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Citations de Edogawa Ranpo (84)


La torture était telle qu’elle poussait des hurlements et se tordait de douleur. Mais cette souffrance lui était aussi source d’un profond plaisir. Elle désirait être blessée. Plus ces blessures étaient importantes, plus la douleur était violente, et plus elle était transportée de joie.
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Ranko fut prise d’une bien étrange hallucination. La statue de marbre et son propre corps s’étaient emmêlés de manière si inextricable qu’elle avait l’impression que l’horrible main de l’homme était en train de la toucher. C’était une sensation de démangeaison indescriptible, comme si un insecte lui rampait sur le corps.
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Il y avait quelque chose de troublant à vous donner le frisson que de voir un homme ne disposant que du toucher admirer la statue nue de la femme qu’il aime. Ses cinq doigts, menaçants comme les pattes d’une araignée, rampaient à la surface du marbre poli. Les yeux… le nez… la bouche… L’homme s’attarda longtemps sur les lèvres semblables à des pétales de fleur. Puis les paumes caressèrent le reste du corps, la poitrine… Le ventre… les cuisses…
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Aussi incroyable que cela nous puisse paraitre , ce mélange d'apparente vertu et de vice secret dans le cœur d'un même homme n'est pas tellement exceptionnel . Ne dit-on pas d'ailleurs que c'est souvent chez l'homme de bien que le démon s'introduit le plus facilement
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Je m'explique. Mon intention première était de t'ôter la vie à petit feu en te harcelant et en te terrorisant sans répit. Le spectacle de ton bonheur conjugal m'a donné envie de faire d'abord disparaitre, sous tes yeux, ce mari que tu chéris tant , et de m'occuper de toi qu'après t'avoir fait goûter cette rare douleur. L'efficacité de la démarche m'a séduit. Ma décision est prise.
J'ai tout mon temps, je ne suis jamais pressé. Il serait dommage de mettre déjà en oeuvre l'opération suivante alors que cette lettre que tu tiens entre tes mains commence à peine à produire ses effets dévastateurs.
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Je voudrais d’abord vous dire que je me considère comme une personne tout à fait saine d’esprit, et je crois que les gens qui me connaissent partagent cette opinion. Mais qu’en sera-t-il lorsque vous m’aurez entendu ? Car au-delà de ce miroir rassurant que je présente aux autres et à moi-même, je ne sais pas, au fond, si l’homme qui vous parle en ce moment n’est pas fou, ou tout au moins gravement perturbé.
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C’est désormais à vous de me juger : suis-je un criminel pervers ou simplement un pauvre malade mental ?
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Quand la peur du crime excède un certain degré, il se passe exactement le même phénomène que lorsqu'on se bouche les oreilles et qu'on n'entend plus rien, c'est à dire qu'on devient sourd à sa conscience, tandis que l'intelligence relative au crime, devenant aussi aiguë qu'une lame de rasoir effilée, se met à agir mécaniquement avec calme et sang-froid, sans négliger aucun détail
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Il aurait entendu de longs sanglots de douleur d'une femme mêlés,comme dans un duo, aux halétements sourds et sans retenue d'un homme.
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Je me souviens de la tendresse du bout des doigts de Shizuko.
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Je faisais même attention à me retenir de tousser car, dans ces vastes lieux vides , le moindre bruit résonne et serre le coeur.
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Elle avait ce genre de beauté dont on dit souvent dans les romans anciens qu’elle disparaît si on l’effleure.
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peux tu imaginer ce qui se passe dans le cœur d un homme qui se sent détesté après avoir été aimé ? l'amour se fait douleur, la douleur se fait rancune et la rancune croit jusqu' a se transformer en désir de vengeance.
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Mortifié, Humilié, Masaki ne pouvait s"empêcher de trembler de tout son corps. La fureur qui l'assaillit fut telle qu'en réalité, il est permis d'affirmer que le mobile initial qui le conduisit à commettre cet effroyable crime prit naissance dans ce rire.
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S'il s'enfermait dans sa remise et ne fréquentait personne, c'était également parce qu'il entendait vivre selon son bon plaisir, en égoïste capricieux, attitude qu'il lui fallait réprimer en public. Et puis, sous cette personnalité de misanthrope endurci subjugué par le secret se cachait, je le crains, un "criminel en puissance".
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En même temps, on avait entrepris des recherches dans la maison. Ce fut une mobilisation générale des employés, à commencer par les étudiants et les trois policiers qui avaient été envoyés en mission. On fouilla la propriété de fond en comble : le grand salon, la chambre de Sanae, les étages, les sous-sols, le parc, et jusque sous les vérandas.
Mais Sanae restait introuvable, évaporée comme une goutte de rosée dans le soleil matinal.
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Le lecteur pense peut-être que je me suis trompé. Il va protester et me dire que Mme Midorikawa dort dans le lit voisin de celui de M. Iwase, sous les traits de Sanae, et qu'il est donc impossible de la rencontrer venant du couloir.
Mais je vous assure que l'auteur ne s'est pas trompé. Il n'existe qu'une seule et unique Mme Midorikawa. Vous en saurez plus si vous avez la patience de poursuivre la lecture.
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Je m'interroge assez souvent sur la nature de mon métier.
Je crois qu'au fond, il existe deux types d'auteurs de romans policiers : ceux qui sont du côté du "criminel" et ceux qui sont du coté de "l’enquêteur". Les premiers, même s'ils sont capable de mener une intrigue serrée, ne trouvent leur bonheur que dans la description de la cruauté pathologique du criminel, tandis que le seconds, au contraire, n'y attachent aucune importance; seul compte à leurs yeux la finesse de la démarche intellectuelle de l’enquêteur.
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"C'était une chose flasque, ronde et de couleur pâle, d'environ deux pieds de haut. Au premier coup d'oeil, cela semblait absolument extraordinaire et mystérieux, mais quand on y regardait de plus près, on comprenait que c'était le tronc d'un mort, dont on avait découpé la tête, les bras et les jambes."
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"L'aveugle, salivant de joie, se mit à titiller les jambes et les fesses de la jeune femme du bout de son poignard aussi tranchant qu'un scalpel.
A chaque coup, la peau immaculée se teintait d'une belle couleur rouge, tandis que des cris stridents s'échappaient tant bien que mal du fond de l'énorme bouche."
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