AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Dalie Farah (90)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le doigt

Plantons le décor : nous sommes en janvier, je repasse en écoutant par Jupiter sur France Inter quand une chronique m’interpelle. Clara Dupont-Monot parle d’un livre, qui doit sortir bientôt, en parle tellement bien que je le note et me promets de l’acheter dès que possible (et je mets le lien en fin de chronique).



Plantons le décor, encore : nous sommes en janvier 2018, la professeure traverse devant le lycée où elle enseigne, une voiture arrive et klaxonne, elle fait un doigt. La voiture s’arrête, le type sort, elle refait un doigt et prend une gifle monumentale. Il s’agira pour elle de comprendre pourquoi elle a fait cela, pourquoi cette violence (de sa part et des autres envers elle) : cherche-t-elle cette violence ? La suscite-t-elle inconsciemment ou pas ? Ce n’est pas la première fois qu’elle y est confrontée. Le récit va plonger au cœur des années précédant l’agression jusqu’à son enfance, puis va suivre sa quête de compréhension. Elle ne va pas laisser la plaie se refermer tant qu’elle ne comprendra pas, préférant gratter pour encore saigner.



Plantons le décor, enfin : qu’ai-je pensé de ce livre ? Je ne sais pas. Mais encore ? Je ne sais vraiment pas. J’avais une énorme attente (revoir le premier paragraphe !) et le livre n’a pas pris la direction que j’attendais. Je ne peux blâmer que moi pour cela, il me faut certainement réfréner mes pulsions de révolte « doigtée » ! J’ai été sensible ai début à sa quête de vérité, à ce combat seule contre tous, à cette envie de montrer qu’elle n’a pas peur et à laisser ses faiblesses à l’intime, beaucoup moins je l’avoue plus le livre s’étirait… La langue est belle et je n’exclus pas de lire son premier récit à l’occasion histoire de ne pas rester sur un rendez-vous un tout petit peu raté.



(Le lien de la chronique radio :

https://youtu.be/gapa8XTN_sc)
Commenter  J’apprécie          20
Le doigt

Janvier 2018. Thiers. Une prof de français traverse hors des clous pour ne pas salir ses bottines avant d’aller en cours. Un automobiliste la klaxonne. Surprise, elle lui fait un doigt d’honneur. L’homme se gare devant elle et la somme de recommencer. Elle s’exécute. Il la gifle.



La gifle qui la ramène à toutes les violences dont elle a été victime. Dans sa carrière et sa vie personnelle.



Une réflexion sur l’origine de la violence et la façon de la recevoir. Quand on est une femme. Quand on est arabe.



Un très beau texte, puissant, riche et émouvant.



A lire face au Puy de Dôme.


Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
Commenter  J’apprécie          20
Impasse Verlaine

Telle mère, telle fille…

« On peut survivre à tout quand on survit à sa mère » ou pas…

Une mère exilée recherche un nouvel encrage entre traditions berbères et nouveau monde improvisé. Elle débarque en France, dans le Puy-de-Dôme, la violence du climat, la violence des mots ne réussissent pas à entamer sa détermination. Elle s’insurge, courbe l’échine, toute une vie de contradictions. Comment trouver ses marques, comment aimer cette enfant si différente et semblable à la fois ?

Une fille marquée au fer rouge de l’exil et de la tradition berbère, élevée à coup de taloches et privations trouve son identité dans les livres. Sa réussite scolaire est son seul passeport pour son intégration, pour s’affranchir de la tradition familiale trop encombrante, trop ambivalente.



Un roman bouleversant, tendre et violent.
Commenter  J’apprécie          20
Impasse Verlaine

J'ai trouvé ce roman magnifique, grâce à une histoire violente mais belle ainsi qu'au style d'écriture poétique et touchant. Les moments de vie décrits qui sont souvent brutaux, tout en étant retranscrits d'une manière légère, et et pleine d'espoir par la fille de Vendredi qui est la narratrice. On se figure très bien le décor ainsi que les émotions des deux femmes, dont la relation est mêlée d'amour et de haine, de sorte à plonger dans ce récit très fort.

L'agencement du roman est aussi intéressant : on lit des bribes de vie, pas nécessairement dans l'ordre chronologique puisque l'auteure les classe plutôt en fonction des thématiques abordées (comme l'école, la violence, l'Algérie, la petite sœur).

En somme, je recommande vivement cet ouvrage !
Commenter  J’apprécie          20
Impasse Verlaine

Les relations étroites entre une mère et sa fille et le comportement, parfois violent, qui se transmet ainsi de génération en génération, ont fait couler beaucoup d'encre. La génétique y a sa part, c'est entendu, mais aussi l'éducation et le désir d'imiter ses parents pour gagner ou conserver leur amour. L'histoire, largement autobiographique, que nous conte Dalie Farah, ne déroge pas à la règle. Dès son plus jeune âge, la narratrice subit les coups et les punitions et vexations diverses et variées que lui inflige sa mère, elle-même victime dans son enfance des mêmes sévices. Le dépaysement pour la France, en provenance de sa Berbérie natale, n'y change rien, on transporte son fardeau avec soi, que l'on soit bergère dans les Aurès ou femme de ménage dans une cité de la banlieue clermontoise. La petite maghrébine, qui va échapper grâce à l'école au destin habituellement réservé aux filles, s'aperçoit, une fois arrivée à son tour à l'âge adulte, qu'elle porte les mêmes stigmates que sa mère, son physique mais aussi cette violence que la culture contient mais qui ne demande qu'à s'exprimer à la première occasion. Un beau portrait de deux femmes qui s'aiment et se détestent en même temps tant elles se ressemblent, une plongée dans l'univers trouble des relations mère-fille, contée dans une langue belle et n'hésitant pas à braver la grammaire pour atteindre à l'essentiel: nous émouvoir. Un premier roman réussi, dont on attend la suite pour gratter un peu plus la carapace de cet univers familial si étrange et pourtant si universel : quid de la fratrie, que l'on sait nombreuse mais dont on ignore tout, ou presque, tant le regard de la narratrice est centré sur sa mère ?
Commenter  J’apprécie          20
Impasse Verlaine

Le parcours d'une jeune femme qui survit à sa mère parce qu'elle voulait voir les coquelicots et sentir le vent des Aurès. Un chemin de vie dur, violent, résilient mais tellement vivant ! Je ne suis pas ressortie indemne de cette lecture mais impressionnée et galvanisée par la force de cette femme qui se bat tous les jours pour vivre auprès de sa famille et surtout de sa mère. Des souffrances à fleur de peau mais c'est la vie qui triomphe !
Commenter  J’apprécie          20
Impasse Verlaine

C’est l’histoire de Vendredi, espiègle et sautillante petite bergère dans les montagnes berbères, promise à un manœuvre de chantier, qui l’emporte aux pays des colons. C’est l’histoire de sa fille, la narratrice, qui grandit impasse Verlaine à Clermont-Ferrand, et qui remplit dès 7 ans les dossiers scolaires et administratifs des voisins. Un petit roseau gracile qui ne ploie pas sous les corrections et dévore les contes pour mieux comprendre le sens de l’existence. Qui se promet que si la vie ne ressemble pas à ce qu’elle doit être, elle l’inventera avec des mots puisés dans les livres. C’est un beau et singulier récit d’émancipation, où le partage des blessures ne se départit jamais de l’humour propre aux personnes égratignées par la vie et de la fantaisie des rêveurs. C’est enfin l’histoire de la naissance d’une voix franche, vive et poétique, celle de Dalie Farah, qui se disperse dans une cascade d’éclats de rire.



Page des Libraires 192

Commenter  J’apprécie          20
Impasse Verlaine

Un beau premier roman.
Commenter  J’apprécie          20
Retrouver Fiona

Une mère de famille affirme à la police le 12 mai 2013, que sa petite fille de 5 ans, Fiona, a disparu dans un parc à Clermont-Ferrand.



La mère de famille, interpelle les médias en disant :

« Je lance un appel à tout le monde, tout ceux qui peuvent nous aider, c’est vraiment un appel au secours. »



Puis : « N’importe qui qui voit Fiona, n’importe qui, qui a Fiona, qu’il nous la ramène ! »



La France entière s’inquiète, on a pitié pour cette femme éplorée. Les gens se mobilisent. La population Clairemontoise vient en aide à cette famille.



Mais coup de théâtre + de 4 mois + tard. Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf (beau-père de la petite) sont placés en garde à vue et finissent par avouer leur mensonge. Ils disent avoir enterré Fiona dans la forêt d’Aydat. Des équipes sont mobilisées pour retrouver le corps de la petite, en vain. La France entière passe de l’émotion la + forte, à la haine la + absolue envers cette femme. On apprend que la petite a été battue à mort. En + d’avoir menti sur les causes de la disparition de la petite, Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf ont dissimulé des faits importants aux autorités.



Presque 10 ans après les faits, et malgré de nombreuses recherches, le corps de Fiona n’a jamais été retrouvé.



Dalie Farah revient sur cette affaire qui nous a tous, beaucoup révolté. Une « enquête journalistique » documentée, intéressante, même si, personnellement, je n’ai pas appris grand chose. Si j’ai globalement aimé ce livre, je suis mitigée du fait que l’auteure mêle son histoire personnelle à ce fait divers. Elle même a été victime de mauvais traitements dans son enfance, donc l’affaire Fiona l’a particulièrement touché. Elle raconte de façon intime son histoire, ses traumatismes et les conséquences.



Pas que je me fiche de son parcours de vie, de son vécu ou que je n’ai pas été touché par son histoire, mais disons que j’aurai aimé qu’on se focalise uniquement sur Fiona.



C’est une lecture qui questionne sur la violence, les blessures de l’enfance, la maternité…



Quelques longueurs, mais un récit bouleversant, pour ne pas que Fiona soit oubliée, pour lui rendre hommage.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Retrouver Fiona

L'affaire Fiona, on l'a tous en nous. Une petite fille a disparu du parc où elle était avec sa maman enceinte et sa petite sœur. Le temps d'une sieste et la fillette disparaissait. Pauvre maman c'est horrible, encore un monstre en liberté... Et puis non ! 4 mois après, ravalez l'empathie, les monstres étaient là depuis le début, ils se sont moqués de nous, c'était la mère et le beau-père ! Ils la battaient la petite depuis longtemps et ils se droguaient, peut-être même bien que la petite a avalé des substances... Mais le corps est où ? Nulle part, ça on ne le saura sans doute jamais, les 2 monstres ne le diront jamais, 4 procès ont eu lieu sans que Fiona puisse avoir une sépulture correcte.

L'auteure n'est pas une auteure de faits divers mais une "locale d'étape", une voisine qui a entendu les hélicoptères faire les 1eres recherches de Fiona, elle connaît les lieux, le HLM où vivait Fiona. Et raisonne en elle aussi ces années de douleur et de souffrances qu'elle a elle-même vécue enfant, elle qui a pu y survivre. A chaque procès, @dalie.farah va prendre des uppercuts, elle fut une enfant battue sans procès, mais survivante.



Il faut s'accrocher à la lecture, nul ne peut parcourir ce livre sans accepter qu'il n'infuse en soi.

Les monstres sont en prison, Fiona sera restée leur otage et 3 autres petits sont aujourd'hui marqués à vie...
Commenter  J’apprécie          10
Retrouver Fiona

Le 12 mai 2013, Fiona, 5 ans, disparaît dans un parc de Clermont-Ferrand. Quatre mois plus tard, Cécile Bourgeon, sa mère, avoue avoir enterré le corps de Fiona, battue à mort par son compagnon Berkane Makhlouf.

Dalie Farah assiste aux procès dans le but d'écrire un livre sur ce fait divers. Mais les audiences la plongent dans ses propres souvenirs d'enfant battue par ses parents et plusieurs fois placée en foyer.

Un plaisir de retrouver la plume tranchée de Dalie Farah.
Commenter  J’apprécie          10
Le doigt

Un roman qui se lit d'une traite, un peu acide sur les bords, un peu dérangeant parce qu'il parle de sujets que notre magnifique république démocratique préfère ignorer : la situation du corps enseignant en général mais plus particulièrement dans les banlieues.



Dalie Farah traite de l'illusion de l'ascenseur social, pour les élèves bien sûr mais aussi pour cette jeune prof qui rêvait de montrer le chemin, qui a cru longtemps en "l'intégration", l'autrice traite de l'insécurité croissante des professeurs (en 2021 on n'oubliera pas Samuel Paty), la question de leur salaire, des réformes abracadabrantes, l'éducation nationale sourde à toutes les problématiques et qui ne protège plus ses enseignants, qui préfère étouffer, lisser, ne pas faire de vague.



Dalie Farah dénonce cette violence ignorée, pire, acceptée, l'inversion de la charge qui est effectuée, les victimes deviennent coupables, elles finissent même par le penser à force d'être broyées par le système, c'est aux victimes de s'excuser de troubler l'ordre, de soulever les problèmes.



Mais, au-delà de l'injustice flagrante, du défaut de responsabilisation, la question se pose de la motivation : qui tire profit de cette situation dégradée ? Qui gagne de ce que l'éducation fasse défaut à toute une tranche de la population ? Qui trouve du bénéfice à cette main d'oeuvre sous-qualifiée, inculte, ces boucs-émissaires en colère ? On se le demande !



C'est ce genre de roman qui pousse à la réflexion, c'est pour ce genre de roman et d'autrice que j'aime tant les livres et leurs auteurs, vecteurs de messages discrets mais essentiels.
Commenter  J’apprécie          10
Le doigt

Je suis passé complètement à côté. Je ne sais pas si c’est à cause de l’écriture ou de mes attentes, mais cette lecture m’a laissé de marbre. On se perd un peu dans les analyses de l’auteure, ses quêtes de vérité et ses bouleversements émotionnels. J’en ressors avec 0 sentiment.
Commenter  J’apprécie          10
Le doigt

Avec « Le Doigt », l'histoire d'un doigt d'honneur malencontreux, l?écrivaine livre un deuxième roman autobiographique drôle et narquois sur son rapport à la violence.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          10
Le doigt

Un doigt se dresse, une gifle blesse.



2018, Thiers, alors qu’elle s’apprête à rejoindre le lycée dans lequel elle enseigne, une professeure de français se fait brusquement klaxonner. Par réflexe, elle lui adresse un doigt d’honneur. L’automobiliste sort de sa voiture en lui hurlant de recommencer. Elle recommence. Il la gifle.

Cette agression va réveiller en elle le souvenir des autres coups qui ont jalonné son parcours de professeure, assénés cette fois par des élèves, ces élèves mêmes pour qui elle s’est toujours démenée.



Pieds… ventre, poing… ventre, lorsque l’habitacle se fend sous les coups de ceux que l’on voudrait pourtant sauver, il ne reste plus que la rage épidermique pour panser cette chair meurtrie. IL faut porter plainte, monter des dossiers médicaux, rechercher du soutien… mais l’engrenage s’annonce mal. L’administration scolaire lui tourne le dos, le doigt sur la bouche pour ne pas trop faire parler. Sur l’échafaud de l’éducation nationale, la victime devient alors le bourreau.



Dans ce second roman, Dalie Farah dissèque adroitement les tissus de la violence individuelle et collective. Elle y explore l’anatomie du dysfonctionnement social.

Ici les phrases claquent, s’entrechoquent, vives, révoltées ; les mots cabossent, bousculent, parfois crus mais toujours justes. Inutile d’arrondir ces angles aigus qui nous ont mutilés. On constate, on relate, on questionne, sans jugement, factuel…



Le doigt est aussi une réflexion vertigineuse sur les viscères de la fatalité, une introspection râpeuse qui égraine tour à tour la rage, la honte, la culpabilité, la remise en question sans jamais se départir pour autant de l’humour qui avait déjà éclairé son Impasse Verlaine.



Mon petit doigt à moi me dit que ce roman ira loin.

Commenter  J’apprécie          10
Le doigt

"Désirer la violence pour en finir avec la peur "(p.166 en e-book)



Sonia a réussi, à force d'acharnement, à dépasser le racisme, son origine de banlieue, la violence du père,  la soumission de la mère,  pour devenir  professeur.

Déjà confrontée à la violence des élèves par deux fois dans le passé, elle mixe la tête haute et les sens aux aguets. Quand un jour, elle traverse imprudemment la route dans l'obscurité devant son lycée,  et se fait klaxonner en représailles,  elle fait un doigt d'honneur au conducteur. Enervé, il sort, la défie de recommencer. Ce qu'elle fait. La gifle qui suit est le point de départ d'une diatribe où une fois de plus la victime est jugée pour ses réactions. Mais, de par son geste, est-elle coupable en même  temps? Peut-être un peu moins victime,  donc? Le fait de susciter la violence à répétition la décridibilise pour certains. Elle doit lutter pour faire reconnaître son état face à la justice,  à la médecine du travail, à ses collègues..Autant de points qui sont étudiés, au travers d'une écriture fort analytique (on est dans l'autofiction), qui scrute et décortique les rapports de force. J'avoue que le récit m'a parfois un peu perdue, mais sa fin m'a donné envie de découvrir le premier titre de l'auteure, "Impasse Verlaine".


Lien : https://instagram.com/danygi..
Commenter  J’apprécie          10
Impasse Verlaine



Mon avis



Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie et Leila de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Impasse Verlaine », roman de Dalie FARAH et ainsi de découvrir la plume fluide et vive de cette auteure.



Dès les premières lignes, Dalie FARAH nous raconte les premiers instants de sa vie de fœtus, enfant non désirée par sa mère Vendredi (Djemaa en arabe).



Il faut dire que Vendredi est née en Algérie et n'a pas eu la vie facile. Elle était bergère et maltraitée par sa mère et après avoir perdu son père a été contrainte, à l'âge de 15 ans, de se marier avec un cousin germain et de l'accompagner en France où il travaillait.



Comme c'est malheureusement souvent le cas, Vendredi a reproduit sur sa propre fille les sévices qu'elle a subis dans son enfance..



Dalie FARAH nous explique avec pudeur et humour, les relations ô combien difficiles et violentes avec sa mère et beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture des mots de l'auteure : j'avoue avoir eu, à maintes reprises, les yeux humides car pour moi tout ce qui touche à la maltraitance infantile est inadmissible et me bouleverse.



J'ai beaucoup aimé ce roman autobiographique, très bien écrit, dur et tendre à la fois mais empli d'espoir car, malgré les douleurs subies et le manque d'affection, l'auteure est devenue une adulte épanouie, érudite et semble avoir réussi tant sa vie personnelle que professionnelle.



Voici un premier roman fort prometteur que je recommande aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un très bon moment de lecture.



Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/



Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com
Lien : https://www.facebook.com/joe..
Commenter  J’apprécie          10
Impasse Verlaine

Un premier roman marquant par ses qualités littéraires et l'émotion qu'il dégage. C'est poignant et en même temps il se dégage une vraie joie de vivre, même dans la douleur.
Commenter  J’apprécie          10
Impasse Verlaine

Lu en 2020. Ce récit touche à l'intime et à l'universel. La plume de l'auteure est à la fois percutante, lumineuse, juste et sans pathos, et c'est ce que j'avais particulièrement apprécié.

Un récit qui parle d'identité, d'éducation, d'exil, de relations mère-fille, de transmission et d'émancipation. La reproduction du schéma culturel et éducatif (toxique) est au centre de ce roman. Les scènes de maltraitance sont d'une violence inouïe, et l'on est écoeuré par l'absence de signalement, l'indifférence générale, voire l'approbation tacite.
Commenter  J’apprécie          00
Impasse Verlaine : premier roman

Une enfance sous l'emprise d'une mère violente. Chahutée par les émotions, je tombe sous le charme de cette enfant attachante élevée dans un HLM auvergnat. Dans l'impasse Verlaine, la petite fille prend des coups, apprend à cuisiner et à faire le ménage et surtout trouve refuge dans les romans. Fille d'immigrés algériens illettrés, sa vie cauchemardesque cotoie le goût du paradis. Ce récit d'enfance est vif. Le ton est léger. Le goût de la liberté est exprimé avec passion. Un régal.

Grâce aux editions @monpoche, il existe maintenant en format poche, si pratique l'été 👍❤️
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Dalie Farah (320)Voir plus

Quiz Voir plus

A vos riques et périls

Où se passe l'aventure?

En Afghanistan
Sur une île deserte
Dans le Sahara

9 questions
285 lecteurs ont répondu
Thème : À vos risques et périls de Pascale MaretCréer un quiz sur cet auteur

{* *}