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Critiques de Clarissa Pinkola Estés (101)
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Femmes qui courent avec les loups

C'est depuis quelques années mon livre de chevet. J'ai dû le recevoir 4 fois en cadeau d'amies et le donner encore plus! C'est un livre comme ça, les femmes se le donnent entre elles. Comme un cadeau de reconnaissance. Comme un cadeau d'initiation à un savoir précieux. Clara Pinkola Estes est une fabuleuse conteuse. Elle revisite les contes au plus près de leur source originelle. De façon à se rapprocher du soi instinctuel féminin -"la femme sauvage"- que des siècles de civilisation ont essayé de changer, de faire taire, d'aliéner. Chacun de ses contes est un passage vers la connaissance de soi. Clara Pinkola-Estes se sert de son expérience de psychanalyste pour nous amener à cet éveil de l'intérieur de la conscience. Les images que notre conteuse emploie sont extrêmement fortes, elles apprennent à mieux se souvenir de ses rêves... Ce livre a quelque chose de magique. Mais toutes ses images sont d'une grande clarté. Et son message d'une grande sérénité. Chaque lecture de ce livre est nouvelle. Comme le fleuve d'Héraclès. C'est un livre à ne jamais cesser de parcourir. C'est mon livre de chevet, donc.
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Femmes qui courent avec les loups

S’il est un livre qui dépote nos vieilles habitudes et nous renvoie à la transformation et à l’abandon de vieux modèles de comportements destructeurs, c’est celui là.Admirablement écrit par Clarissa Pinkola Estes, il nous permet de retrouver la femme sauvage la vraie qui est en nous, la louve. Nous avons toutes en nous au moins un prédateur qui nous bouffe le cerveau et qu’il faut dégommer, ce livre vous y aidera…Divertissant, parlant à l’âme, j’ai lu ce livre comme un grimoire de vie et j’ai pris des notes, et rerepris des notes, il est truffé de phrases à méditer et qui vous parleront différemment selon où vous en êtes dans votre cheminement spirituel. Ne comptez pas le dévorer d'une traite, c'est impossible ! Il vous demandera réflexion, recherche et assimilation de ce qui doit vous toucher, de ce que cela fera résonner en vous, vous donnant ainsi accès à la guérison de certains de vos états d'âme.
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Femmes qui courent avec les loups

Souvent cité comme "cadeau que les femmes se font entre elles", il s'agit d'un ouvrage dense et remarquable, qui restera durablement dans la mémoire de sa lectrice (et l'on peut regretter que son lecteur soit une "denrée trop rare"...). Il traite avec brio des profondeurs et sentiers mystérieux de la psyché féminine - telle un vaste clairière ou un continent englouti qu'il "nous" resterait à retrouver et explorer : à explorer, oui, et rarement de l'extérieur car il s'agit bien - visiblement - d'avoir accès à cette intériorité-là et à sa richesse si bien cachée... Accès qui donnera la force intérieure de modifier sa propre trajectoire de vie : ce qui n'est déjà pas rien, n'est-ce pas ? La fillette - même protégée par la plus haute des tours d'ivoire (telle la Raspunzel du conte) doit prendre le risque de devenir un jour "la femme sauvage" prudente et déterminée qu' elle SE doit d'être : fée ou sorcière, peu importe puisqu'il s'agira de la même "Femme Sauvage" triomphante et survivante : triomphante car enfin libre... Trouver l'accès à son imaginaire le plus personnel et "ensauvagé". Car il s'agit - souvent contre vents et marées - d'OSER suivre son instinct avec obstination, de braver et laisser là où ils sont paresseusement tapis ces "ogres" que sont conditionnements et sentiers battus (fauteurs de troubles et autres cuisantes souffrances dans les futurs individuels) et d'oser suivre SON chemin. Figure de la "Femme Sauvage" profitant de l'expérience immémoriale des autres femmes et de leurs epreuves surmontées, et s'appuyant sur l'energie secrète des symboles contenus dans les contes (la vieille Baba Yaga...). Riche et poétique en sa manière d' écrire profondement originale, l'ouvrage de Clarissa Pinkola Estes est un parcours initiatique devenu un remarquable "classique"' passionnant jusqu'en son intemporalité. . . Dès leur enfance, les princesses ont à decouvrir, à la fois enfouies et en germe en elles, des armes intérieures d'une efficacité redoutable (vectrices d'indépendance et et de liberté totales) qu''elles decouvriront en leur âge adulte...
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Femmes qui courent avec les loups

Un livre de contes pour les femmes d'aujourd'hui qui cherchent leur chemin.

A parcourir et découvrir comme les contes de notre enfance, petit à petit, au grès des besoins et des moments.

La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux.

Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie.

Il ne tient qu'à nous d'être cette femme-là.

Règles générales de vie du Loup

1- manger

2- se reposer

3- rôder entre temps

4- faire preuve de loyauté

5- aimer les enfants

6- faire des cabrioles au clair de lune

7- accorder ses oreilles

8- s'occuper des os

9- faire l'amour

10- hurler souvent
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Femmes qui courent avec les loups

Lu il y a longtemps mais je conserve le souvenir d'un livre poétique et tonique, qui devrait être lu par toute sa femme qui se respecte et dont l'aspiration ne se limite pas à la soumission aux rôles archi stéréotypés conçus pour elle. Par son recours aux contes l'auteure emprunte une démarche qui me semble proche de celle de Carl Gustav Jung, un psychanalyste à mon sens bien plus recommandable que Freud car reconnaissant, sur pied d'égalité, les parts masculine et féminine de la psyché humaine, s'opposant à la misogynie crasse de Freud. Toutefois lorsque l'auteure évoque la "femme sauvage", je ne pense pas qu'elle évoque un être ayant vraiment existé sur le plan anthropologique mais qu'elle construit plutôt un stéréotype symbolique, évoquant pour les femmes l'ordre des possibles, tous les possibles. En ce sens ce livre est profondément inspirant et s'il n'échappe pas lui-même à quelques autres stéréotypes irritants (la femme qui "donne la vie", comme si donner la vie faisait partie de son ontologie en telle sorte qu'une femme sans enfants ne serait pas une vraie femme, discours sexiste entendu tellement souvent que l'auteure ne tient pas mais auquel son propos pourrait donner lieu), sa lecture nous donne envie de bomber le torse et d'appréhender, une fois de plus, la "guerrière" qui est en nous, une guerrière de vie et non pas de mort...
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Le Jardinier de l'Eden

De ce qui a été détruit, réduit à néant, brûlé, que peut-il advenir ? Des esprits choqués, anéantis, portés aux tréfonds du désespoir, que peut-il naître ?





Zovár est hongrois, rescapé des atrocités de la seconde guerre mondiale. A la fin de la guerre - mais très justement, ce texte vous apprendra que la guerre ne se termine pas le jour de la signature d'un armistice : "La première guerre a lieu en temps de guerre. La seconde, qui dure beaucoup plus longtemps commence avec la fin des combats ; il lui faudra des années, voire des générations futures avant de se terminer."- il traverse l'Europe comme il le peut, l'Atlantique pendant trois semaines dans une obscurité sordide, et le continent américain pour rejoindre une partie de sa famille émigrée.



Du périple harassant, de la traversée des mers en cale, du trajet en chemin de fer à travers les paysages changeants de ce pays qu'il découvre, émerge un homme ravagé, porteur d'une tragédie, de tourments incessants, réceptacle de souvenirs atroces, de déchirements, de l'horreur de ces années. C'est cette ombre que la famille accueille au bord du quai...



Et c'est Clarissa, petite fille, qui lui fait prononcer, à nouveau, quelques mots, qui le fait avancer encore un pas, pour pénétrer cette vie qu'il a quittée depuis de longues années.

Clarissa qui l'admire, qui le suit pour l'écouter ... car l'oncle est "un conteur", comme le veut la tradition dans sa Culture, un homme qui partage et qui dévoile les secrets avec les mots. Il "fait histoire" pour "dire" à son tour ce qu'il a appris, pour "éduquer", pour donner un peu de sagesse…

Un peu comme le jardinier qui plante et fait pousser, les âmes et les jardins sont de même, un terreau, les mots prendront racines, grandiront, se multiplieront et donneront d'autres récits….

Ces histoires qu'il a gardées en lui, tout au long de ces périodes de cruauté, comme un bien précieux, une flamme à protéger, qui ne doit pas s'éteindre et être confiée à d'autres pour la maintenir en vie.





Celui qui a tant vu de quoi est capable l'espèce humaine n'a pourtant rien perdu, paradoxalement, de sa confiance, de sa bonté, de son amour pour les hommes et pour les animaux, pour les arbres. Il observe la nature et les hommes comme un grand tout imbriqué qui demande respect et bienveillance pour donner au centuple. Lui qui a tant souffert ne parle que de douceur, que de respect, que d'accueil pour les hommes, que de respect pour cette terre, que de l'écoute qu'elle sollicite pour donner à son tour.

De prendre soin de cette terre, d'être bon avec elle et ceux qui la foulent, l'aide en annihilant la part angoissée de son âme, en la rendant plus silencieuse en tout cas, le fait redevenir "un" et éloigne ne serait-ce qu'infinitésimalement ce que son esprit affolé combat comme images enfouies en lui. Il revit...





De ce qui meurt, nait le don de vie, de celui qui souffre, peut naître la bienveillance, du regard qui se pose, devrait naître la bonté. Hommes, animaux et arbres sont faits pour communier et se confier la vie les uns aux autres. Et cet Eden, nous le possédons tous au fond de nous, comme une incarnation à faire croître de la sagesse : comme on prend soin de la plantule qui grandit, à nous de faire fructifier cette graine du don, pour insuffler la vie à ce qui nous entoure.





Un livre de sagesse, qui est une invitation à se faire attentif, un livre qui replace des valeurs dans un monde qui s'effiloche et se désagrège.

Un plaidoyer pour la main tendue, ouverte et pour la transmission . Ainsi grandirons-nous. En avons-nous encore le temps et la patience ?









"Voyez-vous, au commencement, les ténèbres régnaient dans l'abîme et si les ténèbres régnaient, c'est parce que les histoires s'y pressaient en si grand nombre qu'on n'aurait pu en distinguer une parmi d'autres."
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Femmes qui courent avec les loups

Pire que les ouvrages de développement personnel, il y a les ouvrages de développement personnel pour les femmes. Je dois avouer que, dès le départ, le « archétype de la femme sauvage » écrit sur la couverture m’a fait un peu peur et serrer les dents. Mais qu’à cela ne tienne, c’était parti pour près de 650 pages. Un long, très long, trop long voyage…



Le principe n’est pas si mal : l’auteure nous raconte des histoires issues de longues traditions, des contes qui ont parfois bercé notre enfance, pour ensuite les décortiquer, en tirer du sens et en extrapoler des conclusions. Et c’est là que ça se corse. Car aucune de ces étapes n’est plaisante, pas même la première. La faute à une écriture (ou à une traduction) à mi-chemin entre l’oralité et l’écrit, mais qui ne rend pas du tout. Et l’auteure de nous expliquer tous ses petits trucs pour animer le récit. Grincements de dents. Clarissa Pinkola Estés semble par la suite confirmer le peu d’estime qu’elle place en ses lectrices (et peut-être quelques lecteurs aussi) : non contente de nous expliquer comment elle écrit, elle nous raconte, nous reraconte, nous explique, nous réexplique et nous surexplique toutes les étapes de tous les contes. En fait ce que je veux dire c’est qu’elle raconte trois fois chaque morceau de chaque récit en même temps qu’elle en tire ses conclusions. Je ne sais pas si vous avez saisi parce que ce n’est que la troisième fois que je le dis, mais ça se répète encore et encore et c’est agaçant. Crissements de dents. On passe ensuite à la phase psychanalysante, essentialisante, donneuse de leçonante et quelque peu gerbante de son propos. Et je n’y ai trouvé rien d’intéressant, seulement de quoi susciter soit mon mépris soit ma violence. Vomi entre les dents.



Si je n’ai pas réussi à saisir la subtilité et l’intelligence de ces Femmes qui courent avec les loups, c’est que je n’ai sûrement pas atteint le degré de clairvoyance et de sauvagerie nécessaire. Peut-être que sous drogue ça passe mieux. En attendant, je vais me resservir un verre et lire autre chose pour m’interroger, encore, toujours, sur les femmes, qu’elles soient sauvages ou non.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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Femmes qui courent avec les loups

La curiosité m' a piquée quand j'ai vu à plusieurs reprises le livre de Clarissa Pinkola Estès.

Le sujet autour de l'archétype de la femme sauvage m'intriguait et sachant que l'auteure argumentait son propos avec des contes, je me suis décidée à le lire.

Certes j'étais réticente devant ce pavé de plus de 700 pages au vocabulaire de psychanalyste mais je me suis accrochée farouchement pour découvrir cet ouvrage majeure sur l'identité féminine.

Pinkola Estès , gardienne des histoires ancestrales et psychanalyste jungienne se penche sur la vitalité sauvage que chaque femme porte en elle.

Sa véritable nature et donc une part de son coté masculin, fut étouffée par la société, l'éducation, le patriarcat et cette puissance interne désire éclater au grand jour.

Elle doit s'investir dans son véritable Soi englouti par des siècles de soumission.

Grâce aux métaphores et aux mythes, l'auteure décortique méticuleusement les vertus guérisseuses de ces histoires pour balayer les croyances limitantes imposées par la société.

Pinkola Estès invite les femmes à exploser les verrous avec rage et à cicatriser les plaies grâce au pardon.

Les histoires étant de puissants remèdes pour la psyché, l'initiation permet une prise de conscience à chaque étape du processus de guérison.

Soyons créatives par les rêves, les arts et dans bien d'autres domaines car toutes les femmes savent que leur âme est porteuse d'intuition, d'imagination, d'une soif de liberté. C'est cela une vie de femme accomplie.



Même si cet essai fut pour assez complexe dans la compréhension, perdue dans le dédale du langage psychanalytique, je le recommande fortement.

Jeunes comme aînées s'apercevront que leurs voix intérieures les guident.

Clarissa Pinkola Estès exhorte les femmes à se faire confiance.

Leur force et leurs qualités uniques sont leur trésor.

Les féministes l'ont compris.



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Femmes qui courent avec les loups

Je ne sais pas comment Femmes qui courent avec les loups est arrivé dans mon pense-bête, mais j'en suis heureuse.

Ce livre, basé sur des contes relatifs à la vie intérieure, est une invitation à se connaître. Il est à lire lentement, à picorer, à fermer et rouvrir régulièrement. Il permet de restaurer sa vitalité, de s'enhardir, de se retrouver. On se laisse emporter par la belle plume de Clarissa Pinkola Estes, pour notre plus grand bien.
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La danse des grand-mères

Je ne sais plus qui ou quoi disait que le féminisme moderne, avec son individualisme exacerbé, provoquait la destruction du dernier rempart solide qui aurait pu continuer à protéger les femmes entre elles de la domination masculine (qui peut être exercée aussi bien par les femmes que par les hommes) : la solidarité et la transmission intergénérationnelle. C’est ce qu’essaie de nous rappeler cette Danse des grands-mères sous la forme du conte et de la poésie. Sous la forme du langage des profondeurs, que l’on dit typiquement féminin, en vertu d’une autre règle de domination masculine qui s’ignore. Mais on peut très bien faire une force de ses faiblesses.





Jeunesse de la vieillesse et maturité de la jeunesse… l’archétype féminin se laisse décliner dans toutes ses variations, de l’ombre à la lumière, avec un parti pris quand même bien affiché. L’ombre, ici, est celle imposée par le monde extérieur (encore un préjugé, c’est pas grave). Un titre de chapitre traduit bien cela : « On la découpe. Elle repousse. Elle meurt. Elle repousse » ou encore : « pour toutes les filles et toutes les aînées qui ont pris le blâme sur elles et ont donné leur chair et leur sang pour réparer le dommage causé par d’autres ». Ça fait un peu martyre qui s’en bat les couilles et qui tire sa force de tout ce qu’on lui a infligé. Mine de rien, beauté, puissance et éternité parviennent à émaner de ce livre qui transforme la connerie en cri du tigre.

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Femmes qui courent avec les loups

1ère critique originale de 2018 :



Un magnifique livre révolutionnaire.

Ce n'est pas juste un roman féministe, n'importe quel homme peut le lire et on ne parle pas que des femmes. En revanche, on parle ici de l'intuition et de la psyché féminine, autant du niveau scientifique, psychologique qu'à travers la symbologie de tous nos contes ancestraux qui ont fait le tour du monde.



J'ai l'impression d'avoir tellement appris en lisant ce roman, d'avoir aussi appris sur moi-même, sur le fonctionnement des femmes, sur la nature sauvage, de m'être retrouvée et d'avoir trouvé des réponses à des problèmes, d'avoir appris des contes, des histoires qui m'ont fait voyager, de m'être émerveillée quant à tous les symboles et les toutes les significations cachées des contes...

C'est un roman assez long car il apprend toute une vie au final. C'est un chef-d'oeuvre, un livre que toute femme se doit de lire, un livre tout à fait révolutionnaire qui pourrait faire changer la société, changer le monde.



Une ode à la vie sauvage, un soutien pour les femmes, un livre très pédagogique.



Je relirai pour moi même ce roman plusieurs fois dans ma vie pour me rappeler tous ces conseils, pour m'aider dans la vie et pour le plaisir de la lecture.



Bravo l'auteur !





Critique du 08/01/2022 , 1ère relecture :



J'avais promis que je le relirai, ce fut mon premier livre pour débuter l'année 2022. Sachez que ce livre formidable, si poignant et inoubliable, m'a accompagné de 2018 à 2022. J'y faisais souvent référence, j'y ai longuement pensé, il m'a aidé à évolué, à m'assumer telle que je suis, à vivre, à oser. Il a vraiment porté ses fruits et ce fut même difficile d'attendre 2022 pour le relire !



Rien a changé dans mon avis, tout était dit dans ma première critique. J'ai beaucoup partagé, recommandé, offert ce livre à mes amis chers, qui n'ont pas peur de lire, qui sont ouverts d'esprit...

Livre à avoir dans ses mains, dans sa bibliothèque, dans son coeur, toujours avec soi pour toute véritable femme sauvage sensible, créatrice, passionnée qui se respecte !



Je ne peux que vous le recommander, encore et encore, c'est un cadeau.
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Femmes qui courent avec les loups

Je ne vais pas raconter ici le contenu de ce livre : d'autres l'ont fait, et bien fait, et de toute façon il est bien trop foisonnant pour que je puisse en parler de façon suffisamment cohérente. Mais cet ouvrage, offert par ma soeur il y a déjà de nombreuses années, fait indéniablement partie de ceux qui ont laissé une trace profonde dans ma tête et dans mon coeur. Je me demande même pourquoi je ne l'ai pas mis dans les livres à emporter sur une île déserte, car il le mérite largement, tout autant par son volume que par ses enseignements inépuisables. A lire et à relire, il traverse de nombreux champs et c'est pour cela qu'il est inclassable, même si les légendes et la psychanalyse y occupent une place centrale. Mais ce qui en fait le prix c'est l'énergie qu'il transmet, les émotions qu'ils soulèvent, le regard si différent qu'il porte sur une partie de l'humanité : il donne envie de mieux se connaitre, de laisser s'éveiller en soi les trésors enfouis et de courir, courir, courir avec les loups, voler avec les aigles, nager avec les dauphins...et vivre avec les humains, intensément, et de toutes ses forces !
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Femmes qui courent avec les loups

Un livre précieux comme la prunelle de chaque femme sauvage qui vit en nous . Un livre que chaque femme doit lire le plus tôt possible, et relire régulièrement. Un livre qui éclaire le chemin de vie, qui se porte comme une lampe frontale afin de voir dans les coins et de démasquer l'ennemi tapi dans l'ombre.....un livre qui nourrit, explique, rassure, met en garde, ouvre les yeux, les cœurs...Un livre qu'il faut offrir à ses filles, à sa mère,à sa tante,à ses amies, et aussi à son mari, à son père et à son frère!
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Femmes qui courent avec les loups

Des contes traditionnels du monde décryptés par une femme puissante.

Des contes de délivrance qui indiquent une voie d'accès à l'inconscient, qui ouvrent vers une force dont nous sommes souvent coupées, sauf en dernier recours quand tout le reste a échoué. Des contes qui nous autorisent à danser en tapant du talon et sortir au clair de lune.

Aussi un hommage à celles qui osaient transgresser les interdits de la doxa, soigner avec les plantes à une époque où les hommes de l'art tuaient leurs patients par saignées répétées, à celles que l'on a brûlées ou suppliciées (voir la maman du héros dans Sleepy hollow).

Mais attention, si un matin en tournant la tête sur l'oreiller vous trouvez les yeux de votre compagne légèrement étirés sur les tempes et plus brillants que d'habitude, plongez vite sous les draps lui prouver que vous n'êtes ni le père incestueux, ni l'ogre-Barbe bleue, mais le prince vaillant et...... charmant !
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Le Jardinier de l'Eden

Lorsqu'en 2010 j'ai participé à un troc de plantes dans ma commune, échangeant un pied de tomate contre une arroche rouge, un légume inconnu pour moi à l'époque proche de l'épinard mais qui monte à deux mètres de haut et résiste à la sècheresse, je ne savais pas que 12 ans plus tard, je continuerais à consommer des fruits de ce simple échange. Tout simplement, l'arroche se ressème toute seule. Il n'y a donc rien à faire, sinon déplacer celle qui pousse dans les allées. C'est un peu le principe de la permaculture.

Ce conte philosophique de Clarissa Pinkola Estès raconte l'histoire de son vieil oncle hongrois venu se réfugier aux Etats-Unis pour fuir la guerre et retrouver sa famille. C'est lorsque les Ponts et Chaussées sont passés par là pour annexer les terres nécessaires à la construction d'une autoroute que l'oncle va se mettre en colère et résister à sa manière à une nouvelle forme d'occupation du territoire. Il va se mettre à jardiner la bande de terre laissée libre le long de l'autoroute, brûler les paillis de façon à ce qu'une nouvelle population végétale s'y installe. Il ne va rien planter, juste laisser la nature faire son travail.

Ainsi, après la pulsion de mort de la guerre, il y a, à travers son geste une pulsion de vie, ainsi, dans chaque terrain en friche, une nouvelle vie est en train de renaître. ”La vie se répète, se renouvelle, quel que soit le nombre de fois où elle a été poignardée, blessée, méprisée ou rendue impuissante”. “Ce qui a paru mort ne l'est plus, ce qui a semblé perdu ne l'est plus, ce que certains ont jugé impossible devient parfaitement réalisable”.

Ce conte écrit par une psychanalyste nous invite à considérer que dans les tourments de nos existences, il en est de même. le jardin d'Éden est partout et en chacun de nous. Prenons soin de la terre et de nous-mêmes.

Cela m'a fait penser curieusement à un livre que je n'ai pas lu : l'homme qui plantait des arbres de Jean Giono. Je viens de réparer cette lacune dans la foulée. Ce sera ma prochaine chronique.



Challenge Riquiqui 2022.

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Femmes qui courent avec les loups

Alors, je ne comprends pas du tout l'enthousiasme de certaines critiques. Ce livre m'a paru extrêmement dogmatique : "il faut", "les femmes doivent"... et l'auteur semble convaincu de détenir la vérité, notamment en proposant SA lecture de certains contes comme LA seule lecture possible, en rejetant toutes les autres. Personnellement, je me suis sentie exclue, alors que j'ai toujours rejeté les conventions sociales liées à ma condition de femme. Pour moi, il y a autant de féminités et de féminismes qu'il y a de femmes, et je pensais que ce livre louerait la multiplicité des femmes et des expériences de femmes, la liberté de chacune d'être ce qu'elle a envie d'être, de suivre son instinct, et surtout de RÉFLÉCHIR par elle-même plutôt que de devoir suivre un certain "guide de la femme sauvage". Je trouve que ces livres enferment les femmes dans la vision unique de l'auteur qui se complait dans sa pseudo-sagesse. En 2015, ce livre a déjà trop vieilli.

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Femmes qui courent avec les loups

Un livre que toutes les femmes devraient lire pour connaître leur nature profonde à travers les légendes et mythes de cultures très variées de l'Afrique au monde Inuit.

C'est une femme passionnée par les plantes qui m'a donné envie de le lire, je l'ai prêté à mon tour et puis ne l'ayant pas récupéré je l'ai racheté!
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Femmes qui courent avec les loups

Très déçue!

Obscur, répétitif, obscur et répétitif...

On y trouve à boire et à manger, mais rien de vraiment concret...

Ah si, j'ai considérablement augmenté mon stock de contes mais même dans ce domaine, l'auteure ne vaut pas Bruno Bettelheim...
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La danse des grand-mères

Beaucoup plus court que « Femmes qui courent avec les loups », mais dans la même veine, avec toujours cette invitation à réfléchir sur soi, mais un peu plus surprenant dans la forme faite de dialogues avec le lecteur, rêveries, prières….

Plus qu’une simple ode à la sagesse ou une réflexion de la place des femmes dans la société Clarissa Pinkola nous invite ici à oser être ce que l’on est déjà depuis la nuit des temps et le vivre pleinement avec audace et intrépidité autant dire avec sagesse « Si nécessaire, deviens l’une de ces joyeuses subversives qui ne cessent de croître et font preuve d’un courage paisible et lumineux. C’est ainsi que l’esprit parvient à la surface du lac »

Et quelle réjouissance que le dernier chapitre, « la danse des grands-mères », quel cadeau de vie ! «Car tout le monde…. avait été vacciné par le pouvoir de la vieillesse. … Ils savaient que la vie qui les attendait alors serait correcte, riche et profonde. »



A propos, vous souvenez-vous des mamies russes de l’Eurovision 2012, elles n’avaient pas emporté la première place, mais avouez qu’elles avaient la flamme !

Pour le plaisir : http://www.dailymotion.com/video/xpccpr_ces-mamies-vont-representer-la-russie-a-l-eurovision-2012_music

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Femmes qui courent avec les loups

Abandon en page 61. Je n’ai pas tenu jusqu’à la page 100, comme je m’y astreins toujours quand un livre ne me plaît pas. Je ne suis définitivement pas faite pour la psychanalyse. Quant à lire des ressources fondamentales sur le féminisme, je vais orienter mes lectures dans une autre direction.
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