Je ne lâche jamais un ami, dit complaisamment Sir George, qu’il soit jockey ou membre de la Chambre des Lords – surtout s’il peut m’être utile par la suite (p101)
Il s’agit de retrouver une jeune fille dont je ne sais rien, si elle est laide ou jolie, blonde ou brune, ni même si elle existe encore. Je n’ai, pour me guider, ni une photo, ni un de ces articles de bijouterie si commodes dans les romans-feuilletons en pareil cas. J’en suis donc réduit à compter sur ma veine pour mériter l’argent que me verse si généreusement Eric Stanton (p67)
je ne suis pas ici pour m’amuser, mais pour gagner de l’argent. C’est une déclaration qui a le mérite de la franchise, n’est-ce pas ? Je suis venu à Monte-Carlo avec une martingale et deux cents livres sterling. Il me reste la martin-gale » (p12)
le lendemain matin, fut découvert le pitoyable reste de ce qui, la veille, avait été un homme, la police ne put obtenir aucun témoignage sur le drame qui s’était déroulé. Comme un meurtre ne constitue pas une réclame très prisée dans la ravissante cité touristique de Monaco, l’enquête de la police se trouva miraculeusement close dès le jour même. (p9)