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Critiques de Claude Louis-Combet (37)
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Bethsabée, en clair comme à l'obscur

Eblouissant!Toujours aussi envoutant, cette sensation indescriptible, intransmissible surtout, de penetrer dans un outre-monde de sublime et de merveilleux.Un talent a nul autre pareil, un bijou.
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Le roman de Mélusine

Résumé



Raymondin, jeune seigneur, tue involontairement son oncle et protecteur durant une chasse au sanglier. Désespéré, alors qu'il erre dans la forêt, il rencontre une belle jeune fille qui lui dicte quelle conduite adopter. Elle jure de l'épouser et d'en faire un seigneur riche et heureux s'il accepte de la laisser disparaître tous les samedis, sans jamais chercher à quoi elle s'occupe. Cette mystérieuse femme se nomme Mélusine...





Mon avis





Ce "Roman de Mélusine" est une adaptation fidèle du conte universellement connu de la femme serpent. Il reprend le schéma du conte initial en lui ajoutant une importante dimension psychologique et philosophique. Les deux aspects du paradoxe de la fée Mélusine sont bien explorés : à la fois fée nourricière et fée destructrice, cet antagonisme sera la cause de son malheur. A découvrir, et à avoir dans sa bibliothèque. Un indispensable pour les amoureux des contes !

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Christine l’admirable

L'auteur nous offre un court récit sur ce personnage mystique. Il ne s'agit pas ici de croire ou non aux péripéties de la vie de Christine : ses élévations dans l'espace, ses vols auprès des oiseaux ou à ses doubles morts, la mystique n'est jamais raisonnable.

Ce que réussit l'auteur, c'est une approche de l'impondérable, de l'incroyable (au sens premier) ; dans les circonvolutions de sa phrase, il nous rend accessible ce qui ne l'est pas, compréhensible ce qui est phantasme - sans oublier la touche de distance et d'humour que l'on retrouve également dans "Les Errances Druon".

Une maîtrise de la langue française fabuleuse !
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Bethsabée, en clair comme à l'obscur

Fabuleux !

C'est avec ce roman "mythobiographique" (comme le qualifie l'auteur) que j'aborde Claude Louis-Combet, un auteur dont j'ignorais l'existence (comment avais-je pu l'ignorer ?!)

C'est l'histoire (?), reconstituée de l'intérieur, entre Rembrandt et Hendrickje Stoffels, sa servante devenue sa compagne, son modèle.

Comment peut-on entrer ainsi dans l'esprit, les préoccupations de ces deux personnages qui n'ont laissé aucun journal intime ? Le romancier possède une imagination fabuleuse pour nous faire accéder aux désirs, aux rêves, aux interrogations du peintre et de sa compagne. C'est d'autant plus impressionnant que la langue est d'une maîtrise dans ses circonvolutions, dans son rythme de vague qu'elle me laisse pantois d'admiration.

La plus forte lecture, pour l'heure, de cette année.
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Gorgô

Claude Louis-Combet fait dans ce petit livre consacré à une reformulation poétique du mythe classique de la Méduse, une démonstration d'écriture très raffinée et parfaitement maîtrisée. Mais cela ne m'a pas enthousiasmé. Je trouve que l'on est trop loin d'enjeux littéraires plus actuels comme le rapport à la réalité, au social ou à l'intime. Ce livre est une beauté formelle, qui me semble trop déconnectée du réel.
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Les Errances Druon

L'art de Claude Louis-Combet donne de la saveur à l'indicible, de l'épaisseur à la transparence et de la légèreté aux ténèbres.
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La Soeur du petit Hans

La soeur du petit Hans est une fiction sur le thème de la zoophilie.

Claude Louis-Combet a doté Hans, le célèbre patient dont Freud a analysé la phobie des chevaux,d'une soeur imaginaire, qui elle,aurait éprouvé "un attrait irrésistible,érotique,onirique" pour un étalon,fort bien membré (on s'en doute!), "échappé de l'écurie de Schönbrunn" du jeune empereur, un attrait par la suite généralisé aux autres étalons.

Ce qui aurait pu rester rêve secret, prend vite de l'ampleur,obsède la fillette, qui d'adolescente voyeuse aux épuisantes masturbations, va passer à l'acte, caresses à l'appui, ce qui ne sera pas du goût de tous et se finira en tragédie.

Entre le Je du journal intime-"registre de son âme" et le Elle du narrateur, peu de distance, ce qui rend pregnante la scission qui s'opère.

Le cheval, qui "a l'allure d'un bon chien" au départ, va peu à peu dominer la petite fille, dont le corps "tout entier de floraison,de bruissement, d'enracinement""participe à la végétalité du monde" dans le jardin des premiers émois (de façon d'ailleurs fort poétique), "touche,hume,goûte,lèche" en un désir lancinant.

"La bête fabuleuse" prend "possession"d'elle.

La discrétion du départ, laisse place peu à peu à des pulsions insurmontables, teintées de souffrance,que la musique dont "le rythme la comble"ne pourra contenir.

Cette tragédie,fort bien écrite par Claude Louis-Combet (écrivain français contemporain qui a été professeur de philosophie et a écrit des articles psycho-pédagogiques), d'un érotisme lancinant, évite la vulgarité. Les illustrations de qualité, érotisées aussi, de Vladimir Vélickovic, sont un plus car elles accompagnent le texte d'une violence qui monte crescendo par l'ajout de taches et de ratures.

Un livre intéressant qui relate le passage du fantasme à la réalité et la frontière névrose-psychose.
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Le livre du fils

Qui sera donc le lectorat de Claude Louis-Combet, usant et abusant de sa “syntaxe du cœur”, cet ensemble de métaphores portant sa prose vers la poésie là où “seuls les mots, selon l’ordre du rythme et le souffle du poème, détenait l’étrange et miroitant pouvoir, de rompre la compacité de l’histoire et l’enchainement des causes” ?



Existe-t-il ? Car ce poème à la Vie, à la Mère, à la Nature, pour être beau, n’en n’est pas moins abstrus avec cette maîtrise des figures de styles, des hypallages, oxymorons et autres apories, au service d’une pensée à la recherche de sa vérité.



Pour lire Claude Louis-Combet, il vous faudra :

• naître, rechercher ce commencement lorsque “l’espace se resserre et le temps se compte”.

• Retrouver en vous cet homme, ce fils qui a “toujours […] aimé le contact des mousses gorgées d’eau, des algues de rivière et de toute cette végétation spongieuse, drue autant que molle, ondoyante et déliquescente, qui prospère dans les terres marécageuses et forme l’instable tapis du monde d’où jaillissent, ici et là, par bouquets, les tiges affûtées des joncs et des roseaux”, cette nature image de sa mère, de son corps, de sa matrice.

• Oublier la cacophonie de notre monde car seuls les mots, permettent à L’homo viator, l’homme pèlerin, engagé dans son histoire personnelle, “l’homme, engagé dans la quête de son accomplissement textuel et sur la voie poétique de l’abstraction”, de s’accomplir.

• Se réaliser Homme et Fils, fils de la Mère originelle, “C’était le même homme mais ils étaient deux : celui du sol ferme, caillouteux et épineux et celui de l’ornière trempée, glissante et enfonçante, nocturne et ravissante. L’enfance même avait vécue ce partage. L’innocence était exclue.”



De cette recherche du monde, de cette relation aux mots, de cette innocence déflorée, “il apparaissait, de toute évidence, que l’écriture sur laquelle on avait tellement misé, sous le rapport de la question du sens de l’existence, n’était rien de plus que la suprême vanité, la plus orgueilleuse et la plus sournoise, celle qui , par-dessus tout, interdisait même simplement d’entrevoir la vérité et le fond.”



Que cela ne vous arrête pas dans la recherche de la vérité, de la sagesse, de la relation au monde et aux autres car “***“Le monde des vivants renferme à lui seul assez de merveilles et de mystères qui agissent de façon si inexplicable sur nos émotions et notre intelligence que cela suffirait presque à justifier qu’on puisse concevoir la vie comme un enchantement.”



Merci à Claude Louis-Combet d’oublier sa réussite, de chercher sa vérité, de nous ouvrir les routes de son monde, de notre monde, et finalement de nous rappeler “****Osez donc un peu croire à vous-même et à ce que vous avez dans le ventre ! Quand on ne croit pas à soi-même, on ment. ”



Veuillez noter que ce livre a été chroniqué dans le cadre du partenariat Rentrée Littéraire 2010 avec Chroniquesdelarentreelitteraire.com et Ulike


Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Aube des chairs et des viscères

Non une critique, mais une appréciation (impossible pour moi de "critiquer" Claude Louis-Combet qui est à mes yeux et mes oreilles - puisque la littérature est aussi rythme et musique - l'un des grands écrivains français actuels).

C'est toujours la phrase immense comme une vague et qui roule à vous comme une évidence.
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Blesse, ronce noire

Je sais qu'en France il y a un réel intérêt pour les textes obscurs et compliqués, comme si l’opacité était un signe d’intelligence. Mais tout de même : ici ce texte ésotérique, alambiqué, sans lisibilité, est sans intérêt. L’auteur parle à lui-même, dans une langue dont lui seul connaît la syntaxe, détient le secret. La belle affaire. Laissons le donc marmonner.
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D'île et de mémoire

Texte autobiographique
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La mère des croyants

Mère des croyants : il s'y joue pendant une centaine de pages (sur 400) la parturition incroyable et épique de la cohorte des vrais croyants par une fille de ferme tournée prêtresse du Christ et d'Hécate, qui devient l'espace d'une nuit le grand vagin sidéral. Absolument fabuleux !!
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Marinus et Marina

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Tsé-tsé

Le texte de Claude Louis-Combet est ainsi par nature hybride, curieusement schizophrène, produit de la superposition exacte de deux corps et de deux voix, celle d'un fils et de sa mère.
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Marinus et Marina

Ceci donne un roman assez "inactuel" où la mystique religieuse du sexe épouse la mystique religieuse avant de la relayer, et qui vient témoigner, dans son atemporalité, de la pérennité de fantasmes que chacun porte en lui, plus ou moins enfouis. Un roman d'où les préoccupations du monde semblent exclues, ou réduite à leur extrême vanité ; l'enceinte du monastère, la chambre, ou même le désert y occupant une place prépondérante.
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Le recours au mythe

Le Recours au mythe, récit de la genèse d'un imaginaire hors normes, est d'abord une invitation à découvrir les arcanes d'un œuvre hantée par les mythes antiques, une sexualité trouble, multiple, métaphysique et par l'aspiration à la sainteté.
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L'heure canidée

Une nouvelle étrange et perturbante ou l'on ne comprend pas vraiment ce qui se passe avant de découvrir une fin assez..sale, perturbante, je ne saurais dire autrement...
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