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Critiques de Daisy Johnson (87)
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Soeurs

Un roman envoutant, avec une touche de malaise.

L'ambiance est glauque, parfois borderline, mais toutefois assez poétique dans l'ensemble.

La folie se glisse entre les mots tel un ectoplasme.

Le rythme de la narration est très bien mené, la lecture est agréable et facile.



Le malaise se situe dans les relations familiale, notamment celle qui lie les deux soeurs.

J'ai ressenti beaucoup de peine pour Juillet, victime de son aînée Septembre.

Narratrice principale, Juillet est un personnage atypique, à peine en vie, si j'ose dire.

La relation entre les soeurs et leur mère est complexe, un peu trop inexistante à mon goût. Sensible à ce sujet, je ne l'ai pas trouvée assez étayée, mais c'est un ressenti très personnel qui n'enlève rien à la qualité du roman.









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Soeurs

Je suis dubitative !

Sur la couverture de ce livre est écrit "Un chef d'œuvre" ?????

Je n'ai pas pu lire ce roman car j'ai une toute autre idée de ce qu'est "un chef d'œuvre" !

Je ne comprenais pas les mots, ni les phrase et encore moins les paragraphes. Ce livre ne parle pas ma langue qui est le français, alors j'ai laissé tomber.

Je crois qu'il ne faut pas croire tout ce que les critiques écrivent et être très vigilent sur le choix de nos lectures, mais comment faire ? Ce n'est pas la première fois que je me fais avoir, et certainement pas la dernière, il y a trop de livres à lire pour perdre mon temps avec ce genre d'écriture, je n'ai rien compris du tout, vraiment rien compris.

C'est du gaspillage car je ne vais pas donner ce livre, je vais le mettre à la poubelle direct et cela me fait mal au cœur pour les arbres qui ont servi à le fabriquer. Je ne fais jamais ça d'habitude, je sais que ça ne se fait pas, mais moins il y en aura dans la nature mieux ce sera.

Je ne veux heurter personne, tous les goûts sont dans la nature, mais là je ne comprends pas l'éditeur.

Ou alors c'est moi qui vieillit et qui ne comprend plus rien. C'est fort possible !
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Soeurs

l'animateur d'un groupe de lecteurs nous a proposé ce samedi 21 octobre 2023, ce livre que j'ai cru être une nouveauté. Je n'ai aucun souvenir de cette publication de janvier 2021.

Une ambiance glauque, j'ai l'impression d'être en plein cauchemar: on est sur une route, la mère conduit en silence , elle fuit Oxford où s'est passé "un incident" pour une maison délabrée, fantomatique près de la mer: deux jeunes filles à l'arrière: Septembre mystérieuse et inquiétante et sa soeur Juillet née dix mois plus tard. Leur relation est fusionnelle mais malsaine: Septembre exerce un pouvoir redoutable sur sa soeur. Le père est mort (il les avait abandonnées) la mère est un zombie, très dépressive mais très en colère aussi:" j'aimerai toujours mes filles...mais j'ai besoin de temps" du temps pour oublier ce qui est arrivé au lycée.

surviennent des souvenirs de la vie d'avant: le harcèlement au lycée, les sms de Ryan, sa demande de photo sexy. Juillet prend la photo et croit l'envoyer à Ryan mais c'est en réseau et tout le monde la voit. Cela met Septembre très en colère. Elle décide de venger sa soeur en attirant les harceleuses dans un vieil abri...petit couteau, ambulance, peur...

Puis ce départ précipité.

Sur la plage un pique-nique d'ados autour d'un feu: on boit jusqu'à l'ivresse.

Il semble que Septembre fasse l'amour et cette "bête de Juillet" le ressent comme si c'était elle et pense perdre sa virginité.

Atmosphère pesante , une fin assez surprenante malgré quelques indices.

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Soeurs

Un incident arrive au lycée qui obligent Juillet et Septembre, deux sœurs ainsi que leur mère à déménager.

Elles vont se retrouver isolées dans une maison de famille du côté paternel, qui ressemble à un manoir hanté.



Les sœurs sont fusionnelles presque comme des jumelles mais ont des caractères très différents. Il y a le meneuse Septembre qui oblige sa sœur à faire toute sorte de chose et il y a Juillet la timide, l'effacée.



Au fil du roman on se questionne sur qui est qui, qui existe vraiment et qui n'est là que par procuration. Mais Sheela, la maman va éclairée notre lanterne.



Dans ce court roman, l'histoire est assez particulière et singulière, je dirais pas que je n'ai pas aimé mais cette lecture ne m'a rien apportee.

Et de ça j'en suis déçue, la couverture était très prometteuse et la petite phrase d'accroche du magasine Elle aussi "un chef doeuvre".
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Soeurs

Cette lecture aura été pour moi une vraie surprise ! D’abord de par son style d’écriture particulier mais aussi, son histoire tout aussi surprenante qu’originale. Sœurs fait partie de ce genre de livre que le destin a mis sur ma route haha. Je n’en avais jamais entendu parler, mais lorsque je l’ai vu en rayon, j’ai craqué. Une couverture mystérieuse et un résumé alléchant. Un mélange gagnant pour moi !



On y suit deux sœurs, Juillet et Septembre. Fusionnelles et inséparables, un lien étrange les lie. Cependant, l’ascendant que Septembre a sur Juillet inquiète. Juillet est une jeune fille réservée qui ne semble rassurée qu’au contact de sa sœur, Septembre. Cette dernière exerce une fascination sur sa sœur, qui s’en sert parfois de manière sinistre. Mais un jour, un « incident » pousse les deux sœurs et leur mère à tout quitter pour aller vivre dans une étrange maison, loin de tout.



Le livre s’ouvre sur ce déménagement impromptu, mais le mystère qui l’entoure reste bien gardé durant la majeure partie du roman. Petit à petit, le présent s’entremêle avec des bribes du passé pour nous permettre de mieux comprendre les ficelles et les mystères qui nimbent l’histoire. L’atmosphère est pesante, mais enchanteresse. Comme un rêve qui bascule doucement vers la folie, pour au réveil ne laisser qu’une légère impression de malaise et de souvenirs oubliés.





J’ai d’abord été déroutée par l’écriture, les dialogues sont introduits de manière assez particulière puisqu’il n’y a pas de guillemets, de tirets ou de retour à la ligne. Une simple majuscule au milieu d’une phrase signale qu’un personnage prend la parole (déstabilisant, n’est-ce pas ?). Mais petit à petit, Daisy Johnson par un habile tour de force m’a envoutée. Cette écriture qui m’avait semblé laborieuse et compliquée, m’a totalement emportée. Parfois les procédés les plus originaux sont ceux qui fonctionnent le mieux !





Si vous aimez les ambiances gothiques, aussi enchanteuses qu’inquiétantes, ce livre est fait pour vous. Ajoutez à cela une plume envoutante et une histoire sombre et mystérieuse qui flirtent avec les limites du réel et vous vous retrouverez avec un roman ensorcelant. La fin saura, j’en suis sûre, en surprendre plus d’un.
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Soeurs

Juillet à une sœur de 10 mois son ainée.



Elle a grandi pratiquement sans père et avec une mère incapable de gérer cette relation fusionnelle entre les deux sœurs.



Fusionnelle mais aussi destructrice et malsaine. En effet, Septembre a l'ascendant sur Juillet, la contrôle de manière complètement déraisonnée. Elle est capable de lui faire faire n'importe quoi, l'empêche de penser par elle même mais l'aime aussi et la défend envers et contre tout.



Comment cela peut-il finir?



Ce livre est addictif malgré son côté dérangeant. Il nous parle de l'amour de deux soeurs mais aussi du passage à l'adolescence et de tristesse, de manque.



Je le recommande







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Soeurs

Dans l'ensemble j'ai trouvé le livre bien. Il parle d'emprise. Il est poétique. Mais je n'ai pas beaucoup aimé le dénouement. Et aussi la résolution n'est pas vraiment à la fin, fin du livre, donc les ~40 dernière page ne sont pas très intéressante.
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Soeurs

Rien n'est plus intéressant qu'un livre qui divise. Claque incroyable pour certains ou intrigue creuse à l'écriture superficielle pour d'autres, "Sœurs" est de ceux-là. Car au-delà d'une histoire de maison et de famille, l'écriture, tout d'abord, se démarque par sa tournure particulière : ses inflexion comme ses tâtonnements, ses mises en suspens comme ses détours. Audacieux stratagème ou simple effet de style, la plume de Daisy Johnson met la forme au profit du fond, produisant un troublant effet narcotique sur le lecteur. Ce dernier, comme imbibé, anesthésié, voit les scènes se flouter et doute autant de ce qu'il croit comprendre que de ce qu'on lui raconte, laissant planer ainsi un doute constant sur les faits. Il apparait alors très vite que tout l'intérêt de "Soeurs" n'est pas tant dans ce qui nous est relaté directement que dans ce qui nous est caché, dans ce qui est laissé à notre imagination le temps d'une ellipse ou de trois petits points de suspension. C'est finalement là où le regard ne porte pas que la solution du mystère se trouve.



    Car il y a un mystère : la nature de l"incident" qui a provoqué le déménagement de ce trio de femmes, dont on vient à se demander parfois si elles sont réelles. Autour d'elles, Daisy Johnson dresse sa haie d'épines façon Belle au bois dormant : comme sous cloches, coupées de la réalité, elles mènent leur vie telle qu'elles l'entendent loin de toute forme de contraintes ; enfants sauvages dans une maison à l'abandon, sous le regard fermé d'une mère perpétuellement en sommeil. Le tout est distillé dans une atmosphère délicieusement malaisante, qui fait augmenter l'effet de suspense sans qu'on parvienne à identifier à quoi cela tient exactement. A ces personnages plus morts que vivants ? Aux jeux ordaliques de ces deux sœurs tellement en symbiose qu'on ne sait plus laquelle est laquelle ? A cette impression étrange de flotter entre deux mondes, sur le seuil qui sépare le rêve de l'éveil ?



    Dans ce court mais très intense roman qu'aimeront certainement les lecteurs de Laura Kasischke ("Esprit d'hiver",  "Les revenants"), tout, des personnages aux décors, semble jouer avec nos nerfs, flirtant avec la folie. Dans cette intrigue qui semble se réclamer autant de Lewis Carroll que d'Henry James, on se promène et on se perd comme dans le labyrinthe de la psyché humaine. Le final, implacable, tombe comme un couperet, montrant que les fantômes ne sont pas toujours ceux qu'on croit.



En bref : Roman de l'inquiétante étrangeté dans son sens le plus fidèle, "Sœurs" est de ces livres qu'on adore ou qu'on déteste, sans demi-mesure et parfois pour les mêmes raisons. Son écriture éthérée fonctionne à merveille pour prendre le lecteur à son propre piège et les personnages sont aussi fascinants que dérangeants. Qu'on aime ou pas, on ne peut que reconnaître ce petit quelque chose du tour de force qui donne à cette histoire sa dimension terrifiante et hypnotique.



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Soeurs

Histoire : une lecture originale sur l'adolescence et les liens familiaux, le côté psychologique est très bien exploité.



Ecriture : très particulière et déstabilisante, avec une atmosphère malaisante et poisseuse.



Personnages : la relation entre les deux soeurs est troublante voire même toxique, Septembre est un personnage complexe et étrange que je n'ai pas du tout apprécié.



Plaisir de lecture : un récit atypique et surprenant, avec une révélation finale brillamment trouvée (mais que j'avais en partie devinée).
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Soeurs

Difficile d'écrire une fiche de lecture sur ce livre sans révéler la fin...

Mais je peux dire que je n'ai pas trop aimé ce roman car l'écriture est trop "abstraite" pour moi, comme si on regardait une photo floue, on ne comprend pas bien ce qui se passe. C'est sans doute voulu par l'autrice mais cela ne me plait pas, question de goût...

Et cette lecture angoisse et dérange, mais cela aussi c'est sans doute voulu :)



# challenge plumes féminines
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Soeurs

"Soeurs" me faisait de l'œil depuis quelque temps, je me sentais attirée par ses airs de conte gothique, par son étrange maison à flancs de falaise et d'océan. J'imaginais avec un délice étrange ce que pourrait être l'histoire de Septembre et de Juillet, l'histoire de leur relation, l'éclat de cette sororité mâtinée d'autant d'amour que de haine, d'altruisme que de domination...

J'ai toujours aimé les personnages à la lisière de la folie, les récits étranges où ne sait qui parle, du fantasme ou de la réalité.

J'aime quand l'adolescence et la mort de l'enfance se mettent en scène dans des romans qui pour mieux les dire se parent des oripeaux du conte, du fantastique.

Alors, oui, je pensais bien que "Sœurs" me seraient aussi destinée et j'y suis entrée avec passion.

C'est ainsi que l'on découvre à l'orée du roman de l'anglaise Daisy Johnson Septembre et Juillet, sa cadette de dix mois. Elles viennent de quitter Oxford avec leur mère, une douce et fantasque auteur de livres pour enfants qui a d'ailleurs l'étrange habitude de mettre ses filles en scène dans ses livres... Très vite, on comprend que cette emménagement cache un secret, un passé lourd que Daisy Johnson nous révèle petit à petit, par petites touches, jusqu'à l'éclaircissement du drame.

Très vite aussi, on pénètre dans l'intimité de cette famille pleine de non-dits. On devine l'ombre inquiétante d'une père aussi sombre que lumineux et on sent tout ce que l'auteur ne nous écrira pas avec acuité, on se prend à s'interroger sur les deux adolescentes, la blonde et la brune, la confiante et l'angoissée...

C'était séduisant, si séduisant... Hélas, la magie n'a pas eu de prises sur moi. Tout d'abord parce que j'ai senti, deviné même la chute du roman bien trop vite, bien trop facilement...

Ensuite parce que j'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture qui se veut lourde, oppressante mais qui ne parvient pas à l'être totalement. Elle ne fait que jouer à être cette écriture là, poseuse, superficielle. Il en est de même pour l'atmosphère du roman, très artificielle, comme si l'auteur avec ce style faussement haché et angoissé, ces phrases bien trop simples (parce que voulant imiter les propos d'une adolescente) avait voulu "jouer à écrire comme" plutôt qu'écrire vraiment... Par souci de mode, souci de ressemblance... Que sait-je? Mais c'est dommage...
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Soeurs

Sœurs est un roman enchanteur et inquiétant sur le deuil et la quête d’identité, sur les liens familiaux et le désir de liberté.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Soeurs

Critique difficile à l'image de l'ambiance de ce roman. Ambiance tendue, non-dits, identité confuse. Tout cela est bien rendu. Quelle angoisse qui va crescendo à la lecture de ces pages. Je ne sais comment me positionner. On s'attache ? On se perd? On se questionne? C'est un peu glauque, un peu trop noir, sans espoir. Trop à mon goût. Porgent je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. J'en reste un peu coite et surtout ébranlée...

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Soeurs

D’emblée, le prologue mystérieux, sombre et poétique donne le ton de ce roman original et fascinant : « Ma sœur est un trou noir, ma sœur est une tornade […] Ma sœur est la dernière maison de la rue ». Juillet et Septembre sont deux sœurs aussi inséparables que différentes et pourtant presque jumelles tant leur écart en âge est insignifiant, tout juste dix mois. Pourtant, on s’aperçoit très vite que Septembre, l’aînée, sous ses airs protecteurs, sait aussi se montrer tyrannique voire dangereuse car Juillet lui obéit en tout. Leur mère elle-même peine à trouver sa place dans leur relation exclusive surtout depuis « l’incident » qui les a obligés à quitter précipitamment Oxford pour une étrange maison isolée en bord de mer. De cet incident, l’auteure ne nous dit presque rien mais il a bouleversé de manière absolue l’équilibre de cette famille dont les hommes sont absents. Le malaise ressenti dès le préambule ne cesse de s’accroître et le lecteur a parfois du mal à comprendre pourquoi la mère semble avoir définitivement « démissionné » et abandonné ses filles à elles-mêmes en les laissant s’enfoncer dans un troublant jeu de pouvoir, d’amour et de soumission. Véritable prouesse littéraire de l’auteure, Daisy Johnson, seulement âgée de 21 ans, qui nous embarque dans cette histoire d’adolescentes pas comme les autres et dont le dénouement viendra nous frapper avec une violence contenue dès les premières pages.

J’espère ainsi avoir un peu exaucé le vœu de l’auteure qui termine son roman sur ce remerciement : « Vous, qui que vous soyez, pour donner une chance à ce livre. »

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Tout ce qui nous submerge

J’ai mis du temps à rentrer dans ce livre. Je m’y étais attelée début janvier, puis finalement j’ai décidé d’arrêter au bout de vingt pages. Pas que j’ai trouvé ça mauvais au début, mais simplement c’était long. Le style de Daisy Johnson m’a séduite dès les premières pages, comme ça a été le cas pour son plus récent « Sœurs », mais c’est l’histoire qui à peiné à démarrer. Toujours est-il que je m’y suis penchée de nouveau début mai, et finalement j’ai terminé le livre en une journée. J’ai trouvé ce roman d’une beauté infinie, traduisant avec délicatesse les méandres des relations mère-fille fusionnelles, questionnant l’identité profonde des personnages. C’est le genre de roman ou d’un point de vue scénaristique, il ne se passe pas grand chose, on oscille entre le présent et le passé d’une façon souple et légère au gré des chapitres, puis finalement on s’éprend de Gretel et sa mère Sarah, on s’accroche à elles, au bateau sur lequel elles ont vécu ensemble au bord de la rivière, et au Bonak, cette étrange créature qui rôde autour d’elles et qui continue de hanter Gretel à l’âge adulte. Daisy Johnson nous livre ici un roman d’une grande poésie, elle a ce don pour décrire des ambiances et des paysages en quelques mots, pour puiser au plus profond de nos ressentis personnels et les exposer simplement dans son roman, si bien qu’on ne peut que s’attacher aux personnages. Elle revisite le mythe d’Oedipe avec un talent inouï et une histoire émouvante. C’est un vrai roman qui touche et qui fait réfléchir sur les traumatismes de l’enfance et la folie qu’elle peut engendrer. Magnifique, c’est le mot pour décrire cette lecture.
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Soeurs

Septembre et Juillet sont soeurs, elles sont fusionnelles. Presque jumelles. D'ailleurs elles fêtent leur anniversaire le même jour depuis que Septembre l'a décidé. Car Septembre décide de tout pour tout le monde. Après tout, c'est elle, l'aînée. Et Juillet, la si fragile, la suivrait au bout du monde. Seulement parfois Septembre va trop loin. Un jour même, les deux soeurs et leur mère n'auront d'autre choix que de fuire leur maison d'Oxford pour s'installer dans une maison familiale délabrée de la campagne littorale anglaise.

On sent alors l'atmosphère lourde, la maison qui craque, la lumière qui baisse et le vent qui souffle. On ressent l'emprise et la prison. On voit Juillet s'abîmer face à une Septembre qui prend de plus en plus de place, qui prend toute la place. et alors ?

J'avoue que je suis assez mitigée après cette lecture. J'ai trouvé l'écriture très maîtrisée avec une puissance évocatrice impressionnante mais je me suis complètement perdue ... je suis probablement passée à côté de détails qui m'auraient rendu le dénouement plus logique et moins "abrupt" - mais cela reste une lecture que je conseille à tous les amateurs de romans aux atmosphères inquiétantes et aux personnages tourmentés.
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Soeurs

Alors c’est peu dire que je suis passée à côté ! Mais c’est peut-être un livre pour les moins de vingt ans… bien qu’il ne soit pas catalogué « Jeunesse »

Deux sœurs qui se suivent à 10 mois d’intervalle présentées comme fusionnelles mais dont l’une semble sous la coupe de l’autre… et les problèmes liés à l’adolescence, la mère dépressive, le père absent… un huis-clos glauque et malsain… En refermant ce livre une seule envie : ne pas avoir de sœur…

Alors je veux bien qu’il y ait une recherche d’ambiance gothique et un secret à découvrir…mais mis à part un sentiment de malaise et une ambiance pesante… L’histoire des deux filles ne m’a pas interessée, celle de la famille non plus. Comme en plus les deux adolescentes m’ont été immédiatement antipathiques… cela n’a pas arrangé les choses.

Un seul personnage à retenir : la maison.

Je n’ai pas compris le succès du livre qui en plus ne m’a pas enchanté par son écriture… A oublier …
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Soeurs

Bonjour . Elles s'aiment d'un amour fusionnel . Leur mère , après un drame , décide de les emmener loin de toute leur peine . Soeurs pour l'éternité , chaque page tournée me tourmente un peu plus , me met la larme à l'oeil; parfois la colère s'y joint : pourquoi Juillet , la plus jeune se laisse mener par le bout du nez par sa soeur? Pourquoi leur mère n'intervient que peu? Tout semble plein de non-dits . Souvent j'ai peur pour Juillet , jusqu'où ira-t-elle par amour pour l'autre . Qui a raison? J'ai du mal parfois ... Je veux savoir ...Cette sensation de mal être que je ressens me colle à la peau . J'ai parfois l'impression que la solitude m'envahit aussi . Personne ne comprend cet amour . On se laisse emmener . Ce roman nous entraîne dans une danse sombre , on est enveloppée , on voudrait que ça continue . L'amour de l'autre ne peut-il pas nous nuire? Belles lectures
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In the Kitchen

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec At the Pond ?

"Après deux lectures très plaisantes de cette collection Daunt Books, je ne pouvait que compléter ma collection avec ce recueil d'essais autour de la cuisine, une autre de mes passions qui plus est."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Treize auteurs d'horizons différents nous propose un court texte sur le thème de la cuisine et sur la place qu'elle tient dans leur vie."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Ce qui est vraiment fascinant avec ces recueils, c'est de constater à quel point les écrits peuvent être différents à partir d'un sujet commun. Ici on parle de cuisine, de la pièce elle-même comme des recettes que l'on y concocte mais aussi de la vie, des traditions, du partage et de la convivialité et de choses plus difficiles également comme le racisme, ou encore l'anorexie. Quel meilleur sujet pour parler des choses les plus essentielles finalement.



Comme à chaque fois, dans ces petits ouvrages, les profils des auteurs sont très variés, ce qui ne le rend que plus riche, même si bien sûr, j'ai préféré certains textes à d'autres. Et puis, c'est une lecture qui donne faim et ça, c'est la cerise sur le gâteau."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Mon seul regret, c'est que finalement on n'y parle que très peu de cuisine anglaise traditionnelle, un sujet qui m'aurait pourtant intéressée."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Soeurs

Sheela et ses deux filles, Septembre et Juillet, quittent Oxford pour s’installer dans une maison dans le Yorkshire suite à un « incident » au lycée. Les filles sont presque jumelles, elles n’ont que dix mois d’écart et sont totalement inséparables. Septembre et Juillet contre le reste du monde : « A quinze et seize ans, elles étaient plus proches que jamais. Septembre répondait à la place de sa sœur, elles partageaient la même assiette, leur repas soigneusement divisé en deux, dormaient la tête posée sur le même oreiller. » Septembre prend toujours le dessus sur sa sœur. Sa domination devient de plus en plus étouffante et malsaine.



J’avais découvert Daisy Johnson avec son 1er roman « Tout ce qui nous submerge ». Je n’avais pas été totalement convaincue par l’histoire mais l’écriture poétique, l’ambiance particulière m’avaient séduite. Cette fois, pas de sentiment mitigé, « Sœurs » est un roman parfaitement maîtrisé, à l’atmosphère sombre, âpre. Daisy Johnson s’est inspirée du roman gothique. On retrouve les éléments classiques de ce genre de littéraire si anglais : la maison inquiétante « Échouée sur la lande du Yorkshire à peine en retrait de la mer », les cauchemars qui envahissent les nuits de Juillet, les éléments qui sont peu cléments (pluie, vent, tempête, boue) et une pointe de surnaturel pour parfaire l’ensemble. Le thème du double est également présent dans les romans gothiques, Daisy Johnson joue avec les identités des deux sœurs qui se fondent l’une dans l’autre. L’emprise totale de Septembre, ses jeux pervers nous mettent mal à l’aise, créent une ambiance troublante, sombre.



La force du roman est d’allier le roman gothique à des thématiques plus contemporaines. L’auteure sait parfaitement décrire les affres de l’adolescence, les difficultés à affirmer sa personnalité face à un groupe et les troubles du désir naissant. « Sœurs » parle également de harcèlement, de la cruauté implacable de cet âge.



L’écriture ardente, hypnotique de Daisy Johnson happe le lecteur dès les premières lignes et nous entraîne dans la noirceur de la relation exclusive et dévorante de Juillet et Septembre.
Lien : https://plaisirsacultiver.com/
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