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Critiques de Claude Simon (123)
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La Route des Flandres

L'auteur emploi l'image de l’œil du cyclone, la où tout est suspendu, calme avant que l'ouragan progresse. Pour rester dans la thématique on dira que l’œil du cyclone, le centre narratif est le récit des errances d'un régiment de cavalerie ou plutôt de ce qu'il en reste, livré à soi même, sans repère ni ordre, absurde groupement d'hommes face aux chars allemands. S'éloignant de ce centre, la narration éclate, tout tourne et se mélange. Très peu de ponctuation, de rares paragraphes ,des courants narratif sans direction spatio-temporel, des superpositions de récits, s'entrecoupant sans indication, ni repère, au beau milieu d'une phrase. Bref c'est la tempête, le lecteur à perdu sa boussole, le navire tangue, donne de la bande. Sur terre on retrouve des vaches dans les arbres, des voitures dans les maisons et les toits dans les jardins. C'est clairement pas le genre de livre à lire dans le metro ou le rer, pas possible de s’arrêter au prochain et hypothétique paragraphe; seul solution, revenir en arrière pour reprendre le cours du récit, si vous savez où vous en êtes. C'est extrêmement exigeant, personne ne doit vous interrompre, répondez oui ou non, à la rigueur peut être, à l'importun qui vous pose une question. Seules les thématiques rassemblent ce qui peu l'être et vous renvoi dans l’œil du cyclone.



Résumons : c'est un livre extrêmement exigeant issu du courant nouveau roman, ça s'adresse aux gens qui ont du temps pour lire et l'esprit en paix, parfaitement réceptif. Ne pensez pas à vos courses, oubliez vos enfants à l'école et mettez votre portable en mode avion. On ne comprend pas tout, on sent qu'on passe vraiment à côté de quelque chose, on se dit qu'on devrait le relire ou pas.
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L'Acacia

Ce roman est écrit par un auteur appartenant au mouvement du nouveau roman. C'est important à préciser car ce genre peut désarçonner: il n'y a pas d'histoire, pas d'action, les personnages ne sont pas identifiés. Le roman existe par lui-même et non pas dans un but de rapporter quelque chose. C'était ma première lecture de ce genre littéraire. Pas sûr que je recommence de sitôt car je n'ai pas vraiment adhéré au concept. Ici, il s'agissait de mémoires mises en fiction du père et du grand père de l'auteur. Par ailleurs, Claude Simon a un style que je n'aime pas du tout: de longues, très longues phrases, sans point, sur plusieurs pages, avec des parenthèses et un jeu de parenthèses dans des parenthèses, sans doute pour exprimer un fil de pensées comme on peut en avoir quand on se souvient, mais qui perdent le lecteur. On est souvent obligés de reprendre la phrase pour la comprendre. Une lecture ardue et peu intéressante au final. Je déconseille ce livre, sauf pour ceux qui veulent se lancer un défi de lecture.
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L'Acacia

Une écriture dense et foisonnante, des descriptions d'une richesse et d'une acuité incroyable, parfois des phrases longues de trois pages font de la lecture de ce livre une expérience littéraire rare.

Cela demande un effort au lecteur et même si parfois je me suis égaré dans trop de richesse, j 'ai apprécié cet ouvrage qui demande du temps et de la disponibilité.

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La Route des Flandres

Une découverte intéressante. La lecture fut très complexe mais je suis contente d'être arrivée au bout de ce livre. L'auteur retransmet vraiment bien l'horreur de la guerre et son absurdité. Le style très complexe fini par devenir clair et on rentre pleinement dans les pensées des personnages. Un livre dur mais intéressant.
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Le palace

La guerre d'Espagne sans rien en voir, et pourtant le lecteur qui ne l'a pas vécu en gardera peut-être, comme moi, une image d'une netteté extraordinaire.
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Archipel et Nord

Je ne saurais quoi en dire... un texte qui me donne un arrière goût de récit expérimental qui ne m'a personnellement conduite nul part. Si l'occasion se présente je ferais un autre essaie avec cet auteur mais pourcelui ci, j'ai eu du mal à comprendre les tenants et aboutissants de ce texte
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L'invitation

L'invitation



Je n'ai pas réussi à accrocher. Les phrases de plusieurs pages, sans point, ont eu raison de mon attrait.

J'ai personnellement besoin d'un rythme un minimum rapide, ou du moins d'une cadence, ce qui n'est pas le cas dans ce récit.

L'histoire, personnellement, à cause de ces phrases, je n'ai pu en retenir grand chose.

Et cette manière de décrire quasiment dans un exercice de médecine légale, chaque acte, chaque mouvement d'un personnage chaque situation m'a lesté et ce récit pourtant court fut pour moi interminable.

C'est pourtant un brillant exercice de style, excellemment écrit, ce n'est juste pas du tout pour moi.

Je n'ai jamais été fan du Nouveau Roman et cela se confirme. Pour autant je ne déconseille pas ce livre il a une grande qualité mais qui ne m'accroche pas.

Si je dois l'évaluer ce sera l'évaluation de mon expérience avec lui non une volonté d'objectiver sa qualité.
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Le tramway

n récit court, heureusement, parce que les phrases sont interminables, jusqu’à plus de deux pages, avec de nombreuses incises, parenthèses voire parenthèses dans les parenthèses. J’ai eu beaucoup de mal à me laisser porter par le rythme de ce livre, son écriture. D’un côté, le narrateur, collégien, qui court attraper le tramway du matin, mais n’est pas mécontent de rater celui du soir, de l’autre, un homme d’âge indéterminé qui s’immisce entre les chapitres du fond de son lit d’hôpital. Finalement, le seul intérêt que j’y ai vu, c’est d’essayer d’identifier la ville à partir de quelques indices: près de la Méditerranée, un boulevard du président Wilson, un musée Dupuytren, un monument aux morts en grès rose de 2 m de haut avec des trois personnages en pierre blanche, « un marin-pêcheur son filet sur l’épaule, un vigneron un pied sur sa pelle et un maçon la truelle à la main » (p. 35) et dont le sculpteur est apparenté à une famille produisant un apéritif réputé. Est-ce une ville réelle ou une ville imaginaire ? Où y a-t-il un musée Dupuytren en dehors de celui de l’école de médecine de Paris? Perpignan, la ville la plus proche de Salles-le-Château où il a longtemps vécu? La suite sur mon blog...
Lien : http://vdujardin.com/blog/cl..
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Oeuvres, tome 2

L’Œuvre peut se lire maintenant dans sa véritable épaisseur, accompagnée par un appareil critique et bibliographique 
qui en dévoile le processus de création et les stratifications. 
Il n’y manque guère que 
les paperolles scotchées 
au mur de son bureau 
par Claude Simon.
Lien : http://new.humanite.fr/cultu..
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Oeuvres, tome 2

Claude Simon avait écarté ses œuvres « familiales » du premier volume de la Pléiade. Mais c'était pour mieux les présenter dans ce second opus.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La Route des Flandres

Je ne conteste pas l'originalité, les qualités d'écrivain, la recherche et l'inventivité de l'auteur, mais je n'ai pas adhéré au livre. Un style très pesant que j'ai ressenti parfois comme pompeux, une navigation pénible entre discussions, souvenirs, souvenirs de discussions, discussion sur des souvenirs, fantasmes et réalité. J'étais curieux de l'œuvre du prix Nobel Claude Simon (un cadeau), mais ce n'est pas pour moi, trop expérimental ?
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Le cheval

En découvrant ce livre, suite à la visite (virtuelle) de la bibliothèque de Laurent Gaudé au Book Club sur France Culture, je me dis que la découverte de Claude Simon dans le désordre n'est peut-être pas une bonne chose.

En effet, "La route des Flandres" dont la lecture m'a donnée beaucoup de mal aurait pu être simplifiée en commençant par "Le cheval", annoncé comme un récit singulier et autonome, qui éclaire magistralement l'oeuvre de Claude Simon, que l'auteur n'a eu de cesse ensuite de recomposer.

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Quatre conférences

Conférences lues pour passer de la lecture des auteurs évoqués, à celle de Claude Simon lui-même : à propos ! Sans copieusement s'appesantir sur une thèse ou une proposition, les réflexions menées légèrement (comme l'engage la forme en conférences) servent heureusement d'excitants pour une réflexion sur la modernité en art, et la littérature du temps de l'auteur. On réfléchit en compagnie de Claude Simon, avec plaisir.
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Le jardin des plantes

Pour moi un classique. Ce livre reste malgré tout confidentiel. Je l'ai lu dans ma jeunesse et je le relis encore bien souvent. Ne vous fiez pas au titre. Ou plutôt, fiez-vous à ce titre, car l'écriture de Simon est aussi luxuriante qu'un jardin. Elle pousse en tout sens.
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La Route des Flandres

J'ai découvert Claude Simon, il y a un an avec le livre « l'Acacia ». Un livre dans lequel, je m'étais déjà un peu égaré, puis retrouvé et avec un bilan final plutôt positif. J'ai souhaité persévérer avec « La route des Flandres », le roman Simonien, le plus connu.

Ce fut le grand vide. Tout au long de ce roman, je me suis posé la question sur mon incapacité à comprendre ce que je lisais.

Il m'a fallu attendre la dernière partie « le tissu de mémoire » par Lucien Dällenbach, pour avoir une explication approfondie de l'ouvrage. Grand bien nous fasse ! En effet, de ce livre qui nous impose et nous désoriente, il nous est confirmé que c'est un effet voulu et construit.

On nous parle d'un texte pour se perdre. On peut dire que cela est réussi, puisque l'effet de brouillage ressenti est permanent.

Il y est dit que la complexité de l'ouvrage le distingue des précédents romans Simonien. Personnellement je pense que je vais en rester là pour le nouveau roman et me recentrer sur d'autres auteurs plus accessibles.

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Les Géorgiques

Écriture saccadée aux histoires défaites de notion temporelle sur la page, les souvenirs disparasses reliés seulement par l'encre de son écriture et les pages en papier du livre. Une remise en question allégorique du pouvoir de la stylistique et des signifiés sans signifiants thématiques linéaires synchrones.

Un pouvoir de la mémoire sur le temps qui passe, alloué à un écrit subliminal sur le chaos de violences que représente le mot guerre. Un mot intemporel qui exige de foutre en l'air toute notion du temps stylistique pour le dénoncer.
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La séparation

Cette tragi-comédie inédite de Claude Simon, qui reprend le scénario et les dialogues de L’Herbe, interroge la capacité de tous à être vivant.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Le sacre du printemps

Psychologiquement parlant, le roman est poignant et profond.

Par contre, j'ai été un peu déçue sur l'histoire en elle-même. On reste sur notre faim. Dommage.
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Oeuvres, tome 2

Claude Simon n'en oublie pas, à travers ses phrases virtuoses, de se concentrer sur les sensations immédiates. Un peu comme lorsqu'on se retrouve face à un tableau - l'écrivain n'était-il pas d'ailleurs féru d'arts plastiques?
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La Route des Flandres

Un petit costaud!
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