dans l’emphase comme dans la mesure, un cœur qui aime reste un cœur sincère !
A l'heure de l'hyperconsumérisme, un des enjeux majeurs
de notre société hypermoderne est le rapport à l'objet et les pathologies qui en découlent. On peut songer à la pléonexie qui est le fait de vouloir posséder toujours plus.
…
La pléonexie n'est pas un symptôme ni le fruit d'une invention récente. Bien au contraire , c'est l'un des problèmes majeurs de la cité grecque : on retrouve cette question aussi bien chez Platon que chez Aristote…
"Le cupide est celui qui prend plus que sa part". Vouloir plus que sa part est un sentiment terriblement humain."
Mais la pléonexie c'est la passion de l'avoir. Une passion insatiable qui fait écho à nos addictions hypermodernes.
La solitude, c’est un espoir qui se déçoit à chaque seconde.
Le selfie serait révélateur d’une vie rêvée, photoshopée, et qui traduirait un profond sentiment d’isolement et d’insécurité dans la vie réelle. Une insécurité et un sentiment d’isolement qui se traduisent par une absence ou une faible fréquence des relations sexuelles. En clair : "Plus je selfise, moins je fais l’amour". N’oublions pas que plus je passe de temps à rêver ma vie, moins je la vis concrètement. Ce qui signifie que plus je passe de temps sur l’écran de la virtualité, moins j’éprouve de joie de vie de la réalité.
Le selfie est un message abstrait. Une image non interprétable (car interprétable à l’infini), sans véritable langage, mais qui pourtant reste signifiante, qui malgré tout dit quelque chose au-delà d’elle-même.
Il est à noter aussi que l'émergence des récentes technologies (NTIC = "Nouvelles" technologies de l'information et de la communication) a entraîné une surenchère de la course à l'individualisme.
Y a-t-il une sission entre ce que je ressens de moi et ce que je représente de moi ? Et, surtout : le moi intérieur n'en vient-il.pas à s'effacer, à s'évanouir ou à se modifier au contact de ce "double virtiel" ?
L'espace ne se définit plus comme le deploiement de nos possibles, mais comme la prison de nos impossibles
Puis ce fut le trou noir. Ce trou s
Vous êtes seul responsable de votre bonheur