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Critiques de Daniel Blancou (52)
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Énergies extrêmes

C'est en regardant le film "Gasland" que Sylvain Lapoix a son premier contact avec les gaz de schiste. Considérés comme une alternative au pétrole qui vient à manquer, ils seraient la solution aux problèmes d'énergie du futur. Mais, car il y a un mais, son système d'exploitation, la fracturation hydraulique, pollue les nappes phréatiques et rend les terrains exploités impropres à la culture et l'eau non potable. Le film montre les dégâts que cela occasionne en filmant l'eau polluée... s'enflammer toute seule en sortant du robinet ! Les industriels responsables des forages assurent que cette eau est parfaitement potable.. mais refusent d'en boire devant la caméra...



Dans cette bande dessinée, Sylvain Lapoix reprend tout l'historique de la découverte des propriété des gaz de schiste, les recherches, les forages, les demandes d'autorisation d'exploitation, les lobbies qui font pression sur les politiques, les politiques qui acceptent tout du moment que ça peut procurer des emplois... C'est une formidable histoire des gaz de schiste du début du siècle à nos jours qui montre, grâce au dessin, la transformation des paysages une fois qu'ils ont été forés : des étendues désertiques surmontées des puits de forage. C'est un vrai ouvrage documentaire passionnant de bout en bout que l'on a envie d'offrir autour de soi !

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Énergies extrêmes

Le media BD se conjugue assez mal avec le thème gaz de schiste: voilà surtout ce que j'ai retenu de cette lecture! Je ne dis pas que l'idée n'a pas son intérêt mais la somme de renseignements qu'ils cherchent à passer collerait parfaitement à un essai, à un article, pas à une série de cases illustrées. Le résultat est tellement dense qu'il en est parfois illisible et je crains que mon peu de goût pour le style du dessin n'ait pas aidé.

D'autres seront peut être plus sensibles à ce graphisme,ce qui les aidera à entrer dans l'album, c'est simplement une question de goût, mais je trouve pour ma part que si les auteurs avaient fait un album cherchant moins à être complet sur l'ensemble du sujet, ils auraient gagné de la lisibilité et de l'espace pour développer les concepts et pour un dessin un peu plus recherché. Là, on évoque tout mais on passe très vite à chaque fois, trop vite en fait.

Le contenu en lui-même retrace l'historique de l'extraction du gaz de schiste et il y a un réel effort pour couvrir tous les aspects du sujet , politiques, économiques, sociétales, écologiques et j'en oublie sûrement,un effort qui est réellement honorable, mais qui ne se départit pas d'un certain militantisme contre les techniques actuelles et les industries qui les emploient,voire d'un militantisme certain, qui sur la fin se fait un peu lassant.

Résultat, je me demande un peu qui est le public visé: un amateur de BD n'y trouvera probablement que peu d'intérêt et quelqu'un qui voudrait se renseigner sur le gaz de schiste trouvera plus de renseignements dans un essai pur et dur....
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Reprenant la démarche de Davodeau (et quelques autres) d'aller interviewer des proches pour recueillir leur récit de vie, l'auteur s'est intéressé à la jeunesse de ses parents à la fin des années soixante. Sa mère, institutrice débutante, est envoyée à la « cité d'accueil Saint Maurice l'Ardoise », sur la commune de Saint Laurent des Arbres, dans le Gard. Elle raconte qu'en arrivant, elle ne voit pas le mirador ni les barbelés à cause du brouillard. Le poste, présenté comme « normal », est cependant atypique : Claudine arrive dans un camp de harkis. C'est là qu'elle rencontre son futur mari, François. Tous deux vivent dans l'enceinte militaire, vivent dans les mêmes conditions matérielles que les familles, apprennent leur métier d'enseignant avec ces enfants qui parlent peu ou pas du tout le Français, mais tissent des liens avec la population, jusqu'à la révolte qui mènera à la fermeture du camp en 1975.

Un récit simple, documentaire, sur cette réalité qui m'était totalement inconnue. A découvrir !
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Énergies extrêmes

Très marqué par le film « Gasland », Sylvain Lapoix, après avoir rédigé des articles sur les gaz de schistes pour le site d’information owni.fr, s’est rapidement lancé dans le reportage. Pendant plusieurs années, il a enquêté, s’est rendu sur le terrain pour comprendre les enjeux. Son propos est particulièrement technique mais mis en images de façon très pédagogique. (...)



Enquête on ne peut plus exhaustive. Tout est dit, montré, analysé avec beaucoup de rigueur et de pédagogie. Il doit être difficile de trouver plus complet et plus clair.



Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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New York

Un petit ouvrage à destination des 3-6 ans destiné à leur faire découvrir cette formidable et fascinante ville de New-york. C'est très bien fait, et offre une vue plutôt complète de Big Apple. De belles illustrations, des textes courts assez dynamiques et pleins d'informations. Qui donnent envie de fredonner " I want be a part of it...".
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Ce roman graphique relate l'histoire du camp d'accueil de réfugiés Harkis, à Saint-Laurent des Arbres dans le Gard, dans les années 60.

A travers le regard de ses deux parents, anciens instituteurs dans ce camp, Daniel Blancou retrace une expérience forte de manière sobre. Il allie flashbacks et témoignages croisés de sa mère, de son père, tout en revenant sur les lieux cinquante ans après.

Le graphisme et le découpage très régulier contribue à transmettre de manière neutre une histoire qui continue à déchaîner les passions. Elle met en scène l'incapacité d'un pays à intégrer et accueillir dignement des étrangers, mais aussi les souffrances de ces familles et de ces jeunes laissés à l'abandon.

Les deux témoignages sont d'autant plus intéressants qu'ils permettent avec les années de recul, de porter un regard éclairé et honnête sur cette époque et sur le comportement des familles, des autorités, des protagonistes. Il est intéressant aussi de découvrir le cheminement des deux parents, passés de la naïveté à une prise de conscience qui les amènera à résister et à agir selon leurs convictions les plus profondes.

Le travail journalistique proposé par Daniel Blancou est excellent. Loin d'être déprimante, cette lecture est surtout instructive, humaine et passionnante.
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Daniel Blancou nous relate l'histoire de ses parents au travers de cette bande dessinée.

Deux instituteurs envoyés à Saint-Laurent des Arbres pour enseigner dans des classes d'enfants de harkis. Cette facette de l'histoire est plutot méconnue et je trouve cet ouvrage très réussi. Il parvient à nous communiquer l'émotion et l'ambiance de l'époque.
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Albert le magnifique

Impossible, à la lecture de cet album, de ne pas se rappeler la fable délicieuse écrite et illustrée par Frank Tashlin en 1946 : The bear that wasn’t. Traduite et publiée depuis 1975 par L’École des Loisirs sous le titre « Mais je suis un ours », cette histoire nous raconte les mésaventures d’un ours sorti de son hibernation au beau milieu d’une usine construite autour de sa tanière depuis l’automne. Du contremaître au grand patron, personne ne veut le reconnaître comme ours et chacun l’oblige à travailler, si bien qu’il finit lui-même par douter de son identité. Dans la BD de Daniel Blancou, c’est l’inverse qui se produit : Albert est un employé modèle, heureux et fier d’être l’un des multiples rouages d’une entreprise déshumanisée à l’extrême, où l’individu en tant que personne est totalement nié. Albert est seul à savoir qu’il est un ours. Le médicament miracle qu’il absorbe chaque jour lui donne l’apparence humaine qui lui est indispensable pour mener à bien la noble tâche qu’il s’est assignée : œuvrer au progrès de l’humanité. Aveuglé par son idéal, il ne mesure pas la portée réelle de ses actes, mais on lui pardonne parce qu’il est un ours et qu’un ours n’en saura jamais autant sur l’homme que l’homme lui-même. Le temps a passé depuis Tashlin, et la fable moderne que nous offre Blancou soixante ans plus tard a toutes les allures d’un « conte à rebours » où les valeurs semblent s’être inversées. En fait, ce petit livre bien plus grave qu’il n’y paraît constitue un violent portrait-charge de la société occidentale contemporaine, qui sacralise la rentabilité au détriment de la conscience et conduit à la lente aliénation de l’homme. Contrairement à l’ours de Tashlin, c’est toutes griffes dehors qu’Albert défend son petit bonheur d’abruti, son statut de victime consentante d’un système dévoyé par le culte du profit. Albert se bat contre lui-même pour mieux se soumettre à l’inhumain, il est heureux et tout va bien.

Jusqu’à ce jour funeste où le médicament vient à manquer…

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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Un trait simple et sobre au service d'une histoire racontée sans pathos, avec intelligence et émotion.
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Un auteur de BD en trop

Critique acerbe de l’Art contemporain, de la jungle du monde de l’édition, Daniel Blancou met ici en scène un auteur homonyme (lui-même ?) copiant Roy Lichtenstein. 2 histoires en 1 illustrant un de ses phylactères de la page 50 : « Copier, ce n’est pas voler. C’est montrer qu’on a des références. C’est humble ». Bravo !!!!!
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Un auteur de BD en trop

(MAB971) Oui collège et lycée
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Les petits métiers d'Ugo et Liza : Ugo et Liz..

Une fille, un garçon et un chien robot sont les trois héros de cette petite histoire qui commence au premier jour de l'école.

Tout va de travers: la maitresse n'est pas là, le tableau, les livres et l'ordinateur n'en font qu'à leur tête!

Un peu déroutant cette histoire, un brin brouillon et fourre tout, peut être trop farfelue pour pouvoir être suivie par des petits lecteurs débutants!

Je n'ai pas accroché ni avec les personnages, ni avec les aventures...

Ma fille a aimé, mais ce n'est pas ses héros préférés...
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New York

Une première approche très sommaire de la ville de New York et de ses particularités. Toujours de très belles illustrations.
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Énergies extrêmes

Une enquête approfondie sur les gaz de schiste. Facile à lire (sauf une partie américaine avec beaucoup de noms et de références). Un travail documenté qui montre très bien que, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, les gaz de schiste ne sont pas l'énergie créatrice d'emplois et permettant l'autonomie énergétique pour demain. A recommander à tous ceux qui cherchent des arguments!
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Énergies extrêmes

Voyage passionnant et alarmant, Énergies Extrêmes est un livre indispensable à tous ceux qui veulent comprendre un des enjeux stratégiques de notre époque.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

La force du livre […] réside dans la sincérité et la précision du récit vécu, ainsi que dans l’humilité de ses protagonistes.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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Retour à Saint-Laurent-des-Arabes

Autant que le portrait documenté que l'auteur fait des harkis de l'époque, le livre vaut par le cheminement personnel de ses parents tout au long des neuf années qu'ils ont passées sur place.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Deviens quelqu'un

Deviens quelqu'un se présente comme une pseudo autofiction qui égratigne le monde de la bande dessinée, de nombreux auteurs signant des planches parodiques attribuées à leurs alter ego.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Deviens quelqu'un

A la fois recueil de BD à succès et roman autofictif parodique, Deviens quelqu’un ! n’évoque pas seulement la pression inhérente à un milieu désormais gratin artistique, mais aussi les sentiments humains de n’importe quel créateur d’art.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Sous le feu corse : L'enquête du juge des pai..

Un jeune magistrat raconte la façon dont il a du traiter l'incendie de la paillote chez Francis. Très facile à comprendre, la BD didactique permet de comprendre le métier de magistrat, la difficulté de cette enquête et la difficulté de remettre en cause les hauts fonctionnaires, représentant de l'Etat en Corse.



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