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Critiques de Derek Nikitas (37)
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Brasiers

J’ai pris ce livre à cause des critiques positives mais honnêtement je n’ai pas trouvé grand chose d’interessant, ni l’histoire ni les personnages. Peu de choses crédibles.

En terme de thriller on trouve beaucoup mieux. Donc choisissez un autre livre

Bref j’ai été déçu alors que je suis plutôt bon public pour ce type de bouquins.
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Brasiers

Très bien. J'ai eu du mal à croire que cette histoire aussi sombre finisse bien.
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Brasiers

Lucia Moberg, dite Lou, va bientôt avoir 16 ans. Avec son look gothique et ses petites envies d'émancipation, Lou s'essaye régulièrement à voler des cds de musique pour les copines. Mais ce jour-là, Lou se fait repérer et regrettera longtemps les évènements qui suivront et dont elle se sent coupable inconsciemment. Pressant son père de repartir du centre commercial, Lou rejoint la voiture à pas pressés, anxieuse d'avoir été suivie par un vigile. Alors qu'ils s'apprêtent à quitter le parking, un homme vient pourtant les interpeller. Ce dernier abat son père Oscar et laisse une Lou traumatisée sur le siège arrière. Elle l'ignore encore mais c'est le début du cauchemar pour elle. La jeune fille devra faire face à la perte de son père chéri, assumer sa mère qui sombre totalement et affronter bientôt des individus autrement plus dangereux...

Parallèlement à Lou, nous suivons une certaine Tanya qui vit dans une caravane pourrie avec son compagnon Mason. Tanya, enceinte de ce dernier, est une rescapée des bas-fonds. Ancienne droguée, ancienne prostituée, elle tente de sortir la tête de l'eau grace à Mason mais le couple vivote avec difficultés à la frontière de la légalité. Mason trempe secrètement dans des affaires louches et sait se montrer violent avec Tanya.



Oubliez la couverture hideuse du livre et les avis dithyrambiques et artificiels d'auteurs célèbres affichés artificiellement sur la 4ème de couverture : premier roman de l'auteur de l'auteur, Brasiers s'avère contre toute attente un excellent roman psychologique à suspense !

Loin d'être un thriller au sens classique du terme, le roman s'attarde plus particulièrement sur les personnages, plutôt que sur l'enquête qui passe au second plan.

Les personnages sont extrêmement bien fouillés et construits. L'auteur nous plonge véritablement au coeur de leurs sentiments en nous faisant pénétrer dans leur intimité. Lou est une adolescente tourmentée qui, en plus de faire face à la mort en directe de son père dont elle se sent coupable, doit assumer sa mère qui ne semble plus capable de se gérer seule. Elle a des sortes de visions "somnambuliques" qui, en s'appuyant très intelligemment sur les contes suédois que lui racontait son père, lui donnent des clés pour découvrir ou comprendre certains faits. Des petits personnages imaginaires interviennent dans son réel pour lui indiquer telle chose, attirer son attention sur tel autre ou la guider de manière générale. Mais Lou est aussi une jeune femme en pleine construction amoureuse et son attirance pour le voisin un peu bad boy d'à-côté semble aussi la perturber.

De son côté, Tanya tente de s'en sortir et son futur bébé lui sert de moteur. Elle s'interroge parfois sur Mason, son sauveur et a parfois l'intuition qu'il sera aussi l'instrument de sa perte. La vie ne l'a pas épargnée et son malheur semble presque être une fatalité pour cette jeune femme qui est le jouet du destin.

L'enquête sur la mort du père de Lou est dirigée par l'inspectrice Greta et de son collègue Moe. Cette dernière est également fort bien décrite et son passé tourmenté constitue un des éléments forts de sa personnalité. Ayant peu assumé l'éducation de sa fille lorsqu'elle était plus jeune, Greta tente de nouer une relation plus intime avec elle. C'est aussi la raison pour laquelle son implication pour sauver Lou est si forte.



Vous l'aurez donc compris, ici, c'est bien les personnages qui ont la priorité et si une enquête a bien lieu, c'est plutôt l'alternance des points de vue et de la narration qui nous permet de comprendre les tenants et les aboutissants de l'histoire, plutôt que la description classique de l'enquête.

Et c'est aussi ce qui fait son point fort. Le récit est très rythmé et s'accompagne de nombreux rebondissements. La pression monte petit à petit et le lecteur est vite effaré, de par la noirceur des faits qui se dévoilent petit à petit.On commence sur un meurtre dans un parking qui semble fortuit à un kidnapping qui pourrait se montrer sanglant pour certains. Le final s'avère d'ailleurs un déchainement de violence inattendue et logique à la fois et laissera une héroine seule face à la noirceur d'un monde qu'il lui sera difficile d'accepter tout autant que son propre côté sombre.



Brasiers a été véritablement une lecture extrêmement haletante dont il est difficile de se séparer. Le lecteur devient le spectateur impuissant d'une spirale qui entraîne les personnages dans une longue descente aux enfers. C'est un roman à haute teneur psychologique qui montre comment ce monde violent et désespéré peut broyer qui ne se montre pas assez fort pour affronter avec courage un destin pavé de mauvaises intensions. Et face à cet embrasement destructeur, Lou du haut de ses 16 ans apprendra à se construire une vie et un avenir sur les cendres de ses illusions.

Un petit coup de coeur sans aucun doute ! Foncez !
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Brasiers

Waouh ! Après lecture de ce bouquin, je ne peux dire que « Waouh » ! ! ! Incontestablement, « Brasiers » est pour moi une bonne surprise et restera comme une de mes lectures favorites de cette année 2010.

Derek Nikitas nous offre ici un bijou ! Je me laisse rarement emporté aussi loin par un roman, mais là j’ai été complètement enthousiasmé par le style de l’auteur ! Celui-ci, en effet, possède « Le Truc » pour écrire ! Car de nos jours, alors que les livres affluent de tout part (pour le meilleur et pour le pire) il est agréable pour un lecteur de tomber sur un roman d’un auteur qui était à coup sûr prédestiné pour pondre des chefs-d’œuvre. Et oui, ça fait plaisir et oui, c’est le pied !

Avec « Brasiers » Derek Nikitas n'a pas cherché à tout prix à aligner des mots en cherchant absolument la phrase parfaite, il a vécu son roman, il n’a pas surjoué, n’a pondu aucune phrase pompeuse. Il a su se placer dans la peau de chaque personnage pour faire ressortir les émotions avec justesse et sincérité.

De ce fait, le rythme de « Brasiers » est très bon, l’écriture fluide et vraiment concise. Le passage d’un personnage à l’autre est remarquable et très bien adapté.

Quant à l’intrigue, elle détonne ! Si aux premiers abords, elle peut paraître classique, encore une fois ici, c’est dans la manière de l’exploiter que Derek Nikitas s’est surpassé. C’est comme si avec un simple pétard, il avait réussi à faire un véritable artifice !

Difficile de poser le roman une fois commencé !

Pour catégoriser le roman, « Brasiers » est un polar ! Un polar dans lequel certes les catastrophes s’accumulent, le sang coule mais sans vulgarités, ni grossièretés avec une pointe de fantastique et de mythologie suédoise. Le ton est juste et les évènements tragiques se suivent sans que l’on ne s’y attende et avec une cruelle fatalité ! Pas mal de rebondissements et des scènes d’actions remarquables également !

Pas de personnages à la force inouïe, ni au charisme légendaire (le personnage principale est une gamine de 16 ans banale et frêle) et pourtant Derek Nikitas les transcendent ici aussi à sa manière.

Non, vraiment « Brasiers » est un roman exceptionnel de part la manière dont il a été écrit et de part la manière dont il emporte le lecteur !

« Brasiers » ressemble un peu à un conte, un conte qui aurait été trempé dans une sorte d’acide made in U.S.A. Ouais un conte suédois, bouffés par les pires atrocités que peut recéler la société américaine !

Waouh ! Une sacrée claque ! ! !


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Brasiers

Un polar atypique qui nous plonge dans la vie de Lou, 16 ans qui vient de voir son père mourir, assassiné sous ses yeux. L'histoire se révèle assez passionnante bien que je n'ai pas été emballée par les irruptions intempestives des créatures et autres Dieux, droit sortis de l'imagination de l'adolescente qui se remémore les contes scandinaves de son enfance lorsqu'elle ressent le besoin de se protéger. Cela a ralenti ma lecture au lieu de piquer ma curiosité.



Ce livre m'avait été présenté lors d'une rencontre avec des libraires et d'après la critique qui en avait été faite, j'avais vraiment envie de le lire et ma déception vient sûrement du fait que j'attendais autre chose.
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Brasiers

"Je suis fan de longue date. Il y a une sensibilité unique. Tout ce qu'écrit Derek Nikitas mérite le plus grand intérêt."Difficile de résister à l'appel de ce livre, lorsque vous sautent aux yeux les paroles de Joyce Carol Oates imprimées sur le quatrième de couverture de ce roman noir, très noir. Ce livre n'est pas forcément à mettre entre toutes les mains, les âmes trop sensibles feraient même mieux de s'en tenir éloignées. Il est inutile de chercher une once de bon sentiment dans ce premier roman de Derek Nikitas, vous n'en trouverez aucune trace ou si peu. Ce roman est glauque, violent parfois à l'extrême, quelques scènes sont même difficilement soutenables, l'univers de Nikitas n'est pas sans rappeler le film Fargo des frères coen, jolies références n'est-il pas ? Malgré cette ambiance presque amorale , il est difficile pour le lecteur d'interrompre sa lecture. Serait-ce ce côté presque malsain qui interpelle la curiosité du lecteur ? Ou bien est-ce la compassion qu'il éprouve pour la jeune Lou - cette ado au look néo-punk de seize ans qui va assister au meurtre violent de son père - qui le pousse à dévorer les pages de ce livre ? Difficile de répondre à cette question tant elle peut être dérangeante, la réponse se trouve sûrement à l'orée de ces deux interrogations.







Brasiers n'est ni un thriller, ni un polar, point d'énigme policière à résoudre. Ce roman est un puzzle dans lequel les pièces s'imbriquent avec une cruauté implacable sous les yeux éberlués du lecteur. Les personnages nombreux sont pour la plupart bien incarnés, aucun d'e... La suite sur www.meellylit.com
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Brasiers

A lire certaines critiques dithyrambiques de ce livre sur le web, je ne pouvait que m'y plonger goulûment... pour un résultat à des années-lumière de mes attentes...

Oui l'histoire est sombre à souhait, mais lors d'une bonne partie du bouquin, le récit est d'une banalité confondante (à mon humble avis).

Oui les personnages sont torturés, mais les caractères ne sont pas toujours creusés comme il le faudrait.

Oui l'auteur à l’air de savoir écrire, mais régulièrement il nous pond des paragraphes pleins de circonvolutions, avec un style parfois lourd à souhait.

On peut découper le livre en trois parties :

- une première partie où, à part le meurtre principal, il ne se passe rien ou presque, où les personnages réagissent mollement, où le style se fait gluant (j'ai failli abandonné le livre à ce stade),

- une deuxième partie où l'action prend enfin un peu d’ampleur avec (quelques) surprises,

- une troisième partie enfin intéressante (même le style d'écriture devient un peu plus fluide), assez inattendue dans son déroulement, d'une violence inouïe (trop d’ailleurs, le roman en perd tout équilibre).

Concernant les légères touches de fantastique, avec l'introduction de la mythologie suédoise, je n'ai toujours pas compris ce que ça venait faire là et l’intérêt de la chose au vu du peu d’interaction avec le récit...

En conclusion, une lecture éprouvante au sens propre comme au figuré (violente et trop souvent assommante).
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Brasiers

Lucia Moberg, "Lou", aura 16 ans dans une semaine. Du haut de son mètre cinquante et de ses Doc Martens violets, elle n'est pas sûre d'aimer la vie mais elle adore son père, professeur de Lettres à l'université d'État de New-York.Ce samedi après-midi, elle l'a entraîné au centre commercial d'Ontario Ridge pour une course sans importance...Rien ne l'a préparée au cauchemar qui s'enclenche. Il était une fois l'enfer..."Brasiers" a été nominé pour l'Edgar du meilleur premier roman et est en cours d'adaptation au cinéma."
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Brasiers

Brasiers de Derek Nikitas, c'est l'histoire d'une jeune fille Lou qui assiste à la mort violente de son père sur un parking. Une mort aussi violente qu'inattendue, une enquête s'ouvre alors et un contre la montre aussi car c'est un tourbillon infernal dans lequel va tomber Lou. Son seul secours, c'est l'enquêtrice Greta qui va pouvoir l'aider et la sauver.

C'est un roman très noir, on va de rebondissements en révélations, les portraits se croisent, plus Lou apprend sur la mort de son père, plus sa vie devient un véritable enfer. Cela devient même insoutenable. C'est un roman très noir comme je n'en ai pas lu depuis longtemps. Mais ce n'est pas forcément ce qui rend le roman attrayant, car certains aspects m'ont un peu déplu. En effet quelques petites touches mystérieuses, fantastiques essaiment le roman pour guider Lou dans sa découverte de la vérité mais cela rend le tout un peu invraisemblable. De même lorsque Lou est myope, sans ses lunettes et semble voir tout de même par quelques fulgurances que je n'ai pas trouvées du tout éclairantes mais plutôt agaçantes.

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de thriller, je l'ai plutôt apprécié mais je l'ai lu avec des interruptions importantes. Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais dans un thriller, c'est-à-dire un roman qu'on ne lâche pas. A mon goût certains éléments me semblent surréalistes, d'autres aspects m'on plu car au moins l'auteur ne fait pas dans la demi-mesure, c'est donc un roman assez dur. La mort, le sang et les blessures sont au rendez-vous, il faut avoir le cœur bien accroché.

C'est une lecture que j'ai faite il y a un mois, je ne suis pas très bavarde sur ce roman car finalement il ne m'a autant apporté à part le plaisir de la lecture sur le moment, je n'en retiens que peu de choses.

Une lecture en demi-teinte pour ce roman, mais pour les amateurs de thriller, à lire pour frissonner.
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Brasiers

Ni très bon, ni très mauvais, c'est un livre que je qualifierai presque de "roman de gare" où le scénario comme les personnages semblent travaillés mais, finalement, manquent d'un je-ne-sais-quoi qui les rend quelconque dans la majorité des scènes...

De plus, de nombreux archétypes ou schémas classiques semblent se croiser au fil des pages pour un tout assez classique avec seulement quelques pépites...



Pour un livre acheté entre 2 gares sur un bord de trottoir, on peut dire que j'en ai eu pour mon argent... ;)

Bref, un futur livre-voyageur, probablement.
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Brasiers

Mon avis : Lou est une ado de 16 ans, en pleine crise d'adolescence. Souvent en conflit avec sa mère, Oscar son père se dévoue après une énième dispute pour l'emmener au centre commercial et là c'est le drame. Ils sont tous les deux agressés dans la voiture en repartant; son père prend une balle dans la tête.



C'est la couverture absolument magnifique qui m'a attirée, en plus je marche comme ça au feeling et bien cette fois ci, je n'ai pas eu de nez !!



Je ne me suis pas ennuyée dès les premières pages car l'histoire se met en place, les personnages, les lieux .... mais j'ai fini par m'enfoncer dans ce thriller qui tourne en rond pendant les trois quarts du livre pourtant on nous promet l'enfer.



Néanmoins, l'enfer finit quand même par arriver mais à partir des dernières pages du livre et quand il arrive c'est complétement délirant, un déluge de violence peu crédible. Sortez les tronconneuses, les couteaux, les pistolets, c'est épouvantable, absurde et irréelle au plus au point. J'ai trouvé que c'était abherrant et navrant d'en arriver là.



Vous rajoutez à ça des personnages aussi antipathiques les uns que les autres, ils sont tous dépressifs, dingues ou disjonctés ... Greta Hurd, l'inspectrice est un être torturé à la limite du suicide ... ce n'est pas possible de s'attacher à tout ce petit monde.



Franchement je n'ai pas du tout accroché, pourtant c'est facile à lire mais l'histoire manque trop de crédibilté.


Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Brasiers

Lucia Moberg, surnommée « Lou », est une adolescente de 16 ans au look gothique et à la vie on ne peut plus ordinaire : elle est mal dans sa peau, fantasme sur son beau voisin rebelle, a des rapports conflictuels avec sa mère mais est en adoration devant son père, professeur de littérature à l’université. Son existence bascule lorsque celui-ci est abattu sous ses yeux par un inconnu sur le parking d’un centre commercial. La mère de Lou ne supporte pas cet événement tragique et tente de se suicider à plusieurs reprises. Sa dernière tentative la laisse amnésique. Lou se retrouve donc bien seule pour gérer cette situation difficile, d’autant plus que l’assassin de son père rôde toujours à la recherche d’une somme d’argent importante. Il appartient aux inspecteurs Moe et Greta de mener l’enquête et de protéger la jeune fille.

Ce premier livre de Derek Nikitas est loin d’être un roman policier classique. L’intrigue, plutôt banale et prévisible, n’est pas ce qui est au centre du roman. Ici, c’est l’alternance de points de vue entre des personnages féminins très différents qui donne du corps et du rythme au récit. L’analyse psychologique des personnages est particulièrement développée. Nous découvrons une réalité très sombre à travers le regard de Lou, adolescente brutalement plongée dans le monde des adultes, puis à travers celui de Greta, inspectrice dont la vie est dominée par son travail au détriment de son équilibre familial (personnage assez classique dans les polars). Enfin la parole est donnée au personnage de Tanya, une femme enceinte un peu paumée qui mène une existence difficile. Tanya partage la vie de Mason, une petite frappe qui cherche à faire ses preuves dans un gang de bikers. Avec ce couple, l’auteur nous plonge dans le monde hyper violent des bikers américains dans lequel les hommes se comportent comme des sauvages. La violence, omniprésente, peut d’ailleurs paraître gratuite dans certains passages du récit.

Un autre aspect du roman qui peut séduire ou déplaire est la fréquente irruption du fantastique dans le récit. En effet pour échapper à la réalité, Lou se réfugie dans les contes suédois que lui racontait autrefois son père. Attendez-vous donc à voir surgir des nains ou autres créatures étranges qui semblent guider l’adolescente lorsque celle-ci est en péril. La présence de ces scènes rend le propos assez irréel et cela se confirme ensuite avec la fin du roman qui apparait totalement invraisemblable.

Si le style de l’auteur n’est pas en cause, son histoire peut laisser de marbre car elle hésite entre roman d’apprentissage, roman noir et roman psychologique. Enfin l’auteur use et abuse de descriptions d’une violence inouïe et crue. Cela était-il le seul moyen de dépeindre un monde sans concession ?
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Brasiers

Un roman qui vous embarque dès les premières lignes. On suit les malheurs de Lucie avec effarement. Une histoire sans concessions, noire et poisseuse mais racontée dans un style fluide, entrainant comme un fleuve au courant trop fort. On ne peut pas le traverser ni le contourner ; on est obligé de se laisser porter...
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Brasiers

Histoire cruelle et malsaine que celle de Lou Moberg. Après avoir terminé ce roman, un grand vide s’est emparé de moi. Que devais-je penser? Devais-je aimer ou détester? Il ne semble pas pouvoir y avoir de juste milieu. Derek Nikitas a fait de son lecteur un témoin, invisible, mais un témoin. La narration commence par « il était une fois » mais que le prochain lecteur n’y prenne garde, il ne s’agit pas d’un conte ordinaire. Cruel, sanguinaire et froid. Page après page, l’univers est de plus en malsain. Jamais le soleil ne perce l’atmosphère. Pourtant, c’est avide qu’on continue de s’enfoncer. Ce livre ne se lâche pas. On ne le repose pas véritablement avant de l’avoir terminé. Et après… après c’est un néant.



On m’avait vendu ce roman comme une belle histoire. L’histoire n’est pas belle. Il n’y a rien de beau, il n’y a pas une vie, un espoir auquel on aimerait se rattacher. Ce roman est noir.



Le style de l’auteur est bon, parfois hésitant, mais le rythme et la verve sont là. Les personnages sont tous bien définis et sans qu’on s’en rende compte, c’est comme si on les avait toujours connus. Leur caractère et leurs émotions, qu’elles soient dites ou cachées, sont ressentis. S’y attache-t-on? Probablement pas. Je ne me suis moi-même pas attachée à Lou, trop jeune, propulsée trop vite dans un monde dans lequel je ne voulais pas rentrer. C’est toute la cruauté de la société.



La violence est champ lexical du roman. Je ne suis pas familière avec les polars, thriller et autres de ce genre, mais j’ai trouvé des scènes brutales et sans intérêt. J’ai éprouvé de la répulsion. Une répulsion à peine soutenable de plus en plus omniprésente puisque l’auteur nous présente presque ces crimes comme impunis. Et c’est sur cette fin, cette sentence qui ne tombe pas, que je suis restée.



En fin de compte, j’ai passé un bon moment de lecture. C’est une bonne découverte littéraire. J’ai apprécié le style de l’auteur et cet univers visuel dans lequel il nous projète sans mise en garde préalable. L’intrigue est ficelée et bonne. Alors, oui je suis indécise. Je suis indécise parce que des scènes de violences sexuelles souillent le récit. Il y a quelque chose de sale, une odeur nauséabonde qui émane des pages. Une gamine qui traine ses pieds au sol, en pleine adolescence, bousillée pour toujours. Personne ne peut rien pour elle. J’ai l’impression d’être devenue amorale. J’ai fermé ce roman en y laissant une partie de moi. Elle est restée entre les pages, volée et assassinée par Nikitas.
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Brasiers

J'ai lu 3 ou 4 chapitres et abandonné. Je n'ai pas du tout "accroché".
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Brasiers

Brasiers est un roman sombre, très sombre. Lucia ou Lou, quinze ans, se débat dans son adolescence avec tout ce qu’il y a de superficiel quand tout bascule. Son père est assassiné sous ses yeux, elle est éclaboussée par son sang. Cet homicide rien ne l’explique. Greta et Moe, policiers, entrent en scène [...]
Lien : http://www.lirezvous.com/der..
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Mouais



Bon,



Je suis déçue.



19 nouvelles de zombies par 19 supers auteurs. Je suis très fan de certains : Mike Carey, Joe R. Lansdale, David Wellington, Jonathan Maberry.

J’ai bien aimé la nouvelle de Mike Carey mais sans plus.

La nouvelle Le Zombie qui tomba du ciel de Homler était intéressante mais tombera dans l'oublie. J’ai connu beaucoup mieux de la part de Joe R. Lansdale…

Alors celle de Maberry sera géniale mais, j’ai bien reconnu la trame qui donnera naissance à son roman Zombie Apocalypse quelques temps après. Donc "déjà lu".

La nouvelle de Wellington se défendait bien cependant la fin m'a déçu.



Reste la dernière, qui heureusement relèvera le niveau du recueil. La nouvelle de Joe Hill Le Cirque des morts en 140 caractères. Nouvelle assez spéciale car nous recevons les informions à travers des messages Twitter. Nous restons ainsi dans le flou entre la réalité objective et sa réalité subjective. Une adolescente raconte son voyage à travers ses tweets. Nous aurons donc que des bribes d'informations, les émotions supplantant les rares descriptions. Ce qui m'a rappelé avec plaisir, le film Pontypool de Bruce Mcdonald : en effet, nous découvrons l'angoisse à travers les appels et les transmissions extérieurs depuis une station radiophonique. Nous ne sommes pas spectateurs comme la nouvelle de Joe Hill, mais nous recevons les messages... Un film sans image de la terreur, une nouvelle sans image de l'horreur.
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Cette anthologie est digne d'une édition Omnibus. Je suis une grande fan de zombies et ayant lu de nombreux livres sur le sujet, j'avoue que contrairement aux parutions actuelles certaines histoires ont réussi à m'étonner.



Il est surtout question de comment s'en remettre après une telle pandémie, d'introspection et de ressentiment en tant que zombie et peut-on remplacer les soldats par des morts-vivant.



J'ai adoré la nouvelle de J.A. Moore mettant en scène la cruauté des enfants. Par contre, je ne vois pas en quoi "Partie de billard" est un récit de zombies. Ce recueil prend tout son intérêt dans la mise en scène de St Lazare après sa résurrection et qu'elle soit au premier plan. Etant donné que peu de personnes suivent, à l'heure actuelle, le catéchisme, certaines subtilités de "Une affaire de famille" serait passées inaperçues.



J'en attendais également beaucoup de David Wellington dont j'ai lu la série "Zombie Story", Max Brooks et son excellent War World Z et Joe Hill qui d'habitude écrit sur d'autres sujets. Seul Joe Hill m'a terriblement déçue par son absence de style et la mise en page du récit. J'avais sans cesse envie de dire que ça ne lui ressemblait pas.
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Après avoir découvert le magnifique jeu « The Walking Dead » de Telltale, j’ai voulu essayer d’écrire un petit texte sur les zombies, juste pour m’occuper. C’est finalement devenu un pavé de 600 pages. X) Enfin bref, du coup, j’ai redonné leur chance aux horribles morts-vivants avec qui je n’avais pas un bon feeling et, quand je suis tombée sur ce recueil, dans lequel l’auteur Joe Hill a participé, je me suis laissée tenter.



Autant dire que les nouvelles sont inégales, il y en a même un où j’ai cherché le zombie, mais certaines sont réussies et font leur effet. On passe par plusieurs genres et thèmes comme la dystopie, la religion, l’horreur, l’apocalyptique, même du romantique ! Je ne vais pas résumer chaque nouvelle (il y en a quand même dix-neuf) mais juste mentionner celle qui m’a le plus marquée : « Les gosses et leur jouet », l’histoire est terrible et la fin glaçante ! Pour conclure : une bonne lecture. 🧟‍♀️
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Un livre qui se sera fait un plaisir de me faire découvrir toute une belle liste d'auteur dans ce genre. Néanmoins, comme tous les recueils, certaines nouvelles sont excellentes tandis que d'autres... Ben on aurait pu s'en passer.

Un bouquin que j'aurais apprécié moyennement. Je m'attendais à quelque chose de nettement plus violent mais dans l'ensemble, cela se lit plutôt bien.
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