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Critiques de Emily Dickinson (73)
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Ses oiseaux perdus

Un beau livre (que j'ai eu le plaisir de gagner en participant à l'opération Masse critique de Babelio que je remercie vivement), comme tous les livres de cette belle maison d'édition poétique qu'est Unes.

Il s'agit d'une compilation des derniers poèmes d'Emily Dickinson dans une édition bilingue, qui laisse la part belle au seul texte, avec seulement une postface, un brin prétentieuse, ce qui gâche un peu le plaisir de la simplicité des poèmes. On aurait préféré des explications plus neutres, et non pas mêlées à l'ego du postfacier.... Toutefois, il n'en demeure pas moins que la poésie d'Emily Dickinson gagne à être redécouverte, et que l'angle d'approche pour cette compilation est intéressant : les cinq dernières années de sa vie, marquées par de douleurs et des deuils. L'imaginaire rêveur de la poétesse est toujours là, et son goût si particulier pour les personnifications.
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The Collected Poems of Emily Dickinson

C'était une lecture imposée à l'université et j'avoue ne pas avoir été très sensible aux vers d'Emily Dickinson...

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The Collected Poems of Emily Dickinson

Un recueil de poème fascinants, beaux, qui abordent tous les sujets, s'adressant à tout un chacun.

Je ne peux que le recommander pour ceux désirant s'aventurer dans le voyage poétique d'Emily Dickinson.
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The Collected Poems of Emily Dickinson

Avant de vous donner mon avis détaillé sur ce recueil de poèmes, je voulais vous raconter une petite anecdote un peu marrante. Comme beaucoup de gens, je découvre en général de nouvelles lectures ou de nouveaux auteurs grâce au bouche-à-oreille, aux blogs ou en discutant avec mon libraire. Mais dans le cas d’Emily Dickinson, j’ai entendu son nom pour la première fois dans un épisode de Buffy contre les vampires (si, si, je vous jure), lorsque Buffy essaie de séduire un fan de la poétesse. Par la suite, j’ai régulièrement eu envie de me plonger dans son travail mais je n’avais pas encore eu l’occasion de le faire. Maintenant que j’ai lu les oeuvres complètes d’Emily Dickinson, je peux le dire: c’est une poétesse que j’aime énormément.



Dès les premières pages du recueil, j’ai accroché à la façon d’écrire d’Emily Dickinson. J’ai toujours eu tendance à préférer les poèmes plutôt courts aux longs pavés, mais c’est bien sûr une question de goût personnel. L’avantage de ces poèmes courts, c’est que même s’ils sont très nombreux (près de 1800 poèmes, c’est énorme), ils se lisent rapidement et du coup on a vraiment le sentiment d’avancer vite dans la lecture. Mais bien sûr, vous pouvez aussi prendre plus de temps et parsemer les poèmes entre des lectures plus intenses!





En plus du format, j’aime aussi énormément sa façon d’écrire. On sent que c’est très personnel, et elle parvient merveilleusement bien à véhiculer ses impressions et ses sentiments. Je me suis sentie touchée personnellement plus d’une fois au cours de ma lecture, ce qui m’arrive rarement à ce point là.



Les thèmes abordés peuvent paraître simplets: elle parle de la nature, de son environnement, de ce qu’elle connaît et de ce qu’elle vit. Mais c’est formidablement bien exécuté et maîtrisé, elle pourrait parler de sa liste de courses qu’elle ferait à la perfection.



Au delà d’une découverte littéraire, ce recueil est aussi a surtout été pour moi l’occasion de découvrir une fascinante figure littéraire. J’ai désormais envie de me pencher avec davantage de sérieux sur son oeuvre mais aussi sur sa vie, qui me paraît être réellement intéressante. J’ai vu qu’un biopic lui avait été récemment consacré, donc je vais essayer de le trouver prochainement.


Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Un ciel étranger

De son vivant, l'Américaine Emily Dickinson (1830-1886) passait pour excentrique. Elle écrivait en cachette des poésies dont l'immense majorité a été publié de manière posthume. Son écriture est particulière: ses vers sont souvent très courts, avec des rimes imparfaites et un usage exagéré des majuscules et des tirets. Le thème de la mort revient souvent sous sa plume. C'est parfois poignant, parfois obscur. II n'est pas facile de bien saisir les intentions de la poétesse. En tout cas, j'ai retenu un ou deux textes extraits de ce recueil afin de les mettre en citation dans Babelio.
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Un ciel étranger

Ce recueil regroupe les poèmes qu'Emily Dickinson a écrits alors qu'elle passe 7 mois loin de chez elle, à Boston, pour soigner ses yeux. Il est empreint de ce sentiment d'étrangeté, d'exil et d'identité.

Le thème de la mort et du tombeau revient souvent, mais malgré ça je ne saurais dire exactement dans quel état d'esprit elle était pendant cette période.

Ses poèmes me sont toujours aussi obscurs, tellement déconstruits en général qu'il est difficile d'en connaître les tenants et aboutissants; parfois, certaines phrases m'ont atteintes, furtivement. Mais de manière plus générale ma lecture est restée cérébrale et peu touchée par ces expressions de culpabilité que j'ai retrouvé chez Louise Glück, dont l'écriture est proche.

Voici la deuxième fois que j'essaie de me plonger dans les poèmes d'Emily Dickinson, je pense m'arrêter là.
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Un volcan silencieux, la vie

Ce pli-prêt-à-expédier empreint d'Emily Dickinson est magnifique car touchant et apprenant. Les lettres de cette jeune femme célèbre poétesse ouvrent la porte de son intimité, de cette profondeur intrinsèque. Marco Federici Solari explique que cette anthologie de lettres est : « Structurée en trois parties. La première profile, à travers les mots mêmes de la poétesse, sa personnalité sensible, parfois désinvolte, libre surtout, détruisant le mythe excessif d'une réclusion qui ne fut jamais aussi totale qu'on la souvent raconté. La nécessité d'avoir « une chambre à soi » signifie avant tout le désir d'une indépendance intellectuelle qui autrement serait impossible. La deuxième partie reporte dans leur intégralité trois lettres qu'elle adressa à son mystérieux Maître. La troisième partie présente la quasi-totalité de ce qu'il nous reste de l'histoire d'amour entre Emily et le juge Otis Phillips Lord. » On découvre par le chant épistolaire l'immanence, la personnalité d'Emily, celle qui a écrit plus de 1700 poèmes au cours de sa vie. Seuls, sept seront publiés. Trente ans de vie entre sa chambre et le salon familial, son amour immense, intègre pour le juge Otis Phillips Lord. Les illustrations en pages centrales confirment l'altérité et l'honneur de cet engagement à être constante et libre en conscience. Celle qui disait : « le rouge est la teinte ordinaire du Feu, mais oses-tu voir une âme chauffée à blanc ? » Celle qui délivre au Maître le criant de symbolisme, cette joie de l'aimer et plus encore. « Chaque Sabbat sur la mer me pousse à compter les Sabbats jusqu'à ce que l'on se revoie sur la rive – et qui sait si les collines seront aussi bleues que les marins le disent. » Lisez ce pli magistral, ces lettres ornées de haute littérature dont c'est une chance incommensurable qu'elles soient éditées par les Éditions l'Orma. Glissez ce pli-prêt-à-expédier dans une boîte aux lettres, vous ferez un (e) heureux (se). Je sais, vous avez envie de le faire vôtre. Eh bien son prix modeste de 7,95 est lui aussi un cadeau. Rachetez le pour vous, ainsi, vous et votre destinataire aurez ce pli en communion. « Un volcan silencieux, la vie. »
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Un volcan silencieux, la vie

Je ne connaissais pas grand-chose de la vie de l’auteure et les nombreux apparats nous permettent de mieux cerner le personnage et les contextes dans lesquels les lettres ont été écrites.

Emily voit le jour en 1830, au sein d’une famille d’aristocrates et d’ultra-puritains américains. Elle vit recluse dans la maison familiale à Amherst, ne sortant quasiment plus de sa chambre et entretenant ainsi la majorité de ses amitiés par correspondance. Une excentrique ? Une introvertie ? Une hypersensible ? Nulle doute qu’à l’époque la décision de cet isolement et de ce célibat a fait jaser !

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Le pli est divisé en trois parties regroupant donc chacune des lettres écrites par la poétesse à des amis, de la famille, au mystérieux « Maitre » ou à son dernier amour, le juge Otis Phillips Lord.

J’ai beaucoup aimé la construction de ces parties et le rapprochement entre lettres écrites à des années d’intervalle en « thématiques ». On y découvre une femme indépendante, libre, sensible, proche de la nature et dotée très tôt d’un don pour l’écriture qu’elle qualifiera elle-même d’écriture « spasmodique ». Bon cette définition n’est pas forcément très claire, mais je pense que c’est toujours mieux qu’une écriture en morse non ?😂 .

J’ai beaucoup aimé les lettres à son frère qui sont dotées d’un humour débordant. On la disait timide, mais les lettres restantes destinées à son cher Otis ne sont pas dénuées d’audace et de passion dévorante. Elle qualifiera elle-même cette idylle « d’improbable passion ». L’essentiel de cette correspondance a malheureusement été détruit ou censuré par la famille. Préservons les apparences n’est-ce pas?!


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un volcan silencieux, la vie

Le souffle d'une présence à soi, d'une extrême attention au monde, d'un attrait pour l'autre d'une telle absence de concession que cette voix si singulière de Dickinson opte pour le repli, pour cette patiente et poétique exploration de soi dont ce bref recueil de lettres donne un aperçu saisissant
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Une âme en incandescence : Cahiers de poèmes 18..

Un entraînement et une discipline pour le cerveau. Très condensés, les écrits même courts peuvent être polysémiques. J'ai lu de temps en temps la VO, systématiquement la VF. J'ai eu besoin de mon dictionnaire encyclopédique, et parfois de reformuler à voix haute, inter-changer les mots, les vers, pour y voir plus clair. La Densité, l'Immensité sont les termes qui (me) restent.



Le « gnome » est une Reine.



E. D. = indispensable même si difficile.
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Une âme en incandescence : Cahiers de poèmes 18..

Lire la poésie d'Emily-Dickinson relève d'une expérience existentielle autant que littéraire. Cela revient à se plonger dans le discours d'une obsessionnelle, un poète qui a choisi de ne presque pas vivre pour voir mieux le vide qui se cache derrière toutes les vie.
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Une âme en incandescence : Cahiers de poèmes 18..

Les poèmes des années 1861-1863 furent, dit-on, ceux des années les plus prolifiques de la création littéraire d’Emily Dickinson. Cette information étant divulguée, nous ne nous en sentons guère plus avancés.





Emily Dickinson a mené une vie de solitude et d’enracinement. Ses relations semblent avoir été nourries davantage du côté de l’imaginaire que du côté du réel. Est-ce pour cela que ses poèmes sont si joyeux, si amusés – parfois même impertinents ? Sont-ils adressés à quelqu’un en particulier, à personne, ou à n’importe qui ? Cherchent-ils à interpeller le lecteur en le renvoyant à ses propres bassesses, ou essaient-ils d’invoquer Dieu en rendant hommage, par contraste, à sa grandeur ?





Légers, les poèmes d’Emily Dickinson bousculent et provoquent, à la fois par la déstructuration rythmique du langage et à la fois par des images familières, si fréquentes chez les écrivains mystiques. Je conclurai en citant Léon Bloy : « le tissu léger de son langage qui laissait voir les formes pures de sa pensée, n’était presque rien de plus qu’un rappel constant des humbles choses de la nature qu’elle avait pu voir. »

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Y aura-t-il pour de vrai un matin

Y aura-t-il pour de vrai un matin nous offre les débuts de l’œuvre : les premiers cahiers, composés ou recopiés de 1858 à 1861, et un choix de huit autres qui vont jusqu’à 1864. On y découvre qu’EmiIy fut pleinement elle-même dès ses premiers vers, fantasque et grave ; tout au plus s’essaya-t-elle à diverses strophes avant de se convaincre que le quatrain était la forme qui lui convenait le mieux.
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