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Critiques de Dmitry Glukhovsky (447)
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Métro 2033

Nous nous retrouvons dans un monde sombre, sous terre, dont il ne reste d’industriel que les enchevêtrements de câbles du métro.

Nous sommes à la station VDNKh, avec des personnages qui boivent de mystérieux thés, et se racontent des histoires sombres sur les autres stations, emplis de mutants.



Nous sommes directement plongés dans le monde sous terrain de Métro, bien des années après la guerre. Si bien que j’ai d’abord cru qu’il s’agissait du second tome. Mais non. L’histoire se met en place et nous est retracée au travers des récits des personnages. L’organisation du métro, les guerres des microsociétés et les mutations incertaines dues aux radiations nous sont contés durant les cent premières pages. L’histoire est alors un peu plus lourde, le temps de se mettre dans l’ambiance et de comprendre la répartition des clans dans les réseaux sous-terrain. Heureusement qu’un schéma sous forme de carte est disponible au début et à la fin du livre.

Une fois le cadre posé, la première mission secrète d’Artyom peut commencer.



J’avoue avoir eu un peu de difficulté à me retrouver dans les différentes stations du fait de leur nom à consonances russe. Forcément, je n’ai pas l’habitude et les prononciations se ressemblent au début. Mais au fur et à mesure je me suis acclimatée a l’ambiance lugubre. J’ai suivi de près les péripéties d’Artyom qui prennent sens à la fin. Et quelle fin ! Une contradiction. Une remise en question. Elle est triste mais en même temps a quelque chose de beau.
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Métro 2033

Dans "Metro 2033" de Dmitry Glukhovsky, l'auteur plonge les lecteurs dans un univers post-apocalyptique étouffant et fascinant. Dès les premières lignes, on est happé par la noirceur et la désolation qui règnent dans les tunnels du métro de Moscou, devenu le dernier refuge de l'humanité après une catastrophe nucléaire dévastatrice. Glukhovsky excelle dans la création d'une atmosphère oppressante, où chaque page est imprégnée d'une tension palpable et d'un sentiment d'urgence. L'écriture est immersive, détaillée, et transporte le lecteur dans un monde où les dangers guettent à chaque tournant, que ce soient les créatures mutantes qui hantent les couloirs sombres ou les factions humaines en lutte pour le contrôle des ressources rares.



Pourtant, au-delà de l'action frénétique et des scènes d'horreur, "Metro 2033" explore également des thèmes profonds et universels. Glukhovsky utilise habilement son cadre post-apocalyptique pour examiner les aspects les plus sombres de la nature humaine, ainsi que les questions de survie, de foi et d'identité. Chaque station du métro est comme un microcosme de la société, avec ses propres règles et ses propres dilemmes moraux. À travers le personnage principal, Artyom, et ses rencontres avec une galerie de personnages variés, l'auteur nous confronte à des réflexions sur le sens de la vie et la recherche de l'espoir dans un monde désespéré. "Metro 2033" est bien plus qu'un simple récit post-apocalyptique ; c'est une méditation profonde sur la condition humaine et la lutte pour la survie dans un monde en ruines.
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Métro 2035

Livre qui vient conlure cette saga dans le métro noir de Moscou et histoire des personnages introduits dans les 2 premiers tomes.

Artyom veut poursuivre son rêve de retourner à la surface et essai quotidiennement de capter un message de personnes qui seraient en vie à la surface. Ce dernier livre est mon préféré de la saga dans lequel se mélangent espoirs d'un possible future à la surface et la perte d'humanité des différentes micro-sociétés du métro. Ce livre tranche avec les précédents en revenant vers un récit plus rationnel (fini les monstre et autres créatures) ou on se concentre plus sur les intrigues politiques (avec en fond une critique du régime politique russe ?), ce qui le rend encore plus intéressant.
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FUTU.RE

Bon, beaucoup ont apprécié, moi pas. Le quatrième de couverture était vraiment attirant en donnant envie de lire ce pavé. L'exemplaire que j'avais entre les mains faisait plus de 900 pages et effectivement, les deux premiers tiers sont intéressants, l'auteur nous faisant plongé dans un avenir lugubre mais vraisemblable si tout le monde devenait immortel. D'un coté cela est enthousiasmant mais d'un autre coté c'est absolument effrayant.

L'univers est bien décrit, j'ai bien aimé la partie parlant de la cathédrale de Strasbourg se situant dans l'un des astro-méga-builduing.

Ce qui m'a déçu est le dernier tiers ou le personnage principale s'enfonce dans des introspections ennuyeuse qui n'apporte rien. Là j'ai sauté des paragraphes, voir des pages entières. Mais les explications tombent les unes après les autres, et cette fin je l'ai vu venir de loin, tellement c'est convenu. Mais c'est là façon comment on y arrive qui est laborieuse.

Bref, je l'ai fini et je vais l'oublier.
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Métro 2034

Je continue ma lecture de l'univers Métro mais je pense faire une petite pause après ce tome ( j'ai bien le 3 ème tome dans ma PAL cela dit ).



Metro 2034 ne reprends pas là où s'arrêtait Metro 2033. Exit Artyom, on retrouvera bien un Artyom mais d'après ce que j'ai lu c'en est un autre ( ce n'est pas précisé dans le roman et c'est censé être un prénom rare, je ne comprends pas ce choix de l'auteur ). On à le retour de Hunter à la place. Hunter qui a survécu aux noirs mais n'est pas revenu indemne et cherchera à sauver les habitants du Métro d'une épidémie.



Alors que dire ? Après les enjeux du tome précédent c'est clairement très fade. Et pourtant ça commençait bien. L'auteur a bien progressé en terme d'écriture et ne perds plus de temps en débat philosophiques dispensables. On aurait pu croire que cela laissait présager du bon voir du très bon mais que nenni. De même l'introduction d'un personnage féminin laissait entendre plus de profondeur au récit.



Donc en fait non. Je crois que le pire dans l'histoire est le personnage féminin qui arrive à la fois à être naïf et caricatural. Qu'elle tombe amoureuse de Hunter, pourquoi pas ( enfin il est présenté comme un monstre mais passons ). Mais qu'elle se comporte comme une demeurée tout du long j'ai un peu de mal. Après un tome où les femmes étaient cachées voir maltraitées, on a un tome où la seule femme présente à l'intelligence d'un escargot.



A côté de cela et de manière plus embêtante, il n'y a pas d'enjeu. L'épidémie n'y semble pas réellement virulente ou dangereuse. Alors certes il y a des morts mais je n'ai pas ressenti de pression vis à vis de cette épidémie. Amusement Hunter apparait plus dangereux que l'épidémie avec sa propension à tuer tout ce qui bouge ( et parfois ce qui ne bouge pas ).



Au final, un tome très moyen qui exploite peu le bestiaire et la situation. Le personnage d'Homère apporte un peu de profondeur au récit et heureusement parce que sans lui ce serait vraiment mauvais mais on ne peut pas dire que l'auteur sublime son univers ici.
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Métro 2033

isbn:9782841725052
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Métro 2033

J'avais lu Metro 2033 il y a une bonne dizaine d'années et il m'avait laissé un bon souvenir. A la relecture je suis clairement plus partagé.



Le récit mets en avant Artyom, jeune homme survivant dans le métro moscovite après l'apocalypse, alors qu'il part dans une quête pour sauver sa station de métro.



Le livre est plutôt long. On ne peut pas dire que les 850 pages qui le composent au format poche puissent se lire d'une traite.

Je pense que ce sentiment de longueur est renforcé par sa structure narrative alternant des actions longues et des réflexions philosophiques. Ce n'est pas forcément inintéressant mais lorsque le protagoniste doit se rendre d'une station à une autre en passant par un tunnel où il ne se passe rien et que ça prends 20 pages, c'est quelque peu long.



A côté de cela, le récit alterne mythe fantastique, post apocalyptique, politique et religion. Tout y est décrit sous un point de vue naïf ( ça on peut le comprendre ) et manque régulièrement de profondeur. Avoir un niveau de réflexion de bar tout du long n'est pas forcément passionant.



Les personnages secondaires apportent parfois un peu de nuance à l'intrigue mais ont une nette habitude à disparaitre abruptement. De même certains passages incompréhensibles n'ont pas d'explications voir concordent sans forcément de logique ( voir la sortie d'Artyom de la station nazi ).



J'ai lu sur plusieurs critiques que beaucoup reprochaient le manque de personnage féminin dans l'histoire ... Il s'agit d'une quête où le protagoniste se bats régulièrement donc ça ne me semble pas illogique. Ce révisionnisme moderne qui veut que les femmes fassent tout ( et mieux que les hommes si possible ) est assez agaçant. Cela dit vu le manque de réalisme de certaines scènes ça n'aurait peut être pas détonné.



Au final, ce n'est pas livre du siècle même s'il y a de bonnes idées. Il aurait mérité quelques coupes afin d'être plus agréable à lire. Le principe de base de la survie dans le métro à une apocalypse nucléaire est loin d'être idiot mais irréaliste sur les bases posées par l'auteur ( survivre en mangeant des champignons, bonne chance ).

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Métro 2034

Je suis de retour dans le métro !



J'ai beaucoup aimé ma lecture. J'ai suivi l'histoire de Hunter, de Homère et de Sacha avec plaisir. Cette fois, j'ai l'impression que Glukhovsky veut nous parler de la confrontation entre l'ancienne génération et la nouvelle (entre Hunter et Sacha). Laquelle va pouvoir régler les problèmes du métro et du monde en général ? La réponse à la fin du livre. Et entre les deux nous avons Homère, qui incarne l'auteur. Celui qui rapporte l'histoire et la transmet en espérant que le futur apprenne. Je pourrais dire d'autres choses comme la symbolique autour du miroir, mais je vous laisse la surprise.

Mais ce n'est pas Métro 2033 non plus. J'ai un peu plus de choses à reprocher à ce second tome. Déjà, j'étais personnellement moins impliqué parce que je trouve la menace beaucoup moins impressionnante.

Aussi, je me rends compte que l'histoire de Hunter n'est pas résolue. Le roman se conclu de manière beaucoup trop abrupte sur son cas.

Enfin, la présence inutile d'Artyom Popov (non, ce n'est pas le héros du premier tome, j'ai cru aussi, mais c'est juste un clin d'œil). Il aurait très bien pu ne pas être dans le roman, je ne comprends pas trop à quoi il sert à part placer plus de contexte (qu'on aurait pu comprendre d'une autre manière)



Malgré cela, je vous conseille ce livre, il est bon. D'ailleurs, je pense que c'est totalement possible de lire 2034 avant 2033, ce n'est pas gênant pour la compréhension.
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Métro 2033

J'étais pourtant certaine d'avoir rédigé cette critique mais, comme elle a disparu, je vais tout de même résumer une nouvelle fois mon avis sur ce livre. J'ai adoré ce premier tome ! Ce que j'ai trouvé particulièrement original, c'est l'impression tout au long de ma lecture que le métro est un personnage à part entière, bien plus complexe finalement qu'Artyom, un héros plutôt fade qui se laisse guider par les autres personnages dans les tunnels. L'écriture est très originale, c'est un style vraiment déroutant. La trame fait penser à un jeu vidéo, les personnages en ont presque les codes, pas étonnant du succès de l'adaptation en jeu de Métro 2033. Une lecture hors du commun que je conseille sans retenue !
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Texto

Pour ce qui est de "Texto" ce roman noir de Dmitry Glukhovsky, on m'avait déjà prévenu que le roman n'était pas à la hauteur et ne représentait pas tout le panel littéraire de ce qu'à pu écrire l'auteur.

En effet, même si c'est assez bien écrit dans l'ensemble, le récit manque de rythme.



Ilya après avoir purgé une peine de sept ans dans un pénitentiaire en pleine Sibérie, revient à Moscou et sa banlieue pour retrouver sa mère et un amour de jeunesse. Mais voilà, sa mère décède et sa petite amie d'y il y a presque dix ans en arrière a refait sa vie.

Il retournera à Moscou pour se venger du flic véreux qui sept ans auparavant aura trafiqué son arrestation pour possession de drogue qui le conduira au bagne pendant toutes ces années.



Le seul objet qu'il gardera de son altercation avec ce flic corrompu, est son téléphone portable.. de là s'en suivra un décorticage du téléphone par Ilya. Textos, vidéos, tout y passe et l'on est confronté à un voyeurisme de la part du protagoniste principal d'un ennui sans nom...

Sans compter qu'avec les méthodes de pistage actuelles on aurait pu retrouver la trace de sa carte SIM n'importe ou et très vite.



Le roman est une sorte de télénovela à travers les yeux du personnage principal où l'on voit via le téléphone portable l'intimité, les liens familiaux et autres magouilles de cet ancien flic.



Une personne que je connais m'avait prévenu qu'il n'avait pas du tout aimé. Pour ma part, j'aurais peut-être dû commencer par la trilogie "Metro" de l'auteur.

J'ai été très déçu par ce roman mais il a l'air assez bien traduit, donc bien écrit ce qui rend la lecture moins fastidieuse qui sur d'autres ouvrages peut tout gâcher. Même si ici, cela ne suffit pas à nous tenir en haleine.
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Métro 2033

Le fond de l'intrigue est bien, le milieu sous terrain des métros plausible et cette guerre entre stations tout à fait pertinent mais j'avoue que non habitué aux noms russe il est parfois difficile de se remémorer qui est qui... mais une fois habitué la fluidité de lecture reviens. Bon roman même si je ne suis pas un fan des post apocalypse 😉
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Nouvelles de la mère patrie

Je salue le courage de cet auteur russe qui, dans ces textes et dans sa vie, dénonce l'autoritarisme de Poutine, au risque de sa vie. Il est aujourd'hui exilé dans on ne sait quel pays et les apparitions publiques ne sont pas tellement une option pour lui.



Cela étant dit, je ne trouve pas pour autant son œuvre d'une grande qualité littéraire. La plume est banale, sans être mauvaise. Les personnages ne sont pas particulièrement mémorables. Et au niveau des idées, on est encore à imaginer des dystopies où l'on montre une version exagérée du problème social que l'on veut dénoncer dans le moment.



C'est quand même un peu original, dans la mesure où les problèmes en question sont... russes. Donc différents de ces dénonciations de la société de consommation, société de spectacle, ère du vide, etc. que la SF ressasse depuis longtemps.
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Métro 2033

Je me suis ennuyée grave, il ne se passe rien bon d'accord de temps en temps on a un petit suspense alors on se dit chouette ça commence à devenir intéressant donc on s'attend à ce que ça part vite, que ça monte, que dis-je que ça éclate et plouf comme un soufflé sortant du four, ça se dégonfle, le suspense s'en va, tout ça pour vous dire que je me suis emmer... grave donc j'ai pas lu la suite, suis pas maso ;p
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Sumerki

J'aime beaucoup cet auteur, et ce roman est sans doute mon préféré (avec Futu.re). Deux histoires s’entremêlent, l'histoire du traduction et l'histoire qu'il traduit. Au fil du roman, les choses deviennent de plus en plus "kafkaïennes". Atmosphère sombre, angoisse larvée. Un très bon moment de lecture
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Sumerki

Sumerki est mon deuxième roman de l'auteur, après la lecture de Métro 2033 il y a plusieurs années. On est ici dans un roman "à tiroir" où s'imriquent plusieurs genres et plusieurs intrigues. J'ai tout de suite été happée par l'histoire de cette étrange traduction. L'auteur nous fait doucement monter en tension. On glisse vers la folie avec le traducteur, sans savoir ce qui est réel ou ce qui ne l'est pas.

Et cette fin, ce dernier chapitre qui, pour ma part, m'a totalement emportée et émue. Si pour certains cette réflexion métaphysique sur la vie et la mort a été de trop, moi je l'ai adoré. Je ne m'attendais pas du tout à basculer là-dedans.

C'est ce qui fait que ma note pour ce livre passe de 15 à 17.

Je pense que ce livre conviendra aux amateurs de fantastiques qui aiment le mélange de genres, des récits originaux et qui n'ont pas peur d'un peu de réflexions métaphysiques.
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Métro 2035

Ce troisième tome de la série Métro m'a paru meilleur que le deuxième, mais tout de même en-dessous du premier.



On y retrouve Artyom, le personnage principal de Métro 2033 : traumatisé par les événements auxquels il a pris part dans ce premier tome, il est perçu comme fou par tout le monde, y compris par sa femme Anya. Il passe ses journées à la surface, à tenter en vain de capter un signal radio prouvant qu'une autre ville que Moscou a survécu à l'anéantissement nucléaire. Jusqu'au jour où il rencontre Homère, le vieillard protagoniste du deuxième tome, qui va le lancer sur une nouvelle piste.



Comme pour Métro 2034, je garde de ce Métro 2035 un souvenir vraiment plus flou que de Métro 2033. Les enjeux sont moins clairement définis et on tourne beaucoup en rond. Un certain événement a relancé mon intérêt lorsque Homère et Artyom se retrouvent à la surface, pour retomber quelques pages plus loin…



J'ai pourtant été sensible aux thèmes, à la détresse humaine, à la tentative désespérée de se chercher un but pour donner un sens à une existence qui n'en a aucune, au fond de philosophie politique qui sous-tend le fonctionnement du métro (vous aussi, vous vous étiez demandé pourquoi on a un panel aussi vaste des différents systèmes politiques dans le métro moscovite?)



C'était une bonne idée aussi de revenir sur les traumatismes d'Artyom causés par les événements de Métro 2033, en mode « post-héros » : le problème, c'est que ça ne le rend pas plus attachant pour les lecteurices. Dans le premier tome, on oubliait vite son côté unidimensionnel pour mieux se concentrer sur la découverte du métro ; ici, son discours geignard et moralisateur de type « réveillez-vous bande de moutons », asséné toutes les trois pages, finit par taper sur les nerfs – ça laisse une impression ambiguë dont je ne sais pas trop quoi penser. Et le traitement des personnages féminins fait toujours grimacer : autant Anya peut sembler intéressante sous certains aspects, autant Sacha ne s'est vraiment pas améliorée depuis le tome précédent…



En bref : une expérience très troublante que cette lecture de la trilogie Métro, avec du très très très bon comme du moins bon. Je recommande vivement la lecture du premier tome (et surtout, de le lire jusqu'à la toute fin). Pour les deux suivants, eh bien… je suis plus réservée. À lire seulement si vous avez vraiment aimé le premier, tout en sachant que vous n'y trouverez pas tout à fait la même chose… et qui vous plaira peut-être plus qu'à moi.
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Métro 2033

J'ai vraiment beaucoup aimé cet univers et j'ai juste envie d'y revenir avec la suite quand je pourrais. J'ai aimais l'obscurité, j'ai aimais ta mère, j'ai aimais les stations, j'ai aimais les créatures, et toute les sortes de folie et obsessions que Artyom a du croisé dans son périple pour atteindre les deux seules chose auxquelles il tient : l'espoir de retrouver sa mère et sauver le métro.

Le jeu m'a un peu déçu (j'ai trouvé qu'il était moyen et qu'il a mal vieilli), mais je suis content de faire mon entrée dans le métro par les livres.
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Texto

À dix-huit ans, Ilya avait tout en mains pour réussir : futur étudiant à l'Université, petite amie canon et supers potes, jusqu'à sa rencontre avec Pieta Kazhine. Au cours d'une sortie en boite, Ilya n'avait pas trop apprécié le comportement de l'officier de police, un peu trop entreprenant avec sa petite amie, et l'avait fait savoir. Ce dernier s'était immédiatement vengé en cachant dans sa poche un sachet de coke, le faisant ainsi condamner pour sept ans de réclusion.

À sa sortie, Ilya ne désire qu'une chose : revoir sa mère qui l'a seule soutenu et goûter le chtchi qu'elle lui aura préparé pour fêter son arrivée. Mais à peine arrivé à l'appartement familial, il apprend par une voisine que sa mère est décédée il y a deux jours à peine d'une crise cardiaque. Il n'y a plus guère que la vodka comme remède contre le sort qui s'acharne sur lui, et une fois sous l'emprise de l'ivresse, il décide de retrouver celui qui a fait basculer sa vie en enfer pour le tuer. le meurtre commis et le corps caché, il s'en retourne chez lui et ne réalise que le lendemain matin de la gravité de son acte.

Sans se rappeler comment cela a pu arriver, il s'est également emparé du téléphone de Pieta. Ilya est au désespoir et sent ses jours comptés. Il tient cependant à accomplir un dernier acte avant d'être arrêté : s'occuper de l'enterrement de sa maman, et ce, dignement. Mais pour cela, il va falloir que les proches du policier le croient encore vivant... grâce aux textos.

Il va alors se plonger dans la vie de celui qui a gâché la sienne, à ses risques et périls...



Superbe thriller psychologique que nous offre là Dmitry Glukhovsky, un auteur russe particulièrement séduisant, qui sort de sa zone de confort habituelle, plutôt portée sur le fantastique.

Il nous plonge dans un récit intime, dans la narration d'une descente aux enfers terrible avec des doutes, des prises de conscience, des remords et des intentions éphémères. Et c'est peu dire qu'on souffre avec Ilya, qu'on s'épouvante à ses côtés, qu'on se prend la tête à deux mains et qu'on ferme les yeux devant l'enchaînement fatal des évènements.

J'étais tellement dedans que j'aurais voulu agir, lui prendre ce fichu téléphone des mains pour que cette spirale infernale s'arrête. C'est vous dire le talent de cet auteur…

À travers le destin d'Ilya, il y a également la mise en garde sur l'utilisation des smartphones, dans lesquels nos vies sont consignées, avec les coordonnées de nos proches, nos conversations et nos mails, nos photos et nos vidéos. Ilya entre dans la vie de Petia à volonté, écrit pour lui, agit pour lui et la frontière entre leurs deux personnalités s'amenuise avec les jours qui passent.

Paradoxalement, horriblement, notre ex-détenu si seul, n'a plus comme contact social que la sphère professionnelle et intime de celui qu'il hait au plus haut point. Lui qui n'a plus de famille, de petite amie, converse avec le plus de conviction possible avec les parents de Petia, ou sa petite amie. Schizophrénique.

Et pour la lectrice que je suis, une expérience effrayante mais une fois le livre refermé après son final, incroyablement enthousiasmante !
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Métro 2033

L'humanité a réussi son but ultime : la surface de la Terre est devenue inhabitable. Moscou doit à tout prix être évacuée, et que reste t-il comme seul refuge ? L'immense métro qui chemine sous la ville. En quelques décennies, les derniers survivants envahissent ces sombres tunnels et tentent tant bien que mal de survivre.



Artyom, jeune orphelin né à l'extérieur, a perdu sa mère dans les tunnels. Recueilli par un homme qu'il n'arrive pas à appeler "papa", il va élire résidence dans la station VDNKh. Un jour, il se voit confier une étrange mission : apporter un message urgent à un homme, à l'autre bout du métro. Alors, en temps normal, il aurait fallu une heure pour relier les deux bouts du métro. Mais, aujourd'hui, son voyage va s'éterniser en de longs, longs jours tant les obstacles vont être grands. Entre la peur des tunnels et les bruits qui rendent fou, le Reich qui tente de dominer le métro entier, les satanistes qui creusent toujours plus profondément, et tant d'autres, la quête d'Artyom sera de nombreuses fois vouée à l'échec. Mais son destin est coriace !



Après être passée par de nombreux sentiments tels que l'ennui, la perplexité, une certaine forme d'angoisse, puis l'envie d'aller jusqu'au bout le plus vite possible, je suis plutôt contente d'avoir découvert ce livre. Alors oui, il y a pas mal de longueurs sur les descriptions du métro, des discussions (enfin, des monologues surtout) à n'en plus finir sur des sujets religieux, politiques, historiques, philosophiques et des noms russes absolument barbares, l'ensemble est un véritable petit bijou. On a vraiment envie de savoir ce qui est arrivé à la surface, ce qu'il s'y passe désormais, qui est ce danger qui menace de détruire les derniers humains, bref un roman qui apporte un tas de questions, mais qui ne donne pas toutes les réponses. J'ai vu qu'il y avait une suite, et avant de lire la fin je ne voulais clairement pas lire la suite. Désormais, j'ai changé d'avis, parce que beaucoup trop de questions restent sans réponse, et parce que j'ai envie de savoir comment tout va se passer.



C'est un roman donc assez lourd mais au style plutôt fluide, qui permet de faire passer les longueurs, aux questionnements vastes qui ne laissent pas le lecteur indifférent, et avec une fin plutôt intrigante. Je déplore également le manque de féminité dans cette histoire qui fait pourtant intervenir de nombreux personnages, et un héros auquel je ne me suis pas vraiment attachée, mais rien que pour les sentiments que j'ai ressenti et les belles trouvailles, il vaut le coup.
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Métro 2033

Quelle ambiance que celle du métro de Moscou, littéralement transformé en camp de réfugié. Un endroit où nul ne jouit des bienfaits du soleil et de l'air frais. Un endroit noir, où la lumière semble être un produit de luxe, et ou les munitions sont considérés comme une monnaie. Mais l'humain est l'humain. Et même dans ces conditions, il trouve le moyen de faire la guerre.
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