Sans être le polar du siècle, j'avoue m'être quand même prise d'affection pour le héros et sa femme, qui, même secondaire, n'en demeure pas moins piquante.
Le rythme est bien mené, je ne me suis jamais ennuyée.
C'est peut-être parfois même trop, entre le "bête" crime d'origine et toutes les intrigues de cour, les complots, les espions contre-espions...
Ceci dit, c'est vraiment, c'est un bon petit polar qui se lit avec plaisir.
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Un citoyen britannique vient d’être sauvagement assassiné. Qui en est l’auteur ??? Pourquoi ce meurtre ???? Quel rôle joue la mafia albanaise dans ce meurtre ????
C’est ce que devra découvrir Alvise Campana, commissaire de son état, mais, surtout personnage suffisant, fat, orgueilleux, imbu de lui-même, soupe au lait, et, quelque peu incompétent.
En effet, celui çi n’aurait jamais réussi à boucler son enquête sans l’aide involontaire d’un trio de doux rêveurs excentriques.
Ceux çi sont des érudits – spécialisés en histoire de l’art - dont les élucubrations farfelues (mines de rien) tiennent la route, et, vont mener leur frère et neveu de commissaire vers l’assassin et surtout au dementelage d’un réseau de prostitution infantile, d’un trafic d’enfant à l’adoption ainsi que d’un trafic de fausses œuvres d’art !!!!!
L’auteur emploie un ton drôle, humoristique pour décrire les péripéties de ce quatuor loufoques, mais, sympathiques, attachés à 100% à leur ville, au contraire de l’épouse du Commissaire qui noue une relation haineuse ainsi qu’une incompréhension totale envers le modes de vies, artistes, etc, dès son installation dans le palazzo familiale !!!!!
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Une Reine pas très catholique de Dominique Muller.
Cette biographie légèrement romancé était plutôt intéressante dans certains cas car nous découvrons que Anne Boleyn à vécu en France pendant sa jeunesse auprès de François Ier et de la Reine Claude.
Mais aussi que c’était sûrement pas facile pour elle avec sa famille qui lui mettait une pression assez forte pour s’approche du roi..
Nous découvrons aussi que Anne avait fait une fausse couche après la naissance de Elizabeth stress qu’elle a subi à cause du roi Henri VIII
J’ai pris plaisir à lire ce livre même si je n’ai pas vraiment aimé le côté romancé dans cette passage.
Mais je suis contente d’avoir pu lire une petite biographie sur Anne Boleyn car en France il y en a peu
Mais nous apprenons beaucoup de choses sur la vie et la déchéance de Anne Boleyn ainsi que la déchéance de sa famille après sa mort et aussi la fin du sang des Boleyn après Elizabeth.
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Cette fiction policière se lit d’une traite car l’auteure sait tenir son lecteur en haleine de la première à la dernière phrase. L’écriture concise ne perd pas de temps, elle va à l’essentiel.
La construction même de cette longue nouvelle est une réussite car nous suivons d’une part les pensées d’Eva sur son lit d’hôpital, et d’autre part, l’enquête menée par les commissaires Cordier et Perec. Et bien sûr, ces deux situations parallèles apportent au lecteur des informations qui se lient et le rendent acteur de l’intrigue.
Eva a été poignardée alors qu’elle marchait sur le quai de l’orangerie bordant l’Ill, à Strasbourg. Elle ne se rappelle de rien à son réveil du coma, mais peu à peu, ses souvenirs lui livrent quelques réponses et son histoire qui se dévoile au fil des pages nous fait frissonner… car, cette jeune femme, ce peut être vous : il suffit d’une rencontre pour que la vie aboutisse à un drame.
De leur côté, les enquêteurs n’ont de cesse de retrouver le coupable. De fil en aiguille, ils collectent les témoignages, interrogent des suspects et lorsqu’ils découvrent enfin l’identité de l’agresseur, tout se précipite… pour le meilleur ou pour le pire.
Des personnages bien campés auxquels nous nous attachons, une ambiance dont Dominique Muller arrive très bien à donner la couleur en peu de pages. Bref, captivant !
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J'ai adoré ce polar historique avec beaucoup d'action.
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C'est un livre sans grand intérêt. Ni l'intrigue ni le contexte historique ne parviennent à capter l'attention. Et pour couronner le tout c'est assez niais.
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Raymond Radiguet prétendait que c'est par la lecture des mauvais livres qu'on apprend à écrire. C'est peut-être, même s'il y a quelque ingratitude à le dire, la raison qui m'a poussé à lire jusqu'au bout, en prenant des notes, le dernier roman de Dominique Muller, Lire la notice et vivre ensuite. Entendons-nous : on ne saurait dire que ce livre est mal écrit. Le style est alerte, enlevé, classiquement économe en adverbes, en épithètes et en subordonnées. Ce qui m'a déplu d'emblée c'est plutôt cette écriture uniformément joyeuse, pimpante et débordante et d'idées, de métaphores, de bons mots, de zeugmes, d'opinions tranchantes et paradoxales, de traits d'esprit. Une écriture de journaliste ("un regard à accélérer la fonte des glaces", "une éducation aussi frugale qu'un repas sans fromage ni dessert"...). Peut-être l'usage de la première personne du singulier aggrave-t-il la situation, en donnant l'impression d'un interlocuteur qui en fait trop, prompt à dégainer son avis bien tranché sur : les sciences physiques, les boules à neige, la bonde fermée des lavabos (!), le mot "résilience", etc. Un style qui s'agite, gesticule, dont la pétulance a tôt fait de lasser et de sonner faux. Et s'excusant même, au besoin, par des clins d'oeil ironiques : "et tant pis si je file la métaphore, cette béquille de poète du dimanche".
De loin en loin, une poignée de motifs récurrents tisse une lâche cohérence à l'ensemble : la chaleur à rendre fou, la nymphe Pytis, Mallarmé, l'adverbe "bref", les guêpes, les noms savants de fleurs. Dominique Muller (la voix des "Papous dans la tête", l'émission culte de France-culture) frôle la lisière de la littérature sans jamais la franchir : "Clair comme de l'eau de roche, d'une netteté trop transparente pour être perçue par la foule des vibrions tragiques épris de tumulte, de goualantes, d'indignations spectaculaires."
Le pitch : Sabine Lachenay, auteur de roman sentimentaux "mâtinés de faits de société", vivant à Venise (comme l'auteur), nous narre son histoire avec trois hommes, surnommés, chemin faisant, Roch, Rocco et Rocky. Et nous raconte l'histoire d'un drame qui arrive sans crier gare, sans raison. Sans doute, le plus grand regret est ce titre excellent et usurpé : "Il se trouve que vivre, avec ce que ça implique d'incohérence et d'improvisation, ça se surmonte par la pratique, à la petite semaine, au petit bonheur, non en se rapportant aux directives d'un vaste plan de nettoyage d'ensemble". Seulement voilà : cette brillante idée de roman, hélas, ne sera pas exploitée. On chercherait vainement, à part dans ce bref extrait, l'argument énoncé par le titre.
http://ivressedupalimpseste.blogspot.com/2008/06/dominique-muller-lire-la-notice-et.html
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