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Citations de Daniel Meurois (311)


Lorsque la violence et l’agression sont semées, hélas, on ne les re­tient pas dans le périmètre d’un champ. Leurs graines s’envolent et s’implantent en chacun. Voilà pourquoi à notre tour, nous fûmes touchés par la maladie. Nous apprî­mes les lois de la violence et de l’emprise sur autrui, tout d’abord en nous défendant, puis par une sorte d’imitation car il y avait une pulsion qui voyageait d’âme à âme et qu’aucun ne pouvait stopper.
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Dans les trois quarts de ses actes, l homme fait preuve d inconscience.L être de chair est toujours porté à détruire ce qu il a aimé et à adorer ce qu il a détruit.
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Il faut, il est indispensable, que l homme retrouve maintenant ses origines. Il faut qu'il remonte les millénaires et retrouve la trace de son véritable passé. L ère des divagations anthropologiques ou politico-philosophiques et des religions deviees doit prendre fin.
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Le Divin ne se laisse pas mettre en conserve ; on ne programme pas non plus son émergence en dix leçons. On apprend tout d'abord à Le percevoir, puis on L'apprivoise avant que de L'épouser et qu'IL nous épouse comme en réponse à l'Evidence inscrite depuis toujours dans notre âme et nos cellules.
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On ne trouve une force de ce type que lorsqu’on la mérite… et l’on s’aperçoit alors que sa possession matérielle nous est inutile parce que nous en avons déjà bu le contenu de lumière. Ainsi, ceux qui chercheront et ne trouveront pas devront apprendre d’abord à se trouver eux-mêmes.
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Sachez qu’il aura toujours soif, celui qui ne veut pas être une source…
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Chaque organe émet une subtile note musicale et l’ensemble des organes fait du corps une harmonie d’où émane un son de base directeur de tous les autres. Qu’un organe soit dévoré ou blessé et son souffle sonore vient à être immédiatement faussé, la mélodie du corps qui la contient devient discordante. Le Frère qui vit seul dans la montagne m’a enseigné chaque jour à fermer les portes de mon corps et à ouvrir l’oreille de mon cœur pour percevoir le chant de base de tout organisme. Il me faut pour cela déployer ma main gauche à une coudée au-dessus de l’être allongé, au niveau du creux de son estomac, c’est-à-dire à l’emplacement de la quatrième roue de lumière. Si la paix règne en mon âme, un petit son persistant vient à déchirer mon silence intérieur, c’est le son qui se trouve à la base de la pyramide de vie de cet être. Il devient alors nécessaire de balayer de ma main la totalité du corps allongé, mais, cette fois, à un simple empan de celui-ci [environ 20 cm], sans que le contact sonore soit une seule fois rompu. Si une partie du corps souffre, la petite note qui parle à mon cœur se modifiera immédiatement dès que ma main survolera l’organe malade. L’exercice est à la fois simple et ardu, Simon. Il faut expulser de soi l’apriori des impressions, le jugement et ce que le Frère appelait la raison raisonnante qui développe une logique illusoire.
C’est uniquement à partir de cet instant que les soins peuvent être apportés. Du fond de moi-même, je dois émettre une note musicale, celle exacte que mon cœur perçoit. Ainsi, tout mon être vibrera de la vie du corps souffrant et mon chant, bien que monotone, sera un baume pour l’organe dont le cri a été faussé. Les yeux de mon âme verront les rayons de lumière s’échapper du creux de ma main gauche afin de réharmoniser ce qui doit l’être. Enfin, une grande fatigue m’envahit mais uniquement si mon amour et ma volonté ont su briser toute barrière. Bien souvent, Simon, au bout de deux ou trois soins, la guérison s’installe.
Combien d’êtres ignorent encore qu’ils sont une note sur le grand clavier du Père ! Combien savent qu’ils forment à eux tous un chant perpétuel, un chant d’où il leur faut extraire les accents de haine, et, pire, d’indifférence ?
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Que votre parole soit vous-mêmes ; que sa perfection de termes et de prononciation ne soit point calculée mais s’affirme comme l’extériorisation de l’automatisme voulu par votre cœur.
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L’expulsion totale et soudaine d’un corps dans l’eau provoque, pendant une fraction de seconde, l’expulsion totale du corps éthérique de l’organisme. Un corps éthérique projeté un très court laps de temps hors de son support physique déclenche toujours une perte de conscience aussi rapide et brève qu’un éclair, mais suffisante pour que certaines choses puissent se produire à un niveau plus subtil.
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Le souvenir des êtres chers n’est que pour ceux qui rêvent leur propre mort, pour ceux qui font de leur vie un souffle creux…
Ta mère, ton père, Myriam et tous ceux du village demeurent là en toi, devant toi… non pas comme de simples reflets mais en leurs véritables corps. Ote la cire qui ferme les portes de ton cœur, entends leurs voix résonner en ton être, tends ta volonté, oublie ta chair, et leurs regards embraseront le tien, je te le dis…
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Une femme attendant Jésus, lui parle ainsi:

- « Depuis combien de temps marches-tu ainsi? »
- « Quatre jours, depuis que j’ai quitté la demeure de ton frère. Et toi? »
- « Oh, je ne faisais qu’attendre le moment où tu passerais par ici. Cela fait à peu près... vingt-six ou vingt-sept ans que nous nous sommes fixés ce rendez-vous. »
- « Oui, ai-je repris, il y a des rendez-vous comme cela. Pendant longtemps on ignore qu’on les a fixés, ils se cachent quelque part en nous... et puis un jour ils se dévoilent et on a l’impression, puissante, de s’en souvenir.
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La liberté dont il nous arrive tous de douter, résulte da­vantage des limites que nous nous imposons que de toute autre contingence. Nous forgeons nos chaînes avec de multiples peurs et aussi d’innombrables tabous. Ainsi,
regarde ce corps qui te permet de venir vers nous aujour­d’hui, il est fait d’une matière qui ressemble à la lumière...
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L’amour de la vie implique d’abord un amour envers soi. Un tel sentiment est totalement étranger à toute forme d’égoïsme et de narcissisme. Il est la condition pre­mière à un amour plus vaste dont la vocation est de dé­border par tous les pores de notre être.
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On meurt souvent d’une rétention de quelque chose. Rétention d’orgueil et de silence comme tu le sens toi-même. Rétention de douleur, de haine ou de ran­
cune, d’amour également. Tout ce qui ne passe pas à tra­vers toi, tout ce que tu emprisonnes en toi et ne transformes pas dans l’athanor de ton cœur devient un poison que tu absorbes.
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Le diable, tel qu'il est imaginé, n'existe pas autrement que par la totalité des formes-pensées émises par des âmes haineuses. Le diable, c'est la méchanceté et la bêtise qui animent les masses humaines. L'attraction du mal, voilà tout ce qu'il faut craindre .Il n'y a pas d'autre diable que le mal vers lequel chacun se laisse glisser. Point d'autre enfer que celui que chaque homme peut se créer dans son propre univers mental.
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Le vocabulaire de l’amour est toujours simple. Il fait fuir ceux qui ne le sont pas et craignent d’afficher une forme de gaîté.
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Nous ne nous demandions plus comme jadis comment parler aux foules. Nous nous disions qu’il nous suffisait d’être présents et de raconter simplement ce que nous savions sans vouloir convaincre. L’évidence n’est jamais à démontrer ; on ne la communique pas. On la propose tout au plus et elle est reçue lorsque l’être se trouve au carrefour de sa vie. Elle ne s’adresse qu’à ceux qui ont compris qu’ils ont soif.
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Celui qui regarde l’ennemi en l’autre contemple sa propre image déformée dans un miroir, il se nourrit de ses rancœurs et se condamne à vivre parmi les ombres.
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Sachez qu’en notre langue et notre façon d’être, il existe trois sons sacrés […]. […] Ces sons sont le « A », le « M » et le « N ». Vous remarquerez que je ne les prononce ni au moyen du nez, ni au moyen de la gorge. Ces sons proviennent, s’ils sont correctement placés, de l’endroit exact de mon cœur physique, du centre de ma poitrine, de la racine même de mon souffle. L’exercice consiste à les faire résonner en soi au plus près de ce point, de sorte que la cage thoracique entière se transmue en caisse de résonance. Les yeux fermés, c’est votre être global qui doit vibrer en ces instants.
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— Je vous enseignerai, dit-elle alors aux voyageurs, d’un ton décidé bien que paisible. Mais sachez que je ne vous enseignerai qu’avec une pauvre mémoire car il faut que vous soyez conscients de ceci : ce que je devais savoir est passé dans mon corps et c’est mon corps qui l’a retenu. Mon corps, c’est toute ma chair qui a appris à devenir autrement et puis, c’est surtout mes yeux… et mon coeur. Lui, j’ignore ce que les mots pourront en faire…
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