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Citations de Clifford D. Simak (332)


Il se demanda souvent quelle opinion les extraterrestres se faisaient de la fascination que lui inspirait cette activité, cette force primale qui poussait un homme à tuer moins par plaisir que pour éliminer un danger et prévaloir à l'occasion d'un concours de puissance et de ruse . Son intérêt pour le fusil compliquait-il la tâche de ses amis d'ailleurs lorsqu'ils devaient évaluer le caractère humain ? De leur point de vue, n'était-il pas du même ordre de tuer d'autres formes de vie et de tuer les siens ? Existait-il un différentiel logique entre la chasse et la guerre ? Un étranger pourrait avoir toutes les peines du monde à opérer cette distinction, car dans bien des cas l'animal traqué avait beaucoup plus en commun avec le chasseur humain au niveau de l'aspect et des traits qu'avec la plupart des extraterrestres.
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On ne tuait même pas les puces et les chiens en étaient pourtant harcelés. Même pas les fourmis...et les fourmis pourtant menaçaient de déposséder les animaux du monde qu'ils considéraient comme le leur.
On n'avait pas tué depuis plus de cinq mille ans. On avait arraché des esprits la notion même de meurtre.
Et c'est mieux ainsi, se dit Jenkins. Mieux vaut perdre un monde que revenir au meurtre.
Il tourna lentement et se mit à descendre la colline.
Homer va être déçu, songea-t-il.
Terriblement déçu en apprenant que les websters ne savaient pas comment lutter contre les fourmis...
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Aux yeux de milliers de lecteurs que ce conte a charmés, il se distingue des autres en ce que les Chiens y apparaissent pour la première fois. Mais pour l'érudit, il a une signification bien plus profonde. C'est avant tout le récit d'un remords et d'un échec. L'effondrement de la race humaine s'y poursuit: l'Homme est la proie du remords en même temps qu'il souffre des problèmes que pose l'existence des mutants humains.
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L’Homme ne pouvait constituer, par simple orgueil, un être spécial ; il devait comprendre au contraire que ce serait sa vraie gloire de prendre place parmi les autres êtres vivants, comme un simple être vivant, comme une forme de vie capable de guider et d’enseigner, et d’être amie, plutôt que de représenter une forme de vie conquérante, dominante et étrangère à tout le reste.
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La dignité de l’égalité, la dignité de savoir que toute vie est placée sur une base d’égalité, que la vie est tout ce qui compte, que la vie est la marque d’une fraternité plus haute que tout ce que l’esprit de l’Homme a jamais conçu dans toute sa philosophie.
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L'homme n'était pas seul et, à condition de prendre le bon chemin, il ne le serait plus jamais.
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L’homme franchissait les rivières sur de grands ponts d’acier et n’entendait jamais leur langage tandis qu’elles coulaient vers la mer. L’homme franchissait les océans sur des ailes propulsées par des moteurs silencieux et sûrs, et la voix tonnante des océans n’était qu’un bruit perdu sous la voûte vide du ciel.
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Souvenez-vous des Croisades. Souvenez-vous de l’essor de l’Islam. Souvenez-vous de Cromwell en Angleterre. Souvenez-vous de l’Allemagne et de l’Amérique. De la Russie et de l’Amérique. Des religions et des idées, Ash, des religions et des idées. L’homme se battra pour une idée alors qu’il ne lèverait pas un doigt pour la terre, la vie ou l’honneur. Mais pour une idée… c’est différent
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Elle se leva lentement de son fauteuil et se dirigea vers la porte, puis elle s'arrêta.
— Un jour, dit-elle, vous serez un grand homme. Vous n'êtes pas de ceux qui laissent passer une occasion. On vous a donné une chance ici. Vous l'avez compris du jour où on a choisi cette coupole pour les expériences. Si vous allez jusqu'au bout, vous monterez d'un échelon ou deux. Peu importe combien de vies cela coûtera ; vous, vous grimperez d'un échelon ou deux.
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— La foi, dit doucement le Dr Raven, est un puissant moteur.
— Oui, puissant, dit Sutton, mais par sa force même, elle est notre propre aveu de faiblesse. L’aveu que nous ne sommes pas assez forts pour nous tenir debout tout seuls, qu’il nous faut un bâton pour nous appuyer, l’espoir et la conviction exprimés qu’il existe un pouvoir suprême qui nous viendra en aide et nous guidera
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— Vous n’appartenez pas à une religion reconnue qui interdit de tuer ?
— Je suppose que je pourrais me classer comme chrétien, dit Sutton. Je crois qu’il existe un Commandement à ce sujet. Le robot secoua la tête.
— Cela ne compte pas.
— Il est clair et précis, insista Sutton. Il dit : « Tu ne tueras pas. »
— C’est exact, répondit le robot. Mais il est tombé en discrédit. C’est vous, les hommes, qui l’avez discrédité. Vous n’y avez jamais obéi. Ou l’on obéit à une loi ou elle tombe en désuétude. Vous ne pouvez pas tantôt l’oublier et tantôt l’invoquer
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Je n'ai pas dit à Joshua que les chiens étaient jadis les animaux domestiques des hommes, que ces derniers les ont portés à leur position actuelle.
Jamais ils ne devront le savoir. Il faut qu'ils gardent la tête haute. Qu'ils continuent leur travail. Les vieilles histoires au coin du feu ont disparu. Et tant mieux !
Pourtant j'aimerais le leur dire. Dieu sait que j'aimerais. Leur dire ce qu'ils doivent éviter. Leur raconter comment on a extirpé de ces hommes des cavernes ramenés d'Europe leurs idées désuète.
Comment on leur a désappris ce qu'ils savaient.
Comment on les a détournés des armes, comment on leur a enseigné l'amour et la paix.
Et comment on doit veiller à éviter qu'ils renouent un jour avec ces tendances - avec l'ancien mode de pensée des humains.
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Observant ainsi la jeune fille et le papillon, Enoch comprit soudain la raison d’un tel comportement : Lucy avait un univers à elle. Un univers familier où elle savait s’introduire. Et, dans cet univers, elle n’était pas l’infirme qu’elle aurait immanquablement été dans le monde normal. Quel bien pouvait lui apporter l’alphabet des sourds-muets ou la lecture sur les lèvres si cela devait la priver de sa sérénité intérieure ? C’était une créature des bois et des collines, une fille des saisons, l’amie des fleurs du printemps et des oiseaux migrateurs de l’automne. Elle communiait avec la nature, la vivait. En un sens, elle était intégrée à la nature. Elle occupait une place que l’Homme avait depuis longtemps désertée. Qu’il n’avait, en fait, jamais tenue. Et pourtant, songeait Enoch, et pourtant elle était plus vivante que n’importe quoi d’autre.
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Tout cela était encore inconcevable. C'était arrivé trop vite. On n'avait pas eu le temps de s'y habituer. Dans quelques heures les gens se réveilleraient pour commencer une nouvelle journée qui à bien des égards serait profondément différente de tout autre jour de leur vie, de tout autre jour de l'histoire humaine; il leur faudrait affronter des problèmes, des dilemnes, qu'aucun homme n'avait jamais eu à affronter.
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Même si Enoch devait un jour s'y confiner, la station perdurerait, inaccessible aux hommes, aussi curieux et fouineurs qu'ils se montrent. Ils ne pouvaient l'ébrécher, ni l'entailler, ni la démolir. Ils ne pouvaient rien lui faire du tout. L'humanité aurait beau surveiller, spéculer, analyser, tout ce qu'elle retirerait de ses efforts, ce serait le fait qu'un édifice très inhabituel se dressait sur cette crête. Un édifice capable de résister à tout, sauf une explosion atomique - et cette exception restait à démontrer.
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Je n’ai pas dit à Joshua que les chiens étaient jadis les animaux domestiques des hommes, que ces derniers les ont portés à leur position actuelle. Jamais ils ne devront le savoir. Il faut qu’ils gardent la tête haute. Qu’ils continuent leur travail. Les vieilles histoires au coin du feu ont disparu. Et tant mieux ! Pourtant j’aimerais le leur dire. (…) Leur dire ce qu’ils doivent éviter. Leur raconter comment on a extirpé de ces hommes des cavernes ramenés d’Europe leurs idées désuètes. Comment on leur a désappris ce qu’ils savaient. Comment on les a détournés des armes, comment on leur a enseigné l’amour et la paix.
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Et à quoi sert cette poudre, je vous le demande ? Mais à tuer les puces, voila tout. Or, les puces, c'est la vie. Les puces sont des êtres vivants.
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Sur Mars, il y avait quelque chose qui le fascinait. Un mystère, une solitude, un vide et une régression qui le hantaient et le poussaient à essayer de lever un coin du voile, à essayer de rechercher les raisons de cette régression, à s'efforcer de mesurer la grandeur de cette civilisation qui, dans quelque période obscure et reculée, s'était elle-même détruite.
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Les hommes normaux – ceux qui avaient amené la civilisation au point qu’elle avait atteint aujourd’hui – ne suffisaient plus désormais. Les humains normaux avaient porté la culture aussi loin que le permettaient leurs facultés. Elle avait rempli son rôle. A présent, c’était la race elle-même qui évoluait. De nouvelles facultés étaient nées, s’étaient développées – exactement comme les créatures de la Terre avaient évolué, s’étaient spécialisées pour évoluer encore, à partir de la première étincelle de vie qui s’était manifestée dans le bain chimique bouillonnant qui recouvrir la planète à l’aube des temps
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- Et si ça nous transformait, interrompit le sénateur, si ça nous délivrait de ce que tu aimes appeler la tyrannie de la technologie, si nous avions l'occasion d'un renouveau, qu'en ferions-nous?
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