Citations de Didier Van Cauwelaert (1681)
Les hallucinations, source de savoir?
moyen de communication choisi par les plantes pour informer l'humain de leur possible action sur la santé ?
Ou bien ces informations venaient-elles de l'intérieur de notre cerveau, mémoire archaïque enfouie sous les couches de civilisation , verrouillée par l'inconscient collectif, et sur laquelle agissait comme une clé l'Ayahuasca, ce psychotrope naturel au profile moléculaire proche de la sérotonine?
Martin passait en revue toutes les explications possibles.
Ce n'était pas tant l'homme de sa vie qu'elle avait reconnu en moi;c'était le père idéal pour son fils.
Faut-il accepter de perdre une femme pour comprendre pourquoi et à quel point on l'aime ?Est-ce en lui donnant raison de me quitter je lui laisse une possibilité de revenir?
J'adore la plume de cet auteur quand il arrive en quelque mots à nous prouver que handicap peut être assimilé à liberté.
Beaucoup de filles sont des fées qui s'ignorent; elles ne savent pas qu'elles sont magiques.
Si on faisait affaire, je voulais bien tenter par exemple l'expérience de la chasteté, mais je refusais qu'on prenne mon libre choix pour le respect d'un interdit que je contestais: nulle part Jésus ne condamne les relations sexuelles en tant que telles, et le péché de chair n'est qu'une invention de l'Eglise pour que les gens se sentent coupables.
C'est tout ce que je pense de la religion: quand au départ on n'est pas quelqu'un de bien, ça vous rend deux fois pire. On se repent, on se croit pur et, grâce à la bonne conscience, on retombe encore plus bas.
Oui, bof... Un peu le genre d'histoire d'amour qui m'agace.
Le style est fluide certes, mais ce genre de roman me laisse froide. Je ne sais même pas si je vais aller au bout. C'est juste plat, l'histoire un peu exagérée de cet homme qui part à la recherche d'une aveugle avec son chien...
A vrai dire, je ne le recommande pas. (Sauf à ceux et celles qui aiment les histoires un peu cul cul
Je suis une femme normale, tu sais. Mais ça ne veut pas dire que je suis simple."P.192
"Mon problème a toujours été à la fois le manque de moyens et l'absence de limites : tout m'intéresse, tout me disperse et tout me ruine."P.131
"J'étais quelqu'un de bien, dans le noir. Là, j'ai du mal à me reconnaître."P.171
"Ce que je vis est complètement absurde, pourtant j'ai l'impression de me réveiller dans mon élément après des années d'hibernation."P.81
"La ville est peuplée d'autistes qui parlent tous seuls sans se regarder. Narcisses Twitteurs épuisés par le stress qui les propulse, ils sont devenus hybrides comme leurs voitures. Les inconvénients cumulés de l'émission polluante et des batteries qui se déchargent."P.77
"Moi qui passais mon temps à fermer les yeux sur ce que les gens sérieux appellent la "vraie vie", j'aurais tant voulu soudain servir de regard à une femme comme elle."P.10
Comment pourrez vous trouver la paix, la véritable paix, si vous oubliez que vous n'êtes pas des machines à gagner et à dépenser de l'argent mais des êtres spirituels?
En se donnant, Muriel se retrouve. Je l'ai découverte insouciante, joueuse et tendre comme elle le serait tout le temps si la vie lui laissait de l'air. C'est une femme abîmée qui se répare en aimant.
Seuls les vrais solitaires, quand ils se rencontrent, peuvent s'aimer sans s'abîmer parce qu'ils n'ont pas besoin de se fuir, d'exercer un pouvoir sur l'autre ou de considérer la durée comme une fin en soi.
« Au réveil, je me suis dit que le fait d’incarner le dernier espoir de ces vieux amoureux en partance, ces deux inséparables qui avaient réinséré nos rêves dans la réalité afin de s’y reloger, allait donner à notre couple ce qui lui manquait. Un but. »(p 146)
Marc (...) ne pouvait pas devenir celui qu'on aide, celui qu'on porte, celui qu'on plaint. Pas question d'inverser les rôles. Sa tâche, jusqu'au bout, ne pouvait être que celle du metteur en scène.
Dans un monde qui ne veut plus de nos rêves, braver des interdits accessoires, nous mettre en danger comme si nous avions encore quelque chose à perdre, c'est notre seul moyen de résister. De continuer, contre vents et marées, à nous faire toujours davantage envie que pitié. Mais en dehors de notre amour, nous ne savons plus de quoi demain sera fait.