son style ampoulé et un peu maniéré le rend par trop artificiel.

Et son propos en perd toute puissance.

"Un homme a bu sa cave, donné ses livres et abandonné ses souvenirs.

Il est entré à "Mathusalem", dès le lendemain de son septantième anniversaire" ...

Ce qui est un peu tôt, surtout pour un homme ayant conservé le vocabulaire et l'analyse qu'offre son récit.

"Mathusalem" est certainement un foyer logement, la description ne collerait pas à un EHPAD*.

D'ailleurs le récit n'est pas très vraisemblable.

Il peine à s'appuyer sur une connaissance du "milieu" qui ne se révèle au bout du compte rien de moins qu'approximative.

De plus, il ne parvient pas à être ni drôle, ni captivant, ni même original.

Au bout de la lecture, il ne reste que quelques formules, quelques tournures de phrases intéressantes.

Paco Roca avait réussi l'exercice en le dessinant.

Mais, à ma connaissance, il reste à écrire le livre, authentique, sincère, cynique et drôle qui viendrait arpenter les couloirs de nos maisons de retraite.

"Série grise" est un essai manqué ...



*Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
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Nefertiti en bikini

Un cour récit de voyage en Égypte par Jo et sa mère. Jo est passionnée par l'antiquité. Un regard critique sur les voyages organisés, le tourisme en masse qui ne s’intéresse pas à la culture ni l'histoire, mais plutôt aux photos et le achats dans les échoppes. Une belle écriture et un jolie couverture graphique.
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À ma place

...Vraiment. il est des écritures que je suivrai et suivrai à jamais me lasser... Et celle de Claire Huynen est de celles-ci... Mais ce fil des mots, dont j'ai été tout le long ravie, ne m'a laissé au final que devant du vide...Ce ravissement n'aboutit à rien... Au dernier mot du fil : hébétude, incompréhension, frustration, comme quand on se relève, étonnée, d'un moment d'ivresse. C'est fini et c'était quoi ?

















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À ma place

A ma place est le premier livre de l'auteure que je lis mais ce n'est pas son premier coup d'essai ! Elle a déjà publié Série Grise (2011) et Néfertiti en bikini (2015) publiés aux éditions Le Cherche Midi. Quand on me l'avait proposé, je n'étais pas spécialement emballée et je ne l'avais pas pris. Mais quand Nana du blog Comme dans un livre en a parlé, j'ai eu envie de le lire ! Il me trottait dans la tête. J'ai finalement craqué et demandé l'ouvrage pour pouvoir le lire. Je remercie d'ailleurs Marion qui a accepté de me l'envoyer bien après sa date de parution ! :)

Dans ce roman, nous suivons principalement Lise racontant progressivement sa descente aux enfers à cause de son ami Franck.

Ils se connaissent depuis leur jeunesse et ont toujours noué une amitié très complice. Franck a même racheté la maison de ses parents puisqu'il l'a toujours admirée. Seulement, au fil du temps, Franck est devenu comme un membre de sa famille. Il était accepté de tous : proches, amis et ce en s'intégrant progressivement jusqu'à délaisser Lise et lui prendre sa place. Ses amis, sa famille ne voyaient que Franck. Lise s'est sentie seule. Très seule même.

Les amitiés peuvent parfois faire naitre d'autres amitiés qui se révéleront fragiles lorsque l'un des amis s'en va. Un peu comme quand un couple se sépare. Les amis du couple sont souvent entre deux chaises et doivent faire face à un choix cornélien. Ce que l'on ne se doute pas c'est que parfois nos propres amis peuvent nous délaisser pour rester avec l'autre. Et finalement on se rend compte qu'on était pas aussi proche que cela.

J'avais l'impression que l'auteure se confiait à moi à travers ce roman. Un peu comme un carnet, un journal intime où elle décrivait les évènements marquants des jours qui passaient.

L'auteure se livrait intimement à travers une blessure dont on ne guérit pas : la toxicité d'une amitié.

Ce sujet m'a curieusement rappelé le livre d'Anne Sophie Brasme Respire qui le traite également. Mais ici, c'est moins profond. L'auteure finalement se livre à ses lecteurs sans approfondir le côté psychologique des personnages. J'ai trouvé ça dommage car ce livre aurait vraiment pu être top !

C'est un roman court qui se lit entre deux lectures, le temps d'un trajet en train. On en ressort avec quelques réflexions sur les amitiés mais s'oublie vite dans la masse culturelle.
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À ma place

Je n'ai pas du tout aimé, j'ai trouvé ça long, plat, monotone.

J'ai eu l'impression du début à la fin du roman de lire une longue phrase interminable, sans aucune ponctuation ni intonation.

Franck est ce que je déteste le plus chez un homme. Intrusif!

Autant pour Lise, comment peut-on être aussi passive?

A moins d'être une autobiographie, je ne vois pas le besoin d'utiliser la 1 ère personne.

Je ne connaissais ni l'auteure ni le roman, j'avais juste été séduite par le synopsis que j'avais lu dans un périodique (qui était différent de la quatrième de couverture), j'ai été fortement déçue et honnêtement je ne recommanderai pas ce livre.
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À ma place

La maison d’enfance vient d’être vendue : la narratrice, Lise, doit venir récupérer quelques souvenirs, objets et meubles.

Elle aurait aimé dire adieu d’une certaine façon, regarder le passé de loin, en passant, en se disant avec nostalgie « Tiens avant, j’habitais là… », oui, c’est ce qu’elle aurait aimé faire si l’acheteur de la maison n’était autre que son ex-meilleur ami, Franck.

Leur histoire est ancienne, une histoire d’amitié faite « d’une sérénité tranquille », non d’amour. Une amitié de jeunesse qui s’est éteinte un jour…

En tout cas, ce Franck, qui a toujours eu beaucoup d’admiration pour le père de Lise, s’est peu à peu immiscé dans cette famille, a discuté, écouté, puis dîné avec Georges, le père, est allé avec lui sur la tombe de sa femme. Puis, il a acheté la maison de famille, laissant à Georges sa place à table et lui promettant d’entretenir la tombe de sa femme qui se trouve sur le terrain près de la maison. Il compte s’installer dans la chambre de Lise, a-t-il jugé bon de préciser à cette dernière, pense ne pas trop déranger les meubles et bibelots restants et veut replanter l’allée de rosiers telle que l’aurait souhaitée la mère de Lise…

« Tu devrais venir voir, la maison est exactement comme quand nous l’habitions. Mieux même… » s’est exclamé naïvement le père.

Lise n’a plus sa place : « J’ai laissé la place sans rien dire. J’ai tout de suite compris le mouvement de poussée. Je ne peux pas dire que je n’ai rien vu. Que j’ai été prise au dépourvu. Franck avançait à découvert. C’est moi qui me suis repliée. Au début, j’ai dû penser qu’on pouvait partager. Qu’il y avait de la place pour deux. Mais ça ne marche pas comme ça. On ne cohabite pas avec la perte. Ça prend trop de place. Alors j’ai déserté. »

Que s’est-il passé ?

Quelles ont été les motivations de Franck ? Un désir de vengeance par rapport à Lise ? Un amour si fort qu’il ne puisse imaginer s’éloigner d’elle ? Que veut-il dire en allant aussi loin ? Comment la narratrice a-t-elle vécu cette terrible et complète dépossession (père, mère d’une certaine façon, maison), cette intrusion dans son intimité ? Jusqu’où Franck va-t-il se permettre d’aller ? Que s’est-il passé entre eux ? Pourquoi ne sont-ils plus amis ? D’où vient cette fascination de Franck pour le père ? Est-elle réelle ou feinte, est-ce un moyen de se rapprocher de la fille ou bien, au contraire, est-ce fréquenter la fille qui lui permet de rester auprès du père : « Je crois qu’au début j’ai été son prétexte. Qu’avec mon père, il ne savait pas encore faire sans moi » ?

Qui est finalement ce Franck, cet homme qui « plante son drapeau » sur les gens et sur les lieux pour signifier qu’il les possède, qu’ils sont sa propriété ? J’imagine l’excellent roman que l’on aurait pu tirer de ce sujet avec en prime un peu de suspense, de terribles tensions, des secrets bien lourds révélés ou suggérés à la fin.

Eh bien là, hélas, rien de tout ça : le roman, très court, trop court certainement pour un tel sujet, fournit trop peu d’explications, pour ne pas dire quasiment aucune !

J’avoue avoir été extrêmement frustrée de m’être livrée à mille suppositions et de constater en voyant le nombre de pages diminuer à vive allure que rien de ce que j’avais imaginé ne serait abordé. Quelle déception ! Pourtant, il y avait vraiment matière à écrire quelque chose de passionnant d’un point de vue psychologique.

Au contraire, j’ai vraiment eu l’impression de rester à l’extrême surface des êtres et des événements, de glisser, de survoler sans cesse, de passer trop vite là où je ressentais le besoin d’une analyse, d’une explication, de quelques mots enfin pour comprendre les agissements des uns et des autres, leurs relations, leurs motivations réelles.

Y a-t-il finalement un lien entre cette perte de l’amitié et le rapprochement entre Franck et le père ? Encore une question restée sans réponse. Je sais, je peux faire l’effort d’imaginer mais pour ma part, j’ai besoin d’un minimum d’infos.

Et puis, pourquoi pas (mais là, je réécris le livre !) parvenir à un drame final, une révélation ?

Un livre qui m’a laissée un peu sur ma faim… Cela dit, je ne doute pas qu’il puisse nourrir l’imagination d’autres lecteurs….





Un autre livre que j’avais adoré sur le thème « Pousse toi d’ là que j’m’y mette » est Dernier désir d’Olivier Bordaçarre (chez Fayard mais il a dû sortir en poche depuis)… hum, le délicieux roman que voilà… j’en ai encore des frissons !


Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Nefertiti en bikini

Finement écrit, cette satyre des touristes en voyages organisés, nous parle aussi des liens entre une mère et une fille qui se retrouvent ainsi.
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Une rencontre

Un écrit éroticolittéraire où la plume de l'auteur fait merveille...



On se laisse happer par la sensualité de l'histoire aux parallèles troublants...

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À ma place



Récit d'une amitié fusionnelle qui va évoluer sur la mauvaise pente, celle de la toxicité et de la trahison ce nouveau livre de la romancière belge Claire Huynen pourrait séduire, mais déçoit assez rapidement.



Roman trop court, peu incarné, " A ma place" souffre surtout de sa comparaison avec d'autres romans à la thématique proche, comme le Respire d'Anne Sophie Brasme, autrement puissant et prenant.



« Ce qui me laissait plantée là, je n’arrivais pas à l’exprimer. Pourtant, j’en comprenais confusément le sens. C’était quelque chose de l’ordre de l’adieu. Pas à la maison. Pas à Franck, non plus. Mais à notre amitié. "



Une lecture hélas décevante, la faute avant tout à une narration qui manque de densité, à des personnages qui n'évoluent jamais, la faute aussi à un récit qui fait du surplace et qui surtout évite soigneusement d'aborder le vif du sujet, en ne traitant jamais vraiment l'objet de la trahison proprement dite, mais seulement ses effets, et encore de façon jamais vraiment frontalement.



Résultats des courses : A ma place, malgré une plume assez élégante, manque vraiment de chair et de passion pour laisser une trace durable dans l'esprit du lecteur qui risque de lire d'autres romans bien plus marquants lors de cette rentrée littéraire..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Nefertiti en bikini

Avec Nefertiti en bikini j'ai découvert un roman qui privilégie la critique, ici sur les voyages en groupe où tout est programmé, millimétré, au détriment de ce que j'apprécie lire généralement. Ce qui a trait à la richesse de l'Egypte est expédié, de même que la relation entre le personnage central et sa mère qu'il aurait pourtant été intéressant d'aborder davantage, de peaufiner, mais ce n'était probablement pas le but de l'auteure au vu du contenu que j'ai lu. Le ton du roman est cynique, voire incisif, pas vraiment à mon goût dans le cas présent. C'est un roman qui n'était pas fait pour moi, mais peut-être sera-t-il fait pour vous.
Lien : http://bloggalleane.blogspot..
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Nefertiti en bikini

Claire Huynen est belge et vit à Paris. Les frontières, elle aime plutôt ça, surtout les traverser. Elle a déjà publié, au Cherche Midi, Marie et le vin (1998), Une rencontre (2000) et Série grise (2011).



Chronique cynique et acerbe, son nouveau roman, Néfertiti en bikini, dresse avec humour les travers du tourisme moderne et les symptômes du phénomène de groupe qu'il génère. Il sera aussi question d'éblouissement, de résistance, de reddition et de bien jolis moments de complicité entre une mère et une fille que tout sépare...



Pour apprécier, il vous faudra passer outre les remarques parfois condescendantes du personnage principal et être impérativement sensible à l'humour caustique de l'auteure. C'est parfois surfait, un peu caricatural mais il faut au moins reconnaître que le roman a le mérite d'interpeller le lecteur et de le faire réfléchir aux conséquences du tourisme de masse.



L'Égypte aseptisée décrite dans Néfertiti en bikini ne vous fera certainement pas rêver mais il y a au moins des chances pour qu'elle vous fasse rire !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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