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Citations de Edgar Wallace (241)


On ramassa dans un ruisseau de Lambeth le jeune Grégory dit « le Coco », et il était mort avant que l’agent de police de service à Waterloo Road qui avait entendu les coups de feu ne fût arrivé sur les lieux.

Il avait été tué dans la rue par une nuit de neige et de tourmente, et personne n’avait vu le meurtrier.

Lorsqu’on l’eût transporté à la morgue et qu’on eût examiné ses vêtements, on ne trouva rien d’autre qu’une petite boîte métallique contenant de la poudre blanche qui était de la cocaïne, et une carte de jeu : le valet de trèfle.

Ses associés l’appelaient Grégory « le Coco », parce qu’il était cocaïnomane. Il avait également été joueur et avait été l’associé du Colonel Dan Boundary dans certaines affaires commerciales. C’était tout. Le colonel ne savait rien du passé de ce jeune homme, sauf qu’il avait jadis été étudiant d’Oxford et était descendu bas dans l’échelle sociale. Le colonel ajouta quelques détails destinés, à ce qui pouvait sembler à un observateur désintéressé, à prouver que lui, Colonel Boundary, avait même été un moyen de relèvement pour ce jeune homme. (Ce titre de colonel était simplement honorifique et il s’en parait plutôt en vertu d’une coutume que d’une loi.)

Il y eut des gens qui dirent que dans ses moments d’exaltation Grégory « le Coco » causait beaucoup trop pour la sécurité du colonel, mais les gens étaient facilement disposés à parler méchamment du colonel dont la richesse était un outrage et une honte à leurs yeux.

On enterra donc Grégory « le Coco », cet inconnu, et un ju-ry de ses compatriotes ordonna des poursuites « contre inconnu ou inconnus », pour assassinat volontaire.

Et ce devait être là, semblait-il, la fin d’une triste tragédie, lorsque trois mois plus tard un événement nouveau et alarmant survint dans la vie affairée du Colonel Boundary.

Un matin, une lettre arriva à son riche appartement d’Albe-marle Place. Il l’ouvrit lui-même, car elle portait les mots :
« Privé et Personnel ». Et ce n’était point du tout une lettre, à ce qu’il vit, mais une carte de jeu souillée et tachée, le Valet de trèfle.

Il regarda cette carte avec perplexité, car le sort de son ex-associé s’était depuis longtemps effacé dans sa mémoire. Puis il vit quelque chose d’écrit en marge de la carte et, la tournant, lut :

« JACK LE JUSTICIER » (Jack, prénom, signifie également en anglais, Valet.)
(p5/6)
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Le murmure de la ville parvenait tout atténué jusqu’à la terrasse. Tanger, si vivante, si mystérieuse, ressemblait à une ci-té biblique éclairée à l’électricité, à une Babylone sur les murs de laquelle il y aurait des réclames pour des marques d’autos. (p202)
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Lecomte, lui dit ce dernier en l’accueillant avec un sourire de bonne amitié, asseyez-vous, je vous prie, et, dites-moi, avez-vous entendu parler d’un certain « Club du Crime » qui existerait ici à Paris ?

— Oui, dit l’autre, mais il est composé d’étudiants, c’est une simple bouffonnerie.
— Eh ! eh ! reprit le Chef, sait-on jamais ? Je ne vois trop pourquoi, mais j’ai l’impression qu’il vaudrait mieux arrêter ça…
— Cela s’arrêtera tout seul…
— Si vous croyez… Mais connaissez-vous assez bien les détails pour en juger ainsi ?
— Ce que je sais, c’est qu’un certain nombre d’étudiants ont formé une sorte de société secrète avec rites mystérieux, serments solennels, mots de passe, tout l’attirail de ces espèces de groupements. Ils se réunissent en divers endroits tenus soigneusement cachés et que, d’ailleurs, la police connaît toujours une semaine d’avance. (p4/5)
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Rideaux tirés et volets clos, les maisons étaient enveloppées
de sommeil et de silence. (p9)
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« Il travaille beaucoup, cela explique qu’il marche en dormant. Il ne peut se faire du mal, mais vous ferez bien de dire au sergent d’avoir l’œil sur lui. » (p139)
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C’est bien le genre de personne que vous aimeriez – « un avant ! » Comme si vous-même n’alliez pas suffisamment de l’avant ! (p159)
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Vous êtes entré en quelque sorte dans la peau de l’assassin et la manière dont vous l’avez fait est convaincante au possible. On serait presque tenté de croire que l’homme qui a tué Remington Kara est devant nous. Vous nous avez procuré des émotions inoubliables et permettez-nous de vous en remercier encore une fois. » (p196)
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Le train de Lewes qui quitte la gare de Victoria à 4 h.15 s’était arrêté à Three Bridges à cause d’un déraillement et, bien que John ait eu la chance de prendre le train de Beston Tracey qui avait un léger retard, lorsqu’il était arrivé à cet endroit, la tapissière qui formait le seul lien entre le village et le monde extérieur
était déjà partie.
« Si vous pouvez attendre une demi-heure, lui dit le chef de
gare, je téléphonerai au village pour vous faire envoyer une voiture.»
John Lexman embrassa du regard le triste paysage et haussa les épaules.
« J’irai à pied », répondit-il laconiquement, et, après avoir boutonné son imperméable Jusqu’au menton, il s’enfonça résolument dans la nuit pluvieuse pour franchir les deux milles qui le séparaient encore de Little Tracey. (p4)
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Si vous criez après votre ami comme vous criez après moi au téléphone, je ne m’étonne pas qu’il reste en Allemagne (p103)
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« Je ne peux pas conclure autrement… C’est un homme doucereux, très… comment dirais-je ? Comme un de ces personnages des romans de Dickens, très mielleux et obséquieux, dangereux même. Je suis bien contente qu’il ne soit pas mon avocat. » (p18)
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La jeune femme relut la lettre. Puis, entre ses paupières presque jointes, elle fixa pensivement le vide. (p53)
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Je ne m’occuperai jamais d’un voleur poursuivi par la police ; cela me conduirait un beau jour à être pris en même temps que le poisson. (p41)
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— Cette fois-ci, le coup du cocktail n’aura pas marché, n’est-ce pas, Pony, continua-t-il en désignant le verre. Ce cocktail au chlorure d’éthyle, si pratique, qui vous endort son homme en cinq secondes ! Voulez-vous me permettre de vous rappeler ce qu’était votre petit plan de campagne ? Nous ayant soulagé de nos billets, vous alliez nous offrir un délicieux narco-tique, faire une inspection détaillée de nos poches et nous dé-pouiller de ce que nous possédons, c’est-à-dire de ce que nous possédions encore après que vous vous étiez approprié notre argent, puis nous porter dans quelque jolie ruelle sombre, aidés s’il le fallait par vos amis convoqués au moyen du téléphone. Ensuite vous partiez pour la France par le train de huit heures du matin, y dépenser vos biens si mal acquis dans une existence de débauche. De fait, vous avez votre passeport en poche, et, ce qui est encore mieux, assez d’argent pour vous assurer un séjour infiniment agréable. (p14)
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— Il y a des années que les flics me courent après, dit-il, et ils ne m’ont pas encore eu, n’est-ce-pas ? pourquoi m’auraient-ils à la dernière minute ? Non, May, si je fais quelque chose ce soir, ce sera du travail tranquille ; et j’ai bien l’intention de ne pas perdre ma dernière soirée. (p5)
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Puis il brûla la feuille et se compara au papier : il entrait presque blanc dans le feu, et en ressortait calciné… de la vilaine cendre d’homme toute noire… (p58)
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La « neige » n’a jamais fait de bien à personne. Cela vous donne, pendant un moment, l’impression d’être plus grand que « l’immeuble Wrigley », mais dès que l’effet est passé, on est tout juste comme un trou dans la terre. (p5)
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– Excusez-moi, Simpson… C’est un rire sceptique !… Réellement, croyez-vous que les criminels s’embarquent pour l’Argentine ?… Cela ne se voit plus que dans les romans policiers, mon cher !… Que faites-vous donc des lois sur l’extradition ?… Ses complices sont dispersés, c’est évident, et j’attends avec impatience le moment qui les réunira sous le même toit… Ah ! vous pouvez croire que ce sera une bien belle matinée pour moi, Simpson, que celle où je pourrai les regarder par un petit judas coudre des chaussons de lisière !... C’est d’ailleurs une occupation très reposante… En attendant, surveillez les banques de Londres. John se fait vieux et il n’a plus de temps à perdre… Croyez-moi, il va se passer des choses extraordinaires dans la Cité !… (p54/55)
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« Folie », mon cher, ne signifie pas « imbécillité ». (p4)

(La terreur)
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Fumer doit être ma drogue, [ ... ] , mais c’est bien agréable. (p272)
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« Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Qu’est-ce que tout cela veut dire ? »
Il parlait rapidement et avec une autorité insoupçonnée.
« Amener un chauffeur ici, Jordan, un chauffeur qui se fait assassiner, dans ma maison ! C’est inouï. Il n’était pas nécessaire que vous veniez ici, je vous avais écrit que ce n’était pas la peine. Vous pouviez vous contenter de voir mes hommes de loi à Londres. Si vous n’étiez pas venu, tout cela ne serait pas arrivé. Où est Miss Grier ?
– Elle dort, monsieur, répondit Stocker.
– Allez la chercher, j’ai besoin d’elle ; j’ai quelques lettres très importantes à dicter…
– Et son sommeil est aussi très important, dit froidement Tim. Dictez-moi votre courrier ; je sténographie assez gentiment. »
Le vieil homme fronça les sourcils, hésita, puis dit :

« Venez dans mon bureau. » (p55)
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