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Citations de Edgar Wallace (241)


« Un maître-chanteur et un pauvre niais ! Ça ne vaut pas une exécution ! Je crois que vous aurez du mal, monsieur l’inspecteur. Si je suis un assassin, je ne suis pas un saboteur ! J’aurais pu vous atteindre deux ou trois fois. Avouez, Henry, que j’ai le goût de la chose bien faite ? Et puis cette bombe… je présume que vous m’accusez de cela aussi… C’était tout de même un excellent moyen de se débarrasser d’un petit groupe fort désagréable. Voudriez-vous fermer la porte ? Il y a un courant d’air ! » (p258)
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« Pas un être humain ne m’a vu tuer Lordy. Cet homme cambriolait ma maison, il était armé, j’avais donc le droit de l’abattre, si tant est que je l’aie tué. Je crois pouvoir affirmer que vous n’avez aucune preuve contre moi à ce sujet. De plus, je vous ferai remarquer que votre ami de Villiers et sa fille étaient aussi dans ma maison, cette nuit-là, et, par conséquent, ils sont aussi soupçonnables que moi. Je connais suffisamment la loi, monsieur l’inspecteur Staines, pour savoir que vous n’avez pas en main un seul atout ! Il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans ce que vous pourrez dire ! » (p259)
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PROLOGUE

Un homme venait de s’arrêter devant les hautes portes de Cainbury House, grand immeuble abritant de très nombreux bureaux. Il regarda d’un air irrésolu les plaques de cuivre qui, de chaque côté de la porte, indiquaient les raisons sociales des locataires, puis il entra et, sur la liste affichée à l’intérieur du vestibule, il trouva enfin ce qu’il cherchait. Il sortit de sa poche une coupure de journal pour vérifier l’exactitude de l’inscription qu’il venait de découvrir. C’était bien :

Rédaction du Journal :

« L’INDISCRET »

Il se dirigea résolument vers l’ascenseur. Cet homme devait être un pauvre hère, ses vêtements étaient fripés, ses chaussures éculées. Il avait le teint jaune, les yeux et les cheveux noirs, le nez aquilin, la face glabre. Son chapeau melon commençait à tourner au rouge et ses gants étaient troués. Il demanda le cinquième d’un accent évidemment étranger. Arrivé à l’étage, son hésitation sembla le reprendre tandis qu’il examinait la porte que lui avait désignée le liftier et où se lisait de nouveau :

« L’Indiscret »
(Veuillez frapper.)

Obéissant à l’invite, l’homme frappa et, aussitôt, à sa grande surprise, il vit la porte s’ouvrir toute seule. Il réfléchit qu’il n’y avait là en somme qu’un simple appareil électrique permettant d’actionner la porte depuis l’intérieur. Il se trouva dans une pièce sommairement meublée d’une chaise et d’une table sur laquelle se trouvaient quelques journaux. Sur les pa-rois et se faisant vis-à-vis, une carte de l’Angleterre et une litho-graphie de paysage. À l’autre bout, une autre porte. Il alla y frapper.

— Entrez ! entendit-il crier.

Il poussa lentement la porte. (p4/5)
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« J’ai lu des livres décrivant des hommes comme vous, dit-elle lentement, mais je ne savais pas qu’ils existaient. Alors vous êtes bien le voyou que mon père pensait que vous étiez et pire encore. » 'p130)
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– Vous ignorez, fit-il avec gravité, que Joan Briggerland est la cousine de Meredith… Dans ces conditions de parenté, et sauf événements imprévus, elle est l’héritière de la grosse partie des cent millions de francs qui constituent la fortune de M. Meredith. Pour qu’il n’y ait point d’équivoque, je vous dirai tout de suite que Meredith est un de mes meilleurs amis et que sa con-damnation n’a point ébréché mon amitié pour lui… Car je suis tout aussi certain qu’il n’a pas tué M. Balford, que je suis certain de vous voir assise devant moi. Il est vrai que Meredith fut le fiancé de Joan. Mais, à la suite de certaines découvertes compromettantes pour elle et son père, il avait résolu de rompre ses fiançailles. C’est dans ce but qu’il se rendit, le soir du crime, chez sa cousine. D’ailleurs, je peux bien vous l’avouer, il ne l’avait jamais aimée… (p27)
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« Dites-moi franchement si vous aimez Julian Lester.
– Non, je ne l’aime pas, mais il m’amuse… je me plais en sa compagnie. Je pourrais même dire que je l’aime, puisque je dis que j’aime les chiens, les fleurs, les beaux tableaux...
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Prévenez Sir Philip Ramon que les « Quatre justiciers » tiennent leurs engagements. S’ils ont menacé de tuer d’une certaine façon, à un certain moment, ne mettez pas en doute leur ponctualité. Nous en avons des preuves.
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Je ne suis pas de ces hommes qui donnent d’une main et reprennent de l’autre.
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Depuis quinze ans Clay Schelton forgeait et émettait des lettres de crédit et des traites pertinemment fausses. Quinze ans, dans un pays où la police est active, c’est long. Clay Schelton !… Ce nom suffisait à évoquer l’affaire de la Banque d’Afrique où un certain colonel Hirby, soi-disant de l’Intendance, avait pris 25.700 livres. À vrai dire le policier de la banque s’était douté de quelque chose. Il avait suivi le colonel jusqu’à Winberg et c’est dans un bois de pins, tout près de cette ville, qu’on trouva le pauvre diable d’inspecteur poignardé : Clay savait se protéger quand il le fallait. Combien d’autres affaires ! celle de la Banque de Portsmouth, celle de la Midland et Western. Et chaque fois un autre nom et une tenue différente. (p6)
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– Si j’avais le choix, au lieu de vous libérer, je vous enverrais dans une chambre asphyxiante, avec les chiens enragés.
[ ... ]
– Inspecteur, je n’ai garde de vous menacer ; je ne tiens pas à retourner si vite dans l’horrible endroit d’où je sors… Mais je vous préviens : faites attention ! (p5)
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– Je vis tout à fait seul, dit Luke. J’ai quelquefois des visiteurs. J’en ai eu deux la nuit dernière, l’un vivant, l’autre mort. » (p163)
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« Voilà un petit souvenir, une mascotte ; c’est un morceau de craie dont on s’est servi ce matin, lors de l’exécution de l’assassin de Highbury, pour marquer sur la trappe l’endroit où se posaient ses pieds. Gardez-le comme porte-bonheur, nous trouverons un autre petit morceau de craie quand votre tour viendra. » (p90)
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Les grilles de fer de Longhall étaient ouvertes. L’auto s’arrêta devant l’entrée, où se tenait un groupe : quatre femmes et, à une certaine distance, un homme maigre à l’air presque décharné.
« Elles sont toutes les quatre habillées de noir, fit observer Luke. À les voir, on croirait, non qu’elles viennent de trouver une place, mais au contraire qu’elles l’ont perdue ! » (p67)
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« Je ne crois ni aux revenants, ni aux rats. Je vais vivre à Longhall parce que mon grand-père, mon arrière-grand-père et des générations de Gillywood ont vécu là. » (p45)
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Edgar Wallace
Elle savait, naturellement, que beaucoup de gens jouaient au-delà de leurs moyens, mais elle ignorait que le jeu tînt une part si importante dans la vie nationale de l’Angleterre. Le champ de courses était une sorte de marché frénétique où les prix montaient ou baissaient, suivant que « l’action » qui venait d’être achetée tombait à rien ou payait de magnifiques dividendes. (p34/35)
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— Bonne chance, monsieur, dit-il timidement.
— Je voudrais que vous le pensiez, répondit Morlake.
(p9)
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— Il est certain, Binger, que la Providence ne vous avait pas créé pour être le valet d’un cambrioleur !…

Et Binger frissonna.

— N’employez pas ce mot, monsieur, je vous en prie ! Il me fait trembler de peur. Ce n’est pas à moi de critiquer qui que ce soit ; car si vous n’aviez pas été un voleur, je serais un squelette à cette heure. Vous avez risqué gros pour moi, et je ne suis pas homme à l’oublier. (p8)
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– Si propre qu’un homme puisse être, et si bien qu’il essuie ses doigts après avoir mangé un toast beurré, répondit Socrate, il laisse généralement une pellicule de graisse sur ses doigts, et si tu regardes bien le carnet tu verras une empreinte de pouce sur le coin de la page. Tourne-le comme ça, que le soleil l’éclaire comme il faut. (p42)
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– Est-ce que ce sera rasant ? demanda Lex.
– Oui, répondit l’autre, avec un clignement de l’oeil, mais excellent pour le salut de ton âme. L’ennui est la seule discipline contre laquelle on ne peut rien.
Lex se prit à rire.
– Plein de philosophie ce mâtin ! dit-il, on l’a prophétiquement nommé Socrate(p6).
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Il s’agit de retrouver une jeune fille dont je ne sais rien, si elle est laide ou jolie, blonde ou brune, ni même si elle existe encore. Je n’ai, pour me guider, ni une photo, ni un de ces articles de bijouterie si commodes dans les romans-feuilletons en pareil cas. J’en suis donc réduit à compter sur ma veine pour mériter l’argent que me verse si généreusement Eric Stanton (p67)
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