David Foenkinos

Voici le dernier roman de la sélection de printemps de mon club de lecture : sans ça je ne l'aurais j'mais ouvert en raison d'un expérience passé avec cet auteur.

Pourtant l'idée de départ me plait bien.

Comme presque tout le monde j'ai lu la saga et j'ai vu les films.

Comme un peu moins de monde, j'ai relu la saga.

J'aime beaucoup cet univers.



Donc l'approche par le casting, je trouvais ça sympa. Explorer le côté de l'échec : pourquoi pas.

Mais le problème c'est que c'est vite devenu ennuyeux et lassant, et je ne croyais plus à ce personnage qui à 30 ans restait coincé dans son échec de petit garçon de 10 ans... pour autant que l'on puisse parler d'échec.



J'ai fini ma lecture, j'ai rempli ma mission, je peux passer à autre chose.

Bernard ou l'autopsie d'une descente aux enfers...



Déçu par mon dernier Jean-Paul Dubois, je suis retourné vers son compétiteur, David Foenkinos. "La tête de l'emploi", un titre aguicheur, une couverture rigolote, une fois n'est pas coutume !



Dès les premières pages, je me suis retrouvé en pays conquis, terrain de prédilection de l'auteur : la crise dans le couple, analysée côté mâle. Pourtant chaque fois, l'auteur innove et attise l'intérêt du lecteur, tant l'histoire semble avoir des relents de vécu.



Ce court roman, aux allures de nouvelle, décrit délicieusement la dégringolade d'un homme normal, mais voilà, que vingt pages avant la fin, le dénouement (bâclé) s'engouffre dans une guimauve déplorable qui fleure mauvais le feelgood auquel l'auteur ne nous avait pas habitués.



Alors que je m'aprêtais à en conseiller la lecture, ce roman m'a déçu au point de le taxer d'un des plus mauvais de l'auteur. Ah si seulement David Foenkinos pouvait en récrire le dénouement, ou le faire récrire par JP-Dubois, le champion des dénouements suicidaires !

J'ai beaucoup aimé la Délicatesse et Deux Soeurs, j'ai adoré Le Mystère Henry Pick; mais là....Quelle déception !



Je ne suis jamais très à l'aise à rédiger une critique négative car cela me donne l'impression de dénigrer le travail de l'auteur, mais là, impossible de faire autrement tant l'ouvrage n'est pas bon.



L'auteur part du postulat que "toute vie est passionnante" et que "toute personne que l'on met dans un livre devient romanesque".

En l'espèce : c'est complètement creux et l'histoire ne démarre jamais.

En refermant le livre, on s'aperçoit qu'il n'y pas vraiment d'histoire d'ailleurs.

Juste un auteur (celui de l'histoire) qui se comporte comme un psychanalyste en mal de patient, et qui entreprend de traiter la famille Martin comme un sujet d'observation en tentant de recueillir la parole de ceux qui acceptent tant bien que mal, ou par la force des choses (c'est au choix) de s'ouvrir à lui pour en faire une histoire.

Autobiographique ??



L'auteur (toujours celui de l'histoire) ne peut s'empêcher de ramener chaque situation et chaque sentiment à lui, et de faire le corollaire avec sa propre vie et ses déboires amoureux.

Peut-être pense-t-il que "sa vie est passionnante" et que sa personne l'est tout autant, au point d'être un personnage "romanesque" ?



Au final : un livre ennuyeux, d'une banalité affligeante, et pas la hauteur de ce que David Foenkinos nous donne habituellement à lire.



Pour reprendre un terme employé à de nombreuses reprises dans le livre : récit cyclothymique.

Très jolie bande dessinée, les illustrations sont magnifiques et transmettent bien les émotions des personnages. L’histoire est brève mais n’ayant pas lu ce roman de Foenkinos je ne sais pas si c est fidèle ou si des raccourcis ont été pris. Un bon moment de détente.

Un très bon livre, pas évident avec cet auteur, on aime ou on déteste en général. Mais il ne laisse jamais indifférent. Moi qui n'ai pas du tout accroché avec les Harry Potter j'ai pourtant adoré cette histoire de l acteur qui n est pas retenu pour le rôle. Je le conseille vivement.

Mon premier livre de Foenkinos et pas le dernier ! Déjà, j'ai trouvé l'idée de cette histoire vraiment geniale. Ensuite, le style d'écriture, très contemporain, fluide, m'a énormément plu. J'ai trouvé que tout était très bien raconté, le rythme est rapide, peut-etre parfois un peu trop ! Certaines parties de l'histoire auraient mérité de s'y attarder un peu plus mais ça n'a pas gâché mon plaisir. Un livre à découvrir.

Un résumé de livre qui m'a happée mais qui n'était pas ce que j'en attendais réellement. L'histoire est créative et originale mais j'espérais y trouver encore plus de rêve. Les personnages sont plus ou moins attachants.

J'ai apprécié l'écriture fluide de David Foenkinos qui m'a permis de parcourir ses pages très facilement. Je recommande tout de même ce roman qui m'a apporté de la positivité et de la motivation dans mes projets professionnels.

Charlotte David Foeskinos



Mon avis :



Magnifique ! Une superbe biographie sur Charlotte Salomon que je ne connaissais pas. L'écriture m'a surprise. Les phrases sont courtes et des retours à la ligne pour chaque phrase. Cette façon singulière m'a complétement embarquée, j'ai aimé cette façon de raconter et le rythme que cela donnait au roman. C'est un bel hommage à cette jeune femme peintre. C'est aussi une histoire de famille ou le suicide est omniprésent.

Cette lecture m'a touché.

Coup de cœur.

10 /10

Le sujet de "Vers la beauté" est brutal mais pertinent. Une adolescente doué se fait violer par l'homme plus que deux fois son âge qui lui donne des leçons de dessin. La fille ne s'en remet pas et se suicide.

Malheureusement Foenkinos décide de raconter son histoire à travers les yeux d'un protagoniste qui n'est pas directement impliqué dans le drame centrale. C'est une bonne manière de souligner qu'il y a d'autres victimes du viol que celle qui est agressée physiquement mais on s'éloigne beaucoup trop du cœur de l'intrigue.

J'ai d'autres reproches à faire à ce roman bien intentionné. La révélation que le protagoniste est hanté par la mémoire d'un suicide arrive trop tard dans le roman. Finalement, Foenkinos donne au lecteur un dénouement de conte de fée. Navrée par la morte de la jeune fille, le protagoniste organise une exposition de ses dessins et tableaux. Les personnages sont soulagés mais j'ai beaucoup du mal à y croire.

Il faut applaudir le courage de l'auteur d'avoir abordé un thème si difficile mais il a vraiment raté son coup.

D’agréables retrouvailles avec David Foenkinos.

L’écriture est fluide et ponctuée tantôt de vérités et tantôt de bons mots. Les personnages sont intéressants, leur valse est bien orchestrée.

Une lecture facile et rapide, mais qui nous entraîne ou nous accompagne dans le questionnement de soi.

Ce livre part d'une idée qui ne m'avait jamais traversé l'esprit : comment vivre (et même survivre) quand un autre a été choisi (fut-ce lors d'un casting secret) pour un rôle qui fera du "1er" une star mondialement connue ?



Et cette interrogation en entraîne d'autres : comment avancer malgré un échec ? une vie peut-elle se résumer à celui-ci ? devons nous être un "numéro 1" pour être heureux ?



C'est original et je crois qu'il faut aimer l'introspection pour apprécier ce bouquin. C'est un quasi documentaire sur ce que vit Martin qui n'a pas été retenu pour le rôle de Harry Potter. J'ai beaucoup aimé pour ma part mais j'aurais, peut-être, plus aimé encore si le changement dans sa vie était abordé plus tôt dans le roman. En effet, durant le majeure partie du livre on lit la détresse et les angoisses de notre héros que rien ne réconforte. J'aurais voulu l'accompagner plus longtemps dans sa "résurrection".



En fermant cet ouvrage, j'ai eu une pensée pour les gens de cinéma et de théâtre passés à côté d'un rôle tel celui d'Harry Potter. Ce qu'ils doivent ressentir, même un court instant, ne doit pas être très éloigné de ce que Foenkinos fait vivre à Martin.

Il est particulier pour moi de lire cet auteur, lui qui a écrit à la fois certains de mes livres préférés (Charlotte, La Délicatesse) et les plus décevants (Numéro Deux et malheureusement celui-ci).

Outre un prémisse que je ne crois pas, je trouve ce livre totalement plat. Pas de dévoilement de l'auteur ou de prise de risques, un livre qui a été écrit comme une fin en soi.

De plus, la modernité imposée du livre n'a pas du tout marchée selon moi: un rappel de l'historique du Covid, de nombreuses mentions aux réseaux sociaux et même un détail de certains messages "il envoya un coeur rouge". Je le ferme en sachant fermement qu'il ne changera rien chez moi.

Cadre supérieur chez Décathlon, Eric Kherson est accaparé par son travail et laisse son ex-femme s'occuper de leur fils Hugo. Une vie dont la monotonie est rompue par une promotion qu'il doit à l'influence d'Amélie, une ancienne camarade de lycée devenue directrice de cabinet du secrétaire d'Etat au commerce extérieur. Il devient son bras droit et part avec elle à Séoul pour trouver de nouveaux investisseurs. Lors de leur rendez-vous avec le grand ponte de Samsung il fait un malaise et rate sa présentation, qui est reportée au lendemain. Mais Eric ne vient pas au rendez-vous : pendant la nuit, il a fait une expérience étrange qui va bouleverser sa vie professionnelle et privée…



Basée sur un pitch assez simple – un cadre d’entreprise en plein marasme personnel qui découvre la « cercueil thérapie » en vogue en Corée depuis une vingtaine d’années, le roman se partage entre l’histoire d’Eric et celle d’Amélie. Avec comme point commun le changement d’existence. Pour le premier, c’est une sorte de prise de conscience, de réveil, dont les conséquences prennent parfois l’allure de conte de fées ; pour la deuxième, une sorte de descente aux enfers due à des circonstances extérieures, jusqu’à ce qu’enfin elle aussi découvre les vertus d’une petite sieste funéraire. Dans un pays où le taux de suicide est le plus fort au monde, assister à ses propres obsèques semble contribuer à enrayer le mécanisme morbide. David Foenkinos l’illustre à travers le parcours de ses deux personnages, et imagine que cette thérapie finit par se développer en France, avec un succès certain. Mourir pour mesurer le bonheur, et connaître la « vie heureuse ». Un récit pas inintéressant, documenté, un peu gentillet tout de même, agréable à lire si l’on fait abstraction des agaçantes notes de bas de page qui permettent à l’auteur, sous couvert d’humour, quelques commentaires ou jugement sur ses personnages.

Lu en 2016. J'ignorais totalement l'oeuvre et l'existence de Charlotte Salomon avant d'ouvrir ce livre.

J'avais apprécié la manière dont le narrateur nous fait partager son admiration, de replacer l'héroïne dans son histoire familiale, de retracer la chronologie des événements et de raconter les émotions.

Bof ! Je n'ai vraiment pas été transcendée par ce livre.

Cela fait le deuxième livre de David Foenkinos qui me déplait, j'en ai lu plusieurs et j'ai été plusieurs fois agréablement surprise mais là, vraiment...

Le temps du récit utilisé m'a semblé mal utilisé , on ne sait pas trop si cela se passe au présent, au passé , si c'est immédiat ou si ça a déjà au lieu depuis plusieurs années ou si ça va avoir lieu.

Le thème traité est assez irréel, la relation entre les personnages est assez ambiguë, on se demande bien ce qui va pouvoir se passer jusqu'au bout.

Eric passe pour un personnage fade et sans grande envergure et pourtant, c'est lui qui mène sa barque jusqu'au bout et réussit dans le milieu professionnel et personnel.

Le titre du livre n'est pas très bien choisi à mon sens même si c'est du second degré et qu'il y a forcément des non-dits et des sous-entendus.

C'est un peu abracadabrant et cela m'a quelque peu gênée : je ne suis pas du tout adepte de cette histoire !

Je suis restée imperméable au personnage d’Eric et donc à ce roman, par le ton volontairement en distanciation par rapport aux personnages. On reste en surface, on dirait que l’auteur énonce des faits, de loin, des analyses, bonnes, certes mais ce recul m’a vraiment empêché de rentrer dans l’action. Eric, don, a fait sa réussite professionnelle chez Decathlon malgré ce qui lui le taraude toujours, la mort de son père qu’il aimait tant, et dont il se sent responsable. Sa mère accentue ce sentiment, sans rien exprimer réellement et ses non-dits provoquent les incompréhensions qui les éloignent. Il va s’enfoncer peu à peu dans la mélancolie et quand Amélie une ancienne camarade de classe, va le contacter pour travailler avec elle dans le gouvernement Macron, il va accepter. Seulement voilà, le burn out va s’installer et lors d’un voyage à Séoul, il perd pied et en même temps renaît en faisant l’expérimentation de « happy life ». je n’en dirais pas plus. Son regard sur la vie va changer.

Ce livre parle essentiellement de cela, comment on peut se laisser enfermer dans la vie qui ne nous convient pas, par le besoin de toujours être en mouvement, toujours paraître, être celui (celle) que l’on veut que l’on soit, alors que l’on s’éloigne de ses propres besoins.

Le message est toujours utile car on se laisse trop souvent emporter sans prendre le temps de se poser et de faire ce que, vraiment, l’on veut faire de sa vie. Mais c’est l’écriture et la façon d’aborder le thème qui m’a gêné

On m'avait vivement conseillé cette lecture, et je ne suis vraiment pas déçue.



Le mal de dos, un mal invisible et pourtant tellement réel pour ceux qui en souffrent.



Qui ne ferait pas tout, pour guérir d'un mal que personne ne comprend... Le narrateur lui, a tout essayé... Médecin, Psy, rien... Absolument rien ne lui a calmé son mal... Si ce n'est une très grande introspection...



On dit souvent "j'en ai plein le dos", sans savoir ce que cela signifie vraiment. Notre corps nous parle, à nous de savoir l'écouter...



Une lecture agréable, qui m'a beaucoup fait rire ; les situations dans lesquelles se trouve le narrateur sont tellement risibles...

Je n'ai pas vraiment aimé cette lecture, même si je n'ai rien à reprocher au message véhiculé par l'auteur.



Le personnage principal m'a tellement énervé du début à la fin. A la limite de l'hystérie, à toujours se positionner comme une victime, au final il se remet très peu en question.

L'écriture, par le fait que le libre soit écrit en "je", me paraissait tellement d'utile, simple. Mais pouvait-on attendre quelque chose de différent, lorsque l'histoire est censée être écrite par un personnage comme décrit ci-avant ?

La vie heureuse ou "crise de la cinquantaine mode d'emploie". C'est mon premier Foenkinos donc je sais pas trop quoi en penser. Je peux pas dire que c'est une lecture qui m'aura marqué mais j'ai pas boudé mon plaisir. La lecture m'a pris une semaine et c'est je pense le point majeur de ce livre : ça se lit vite. Pas de grands enjeux autant au niveau vital pour les personnages que pour le monde dans lequel ils vivent, on peut pas non plus dire qu'on s'attache vraiment à eux. Par une chose que sait très bien faire l'auteur dans son livre, décrire le monde actuel et les postes à haute responsabilité.



En bref, c'est bien mais vous attendez pas à un chef d'œuvre.

J'ai dévoré ce roman, le premier que je lis de David Foenkinos. J'ai apprécié sa plume, un style très original. L'écriture est dynamique, drôle et l'usage des références est très malin.

Quant à l'histoire elle reste assez simple, mais David Foenkinos réussit à nous fasciner et nous garder en haleine jusqu'à la dernière page.

Je noterais toutefois quelques longueurs au milieu de l'histoire, mais rien qui ne gâche cette lecture délicieuse.