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Critiques de Daniel Bardet (129)
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Cette bande dessinée retrace les grandes lignes du chef-d'œuvre de Flaubert. Emma est une femme mal mariée. Certes, le docteur Charles Bovary est ce que l'on appelle un bon parti mais le côté "plan-plan" de ce dernier l'exaspère. Elle qui ne rêve que d'aventures, d'exotisme, se retrouve confinée dans la campagne normande, bien jolie mais un peu trop calme à son goût. Un bal va changer son destin. Emma, de sage épouse, va devenir la maîtresse de plusieurs hommes. Inutile d'aller plus loin, on connaît bien l'histoire.



Intéressons-nous plutôt à ce bel album. Les dessins sont travaillés comme je les aime : avec minutie. Ils foisonnent de détails, sont colorés (mais sans outrance). Quant au scénario, il est fidèle à l'oeuvre. Une fois l'ouvrage refermé, on n'a qu'une envie : relire le texte de Flaubert. Et pour les inconditionnels de l'écran d'ordinateur, il y a même un CD offert avec le texte en PDF et audio. Et, cerise sur le gâteau, un dossier sur l'auteur et l'oeuvre accompagne la BD.



Je ne connaissais pas du tout cette collection qui reprend les grands classiques. Merci à Lili Galipette de me l'avoir fait connaître et, bien plus, de m'avoir offert trois albums.


Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Les Chemins de Malefosse, tome 3 : La vallée ..

Coïncidence, alors que j’évoquais Robert Merle dans ma critique du premier tome des Chemins de Malefosse, c’est lui qui est l’auteur de la préface du troisième tome de cette série intitulé « La vallée de la misère »

Cet épisode est la suite directe des deux précédents puisque Gunther et Pritz sont toujours à la poursuite du moine Louvel et chargés en plus d’une mission que leur a confiée le futur Henri IV.

L’histoire fait la part-belle à l’Histoire avec un grand H et les conflits entre les royalistes et les ligueurs apparaissent de manière bien flagrante. On réalise que rien n'était simple à l’époque, surtout que les motivations des membres des différentes factions sont quelquefois difficiles à cerner...

C’est au milieu de cette atmosphère que nos deux héros vont faire la rencontre de l’Archange, un personnage plus qu’énigmatique dont les desseins et motivations semblent assez nébuleux et de Face De Suie, un jeune homme haut en couleurs au service de l’Archange .

Les dessins sont de plus en plus beaux, le trait s’affine et j’ai vraiment plaisir à voyager à cette époque en compagnie de ces deux reîtres.



Challenge A travers l’Histoire 2021

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Les Chemins de Malefosse, tome 1 : Le Diabl..

C’est grâce au talent d’écrivain de Robert Merle et de sa saga Fortune de France que je me suis prise d’un intérêt jamais démenti pour la période des guerres de religion.

J’avais, il y a fort longtemps, commencé à lire cette série de bandes-dessinées qui se passe donc à cette période.

Nous sommes en 1589, et il ne fait pas très bon de vivre en Royaume de France. Même si Henri III a proclamé qu’il reconnaissait Henri de Navarre comme son héritier, cela ne fait pas l’affaire de tout le monde…

Les premières victimes sont évidemment les gens du peuple qui vont être encore plus taxés par les grands et l’Église et être mis à mal par les différentes factions rivales.

Parmi les armées régulières, certaines étaient composées de mercenaires allemands (ou des reitres si vous préférez). C’est deux de ces reitres dont nous allons suivre les aventures dans ce premier tome intitulé « Le diable noir ». On sent que les auteurs plantent le décor, même s’il y a déjà un bon rythme….Bon, on n’y croise pas Pierre de Siorac, mais pas grave...

Je ne vais pas tarder à me lancer dans la lecture de la suite….



Challenge A travers l’Histoire 2021

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Les chemins de Malefosse, tome 13 : Quiconq..

Ce treizième tome de la série « Les Chemins de Malefosse » est le tome des changements. En effet, c’est avec ce tome que Brice Goepfert prend le relais de François Dermaut en tant que dessinateur.. Au scenario, c’est toujours Daniel Bardet qui tient les rênes.

Ce changement de dessinateur demande au lecteur de s’accoutumer au nouveau style de dessins et à s’y habituer. En effet, autant, je trouve que les personnages féminins ne changent pas trop sous cette nouvelle plume, autant j’ai eu de la peine au début de cet album avec le nouveau visage de Gunther, qui est selon moi celui qui a le plus été modifié…. Cependant, il faut que je reconnaisse que la restitution des châteaux de Blois, Amboise et Chenonceau est tout simplement magnifique…Y faire évoluer nos héros est une superbe idée !

Cet épisode, voit surtout la volonté de certaines personnes des factions rivales de conclure des alliances pour faire avancer les choses et surtout cesser les conflits, d’autant plus que le béarnais songe sérieusement à se convertir…

Autre changement qui va se produire dans ce tome, c’est la perte d’un des personnages qui gravitait autour du duo Gunther et Pritz….



Challenge A travers l’Histoire 2021

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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Je n'ai découvert l'oeuvre originale, celle de Flaubert, j'entends, que très tardivement, alors que je faisais mes études supérieures à la faculté. Ayant entendu mon professeur de littérature qualifier Emma Bovary de "salope" (sic, excusez-moi l'expression mais je me souviens parfaitement de ce terme employée à l'encontre de cette femme pour qui je n'avais, moi, que de la compassion), je me suis par la suite indignée et ai voulu en apprendre plus afin de me forger ma propre opinion. C'est en lisant le dossier qui se trouve en fin de cette adaptation en bande-dessinée par Daniel Bardet pour le scénario et Michel Janvier et Stéphane Bein que je vois que mes propres opinions n'étaient pas infondées. Non, Emma Bovary est en réalité plus à plaindre qu'à ponter du doigt. Ayant contracté un mariage avec Charles Bovary, médecin de campagne qui a alors soigné son père, Emma aspirait à une grande vie, en dehors de sa petite routine provinciale. Or, il s'avéra que Charles, se contentait très bien de ce qu'il avait et était par conséquent un homme sans ambition et sans grande conversation, tout ce dont Emma voulait fuir. C'est en rencontrant des hommes tels que Monsieur Léon, qui deviendra son second amant, homme cultivé et passionné tout comme elle, par les livres qu'Emma va alors céder à la tentation : celle de se réfugier dans les bras d'un autre homme que ceux de son mari. Oui, le livre a certainement ou choquer à l'époque mais que peut-on réellement lui reprocher au final si ce n'est sa trahison envers l'église (en se replaçant bien évidemment dans le contexte très clérical de l'époque) et d'avoir voulu vivre tout simplement ? Non pas une vie bien réglée et sans imprévus mais au contraire Vivre avec un grand V ? C'est d'ailleurs cette aspiration qui la mènera à sa perte et à celle de son époux car étant trop naïve et ayant eu affaire à un usurier peu scrupuleux, elle contractera des dettes qui la mèneront à la ruine...



Un ouvrage admirablement mis en dessins ici, permettant la lecture de cet ouvrage remarquable à un plus large public et permettant aux autres de le redécouvrir sous une autre forme qui est, on ne peut le nier, des plus plaisantes. A découvrir et à faire découvrir !
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Un nouveau coup de maître réalisé par Daniel Bardet et Nawa ainsi que Julien Ducasse pour les dessins et la mise en couleur à l’initiative du journal Le Monde. Soucieux de faire découvrir ou redécouvrir à un plus large public ces "grands classiques de la littérature', ces adaptations en bandes-dessinées permettent à tout un chacun d'avoir accès à des textes qui sont aujourd'hui rentrés dans la postérité.



Ici, nos auteurs s'attaquent à une oeuvre grandiose dont nous avons tous entendu parler: celui des Contes des Mille et une Nuits. Certes,il a du falloir faire un choix : quels textes retranscrire ici : deux ont donc été sélectionnés : le premier, conte orphelin puisque ne faisait pas partie des textes d'origine, est celui de "L'histoire du Prince Ahmed et la fée Pari-Banou". Il s'agit de l'histoire du Sultan des Indes dont les trois fils sont tous trois épris de la princesse Mourannahar. Pour déterminer leur bravoure, le Sultan leur propose donc de lui rapporter un objet exceptionnel. Parcourant les contrées, ils rapportent des objets magiques et de grande valeur mais cependant, tous trois étant sont aussi exceptionnels les uns que les autres, le sultan va devoir donc les soumettre à une nouvelle épreuve. Écarte et ne pouvant se soumettre au bonheur de son frère qui a remporté le droit d'épouser la princesse, la prince Ahmed, le benjamin, s'en va seul dans le désert et c'est là qu'il va rencontrer sa future épouse : la fée Pari-Banou. S'inquiétant de l'absence de son fils, le sultan, manipulé par la magicienne du palais, va demander à ce dernier de lui apporter chaque fois des choses inimaginables pour tenter de percer le secret de son fils. Cependant, l'orgueil des hommes est parfois sans bornes...



Le deuxième récit retranscrit ici est celui du "Prince Balder et Gelmare, princesse de la mer". Là encore, des êtres de légende font leur apparition dont la princesse qui est en réalité une princesse des mers, femme pouvant à la fois se mouvoir dans l'eau que sur la terre. Ce conte-là s'intéresse plus à Balder, le fils que cette dernière aura avec le Sultan Schahramane et qui, une fois arrivé en âge de se marier devra faire face à des personnages aussi diaboliques les uns que les autres jusqu'à ce qu'il trouve enfin une femme désintéressée qui, après l'avoir mis à rude épreuve, acceptera de devenir sienne. De quelle façon et quelles épreuves devra-t-il traverser pour cela ? Il ne reste qu'à vous de le découvrir par vous-mêmes...



Une oeuvre admirablement réadaptée, bien que de manière partielle et qui, de plus, se trouve agrémentée d'un dossier qui nous en apprend un peu plus sur ces magnifiques contes venus d'un temps ancien et qui nous arrivent tout droit d'Orient. Un texte indémodable où la justice, ou plutôt, la dénonciation des injustices, tient une place de roi...ou plutôt de Sultan :! A découvrir et à faire découvrir !
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Les Chemins de Malefosse, tome 1 : Le Diabl..

Allez j’attaque une série BD d’envergure : Les chemins de Malefosse. Ce n’est pas la première fois. J’ai dû lire les premiers tomes plusieurs fois dans ma vie. Peut-être irai-je plus loin cette fois…



L’histoire se situe en France pendant les guerres de religion. Puisque Henri III et Henri de Navarre sont alliés face à la Ligue catholique, je suppose qu’on se situe durant la huitième et dernière, après la rencontre des deux Henri à Plessis-lez-tours.

Nous suivons une bande de mercenaires allemands à la solde du roi Henri III, et plus particulièrement le capitaine Gunther et Maitre Pritz. Ce premier tome est une mise en condition. Il faut expliquer le contexte compliqué sans assommer le lecteur. Cela se fait par la l’intervention des mercenaires qui viennent libérer un village mis en coupe réglée par des ligueurs.

Les gentils sont dans le camp des rois ; ce sont des catholiques modérés associés à des protestants. Nos héros sont des protestants allemands courageux, compatissants. Les auteurs tentent d’en faire de vrais durs sans y arriver tout à fait. La Ligue regroupe en réalité les méchants : catholiques extrémistes guidés en sous main par la couronne d’Espagne. Les ligueurs accaparent ici tous les vices : voleurs, violeurs, massacreurs, pilleurs, tout ça par la grâce de Jésus Christ. C’est une simplification bien sûr ; on sait qu’en réalité tous les camps se payaient sur la bête.



Les auteurs Bardet et Dermaut condamnent les horreurs ici de la guerre civile en nous les montrant toutes crues. Si l’histoire est agréable à suivre, la psychologie des personnages reste un peu trop en surface pour l’instant. On n’est pas au niveau des Sept vies de l’Épervier. C’est peut-être parce que la guerre est là et qu’on n’a pas le temps d’intérioriser.

Le dessin est excellent, avec des gueules qui rendent des points à celles de François Bourgeon. Je regrette juste la fonte un peu grande du texte dans les bulles (je lis l’intégrale). C’est plus facile à lire mais j’ai eu l’impression que les personnages criaient en permanence. En revanche la langue employée imite l'époque. C'est savoureux.



Un début intéressant dans une période troublée et impitoyable.

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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Je rage et j'enrage car je ne pourrai pas lire la suite de sitôt étant donné que c'est une bande-dessinée que j'ai emprunté à mon père...bref ! J'ai presque honte de l'avouer mais bien que connaissant les œuvres de Victor Hugo (soit au travers des adaptations cinématographiques soit parce que tout le monde connaît les œuvres de ce dernier, je n'ai jamais pris le temps de les découvrir). Certes, le fait de les connaître à travers cette adaptation en bande-dessinée à l'initiative du journal le Monde, cela ne pourra jamais remplacer le fait de connaître le texte originel mais cela ne saurait tarder.



Dans ce premier tome, le lecteur fait la connaissance de Jean Valjean, un ancien forçât qui revient des galères après avoir été enfermé pendant dix-neuf ans au bagne de Toulon pour avoir volé une miche de pain puis par la suite pour tentative d'évasion. Je crois que mon passage préféré et d'autant plus que c'est extrêmement bien illustré par Bernard Capo, c'est lorsqu'il se rend dans les rues de Digne qui n'est autre que ma ville natale. J'y ai reconnu bon nombre de ruelles dans lesquelles je m'aventure régulièrement. dans cette petite bourgade, Jean Valjean va y faire une rencontre primordiale qui va changer le cours de son existence à tout jamais : alors que toutes les portes se referment derrière lui, l’évêque de Digne va au contraire lui ouvrir la sienne, lui donnant gîte et couverts et n'hésitant pas à sortir sa belle argenterie pour cette occasion. Jean Valjean, reconverti en un respectable homme du nom de Monsieur Madeleine va donner alors au plus démunis, devenant maire lui-même et alors qu'il pense que son passé est derrière lui, il va cependant être reconnu pour sa force hors du commun par l'officier de police Javert. Dès lors, celui-ci n'aura plus qu'une obsession : faire retourner cet homme qui a changé du tout au tout derrière les barreaux. Si Monseigneur de Digne pensait que chaque homme le droit a une seconde chance pour peu qu'on veuille bien la lui donner, il n'en va pas de même pour Javert.

Monsieur Madeleine ayant également sorti une pauvre femme de la misère, Fantine, il lui a fait une promesse : prendre soin de sa petite fille Cosette qu'elle placé en pension chez la famille Thénardier mais arrivera-t-il à tenir sa promesse ? rien n'est moins sûr....



Une bande-dessinée dont on ne peut que louer le mérite de Daniel Bardet pour le scénario tant il est vrai qu'il est extrêmement complexe de s'attaquer à ce monument de la littérature française. Une véritable merveille que cette collection des "Grands classiques de la littérature en bande dessinée" et je ne peux que vous encourager à (re) découvrir cette oeuvre dorénavant accessible à tout un chacun et notamment aux amateurs du 9 ème art mais pas seulement !
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Les chemins de Malefosse, tome 21 : Plaie d..

Vingt et unième épisode de la série Les Chemins de Malefosse et je dois avouer que mon intérêt commence à faiblir sérieusement.

Je commence à avoir un peu de peine à suivre les intrigues qui se répètent et que je ne trouve pas toujours si limpides que cela. Les seuls moments où j’y trouve encore vraiment mon compte c’est quand la petite histoire côtoie la grande avec un H majuscule.

La plume de Brice Goepfert est toujours aussi enchanteresse et je ne peux que saluer son talent comme les paysages en Suisse par exemple. Et je ne parle pas de la couverture qui est vraiment magnifique.

On va faire la connaissance de Concini Concino futur favori de Marie de Médicis. Evidemment, ce personnage ne pouvait que s’acoquiner avec Pernette de Courcelles.

Et comme d'habitude on croise d'anciens personnages comme par exemple Louvel ( il est increvable ma parole ! )et Face de Suie.







Chalenge A travers l’Histoire 2021

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Les chemins de Malefosse, tome 5 : L'or blanc

Changement de décor dans ce cinquième épisode de la série les Chemins de Malefosse.

Cette fois-ci, direction la Bretagne pour nos reîtres qui sont toujours à la recherche de moyens de remplir leurs bourses. Il faut dire que Henri IV était certes fort sympathique, mais pas forcément le meilleur payeur de ses troupes.

Gunther, Pritz, toujours accompagnés de face-De-suie vont être mêlés à un trafic qui rapporte fort gros : celui de l’or blanc, c’est-à-dire du sel. Les enjeux financiers autour de cette manne récoltée dans la région de Guérande sont importants, mais pas que : en effet, les différentes factions en opposition essayent de s’approprier la mainmise sur ce commerce fort lucratif.

Un épisode riche en actions, ou l’on en apprend beaucoup sur les mœurs et les habitudes des habitants de cette région ou va aussi se jouer le destin du jeune Face-De-Suie

A noter que nos héros font quelques rencontres fort intéressantes dans les personnes de Jaromir et Malka, tous deux originaire du Valais…



Challenge A travers l’Histoire 2021

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Les chemins de Malefosse, tome 4 : Face de ..

A nouveau mitigé par cet épisode.



Je suis toujours admiratif de la représentation de Paris de la fin du 16e siècle. Et je trouve fort intéressant de focaliser sur les Ligueurs de Paris. On retrouve quelques personnages qui ont réellement existé. Les effets de foule dingue sont bien vus.



Mais l’intrigue elle-même me passionne peu. Toutes ces tribulations pour trouver… je ne vais pas dire quoi mais j’ai trouvé l’enjeu léger. Les deux héros germaniques se contentent d’être ballotés à droite à gauche sans contrôler quoi que ce soit. Le comportement des méchants Ligueurs est sans subtilité ; il n’y a qu’à regarder leurs faces déformées de joie à l’idée de torturer son prochain. En comparaison nos deux lansquenets essaient de jouer les durs mais je n’y crois pas ; ils sont liés par leur rôle positif. Quant aux actes ultrarisqués de l’Archange – le maître des gueux de Paris -, ils sont tout à fait incompatibles avec un être occupant une telle position.



Pour résumer : mouais pas mal mais pas plus !

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Les Chemins de Malefosse, tome 3 : La vallée ..

Ah, j’ai retrouvé un peu d’entrain avec cette série.



Ça dépend de pas grand-chose en fait. J’ai encore failli passer à côté en lisant ce tome avant de m’endormir. J’étais trop crevé et j’avais du mal à saisir les dialogues qui chantent l’ancien françoys mais nécessitent du jus de neurones pour être compris. Au matin, frais et dispo, j’ai repris ma lecture et c’est passé tout seul, de manière beaucoup plus fluide. Et, oui, miracle, le plaisir est revenu !



Nos deux Lansquenets survivants ne sont pas à la noce. Munis de « laissez passer » et d’une mission « impossible » pour le roi Henri IV, ils se heurtent à des margoulins, se laissent embobiner par des dames (ils le cherchent aussi). Bref, ils n’ont guère de liberté de manœuvre.

Mais bon an mal an ils ne s’en sortent pas si mal. L’intérêt du volume réside dans l’apparition de ce type androgyne et mystérieux habillé de noblesse, qui se révèle être le Roi des gueux de Paris. Ce milieu du bas peuple parisien semble décidément avoir existé à toutes les époques.



L’autre intérêt, graphique celui-là, est dans les dessins des villes de l’époque (le 16ème finissant). Paris en particulier. C’est toujours réjouissant.



Nos héros sont en territoire ennemi – Paris étant aux Ligueurs à cette date. Cela va demander plus de doigté que les franches bagarres des deux premiers tomes.

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Les chemins de Malefosse, tome 14 : Franc-r..

Nous sommes 1593 et Henri IV songe de plus en plus sérieusement à se convertir au catholicisme, ce qui, évidemment, ne fait pas l’affaire de tout le monde.

Pritz et Gunther, toujours en deuil, quant à eux vont assister à un bien curieux parricide….Leurs chemins vont à nouveau croiser ceux du béarnais et d’une partie de son entourage….

Il faut dire que Gunther a à cœur de rencontrer le roi de France, puisqu’il connait le nom de la personne à la tête de la Manus Dei, cette branche armée de la Ligue, et qu’il compte bien le révéler discrètement au vert-galant.

Ce dernier est d’ailleurs en belle compagnie, puisque Gabrielle d’Estrée est bien là et entend tout faire pour devenir la prochaine reine de France… Pour cela, il faudrait juste que Henri IV se démarie de Margot…..

Je gage d’ailleurs que le tome suivant va nous la mettre en avant la Margot, puisqu’il porte son nom….

Les dessins de Brice Goepfert me conviennent de plus en plus, les traits s’affinent, et il faut dire qu’il est très fort pour restituer les demeures et châteaux de l’époque.







Challenge A travers l’Histoire 2021

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Les chemins de Malefosse, tome 4 : Face de ..

Même si ce quatrième tome est intitulé « Face-De-Suie », c'est clairement l'Archange qui est la clef de cette histoire. Nous sommes toujours en 1589 et ce tome est la suite directe du précédent. Les héros évoluent toujours à Paris et l'on en apprend un peu plus sur le fonctionnement de la vallée de la misère (qu'à une autre époque on appellera la cour des miracles). le rythme s'accélère et Gunther et Pritz auront fort à faire pour accomplir la mission que Henri IV leur avait confiée.

Mais c'est l'arrestation de l'Archange qui va déclencher toute une série d'événements en lien (ou non) avec leur mission.

J'ai beaucoup aimé cette histoire et je ne peux que saluer le talent de dessinateur de Dermaut qui restitue avec beaucoup de talent les villes et Paris en particulier à ces périodes si troubles.

A noter page 42, une vignette qui présente les deux auteurs sous la forme de deux moines…



Challenge A travers L Histoire 2021

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Les chemins de Malefosse, tome 15 : Margot !

Quinzième épisode de la série « Les chemins de Malefosse », cet épisode intitulé « Margot » fait effectivement la part belle à celle dont l’Histoire a retenu le nom, entretenu en cela par un roman d’un certain Alexandre Dumas.

Fille de roi, sœur de trois rois, épouse de Henri de Navarre, Margot n’a cependant pas beaucoup vécu avec ce dernier et surtout n’a pas réussi à lui assurer une descendance…Aussi, maintenant que le béarnais est bien assis sur le trône de France vu qu’il a abjuré, elle gêne… Elle gêne d’autant plus, que la maîtresse en titre du vert galant, Gabrielle d’Estrée est enceinte de leur premier enfant et que cette dernière est prête à tout pour s’assoir sur le trône de France.

Mandatés par Gabrielle (mais aussi par leur maitre, le roi de France) pour rejoindre margot au fin fond de l’Auvergne, Pritz et Gunther auront fort à faire pour accomplir leur mission….

Avec une Auvergne sous la neige magnifiquement sublimée par les talents du dessinateur Brice Goepfert.





Challenge A travers l’Histoire 2021

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Les Chemins de Malefosse, tome 8 : L'Herbe ..

J’adore la couverture de ce huitième tome, où je trouve que les talent du dessinateur François Dermaut sont vraiment mis en en valeur.

Et j’adore aussi les endroits que vont traverser nos héros Gunther et Pritz, une fois de plus chargés d’une mission pour le roi Henri IV.

En effet, moi qui adore le Limousin , et toute la région de la Dordogne, quel plaisir de découvrir dès les premières pages Collonges-La Rouge magnifiquement restituée . J’ai voyagé avec beaucoup de plaisir dans cet épisode que ce soit en gabare ou à cheval et en retrouvant aussi Saulieu, Martel qui vont servir de décor aux aventures de nos reitres.

C’est aussi dans cet épisode que va se jouer le destin de Gervaise, rencontrée l’épisode précédent. Gunther et Pritz vont rencontrer Marion, une jeune femme qui va leur proposer son aide pour déjouer un complot qui semble se jouer autour d’un trafic d’herbes et qui semble intéresser au plus haut point Jericho, personnage déjà entrevu lui-aussi au tome sept.

Vite, la suite…







Challenge A Travers l’Histoire 2021

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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Quand la jeune Emma Rouault épouse Charles Bovary, brave médecin de campagne qui a soigné son père, elle ne se doute pas que sa vie sera morne et monotone. Charles n’a pas d’ambition et se satisfait à merveille de son quotidien rural, mais Emma s’ennuie dans un monde sans passion. « Charles n’est-il pas l’obstacle à toute félicité ? » (p. 13) Pour tromper son ennui, elle prend un amant, puis deux. Pour leur plaire, elle dépense sans compter et contracte des dettes immenses auprès de M. Lheureux, un marchant sans scrupule. Peu à peu, elle s’enfonce dans le vice et le mensonge où tout est bon pour tenter d’échapper à sa vie sans éclat. « Où donc avait-elle appris cette corruption presque immatérielle à force d’être profonde et dissimulée ? » (p. 34) Pour sortir des gouffres où elle s’enlise, Emma Bovary n’aura qu’une échappatoire, forcément tragique.



Je relis souvent ce roman que je considère comme un des meilleurs de Gustave Flaubert. J’ai une grande tendresse pour Emma : certes, cette femme adultère peut être agaçante, mais il ne faut pas oublier qu’elle a grandi dans un monde de fantasmes et de rêves. Sa confrontation à la banalité du quotidien est donc extrêmement brutale et traumatisante et elle explique bien son caractère lunatique et insatisfait. « Vous savez, je peux être gaie ou triste sans raison. » (p. 6) Un grand bravo à Michel Janvier qui a su rendre la beauté mélancolique et névrosée d’Emma : la jeune femme est comme un marbre superbe qui dissimule une faille qui ne demande qu’à exploser sous un coup trop appuyé de burin.



Cette adaptation BD est donc une grande réussite et m’a vraiment enchantée, tout comme le livret bibliographique et historique qui lui fait suite.

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Les Chemins de Malefosse, tome 2 : L'Attent..

Deuxième épisode. C’est bien mais je sens déjà la lassitude poindre. C’est la troisième fois de ma vie que j’essaie, mais j’ai toujours un peu le même ressenti général.



Mais d’abord le positif. La période, bien sûr. Henri IV, nouvellement roi suite à l’assassinat d’Henri III, fait son apparition dans la série. Intelligent, aimant la bonne chaire et oubliant presque tout pour une jolie donzelle ; le portrait colle aux traits connus. Il doit conquérir son royaume et s’opposer aux Ligueurs. Ces derniers essaient de l’assassiner aussi mais la bande de héros Lansquenets de l’album compte y mettre le holà. Historiquement c’est bien vu.

Et puis il y a les magnifiques dessins de forêts, de campagnes et de villages. Les trognes des acteurs.



Mais je trouve cela trop manichéen. Le moine ligueur est une enflure qui cumule tous les péchés. Ses hommes ne valent pas mieux, en moins intelligents. Les lansquenets et leurs amis villageois sont des modèles de vertu et d’honneurs. Mieux, ils sont manichéens selon les critères de l’époque de publication de la BD : la religion et la politique ne devraient pas se mêler, la couleur religieuse n’a aucune importance. Heureusement il y a Pernette pour mettre un peu d’animation ; rusée, prête à beaucoup pour réussir, plutôt extrémiste catholique et pourtant pas pudibonde, traitresse. Un peu la Kriss de Valnor locale.

Et puis je trouve le langage volontairement très ancien français un peu pesant, à la longue.



Je terminerai mon intégrale mais je ne pense pas aller plus loin.

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Les chemins de Malefosse, tome 12 : La part..

Suite directe du tome précédent, ce douzieme tome intitulé « La part du diable « commence fort ! En effet, la « Manus Dei », alias la Ligue, n'a aucun scrupule d'utiliser des armes dignes - c'est-à-dire le poison - des Borgia pour se venger…

Place à des nouveaux personnages comme l'ambigu et haut en couleurs : le baron-brigand de Kermalec, qui est d'ailleurs représenté en couverture de cet épisode. Un autre nouveau personnage, tout aussi ambigu d'ailleurs, qui n'a pas été sans me rappeler Barnabé le coquillard des « Compagnons du crépuscule » de Bourgeon apparaît aussi et je sens qu'on n'en a pas terminé avec lui.

Retour à des anciens personnages et la réapparition de Pernette, ennoblie, très présente dans les premiers épisodes de cette série, plus machiavélique et revancharde que jamais.

Cet épisode nous permet de voir une fois de plus que peu importe le parti des armées, les véritables victimes sont bel et bien le peuple qui souffre de leurs exactions….

De l'action, avec un trésor en prime font de ce douzième tome un épisode où l'on ne s'ennuie pas une seconde !

Le talent de dessinateur de François Dermaut lui permet de mettre en valeur des villes comme Vannes une ville que j'adore.



Challenge A travers l'Histoire 2021

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Les Chemins de Malefosse, tome 6 : Tschäggättä

Petite avancée dans le temps puisque c’est au mois d’avril 1590 que nous allons retrouver Gunther et Pritz dans ce sixième épisode des « chemins de Malefosse ». Changement de décor aussi, car cette fois-ci, nous ne sommes plus en France, mais en suisse, dans le haut-Valais. C’est pour accompagner Malka afin qu’elle puisse rejoindre Jaromir dans leur petit village au fin fond d’une vallée des Alpes et aussi parce qu’ils ne sont pas très occupés en ce moment à guerroyer pour Henri le quatrième que nos deux reitres se retrouvent dans ce pays montagneux et encore fort enneigé.

Qui dit montagnes et vallées dit aussi maintien des croyances et superstition. Les hommes de Dieu ont fort à faire pour combattre ces croyances populaires ainsi que tout ce qui en découle, comme par exemple les vieilles femmes qui se disent envoyées du diable et entendent bien régenter leur village en entretenant par tous les moyens la crainte et superstition.

C’est un épisode vraiment différent des précédents, loin des foules des grandes villes, avec une atmosphère très particulière… Et je continue à saluer le talent du dessinateur, François Dermaut, qui a su restituer les paysages de cette région avec beaucoup de talent.





Challenge A Travers l’Histoire 2021

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